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Homonyme par ses nom et prénom d'un autre Cardinal qui vécut à la même époque (voir Pierre Amiel de Brénac page précédente) on le dit natif du Tarn, de Sorèze, entre Revel et Castres mais quelques uns le font naître en 1309 à Sarcenas, près de Grenoble, pendant que d'autres le voient quercynois ou auvergnat! Dans ce dernier cas il serait le frère de Jean Ameilh receveur général du Bas Pays d'Auvergne à Clermont en 1379. Ces auteurs ajoutant qu'il appartint à une noble famille liée à la famille comtale auvergnate. Son nom est diversement écrit Amelii, d'Ameil ...Moine de l'ordre de St Benoît, il fit ses études à Paris, devint docteur en droit. Après quelques temps passés au parlement, il fut auditeur de Rôte. Il s'attacha au cardinal Guy de Boulogne qu'il suivit dans sa Légation en Hongrie. Il fut récompensé de ses services par l'abbatiat du Monastère de St Bénigne de Dijon. Poursuivant sa carrière il suivit son protecteur cette fois en Espagne avant d'être élevé à l'épiscopat. En 1361 il ne fera que passer sur le siège archiépiscopal de Vienne promu sur celui de Naples (d'où il part dès 1365); car c'est alors pour lui le temps d'une punition : il est rétrogradé en quelque sorte en étant affecté au siège moins prestigieux d'Embrun.
- Lorsqu'il devint archevêque d'Embrun et selon la tradition, il reçut au nom du Dauphin de France, l'hommage du Gouverneur du Dauphiné, mais il fut le dernier car les dauphins ultérieurs, les fils aînés des rois ne s'y soumirent plus. Il était parait-il d'humeur querelleuse et il eut des contestations continuelles avec ses sujets comme avec les magistrats du Comté de Provence. Mêlé à divers problèmes locaux entre savoyards et romands dont la fixation de la frontière entre Dauphiné et Savoie, il eut aussi au sud le problème des dévastations des provençaux sans compter avec des problèmes de trésorerie. Enfin il eut à combattre l'hérésie non des cathares dans sa région mais celle des vaudois (thème développé dans la partie renaissance). Suite à un concile provincial qui n'eut pas les résultats qu'il escomptait sur les 'oppresseurs' de son église, il voulut quitter ce poste et le pape dont il était l'un des conseillers les plus assidus le fit alors Cardinal du titre cette fois prestigieux de St Marc en 1378. Mais que lui était-il donc arrivé pour être ainsi 'puni' par son affectation à Embrun?
- Lorsqu'il devint archevêque d'Embrun et selon la tradition, il reçut au nom du Dauphin de France, l'hommage du Gouverneur du Dauphiné, mais il fut le dernier car les dauphins ultérieurs, les fils aînés des rois ne s'y soumirent plus. Il était parait-il d'humeur querelleuse et il eut des contestations continuelles avec ses sujets comme avec les magistrats du Comté de Provence. Mêlé à divers problèmes locaux entre savoyards et romands dont la fixation de la frontière entre Dauphiné et Savoie, il eut aussi au sud le problème des dévastations des provençaux sans compter avec des problèmes de trésorerie. Enfin il eut à combattre l'hérésie non des cathares dans sa région mais celle des vaudois (thème développé dans la partie renaissance). Suite à un concile provincial qui n'eut pas les résultats qu'il escomptait sur les 'oppresseurs' de son église, il voulut quitter ce poste et le pape dont il était l'un des conseillers les plus assidus le fit alors Cardinal du titre cette fois prestigieux de St Marc en 1378. Mais que lui était-il donc arrivé pour être ainsi 'puni' par son affectation à Embrun?
Deletions:
- Lorsqu'il devint évêque d'Embrun et selon la tradition, il reçut au nom du Dauphin de France, l'hommage du Gouverneur du Dauphiné, mais il fut le dernier car les dauphins ultérieurs, les fils aînés des rois ne s'y soumirent plus. Il était parait-il d'humeur querelleuse et il eut des contestations continuelles avec ses sujets comme avec les magistrats du Comté de Provence. Mêlé à divers problèmes locaux entre savoyards et romands dont la fixation de la frontière entre Dauphiné et Savoie, il eut aussi au sud le problème des dévastations des provençaux sans compter avec des problèmes de trésorerie. Suite à un concile provincial qui n'eut pas les résultats qu'il escomptait sur les 'oppresseurs' de son église, il voulut quitter ce poste et le pape dont il était l'un des conseillers les plus assidus le fit alors Cardinal du titre prestigieux de St Marc en 1378. Mais que lui était-il donc arrivé pour être ainsi 'puni' par son affectation à Embrun?
Additions:
Les Amiel en Provence * Bermon Amiel notaire d'Arles * Pierre Amiel régent du consulat de Narbonne * Bertrand Amiel Consul de Narbonne * Les Amiel narbonnais à la fin du XIVème S * Jean, Aymard & Bertrand Amiel des parents bien dotés de Jean XXII * Les Amiel Chevaliers de Malte * Amelius de Schoonvorst Abbé belge * Les Amiel des Baux (en Provence) * Pierre Amiel de Sarcenas Cardinal * Deux Amiel Conseillers de la ville de Marseille * Quelques Amiel nîmois * Elie Amiel monnayeur * Amiel du Breuil ou de Maillé Archevêque de Tours (37) et autre Amielh* Les Amiel de Fontmorant (La Trémoille) (36)* Les Amiel fonctionnaires royaux * Pierre Amiel, notaire de Marseille * Barthélémie Amiel Clarisse d'Arles (13) * Béraud Amiel, dit "Le recteur" à Montauban (82) * Johan Amelius de Brassac & Vincens Amiel * Amiel de Perles * Amielh Guiffres à Carcassonne * Pierre Amiel à St Salvy (Albi) * Trois bacheliers de Toulouse * Arnaud de Namiel à Carcassonne * Les Amiel dans les actes d'Hugues de Chalon * Geoffroy Amiel Trinitaire et hospitalier * Les Amiel parents de Benoit XII * Un Amiel 'cagot' * Amelinus évêque de Maurus * Pierre Amiel Chanoine de Carcassonne * Pierre Emilarié * Giacomo Emiliano * Giovanni Stefano Emiliano * Pompeo Emiliano * Amblardus Amiel * Bertrand du Mortier à Udine * Gayose Amelhe * Les Amiel de l'Université de Paris * Amelius de Bella Videre * Un monastère St Emilien * Amiel Jorry chevalier * Amiel mestre d'escolle * Amelius de Buren * Les Amiel devant la justice de l'Université de Toulouse *
(=> "L'immigration ligure et le repeuplement marseillais au XVème S." Fr. Baby, 2001).
(=> "L'immigration ligure et le repeuplement marseillais au XVème S." Fr. Baby, 2001).
Deletions:
(=> "L'immigration ligure et le repeuplement marseillais au XVème S." Fr. Baby, 2001).
**Les prénommés AMIEL de PROVENCE et les VAUDOIS** :
On a vu dans la partie moyen-âge central (thèmes de présentation) que l'autre hérésie à noter en Occitanie est le valdéisme. S'étant surtout enraciné en Provence au XIIIème S. c'est au XIVème S. que la région de la montagne du Lubéron en est peuplée et que l'on trouve des vaudois prénommés Amiel. Pourquoi seulement prénom chez eux ? Et bien parce que étant fidèles au texte biblique, c'est là qu'ils y puisent leurs prénoms et donc celui d'Amiel qu'ils connaissaient déjà bien sûr comme patronyme ! Le village de Sivergues parviendra même à n'être peuplé que de vaudois au XVIème S. et en 1557 est cité le mariage d'un Amiel Paris, Paris étant bien ancré là, un domaine portant ce nom de famille. Bien plus tôt en 1533 un certain Amiel Favatier habitant Roussillon mais originaire de Bobbio, simple laboureur et vaudois lui aussi, est cité comme témoin dans une enquête inquisitoriale sur un inquisiteur (!) de la région, Jean de Roma.
Car cet Amiel Favatier fut dénoncé à l'inquisiteur Jean de Roma par le curé de Roussillon Guillaume Falque qui fut proprement "chassé de sa paroisse", ceci expliquant cela ! Que sait-on ? Jean de Roma interrogea cet Amiel à Aix-en-Provence et il sera retenu jusqu'à son procès en hérésie dont il fut accusé avec un autre auprès du Parlement de Provence (j'ai indiqué par ailleurs que cette justice uniquement religieuse initialement se confondit progressivement avec la justice civile). Ainsi à la fin de son audition, les commissaires demandèrent à Amiel Favatier s'il est venu à Aix exprès pour témoigner, "dict que non car il est en l'arrest de cette ville par auctorité de la cour à cause de quelque inquisition que ladite cour luy faict concernant la matière des vauldoys" (Arch. Nat. Paris, J851, n°2, f° 157 v°).
Il faut dire que cette enquête contre un inquisiteur, assez rare, fut initiée par le roi de France lui-même inquiet des excès commis par cet inquisiteur, lequel osa vers 1530 assembler une troupe et procéder avec à des massacres, viols, tortures, pillages, avant de devoir s'enfuir dans le Comtat Venaissin proche, domaine papal inviolable ! De ce temps sombre il faut retenir, à l'instar des massacres des cathares bien antérieurs, celui de Mérindol, qui eut lieu en 1545, car finalement les vaudois seront considérés comme des hérétiques et jugés comme tels.
(=> Plusieurs études peuvent être citées toutes de Gabriel Audisio, prof. de l'Université de Provence : "Une inquisition en Provence : Apt 1532" Lib. H. Champion, 2008; "Quête de soi, quête de vérité - Du Moyen-Âge à l'époque moderne" article "Un inquisiteur accusé : le poids des témoignages, Provence 1533" Presses Univ. de Provence, 2007).
Un autre habitant de Sivergues cité par G. Audisio se nommait Amiel Rey; il possédait des biens sur le terroir d'Apt.
(=> "Les vaudois du Lubéron, une minorité en Provence 1460-1560" publié par l'Association d'Etudes Vaudoises et Historique du Luberon, 1984). Quelques uns encore ? Amiel Condole cité en 1548-1549 ou Amiel Vassot en 1593.
Ce rare prénom Amiel en ce temps-là, regain qui leur est dû, sera surtout porté par des protestants ensuite au XVIIème S., étant donné que ces croyants vaudois deviendront rapidement avec l'émergence de la Réforme, des fidèles protestants ...Voir l'époque suivante pour avoir connaissance de quelques prénommés Amiel (les derniers !) dans ce cadre.
Additions:
(=> Plusieurs études peuvent être citées toutes de Gabriel Audisio, prof. de l'Université de Provence : "Une inquisition en Provence : Apt 1532" Lib. H. Champion, 2008; "Quête de soi, quête de vérité - Du Moyen-Âge à l'époque moderne" article "Un inquisiteur accusé : le poids des témoignages, Provence 1533" Presses Univ. de Provence, 2007).
Un autre habitant de Sivergues cité par G. Audisio se nommait Amiel Rey; il possédait des biens sur le terroir d'Apt.
(=> "Les vaudois du Lubéron, une minorité en Provence 1460-1560" publié par l'Association d'Etudes Vaudoises et Historique du Luberon, 1984). Quelques uns encore ? Amiel Condole cité en 1548-1549 ou Amiel Vassot en 1593.
Ce rare prénom Amiel en ce temps-là, regain qui leur est dû, sera surtout porté par des protestants ensuite au XVIIème S., étant donné que ces croyants vaudois deviendront rapidement avec l'émergence de la Réforme, des fidèles protestants ...Voir l'époque suivante pour avoir connaissance de quelques prénommés Amiel (les derniers !) dans ce cadre.
Un autre habitant de Sivergues cité par G. Audisio se nommait Amiel Rey; il possédait des biens sur le terroir d'Apt.
(=> "Les vaudois du Lubéron, une minorité en Provence 1460-1560" publié par l'Association d'Etudes Vaudoises et Historique du Luberon, 1984). Quelques uns encore ? Amiel Condole cité en 1548-1549 ou Amiel Vassot en 1593.
Ce rare prénom Amiel en ce temps-là, regain qui leur est dû, sera surtout porté par des protestants ensuite au XVIIème S., étant donné que ces croyants vaudois deviendront rapidement avec l'émergence de la Réforme, des fidèles protestants ...Voir l'époque suivante pour avoir connaissance de quelques prénommés Amiel (les derniers !) dans ce cadre.
Deletions:
Additions:
Car cet Amiel Favatier fut dénoncé à l'inquisiteur Jean de Roma par le curé de Roussillon Guillaume Falque qui fut proprement "chassé de sa paroisse", ceci expliquant cela ! Que sait-on ? Jean de Roma interrogea cet Amiel à Aix-en-Provence et il sera retenu jusqu'à son procès en hérésie dont il fut accusé avec un autre auprès du Parlement de Provence (j'ai indiqué par ailleurs que cette justice uniquement religieuse initialement se confondit progressivement avec la justice civile). Ainsi à la fin de son audition, les commissaires demandèrent à Amiel Favatier s'il est venu à Aix exprès pour témoigner, "dict que non car il est en l'arrest de cette ville par auctorité de la cour à cause de quelque inquisition que ladite cour luy faict concernant la matière des vauldoys" (Arch. Nat. Paris, J851, n°2, f° 157 v°).
Il faut dire que cette enquête contre un inquisiteur, assez rare, fut initiée par le roi de France lui-même inquiet des excès commis par cet inquisiteur, lequel osa vers 1530 assembler une troupe et procéder avec à des massacres, viols, tortures, pillages, avant de devoir s'enfuir dans le Comtat Venaissin proche, domaine papal inviolable ! De ce temps sombre il faut retenir, à l'instar des massacres des cathares bien antérieurs, celui de Mérindol, qui eut lieu en 1545, car finalement les vaudois seront considérés comme des hérétiques et jugés comme tels.
(=> Plusieurs études peuvent être citées toutes de Gabriel Audisio, prof. de l'Université de Provence : "Une inquisition en Provence : Apt 1532" Lib. H. Champion, 2008; "Quête de soi, quête de vérité - Du Moyen-Âge à l'époque moderne" article "Un inquisiteur accusé : le poids des témoignages, Provence 1533" Presses Univ. de Provence, 2007).
Il faut dire que cette enquête contre un inquisiteur, assez rare, fut initiée par le roi de France lui-même inquiet des excès commis par cet inquisiteur, lequel osa vers 1530 assembler une troupe et procéder avec à des massacres, viols, tortures, pillages, avant de devoir s'enfuir dans le Comtat Venaissin proche, domaine papal inviolable ! De ce temps sombre il faut retenir, à l'instar des massacres des cathares bien antérieurs, celui de Mérindol, qui eut lieu en 1545, car finalement les vaudois seront considérés comme des hérétiques et jugés comme tels.
(=> Plusieurs études peuvent être citées toutes de Gabriel Audisio, prof. de l'Université de Provence : "Une inquisition en Provence : Apt 1532" Lib. H. Champion, 2008; "Quête de soi, quête de vérité - Du Moyen-Âge à l'époque moderne" article "Un inquisiteur accusé : le poids des témoignages, Provence 1533" Presses Univ. de Provence, 2007).
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Les Amiel en Provence * Les prénommés Amiel de Provence et les vaudois * Bermon Amiel notaire d'Arles * Pierre Amiel régent du consulat de Narbonne * Bertrand Amiel Consul de Narbonne * Les Amiel narbonnais à la fin du XIVème S * Jean, Aymard & Bertrand Amiel des parents bien dotés de Jean XXII * Les Amiel Chevaliers de Malte * Amelius de Schoonvorst Abbé belge * Les Amiel des Baux (en Provence) * Pierre Amiel de Sarcenas Cardinal * Deux Amiel Conseillers de la ville de Marseille * Quelques Amiel nîmois * Elie Amiel monnayeur * Amiel du Breuil ou de Maillé Archevêque de Tours (37) et autre Amielh* Les Amiel de Fontmorant (La Trémoille) (36)* Les Amiel fonctionnaires royaux * Pierre Amiel, notaire de Marseille * Barthélémie Amiel Clarisse d'Arles (13) * Béraud Amiel, dit "Le recteur" à Montauban (82) * Johan Amelius de Brassac & Vincens Amiel * Amiel de Perles * Amielh Guiffres à Carcassonne * Pierre Amiel à St Salvy (Albi) * Trois bacheliers de Toulouse * Arnaud de Namiel à Carcassonne * Les Amiel dans les actes d'Hugues de Chalon * Geoffroy Amiel Trinitaire et hospitalier * Les Amiel parents de Benoit XII * Un Amiel 'cagot' * Amelinus évêque de Maurus * Pierre Amiel Chanoine de Carcassonne * Pierre Emilarié * Giacomo Emiliano * Giovanni Stefano Emiliano * Pompeo Emiliano * Amblardus Amiel * Bertrand du Mortier à Udine * Gayose Amelhe * Les Amiel de l'Université de Paris * Amelius de Bella Videre * Un monastère St Emilien * Amiel Jorry chevalier * Amiel mestre d'escolle * Amelius de Buren * Les Amiel devant la justice de l'Université de Toulouse *
**Les prénommés AMIEL de PROVENCE et les VAUDOIS** :
On a vu dans la partie moyen-âge central (thèmes de présentation) que l'autre hérésie à noter en Occitanie est le valdéisme. S'étant surtout enraciné en Provence au XIIIème S. c'est au XIVème S. que la région de la montagne du Lubéron en est peuplée et que l'on trouve des vaudois prénommés Amiel. Pourquoi seulement prénom chez eux ? Et bien parce que étant fidèles au texte biblique, c'est là qu'ils y puisent leurs prénoms et donc celui d'Amiel qu'ils connaissaient déjà bien sûr comme patronyme ! Le village de Sivergues parviendra même à n'être peuplé que de vaudois au XVIème S. et en 1557 est cité le mariage d'un Amiel Paris, Paris étant bien ancré là, un domaine portant ce nom de famille. Bien plus tôt en 1533 un certain Amiel Favatier habitant Roussillon mais originaire de Bobbio, simple laboureur et vaudois lui aussi, est cité comme témoin dans une enquête inquisitoriale sur un inquisiteur (!) de la région, Jean de Roma.
Car cet Amiel Favatier fut dénoncé à l'inquisiteur Jean de Roma par le curé de Roussillon Guillaume Falque qui fut proprement "chassé de sa paroisse", ceci expliquant cela ! Que sait-on ? Jean de Roma interrogea cet Amiel à Aix-en-Provence et il sera retenu jusqu'à son procès en hérésie dont il fut accusé avec un autre auprès du Parlement de Provence (j'ai indiqué par ailleurs que cette justice uniquement religieuse initialement se confondit progressivement avec la jusr
**Les prénommés AMIEL de PROVENCE et les VAUDOIS** :
On a vu dans la partie moyen-âge central (thèmes de présentation) que l'autre hérésie à noter en Occitanie est le valdéisme. S'étant surtout enraciné en Provence au XIIIème S. c'est au XIVème S. que la région de la montagne du Lubéron en est peuplée et que l'on trouve des vaudois prénommés Amiel. Pourquoi seulement prénom chez eux ? Et bien parce que étant fidèles au texte biblique, c'est là qu'ils y puisent leurs prénoms et donc celui d'Amiel qu'ils connaissaient déjà bien sûr comme patronyme ! Le village de Sivergues parviendra même à n'être peuplé que de vaudois au XVIème S. et en 1557 est cité le mariage d'un Amiel Paris, Paris étant bien ancré là, un domaine portant ce nom de famille. Bien plus tôt en 1533 un certain Amiel Favatier habitant Roussillon mais originaire de Bobbio, simple laboureur et vaudois lui aussi, est cité comme témoin dans une enquête inquisitoriale sur un inquisiteur (!) de la région, Jean de Roma.
Car cet Amiel Favatier fut dénoncé à l'inquisiteur Jean de Roma par le curé de Roussillon Guillaume Falque qui fut proprement "chassé de sa paroisse", ceci expliquant cela ! Que sait-on ? Jean de Roma interrogea cet Amiel à Aix-en-Provence et il sera retenu jusqu'à son procès en hérésie dont il fut accusé avec un autre auprès du Parlement de Provence (j'ai indiqué par ailleurs que cette justice uniquement religieuse initialement se confondit progressivement avec la jusr
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Bermundus Amelii fut notaire d'Arles est connu entre 1356 et 1370; son testament conservé est de 1410. A Arles comme ailleurs les notaires peuvent exercer une autre activité. On a vu précédemment le cas de Raymond Amiel notaire du Pays de Foix. Ici il s'agit de Bermon(d) Amiel, notaire d'Arles qui, au tout début du XIVème S. pratique pour ce qui le concerne la transhumance et loue pour son troupeau les montagnes de Lardiers et Malcor dans la Montagne de Lure.
Deletions:
Additions:
- Dénommé couramment Pietro III de Gratia ou d'Ameil (de Grâce ou Amiel) ses qualités diplomatiques ainsi connues des papes en firent un négociateur remarquable et un vrai législateur. Il rétablit le Concordat entre Provence & Dauphiné en 1369 et fut proche des papes d'Avignon. Devenu Patriarche de Razden et d'Alexandrie, il fut enfin élevé Cardinal au titre de Ste Marie Trans-Tiberim en 1378, il précéda les papes schismatiques en Avignon dès 1379 où il s'installa. On connait les rôles qu'il tint par son volumineux courrier conservé dans les Archives du Vatican, des lettres écrites entre 1363 et 1379. Les missives produites montrent un style clair et juste, une ferme pensée, élevée, mais ce sont des lettres prudentes, sagement politiques, montrant quels services il parvint à rendre à Clément VII comme à la reine de Naples, et comme ce sera le cas plus tard, lors des négociations qui eurent lieu entre elle et le Duc d'Anjou en 1385. Il devint même le conseiller de la Reine Marie en 1386. Le "Journal" de Jean Le Fèvre le présente bien comme ayant été d'un zèle et d'un dévouement ininterrompu à la cause angevine. Lorsqu'il prêtait de l'argent à la reine et qu'il était obligé de demander des délais aux cardinaux ses créanciers, il répondait qu'il accordait "terme quant Madame pourra et voudra" (Journ. 379,414). Un contemporain atteste également de sa haute culture "decretorum doctor famosus et doctus ut plurimum in aliis facultatibus" (Baluze-Mollat "Vitae paparum Avenion" T. II, 744, n°2). Dès 1380 il écrivit un traité de circonstance prouvant qu'un concile général ne pourrait parvenir à résoudre la grande question du moment, celle du Grand Schisme de l'Eglise; et ce traité eut un grand succès mérité autant par la netteté des raisonnements que par l'exposé lui-même et la justesse de ses conclusions. Nommé Evêque de la Sabine en 1384, il fut en 1388 l'un des légataires du Cardinal Angelo de Grimoald.
(=> "Les Cardinaux du Grand Schisme 1378-1417" Annuaire pontifical Catholique de 1931; Paris, Bonne Presse, 1931; "La vie intellectuelle dans les domaines d'Anjou-Provence de 1380 à 1435" A. Coville, Slatkin Rep. Genève 1974).
(=> "Les Cardinaux du Grand Schisme 1378-1417" Annuaire pontifical Catholique de 1931; Paris, Bonne Presse, 1931; "La vie intellectuelle dans les domaines d'Anjou-Provence de 1380 à 1435" A. Coville, Slatkin Rep. Genève 1974).
Deletions:
(=> "Les Cardinaux du Grand Schisme 1378-1417" Annuaire pontifical Catholique de 1931; Paris, Bonne Presse, 1931).
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Chanoine de Carcassonne à la fin du XVème, début XVIème S. Il fit don en 1505 d'un grand reliquaire en argent surdoré pesant 60 marcs et qui valait ~3000 livres. En reconnaissance le chapitre délibéra en 1511 que son nom serait "couché" (inscrit) sur le Nécrologe afin que, après sa mort, chaque année soit célébré un 'obit' (office en souvenir) à son intention.
En 1341 il y a à Udine, en Italie, un capitaine militaire d'origine toulousaine nommé Bertrandus de Morterio, soit Bertrand du Mortier; il est le descendant des chevaliers du Lauragais de la famille des Amiel du Mortier que nous avons vu durant la période cathare. En voilà un au moins qui ne se plia pas au diktat royal et français de Louis IX et ne voulut pas servir ses successeurs.
- Amelius de Lautreco en 1379, du diocèse d'Albi,des Amiel de lautrec sans doute;
Cité avec son épouse Richardas, comme 'miles' de la villa nommée Bello Videre vers 1330-1340 avec le titre de dominus (seigneur). Ce toponyme que l'on traduit en français par Beauvoir ou Bellevue peut être trouvé diversement en France, par contre sa traduction typiquement occitane de Belvèze est propre au sud du pays. Le dictionnaire de toponymie de Dauzat indique par ex. comme ayant été désigné par ce nom de villa, la commune de Belvèze-du-Razès située dans l'Aude et ayant été le lieu de naissance de nombreux Amiel durant l'histoire et jusqu'à nos jours, nous adopterons l'affectation de cet Amiel du XIVème S. à ce lieu. D'ailleurs le nom Amiel est très diffusé depuis le moyen-âge dans cette région du Razès et du Kercorb, en contact autant avec le Lauragais qu'avec le Pays de Foix ou le Carcassonnais; on note même le nom d'un P(ierre ou Paul) Amiel comme député de Bellegarde-du-Razès, communauté proche de Belvèze, dans le procès-verbal de l'Assemblée préliminaire des Trois Ordres de la Sénachaussée de Limoux qui s'est tenue le 27 janvier 1789.
Il était de coutume en ces temps-là que la justice se rapproche des justiciables et les magistrats se déplaçaient régulièrement dans les villes de leur ressort, on appelait ces séances extra-ordinaires des "grands jours". Ainsi à Poitiers en 1387 furent tenus de tels grands jours. En cette occasion, là aussi c'était une coutume, les élus du corps de ville, les conseillers municipaux d'alors, donnèrent un dîner aux frais de la ville évidemment, dont je passerai les détails fort longs du menu mais pour lequel furent présents outre les magistrats, municipaux et de la justice du parlement régional, les hauts religieux de la cité, seigneurs locaux et même des maîtres d'école; ainsi "Mons. Ameil, mestre d'escolle de St Piere" (sic). Des "grands jours qui revenaient régulièrement : à Poitiers il y en eut ensuite en 1390 et 1405, selon ce qu'il en a été retenu du moins. De nos jours la justice s'éloigne plutôt des justiciables, allez comprendre notre société !
En 1341 il y a à Udine, en Italie, un capitaine militaire d'origine toulousaine nommé Bertrandus de Morterio, soit Bertrand du Mortier; il est le descendant des chevaliers du Lauragais de la famille des Amiel du Mortier que nous avons vu durant la période cathare. En voilà un au moins qui ne se plia pas au diktat royal et français de Louis IX et ne voulut pas servir ses successeurs.
- Amelius de Lautreco en 1379, du diocèse d'Albi,des Amiel de lautrec sans doute;
Cité avec son épouse Richardas, comme 'miles' de la villa nommée Bello Videre vers 1330-1340 avec le titre de dominus (seigneur). Ce toponyme que l'on traduit en français par Beauvoir ou Bellevue peut être trouvé diversement en France, par contre sa traduction typiquement occitane de Belvèze est propre au sud du pays. Le dictionnaire de toponymie de Dauzat indique par ex. comme ayant été désigné par ce nom de villa, la commune de Belvèze-du-Razès située dans l'Aude et ayant été le lieu de naissance de nombreux Amiel durant l'histoire et jusqu'à nos jours, nous adopterons l'affectation de cet Amiel du XIVème S. à ce lieu. D'ailleurs le nom Amiel est très diffusé depuis le moyen-âge dans cette région du Razès et du Kercorb, en contact autant avec le Lauragais qu'avec le Pays de Foix ou le Carcassonnais; on note même le nom d'un P(ierre ou Paul) Amiel comme député de Bellegarde-du-Razès, communauté proche de Belvèze, dans le procès-verbal de l'Assemblée préliminaire des Trois Ordres de la Sénachaussée de Limoux qui s'est tenue le 27 janvier 1789.
Il était de coutume en ces temps-là que la justice se rapproche des justiciables et les magistrats se déplaçaient régulièrement dans les villes de leur ressort, on appelait ces séances extra-ordinaires des "grands jours". Ainsi à Poitiers en 1387 furent tenus de tels grands jours. En cette occasion, là aussi c'était une coutume, les élus du corps de ville, les conseillers municipaux d'alors, donnèrent un dîner aux frais de la ville évidemment, dont je passerai les détails fort longs du menu mais pour lequel furent présents outre les magistrats, municipaux et de la justice du parlement régional, les hauts religieux de la cité, seigneurs locaux et même des maîtres d'école; ainsi "Mons. Ameil, mestre d'escolle de St Piere" (sic). Des "grands jours qui revenaient régulièrement : à Poitiers il y en eut ensuite en 1390 et 1405, selon ce qu'il en a été retenu du moins. De nos jours la justice s'éloigne plutôt des justiciables, allez comprendre notre société !
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En 1341 il y a à Udine, en Italie, un capitaine militaire d'origine toulousaine nommé Bertrandus de Morterio, soit Bertrand du Mortier; il est le descendant des chevaliers du Lauragais que nous avons vu durant la période cathare. En voilà un au moins qui ne se plia pas au diktat royal et français de Louis IX et ne voulut pas servir ses successeurs.
- Amelius de Lautreco en 1379, du diocèse d'Albi;
Cité avec son épouse Richardas, comme 'miles' de la villa nommée Bello Videre vers 1330-1340 avec le titre de dominus (seigneur). Ce toponyme que l'on traduit en français par Beauvoir ou Bellevue peut être trouvé diversement en France par contre sa traduction typiquement occitane de Belvèze est propre au sud du pays. Le dictionnaire de toponymie de Dauzat indique par ex. comme ayant été désigné par ce nom de villa, la commune de Belvèze-du-Razès située dans l'Aude et ayant été le lieu de naissance de nombreux Amiel durant l'histoire et jusqu'à nos jours, nous adopterons l'affectation de cet Amiel du XIVème S. à ce lieu. D'ailleurs le nom Amiel est très diffusé depuis le moyen-âge dans cette région du Razès et du Kercorb, en contact autant avec le Lauragais qu'avec le Pays de Foix ou le Carcassonnais; on note même le nom d'un P(ierre ou Paul) Amiel comme député de Bellegarde-du-Razès, communauté proche de Belvèze, dans le procès-verbal de l'Assemblée préliminaire des Trois Ordres de la Sénachaussée de Limoux qui s'est tenue le 27 janvier 1789.
Il était de coutume en ces temps-là que la justice se rapproche des justiciables et les magistrats se déplaçaient régulièrement dans les villes de leur ressort, on appelait ces séances extra-ordinaires des "grands jours". Ainsi à Poitiers en 1387 furent tenus de tels grands jours. En cette occasion, là aussi c'était une coutume, les élus du corps de ville, les conseillers municipaux d'alors, donnèrent un dîner aux frais de la ville évidemment, dont je passerai les détails fort longs du menu mais pour lequel furent présents outre les magistrats, municipaux et de la justice du parlement régional, les hauts religieux de la cité, seigneurs locaux et même des maîtres d'école; ainsi "Mons. Ameil, mestre d'escolle de St Piere" (sic). Des "grands jours qui revenaient régulièrement : à Poitiers il y en eut ensuite en 1390 et 1405, selon ce qu'il en a été retenu du moins.
Additions:
- **Amiel des Baux d'Orange** (ne pensons pas ici à la langue des oiseaux !) : Cet Amiel de la branche d'Orange, fils d'un d'Agout, fut seigneur de Caromb, Suze et de Solérieux; il est cité dans une bulle du pape Benoît XII lui conférant un 'canonicat' (chanoine, honneur lucratif) de l'église de Genève en 1338, et en 1339 dans une reconnaissance de fief dont il fait hommage à Humbert, Dauphin de Viennois. Au service du roi de France, il est cité comme témoin dans la ratification d'un traité du roi Robert en septembre 1355. Quelques années plus tard, en 1365, alors qu'il est Sénéchal de Beaucaire et de Nîmes, il se distingue à la bataille de Villedieu contre les Compagnies (de routards). D'après dix chartes conservées à la B.N.F. il guerroie ensuite dans l'Agenais entre 1369 & 1371 à l'aide de troupes royales; des services pour lesquels Louis, Duc d'Anjou, frère du roi et comte de Toulouse, par son Lieutenant en Languedoc, ordonne au trésorier des guerres "de payer à son cher et bien aimé Amiel des Baux" (de le rétribuer) à raison de 15Fr Or par mois pour un homme d'armes et 7Fr1/2 pour un archer (ce Louis, duc d'Anjou est à l'origine de l'édification en 1368 de la bastide d'Anjou, berceau de ma propre famille Amiel). En 1370, à Avignon, il conclue au nom du roi, une trêve d'un an avec le Sénéchal en Provence de la reine Jeanne de Navarre, Comtesse de Provence, car sa guerre dans ce comté fut, selon la Chronique de St Victor de Marseille, le résultat d'une conjuration qu'il trama contre Jeanne pour livrer la contrée à la maison de Duras, guerre au cours de laquelle il prit outre St Maximin et Draguignan, plusieurs autres châteaux ainsi que les tours d'Aix et terrifia même Marseille. Son sceau était chargé d'un sautoir accompagné en chef et en pointe de la fameuse et énigmatique "Etoile des Baux" à seize rais, et de deux cors de chasse en flanc avec des lions pour support. Il se servait aussi d'un autre sceau portant la "Comète des Baux" (autre appellation) chargée d'une croix ancrée avec des sauvages pour support et deux cornes de bœuf pour cimier. Par testament de 1378, étant sans enfants, il lègue la terre des Baux et d'autres terres provençales à Alix des Baux sa nièce. Alix sera la dernière de la lignée; les nombreux fiefs des Baux passeront pour quelques dizaines d'années au comte de Provence et finiront entre les mains du roi de France.
Deletions:
Additions:
C'est en 1317 que le pape cahorsin Jean XXII crée de nombreux évêchés en Languedoc afin de mieux contrôler religieusement ces contrées vouées encore il y a peu à l'hérésie cathare et ce n'est peut-être pas un hasard si un pape originaire de cette contrée est élu pour cette tâche très régionale. Mais ce n'est pas parce que l'on est un haut responsable de l'Eglise qu'on en oublie sa famille et sa région d'origine. Nous avons vu que plusieurs papes d'Avignon ont 'soigné' leur entourage en privilégiant ses proches familiaux pour assurer leur avenir parmi lesquels des Amiel; ici il s'agit d'Amiel(s) dont des historiens attribuent pour origine le village proche de Cahors nommé très justement Montamiel (voir ce toponyme); ces Amiel-là furent consuls de Cahors aux XIII et XIVème S. Des privilèges concernant des familiers dont ont aussi usé les évêques, après tout c'est logique, l'exemple et l'autorisation tacite venant d'en-haut. On voit ainsi le 1er évêque de Montauban, l'un des évêchés nouvellement créés, Bertrand de Bistour, déjà bien en cour en 1313, remettre cette année-là à l'un de ses neveux, Bertrand Amiel, déjà clerc du diocèse de Rodez, les dîmes perçues sur des églises relevant de la fameuse abbaye de Montauriol (liée à la création de la ville de Montauban comme on l'a vu dans la partie haut moyen-âge). Il y a surtout Jean Amiel, originaire du diocèse cahorsin lui aussi; il devient clerc de la Chambre Apostolique, organisme papal, Nonce de plusieurs papes, diplomate et enfin évêque de Spolète; on dit sans détour qu'il était membre de cette famille Amiel bien en vue à Cahors en ce temps-là, ville qui était alors connue aussi pour être une place financière importante, et ce fut un spécialiste pour ce qui touche aux finances. Une fiche décrivant sa carrière notamment comme recteur de Spolète et de la Marche d'Ancône est à lire dans les Dossiers Spéciaux, tout comme j'en ai rédigè une pour Aymard Amiel qui finit sa carrière de proche du pape comme Evêque de Marseille en 1332.
On trouve dans les documents de cet Ordre de Chevalerie au moins quatre hommes qui en reçurent la dignité : Balthazar Amiel Chevalier en 1182; Bernard Amiel de Pailhès, de la grande et ancienne famille amiélienne ariégeoise, en 1228; Amiel de Sils en 1237 (voir page moyen-âge central Seigneurs et religieux) et enfin Bertrand Amiel en 1426.
Il y eut plusieurs Amiel membres de cette grande famille dont les origines quasi-mythiques valent d'être contées.
On trouve dans les documents de cet Ordre de Chevalerie au moins quatre hommes qui en reçurent la dignité : Balthazar Amiel Chevalier en 1182; Bernard Amiel de Pailhès, de la grande et ancienne famille amiélienne ariégeoise, en 1228; Amiel de Sils en 1237 (voir page moyen-âge central Seigneurs et religieux) et enfin Bertrand Amiel en 1426.
Il y eut plusieurs Amiel membres de cette grande famille dont les origines quasi-mythiques valent d'être contées.
Deletions:
On trouve dans les documents de cet Ordre de Chevalerie au moins quatre hommes qui en reçurent la dignité : Balthazar Amiel Chevalier en 1182; Bernard Amiel de Pailhès, de la grande et ancienne famille amiélienne ariégeoise en 1228; Amiel de Sils en 1237 (voir page moyen-âge central Seigneurs et religieux) et enfin Bertrand Amiel en 1426.
Il y eut plusieurs Amiel membres de cette grande famille dont les origines quasi-mythiques doivent être contées.
Additions:
Les Amiel en Provence * Bermon Amiel notaire d'Arles * Pierre Amiel régent du consulat de Narbonne * Bertrand Amiel Consul de Narbonne * Les Amiel narbonnais à la fin du XIVème S * Jean, Aymard & Bertrand Amiel des parents bien dotés de Jean XXII * Les Amiel Chevaliers de Malte * Amelius de Schoonvorst Abbé belge * Les Amiel des Baux (en Provence) * Pierre Amiel de Sarcenas Cardinal * Deux Amiel Conseillers de la ville de Marseille * Quelques Amiel nîmois * Elie Amiel monnayeur * Amiel du Breuil ou de Maillé Archevêque de Tours (37) et autre Amielh* Les Amiel de Fontmorant (La Trémoille) (36)* Les Amiel fonctionnaires royaux * Pierre Amiel, notaire de Marseille * Barthélémie Amiel Clarisse d'Arles (13) * Béraud Amiel, dit "Le recteur" à Montauban (82) * Johan Amelius de Brassac & Vincens Amiel * Amiel de Perles * Amielh Guiffres à Carcassonne * Pierre Amiel à St Salvy (Albi) * Trois bacheliers de Toulouse * Arnaud de Namiel à Carcassonne * Les Amiel dans les actes d'Hugues de Chalon * Geoffroy Amiel Trinitaire et hospitalier * Les Amiel parents de Benoit XII * Un Amiel 'cagot' * Amelinus évêque de Maurus * Pierre Amiel Chanoine de Carcassonne * Pierre Emilarié * Giacomo Emiliano * Giovanni Stefano Emiliano * Pompeo Emiliano * Amblardus Amiel * Bertrand du Mortier à Udine * Gayose Amelhe * Les Amiel de l'Université de Paris * Amelius de Bella Videre * Un monastère St Emilien * Amiel Jorry chevalier * Amiel mestre d'escolle * Amelius de Buren * Les Amiel devant la justice de l'Université de Toulouse *
**Les AMIEL devant la JUSTICE de l' UNIVERSITE de TOULOUSE** (31) :
Au moyen-âge les Universités jouissaient de privilèges importants dont celui de rendre la justice pour leurs ressortissants. Ainsi à Toulouse la Cour Royale de Justice remet à l'Université, en Février 1318, l'examen de plusieurs cas d'homicide dont celui perpétré par Amiel de Couserans (région de St Lizier en Ariège) sur Jean de Camplong et le 5 Avril suivant c'est un jeune de Portet (sur Garonne, 31) nommé Arnaud Amiel dont le cas sera examiné par la même justice.
**Les AMIEL devant la JUSTICE de l' UNIVERSITE de TOULOUSE** (31) :
Au moyen-âge les Universités jouissaient de privilèges importants dont celui de rendre la justice pour leurs ressortissants. Ainsi à Toulouse la Cour Royale de Justice remet à l'Université, en Février 1318, l'examen de plusieurs cas d'homicide dont celui perpétré par Amiel de Couserans (région de St Lizier en Ariège) sur Jean de Camplong et le 5 Avril suivant c'est un jeune de Portet (sur Garonne, 31) nommé Arnaud Amiel dont le cas sera examiné par la même justice.
Deletions:
Additions:
La lèpre fut autrefois une maladie européenne; on appelait au moyen-âge les lépreux des "cagots"; ils étaient en raison des conséquences de leur maladie alors incurable et considérée contagieuse qui leur phagocytait les extrémités des membres, des parias, de véritables rebuts de la société. (rèf. "Histoire de la lèpre en France. Lépreux et cagots du sud-ouest" Dr H. M. Fay; Champion, Paris, 1910). Ce n'est là cependant qu'une catégorie de ces cagots. Leur seule caractéristique commune était qu'ils étaient tous des montagnards et pas seulement dans les Pyrénées; ils sont connus dans les Alpes aussi sous d'autres noms. Ayant des aspects physiques nettement différenciés des populations habituelles ils étaient de véritables parias humains, relégués parmi leurs semblables, devant vivre à part des gens dits normaux; des hypothèses diverses ont été émises quant à leur origine comme étant initialement une population qui dut se réfugier dans les montagnes pour fuir les invasions diverses qui ont émaillé l'Europe et d'où ils ne sont plus redescendus; il furent selon certains descendants de goths et d'où viendrait leur nom (chien de goth, ca(n) goth) ou même descendant d'extra-terrestres en raison de caractéristiques physiques très spéciales comme les membres palmés, la chaleur excessive ou l'odeur de leur corps, leur petite taille ou à contrario leur grande taille, entre autres explications ! Ces populations étaient cependant chrétiennes et avaient leur place à l'église, à part bien sûr ! Souvent leur métier était lié au bois car cette matière était censée isoler de leur contact. Ainsi furent-ils souvent charpentiers et menuisiers. Le patronyme de Crestia leur fut souvent donné et donc aussi Charpentier mais aussi Laplace (des places dans les petites villes des Pyrénées portent ce nom de "cagots").
On connait le nom de nombre d'entre eux dans les pré-Pyrénées, dont un Amiel à Perlas ou Peilas, en 1390, Perlas indiquant le lieu de Perles, dans la région de Foix. Ce pauvre hère est indiqué dans les textes ainsi : "Amiel chrestiaa; de l'abat de Foix", il semble donc ici que le mot crestiaa n'est encore qu'un qualificatif (Arch. des Pyrénées Atlantiques, E414, f° 66). La précision indiquant qu'il 'appartenait' à l'abbé de Foix est pour sa qualification de cagot très importante : en effet si vous m'avez bien suivi pour ce qui concerne le catharisme, le terme de 'crestia' pourrait très bien désigner qu'il était tout simplement cathare car c'est ainsi que ceux-ci se désignaient eux mêmes et ces parfaits ou bonshommes étaient comme les cagots, des méprisés, méprisés religieux de l'église de Rome et de ses fidèles; cette appartenance à l'abbé catholique fuxéen ne peut désigner un tel individu dont la religion avait été depuis longtemps éradiquée, il était donc bien cagot. Pour être exhaustif sur ce sujet, on croit savoir cependant que des cathares se réfugièrent dans les Pyrénées et la Gascogne pour fuir les ultimes persécutions, vers 1330, ce qui ajoute à la confusion !
Sous Louis XIV ces cagots devinrent des sujets ordinaires du roi mais ce n'est qu'à la Révolution que leur sort va progressivement et définitivement changer. Ils seront enfin assimilés à la population générale, cela ne se fera pas toutefois rapidement, les croyances ont la vie dure. Encore au début du XXème S. il y avait des cagots dans les Pyrénées, des photos le prouvent !
On connait le nom de nombre d'entre eux dans les pré-Pyrénées, dont un Amiel à Perlas ou Peilas, en 1390, Perlas indiquant le lieu de Perles, dans la région de Foix. Ce pauvre hère est indiqué dans les textes ainsi : "Amiel chrestiaa; de l'abat de Foix", il semble donc ici que le mot crestiaa n'est encore qu'un qualificatif (Arch. des Pyrénées Atlantiques, E414, f° 66). La précision indiquant qu'il 'appartenait' à l'abbé de Foix est pour sa qualification de cagot très importante : en effet si vous m'avez bien suivi pour ce qui concerne le catharisme, le terme de 'crestia' pourrait très bien désigner qu'il était tout simplement cathare car c'est ainsi que ceux-ci se désignaient eux mêmes et ces parfaits ou bonshommes étaient comme les cagots, des méprisés, méprisés religieux de l'église de Rome et de ses fidèles; cette appartenance à l'abbé catholique fuxéen ne peut désigner un tel individu dont la religion avait été depuis longtemps éradiquée, il était donc bien cagot. Pour être exhaustif sur ce sujet, on croit savoir cependant que des cathares se réfugièrent dans les Pyrénées et la Gascogne pour fuir les ultimes persécutions, vers 1330, ce qui ajoute à la confusion !
Sous Louis XIV ces cagots devinrent des sujets ordinaires du roi mais ce n'est qu'à la Révolution que leur sort va progressivement et définitivement changer. Ils seront enfin assimilés à la population générale, cela ne se fera pas toutefois rapidement, les croyances ont la vie dure. Encore au début du XXème S. il y avait des cagots dans les Pyrénées, des photos le prouvent !
Deletions:
On connait le nom de nombre d'entre eux dans les pré-Pyrénées, dont un Amiel à Perlas ou Peilas, en 1390, Perlas indiquant le lieu de Perles, dans la région de Foix. Ce pauvre hère est indiqué dans les textes ainsi : "Amiel chrestiaa; de l'abat de Foix", il semble donc ici que le mot crestiaa n'est encore qu'un qualificatif (Arch. des Pyrénées Atlantiques, E414, f° 66). La précision indiquant qu'il 'appartenait' à l'abbé de Foix est pour sa qualification de cagot très importante : en effet si vous m'avez bien suivi pour ce qui concerne le catharisme, le terme de 'crestia' pourrait très bien désigner qu'il était tout simplement cathare car c'est ainsi que ceux-ci se désignaient eux mêmes et ces parfaits ou bonshommes puisqu'ils se nommaient aussi ainsi étaient comme les cagots des méprisés, méprisés religieux de l'église de Rome; cette appartenance à l'abbé catholique ne peut désigner un tel individu dont la religion avait été depuis longtemps éradiquée, il était donc bien cagot.
Ce n'est qu'à la Révolution que le sort de ces cagots va progressivement changer et ils seront enfin assimilés à la population générale mais cela ne se fera pas en un tour de main; encore au début du XXème S. il y avait des cagots dans les Pyrénées, des photos le prouvent !
Additions:
Les Amiel en Provence * Bermon Amiel notaire d'Arles * Pierre Amiel régent du consulat de Narbonne * Bertrand Amiel Consul de Narbonne * Les Amiel narbonnais à la fin du XIVème S * Jean, Aymard & Bertrand Amiel des parents bien dotés de Jean XXII * Les Amiel Chevaliers de Malte * Amelius de Schoonvorst Abbé belge * Les Amiel des Baux (en Provence) * Pierre Amiel de Sarcenas Cardinal * Deux Amiel Conseillers de la ville de Marseille * Quelques Amiel nîmois * Elie Amiel monnayeur * Amiel du Breuil ou de Maillé Archevêque de Tours (37) et autre Amielh* Les Amiel de Fontmorant (La Trémoille) (36)* Les Amiel fonctionnaires royaux * Pierre Amiel, notaire de Marseille * Barthélémie Amiel Clarisse d'Arles (13) * Béraud Amiel, dit "Le recteur" à Montauban (82) * Johan Amelius de Brassac & Vincens Amiel * Amiel de Perles * Amielh Guiffres à Carcassonne * Pierre Amiel à St Salvy (Albi) * Trois bacheliers de Toulouse * Arnaud de Namiel à Carcassonne * Les Amiel dans les actes d'Hugues de Chalon * Geoffroy Amiel Trinitaire et hospitalier * Les Amiel parents de Benoit XII * Un Amiel 'cagot' * Amelinus évêque de Maurus * Pierre Amiel Chanoine de Carcassonne * Pierre Emilarié * Giacomo Emiliano * Giovanni Stefano Emiliano * Pompeo Emiliano * Amblardus Amiel * Bertrand du Mortier à Udine * Gayose Amelhe * Les Amiel de l'Université de Paris * Amelius de Bella Videre * Un monastère St Emilien * Amiel Jorry chevalier * Amiel mestre d'escolle * Amelius de Buren *
**Un AMIEL 'CAGOT' ** :
La lèpre fut autrefois une maladie européenne; on appelait au moyen-âge les lépreux des "cagots"; ils étaient en raison des conséquences de leur maladie alors incurable et considérée contagieuse qui leur phagocytait les extrémités des membres, des parias, de véritables rebuts de la société. (rèf. "Histoire de la lèpre en France. Lépreux et cagots du sud-ouest" Dr H. M. Fay; Champion, Paris, 1910). Ce n'est là cependant qu'une catégorie de ces cagots. Leur seule caractéristique commune était qu'ils étaient tous des montagnards et pas seulement dans les Pyrénées; ils sont connus dans les Alpes aussi sous d'autres noms. Ayant des aspects physiques nettement différenciés des populations habituelles ils étaient de véritables parias humains, relégués parmi leurs semblables, devant vivre à part des gens dits normaux; des hypothèses diverses ont été émises quant à leur origine comme étant initialement une population qui dut se réfugier dans les montagnes pour fuir les invasions diverses qui ont émaillé l'Europe et d'où ils ne sont plus redescendus; il furent selon certains descendants de goths et d'où viendrait leur nom (chien de goth, ca(n) goth) ou même descendant d'extra-terrestres en raison de caractéristiques physiques très spéciales comme les membres palmés, la chaleur excessive ou l'odeur de leur corps, leur petite taille ou à contrario leur grande taille ! Ces populations étaient cependant chrétiennes et avaient leur place à l'église, à part bien sûr ! Souvent leur métier était lié au bois car cette matière tait censée isoler de leur contact. Ainsi furent-ils souvent charpentiers et menuisiers. Le patronyme de Crestia leur fut souvent donné et donc aussi Charpentier mais aussi Laplace (des places dans les petites villes des Pyrénées portent ce nom de "cagots").
On connait le nom de nombre d'entre eux dans les pré-Pyrénées, dont un Amiel à Perlas ou Peilas, en 1390, Perlas indiquant le lieu de Perles, dans la région de Foix. Ce pauvre hère est indiqué dans les textes ainsi : "Amiel chrestiaa; de l'abat de Foix", il semble donc ici que le mot crestiaa n'est encore qu'un qualificatif (Arch. des Pyrénées Atlantiques, E414, f° 66). La précision indiquant qu'il 'appartenait' à l'abbé de Foix est pour sa qualification de cagot très importante : en effet si vous m'avez bien suivi pour ce qui concerne le catharisme, le terme de 'crestia' pourrait très bien désigner qu'il était tout simplement cathare car c'est ainsi que ceux-ci se désignaient eux mêmes et ces parfaits ou bonshommes puisqu'ils se nommaient aussi ainsi étaient comme les cagots des méprisés, méprisés religieux de l'église de Rome; cette appartenance à l'abbé catholique ne peut désigner un tel individu dont la religion avait été depuis longtemps éradiquée, il était donc bien cagot.
Ce n'est qu'à la Révolution que le sort de ces cagots va progressivement changer et ils seront enfin assimilés à la population générale mais cela ne se fera pas en un tour de main; encore au début du XXème S. il y avait des cagots dans les Pyrénées, des photos le prouvent !
**Un AMIEL 'CAGOT' ** :
La lèpre fut autrefois une maladie européenne; on appelait au moyen-âge les lépreux des "cagots"; ils étaient en raison des conséquences de leur maladie alors incurable et considérée contagieuse qui leur phagocytait les extrémités des membres, des parias, de véritables rebuts de la société. (rèf. "Histoire de la lèpre en France. Lépreux et cagots du sud-ouest" Dr H. M. Fay; Champion, Paris, 1910). Ce n'est là cependant qu'une catégorie de ces cagots. Leur seule caractéristique commune était qu'ils étaient tous des montagnards et pas seulement dans les Pyrénées; ils sont connus dans les Alpes aussi sous d'autres noms. Ayant des aspects physiques nettement différenciés des populations habituelles ils étaient de véritables parias humains, relégués parmi leurs semblables, devant vivre à part des gens dits normaux; des hypothèses diverses ont été émises quant à leur origine comme étant initialement une population qui dut se réfugier dans les montagnes pour fuir les invasions diverses qui ont émaillé l'Europe et d'où ils ne sont plus redescendus; il furent selon certains descendants de goths et d'où viendrait leur nom (chien de goth, ca(n) goth) ou même descendant d'extra-terrestres en raison de caractéristiques physiques très spéciales comme les membres palmés, la chaleur excessive ou l'odeur de leur corps, leur petite taille ou à contrario leur grande taille ! Ces populations étaient cependant chrétiennes et avaient leur place à l'église, à part bien sûr ! Souvent leur métier était lié au bois car cette matière tait censée isoler de leur contact. Ainsi furent-ils souvent charpentiers et menuisiers. Le patronyme de Crestia leur fut souvent donné et donc aussi Charpentier mais aussi Laplace (des places dans les petites villes des Pyrénées portent ce nom de "cagots").
On connait le nom de nombre d'entre eux dans les pré-Pyrénées, dont un Amiel à Perlas ou Peilas, en 1390, Perlas indiquant le lieu de Perles, dans la région de Foix. Ce pauvre hère est indiqué dans les textes ainsi : "Amiel chrestiaa; de l'abat de Foix", il semble donc ici que le mot crestiaa n'est encore qu'un qualificatif (Arch. des Pyrénées Atlantiques, E414, f° 66). La précision indiquant qu'il 'appartenait' à l'abbé de Foix est pour sa qualification de cagot très importante : en effet si vous m'avez bien suivi pour ce qui concerne le catharisme, le terme de 'crestia' pourrait très bien désigner qu'il était tout simplement cathare car c'est ainsi que ceux-ci se désignaient eux mêmes et ces parfaits ou bonshommes puisqu'ils se nommaient aussi ainsi étaient comme les cagots des méprisés, méprisés religieux de l'église de Rome; cette appartenance à l'abbé catholique ne peut désigner un tel individu dont la religion avait été depuis longtemps éradiquée, il était donc bien cagot.
Ce n'est qu'à la Révolution que le sort de ces cagots va progressivement changer et ils seront enfin assimilés à la population générale mais cela ne se fera pas en un tour de main; encore au début du XXème S. il y avait des cagots dans les Pyrénées, des photos le prouvent !
Deletions:
**Des AMIEL 'CAGOTS'** :
La lèpre fut autrefois une maladie européenne; on appelait au moyen-âge les lépreux des "cagots"; ils étaient en raison des conséquences de leur maladie alors incurable et considérée contagieuse qui leur phagocytait les extrémités des membres, des parias, de véritables rebuts de la société. (rèf. "Histoire de la lèpre en France. Lépreux et cagots du sud-ouest" Dr H. M. Fay; Champion, Paris, 1910). Ce n'est là cependant qu'une catégorie de ces cagots. Leur seule caractéristique commune était qu'ils étaient tous des montagnards et pas seulement dans les Pyrénées; ils sont connus dans les Alpes aussi sous d'autres noms. Ayant des aspects physiques nettement différenciés des populations habituelles ils étaient de véritables parias humains, relégués parmi leurs semblables, devant vivre à part des gens dits normaux; des hypothèses diverses ont été émises quant à leur origine comme étant initialement une population qui dut se réfugier dans les montagnes pour fuir les invasions diverses qui ont émaillé l'Europe et d'où ils ne sont plus redescendus; il furent selon certains descendants de goths et d'où viendrait leur nom (chien de goth, ca(n) goth) ou même descendant d'extra-terrestres en raison de caractéristiques physiques très spéciales comme les membres palmés, la chaleur excessive ou l'odeur de leur corps, leur petite taille ou à contrario leur grande taille ! Ces populations étaient cependant chrétiennes et avaient leur place à l'église, à part bien sûr ! Souvent leur métier était lié au bois car cette matière tait censée isoler de leur contact. Ainsi furent-ils souvent charpentiers et menuisiers. Le patronyme de Crestia leur fut souvent donné et donc aussi Charpentier mais aussi Laplace (des places dans les petites villes des Pyrénées portent ce nom de "cagots"). On connait le nom de nombre d'entre eux dans les pré-Pyrénées, dont un Amiel à Perlas ou Peilas, en 1390, Perlas indiquant le lieu de Perles, dans la région de Foix. Ce pauvre hère est indiqué dans les textes ainsi : "Amiel chrestiaa; de l'abat de Foix", il semble donc ici que le mot crestiaa n'est encore qu'un qualificatif (Arch. des Pyrénées Atlantiques, E414, f° 66). Ce n'est qu'à la Révolution que leur sort va progressivement changer et être assimilés à la population générale mais cela ne se fera pas en un jour; encore au début du XXème S. il y avait des cagots dans les Pyrénées, des photos le prouvent !
Additions:
La lèpre fut autrefois une maladie européenne; on appelait au moyen-âge les lépreux des "cagots"; ils étaient en raison des conséquences de leur maladie alors incurable et considérée contagieuse qui leur phagocytait les extrémités des membres, des parias, de véritables rebuts de la société. (rèf. "Histoire de la lèpre en France. Lépreux et cagots du sud-ouest" Dr H. M. Fay; Champion, Paris, 1910). Ce n'est là cependant qu'une catégorie de ces cagots. Leur seule caractéristique commune était qu'ils étaient tous des montagnards et pas seulement dans les Pyrénées; ils sont connus dans les Alpes aussi sous d'autres noms. Ayant des aspects physiques nettement différenciés des populations habituelles ils étaient de véritables parias humains, relégués parmi leurs semblables, devant vivre à part des gens dits normaux; des hypothèses diverses ont été émises quant à leur origine comme étant initialement une population qui dut se réfugier dans les montagnes pour fuir les invasions diverses qui ont émaillé l'Europe et d'où ils ne sont plus redescendus; il furent selon certains descendants de goths et d'où viendrait leur nom (chien de goth, ca(n) goth) ou même descendant d'extra-terrestres en raison de caractéristiques physiques très spéciales comme les membres palmés, la chaleur excessive ou l'odeur de leur corps, leur petite taille ou à contrario leur grande taille ! Ces populations étaient cependant chrétiennes et avaient leur place à l'église, à part bien sûr ! Souvent leur métier était lié au bois car cette matière tait censée isoler de leur contact. Ainsi furent-ils souvent charpentiers et menuisiers. Le patronyme de Crestia leur fut souvent donné et donc aussi Charpentier mais aussi Laplace (des places dans les petites villes des Pyrénées portent ce nom de "cagots"). On connait le nom de nombre d'entre eux dans les pré-Pyrénées, dont un Amiel à Perlas ou Peilas, en 1390, Perlas indiquant le lieu de Perles, dans la région de Foix. Ce pauvre hère est indiqué dans les textes ainsi : "Amiel chrestiaa; de l'abat de Foix", il semble donc ici que le mot crestiaa n'est encore qu'un qualificatif (Arch. des Pyrénées Atlantiques, E414, f° 66). Ce n'est qu'à la Révolution que leur sort va progressivement changer et être assimilés à la population générale mais cela ne se fera pas en un jour; encore au début du XXème S. il y avait des cagots dans les Pyrénées, des photos le prouvent !
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La lèpre fut autrefois une maladie européenne; on appelait au moyen-âge les lépreux des "cagots"; ils étaient en raison des conséquences de leur maladie alors incurable et considérée contagieuse qui leur phagocytait les extrémités des membres, des parias, de véritables rebuts de la société. (rèf. "Histoire de la lèpre en France. Lépreux et cagots du sud-ouest" Dr H. M. Fay; Champion, Paris, 1910). Ce n'est là cependant qu'une catégorie de ces cagots. Leur seule caractéristique commune était qu'ils étaient tous des montagnards et pas seulement dans les Pyrénées; ils sont connus dans les Alpes aussi sous d'autres noms. Ayant des aspects physiques nettement différenciés des populations habituelles ils étaient de véritables parias humains, relégués parmi leurs semblables, devant vivre à part des gens dits normaux; des hypothèses diverses ont été émises quant à leur origine comme étant initialement une population qui dut se réfugier dans les montagnes pour fuir les invasions diverses qui ont émaillé l'Europe et d'où ils ne sont plus redescendus; il furent selon certains descendants de goths et d'où viendrait leur nom (chien de goth, ca(n) goth) ou même descendant d'extra-terrestres (en raison de caractéristiques physiques très spéciales comme les membres palmés, la chaleur excessive ou l'odeur de leur corps, leur petite taille ou à contrario leur grande taille ! Ces populations étaient cependant chrétiennes et avaient leur place à l'église, à part bien sûr ! Souvent leur métier était lié au bois car cette matière tait censée isoler de leur contact. Ainsi furent-ils souvent charpentiers et menuisiers. Le patronyme de Crestia leur fut souvent donné ou Charpentier mais aussi Laplace (des places dans les Pyrénées portent ce nom de "cagots"). On connait le nom de nombre d'entre eux dans les pré-Pyrénées, dont un Amiel à Perlas ou Peilas, en 1390, Perlas indiquant le lieu de Perles, dans la région de Foix. Ce pauvre hère est indiqué dans les textes ainsi : "Amiel chrestiaa; de l'abat de Foix", il semble donc ici que le mot crestiaa n'est encore qu'un qualificatif (Arch. des Pyrénées Atlantiques, E414, f° 66).
**AMELINUS Evêque de MAURUS** :
**AMELINUS Evêque de MAURUS** :
Deletions:
(=> "Histoire de la lèpre en France. Lépreux et cagots du sud-ouest" Dr H. M. Fay; Champion, Paris, 1910).
**AMELINUS Evêque de MAURUS** :
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//INDEX ONOMASTIQUE// :
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Les Amiel en Provence * Bermon Amiel notaire d'Arles * Pierre Amiel régent du consulat de Narbonne * Bertrand Amiel Consul de Narbonne * Les Amiel narbonnais à la fin du XIVème S * Jean, Aymard & Bertrand Amiel des parents bien dotés de Jean XXII * Les Amiel Chevaliers de Malte * Amelius de Schoonvorst Abbé belge * Les Amiel des Baux (en Provence) * Pierre Amiel de Sarcenas Cardinal * Deux Amiel Conseillers de la ville de Marseille * Quelques Amiel nîmois * Elie Amiel monnayeur * Amiel du Breuil ou de Maillé Archevêque de Tours (37) et autre Amielh* Les Amiel de Fontmorant (La Trémoille) (36)* Les Amiel fonctionnaires royaux * Pierre Amiel, notaire de Marseille * Barthélémie Amiel Clarisse d'Arles (13) * Béraud Amiel, dit "Le recteur" à Montauban (82) * Johan Amelius de Brassac & Vincens Amiel * Amiel de Perles * Amielh Guiffres à Carcassonne * Pierre Amiel à St Salvy (Albi) * Trois bacheliers de Toulouse * Arnaud de Namiel à Carcassonne * Les Amiel dans les actes d'Hugues de Chalon * Geoffroy Amiel Trinitaire et hospitalier * Les Amiel parents de Benoit XII * Des Amiel 'cagots' * Amelinus évêque de Maurus * Pierre Amiel Chanoine de Carcassonne * Pierre Emilarié * Giacomo Emiliano * Giovanni Stefano Emiliano * Pompeo Emiliano * Amblardus Amiel * Bertrand du Mortier à Udine * Gayose Amelhe * Les Amiel de l'Université de Paris * Amelius de Bella Videre * Un monastère St Emilien * Amiel Jorry chevalier * Amiel mestre d'escolle * Amelius de Buren *
**BERMON AMIEL Notaire d'ARLES** :
A Arles comme ailleurs les notaires peuvent exercer une autre activité. On a vu précédemment le cas de Raymond Amiel notaire du Pays de Foix. Ici il s'agit de Bermon Amiel, notaire d'Arles qui, au tout début du XIVème S. pratique pour ce qui le concerne la transhumance et loue pour son troupeau les montagnes de Lardiers et Malcor dans la Montagne de Lure.
(=> "Notaires et registres de notaires de Provence et à Arles XIII-XVème S." L. Stouff in "Le médiéviste devant ses sources", Coll. Le temps de l'histoire, Presses Univ. de Provence, Aix, 2004).
**BERMON AMIEL Notaire d'ARLES** :
A Arles comme ailleurs les notaires peuvent exercer une autre activité. On a vu précédemment le cas de Raymond Amiel notaire du Pays de Foix. Ici il s'agit de Bermon Amiel, notaire d'Arles qui, au tout début du XIVème S. pratique pour ce qui le concerne la transhumance et loue pour son troupeau les montagnes de Lardiers et Malcor dans la Montagne de Lure.
(=> "Notaires et registres de notaires de Provence et à Arles XIII-XVème S." L. Stouff in "Le médiéviste devant ses sources", Coll. Le temps de l'histoire, Presses Univ. de Provence, Aix, 2004).
Deletions:
Additions:
**Amiel de Perles** (du lieu de son origine en Ariège) est aussi appelé Amiel d'Auterive (près de Toulouse) il sera aux côtés de Authier dès le début de l'entreprise de renouveau provisoire cathare. Il est vu à Verdun-Lauragais entre 1295 & 1306, notamment en 1295 avec Pierre et Jacques Authier. Par des aveux ('culpa' en latin) du passeur Pierre Raymond des Hugous on sait qu'il conduit vers 1300 le parfait Peire Raymond rejoindre au Born, au Cammas des Faure surnommés "les espagnols" ses frères en religion Peire, Jaume et Amiel afin de régler un contentieux entre Peire Raymond et le parfait Amiel; peu d'années après, vers 1302 au plus tard, il mène Peire Authier, de Toulouse à St Sulpice sur Tarn pour y rejoindre à nouveau les mêmes, et là, dans la maison de Dame Baranhone Peyre, le passeur assite à une cérémonie solennelle. Les trois bonshommes s'accueillent entre eux d'une salutation rituelle incluant le triple baiser de paix dont ils sont coutumiers. Ensuite, précise Raymond des Hugous, "il fut convenu qu'Amiel irait avec Martin Francès (François) ,en Lombardie, rejoindre un Ancien, Bernat Audoux (Bernard Audouy), pour qu'il le réconcilie (pardonne) car il avait péché dans la secte". La Lombardie est la région d'Italie du nord où beaucoup de cathares se sont réfugiés et le terme d'Ancien doit être interprété non comme un pénitencier (qui a le pouvoir de pardonner et de donner une pénitence) mais comme un diacre. Donc cet Amiel de Perles avait fauté (a t-il menti, a t-il mangé un aliment gras prohibé, a t-il touché une femme ?) en tous cas son cas est assez grave pour devoir être réconcilié à la foi de son église et Authier, bien qu'Ancien lui aussi, n'avait pas, faut-il croire, ce pouvoir. Toujours est-il qu'il est de retour au début de l'été 1303 puisqu'on sait qu'en Août de cette année-là le croyant Pierre Maury le reçoit dans sa bergerie de Larabassola près d'Arques, dans les Corbières (Ms 4030 f°252b). Vers Pâques et en Sept. 1304 il est le socio (compagnon) de Raymond Faure et ils parcourent le plateau cerdan du Capcir (Ms 4030 f°253). Quelques années plus tard, en 1309, sa capture suivra de près celle de Pierre Authier. Il fut pris en oct. 1309 dans une ferme de Verdun-Lauragais où l'avait amené un faux croyant de sa religion, qui lui, put s'enfuir à temps bien entendu. Il avait une 1ère fois échappé à Guillem Porcel, de Lugan, mis en liberté sous condition qu'il s'emparerait d'un hérétique (!). Le tribunal inquisitorial se vit obligé de hâter cette fois la procédure car Amiel s'était mis "en endura" (grève de la faim totale). Irréductible dans son obstination et de peur qu'il n'échappe aux foudres de l'inquisition, il fut rapidement alors livré au bras séculier et donc brulé le Jeudi 23 Octobre 1309.
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**Amiel de Perles** (du lieu de son origine en Ariège) est aussi appelé Amiel d'Auterive (près de Toulouse) il sera aux côtés de Authier dès le début de l'entreprise de renouveau provisoire cathare. Il est vu à Verdun-Lauragais entre 1295 & 1306, notamment en 1295 avec Pierre et Jacques Authier. En Août 1303 le croyant Pierre Maury le reçoit dans sa bergerie de Larabassola près d'Arques, dans les Corbières (Ms 4030 f°252b). Vers Pâques et en Sept. 1304 il est le socio (compagnon) de Raymond Faure et ils parcourent le plateau cerdan du Capcir (Ms 4030 f°253). Par des aveux ('culpa' en latin) du passeur Pierre Raymond des Hugous on sait qu'il conduit vers 1300 le parfait Peire Raymond rejoindre au Born, au Cammas des Faure surnommés "les espagnols" ses frères en religion Peire, Jaume et Amiel afin de régler un contentieux entre ce parfait et le parfait Amiel; une autre fois, quelques années plus tard, vers 1302-1303 il mène Peire Authier, de Toulouse à St Sulpice sur Tran pour y rejoindre à nouveau les mêmes, et là, dans la maison de Dame Baranhone Peyre, il assite à une cérémonie solennelle. Les trois bonshommes s'acuiellent entre eux d'une salutation rituelle incluant le triple baiser de paix dont ils sont coutumiers. Ensuite, précise Raymond des Hugous, "il fut convenu qu'Amiel irait avec Martin Francès (François) ,en Lombardie, rejoindre un Ancien, Bernat Audoux (Bernard Audouy), pour qu'il le réconcilie (pardonne) car il avait péché dans la secte". La Lombardie est la région d'Italie du nord où beaucoup de cathares se sont réfugiés. Le terme d'Ancien doit être interprété non comme un pénitencier mais comme un diacre. Donc cet Amiel de Perles avait fauté (a t-il menti, a t-il mangé un aliment gras prohibé, a t-il touché une femme ?) en tous cas son cas est assez grave pour devoir être réconcilié à la foi de son église et Authier, bien qu'Ancien lui aussi, n'avait pas faut-il croire, ce pouvoir. Après ce voyage de réparation et quelques années plus tard, en 1309, sa capture suivra de près celle de Pierre Authier. Il fut pris en oct. 1309 dans une ferme de Verdun-Lauragais où l'avait amené un faux croyant de sa religion, qui lui, put s'enfuir à temps bien entendu. Il avait une 1ère fois échappé à Guillem Porcel, de Lugan, mis en liberté sous condition qu'il s'emparerait d'un hérétique (!). Le tribunal inquisitorial se vit obligé de hâter cette fois la procédure car Amiel s'était mis "en endura" (grève de la faim totale). Irréductible dans son obstination et de peur qu'il n'échappe aux foudres de l'inquisition, il fut rapidement alors livré au bras séculier et donc brulé le Jeudi 23 Octobre 1309.
(=> en partie cf. "Le dernier des cathares : Peire Autier" A. Brenon, Tempus, 2016).
(=> en partie cf. "Le dernier des cathares : Peire Autier" A. Brenon, Tempus, 2016).
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**Amiel de Perles** (du lieu de son origine en Ariège) est aussi appelé Amiel d'Auterive (près de Toulouse) il sera aux côtés de Authier dès le début de l'entreprise de renouveau provisoire cathare. Il est vu à Verdun-Lauragais entre 1295 & 1306, notamment en 1295 avec Pierre et Jacques Authier. En Août 1303 le croyant Pierre Maury le reçoit dans sa bergerie de Larabassola près d'Arques, dans les Corbières (Ms 4030 f°252b). Vers Pâques et en Sept. 1304 il est le socio (compagnon) de Raymond Faure et ils parcourent le plateau cerdan du Capcir (Ms 4030 f°253). Par des aveux ('culpa' en latin) du passeur Pierre Raymond des Hugous on sait qu'il conduit vers 1300 le parfait Peire Raymond rejoindre au Born, au Cammas des Faure surnommés "les espagnols" ses frères en religion Peire, Jaume et Amiel afin de régler un contentieux entre ce parfait et le parfait Amiel; une autre fois, quelques années plus tard, vers 1302-1303 il mène Peire Autier, de Toulouse à St Sulpice sur Tran pour y rejoindre à nouveau les mêmes, et là, dans la maison de Dame Baranhone Peyre, il assite à une cérémonie solennelle. Les trois bonshommes s'acuiellent entre eux d'une salutation rituelle incluant le triple baiser de paix dont ils sont coutumiers. Ensuite, précise Raymond des Hugous, "il fut convenu qu'Amiel irait avec Martin Francès (François) ,en Lombardie, rejoindre un Ancien, Bernat Audoux (Bernard Audouy), pour qu'il le réconcilie (pardonne) car il avait péché dans la secte". La Lombardie est la région d'Italie du nord où beaucoup de cathares se sont réfugiés. Le terme d'Ancien doit être interprété non comme un pénitencier mais comme un diacre. Donc cet Amiel de Perles avait fauté (a t-il menti, a t-il mangé un aliment gras prohibé, a t-il touché une femme ?) en tous cas son cas est assez grave pour devoir être réconcilié à la foi de Sa capture suivit de près celle de Pierre Authier; il est pris en oct. 1309 dans une ferme de Verdun où l'avait amené un faux croyant de sa religion, qui lui, put s'enfuir à temps bien entendu. Il avait une 1ère fois échappé à Guillem Porcel, de Lugan, mis en liberté sous condition qu'il s'emparerait d'un hérétique (!). Le tribunal inquisitorial se vit obligé de hâter cette fois la procédure car Amiel s'était mis "en endura" (grève de la faim totale). Irréductible dans son obstination et de peur qu'il n'échappe aux foudres de l'inquisition, il fut rapidement alors livré au bras séculier et donc brulé le Jeudi 23 Octobre 1309.
Deletions:
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**Amiel de Perles** (du lieu de son origine en Ariège) est aussi appelé Amiel d'Auterive (près de Toulouse) il sera aux côtés de Authier dès le début de l'entreprise de renouveau provisoire cathare. Il est vu à Verdun-Lauragais entre 1295 & 1306, notamment en 1295 avec Pierre et Jacques Authier. En Août 1303 le croyant Pierre Maury le reçoit dans sa bergerie de Larabassola près d'Arques, dans les Corbières (Ms 4030 f°252b). Vers Pâques et en Sept. 1304 il est le socio (compagnon) de Raymond Faure et ils parcourent le plateau cerdan du Capcir (Ms 4030 f°253). Par des aveux ('culpa' en latin) du passeur Pierre Raymond des Hugous on sait que, ayant conduit le parfait Peire Raymond rejoindre au Born, au Cammas des Faure surnommés "les espagnols" ses frères en religion Peire A la suite d'un manquement grave à sa religion il va, avec Martin François, de Limoux, se faire réconcilier (pardonner) auprès de Bernard Audouy en Lombardie, la région d'Italie du nord où beaucoup de cathares se sont réfugiés. Sa capture suivit de près celle de Pierre Authier; il est pris en oct. 1309 dans une ferme de Verdun où l'avait amené un faux croyant de sa religion, qui lui, put s'enfuir à temps bien entendu. Il avait une 1ère fois échappé à Guillem Porcel, de Lugan, mis en liberté sous condition qu'il s'emparerait d'un hérétique (!). Le tribunal inquisitorial se vit obligé de hâter cette fois la procédure car Amiel s'était mis "en endura" (grève de la faim totale). Irréductible dans son obstination et de peur qu'il n'échappe aux foudres de l'inquisition, il fut rapidement alors livré au bras séculier et donc brulé le Jeudi 23 Octobre 1309.
Deletions:
Additions:
Les Amiel en Provence * Pierre Amiel régent du consulat de Narbonne * Bertrand Amiel Consul de Narbonne * Les Amiel narbonnais à la fin du XIVème S * Jean, Aymard & Bertrand Amiel des parents bien dotés de Jean XXII * Les Amiel Chevaliers de Malte * Amelius de Schoonvorst Abbé belge * Les Amiel des Baux (en Provence) * Pierre Amiel de Sarcenas Cardinal * Deux Amiel Conseillers de la ville de Marseille * Quelques Amiel nîmois * Elie Amiel monnayeur * Amiel du Breuil ou de Maillé Archevêque de Tours (37) et autre Amielh* Les Amiel de Fontmorant (La Trémoille) (36)* Les Amiel fonctionnaires royaux * Pierre Amiel, notaire de Marseille * Barthélémie Amiel Clarisse d'Arles (13) * Béraud Amiel, dit "Le recteur" à Montauban (82) * Johan Amelius de Brassac & Vincens Amiel * Amiel de Perles * Amielh Guiffres à Carcassonne * Pierre Amiel à St Salvy (Albi) * Trois bacheliers de Toulouse * Arnaud de Namiel à Carcassonne * Les Amiel dans les actes d'Hugues de Chalon * Geoffroy Amiel Trinitaire et hospitalier * Les Amiel parents de Benoit XII * Des Amiel 'cagots' * Amelinus évêque de Maurus * Pierre Amiel Chanoine de Carcassonne * Pierre Emilarié * Giacomo Emiliano * Giovanni Stefano Emiliano * Pompeo Emiliano * Amblardus Amiel * Bertrand du Mortier à Udine * Gayose Amelhe * Les Amiel de l'Université de Paris * Amelius de Bella Videre * Un monastère St Emilien * Amiel Jorry chevalier * Amiel mestre d'escolle * Amelius de Buren *
**AMELIUS de BUREN** :
Buren est situé au centre des actuels Pays-Bas; en néerlandais on dira Van Buren. Il est aussi connu sous le nom de Assche (lieu de sa naissance en 1369, près de Buren) ou encore Steinfordt. Son prénom est lui aussi noté de plusiers façons : Amilius, Emiel, Melis Van Buren. Ce personnage est un religieux de rite catholique romain, branche des spirituels, 2ème recteur de l'établissement des Frères de Deventer, où il fit ses études théologiques. Ayant été brillant en scholastique en ce lieu et touché par l'éloquence de Florens Radewijns (fondateur des Frères de la Vie Commune) l'incitant à rejoindre la vie religieuse en communauté, il y sera "exalté par l'humilité, l'obéissance et l'efficacité". Mais la peste s'installe à Deventer en 1398; il voit les ravages qu'elle produit, y compris parmi les frères. Beaucoup de ces derniers suivent Florens et vont s'installer ailleurs. Aemilius, lui, reste à Deventer et en 1399 Florens l'ordonnera prêtre, puis, à sa mort, l'année suivante, il le nommera son successeur au conseil communautaire. Sous son administration plusieurs autres établissements furent fondés dont à Delft et Munster. Mais atteint par le typhus dès 1400 il meurt le 10 juin 1404 après avoir, lui aussi, nommé son successeur. Il a laissé quelques écrits publiés par Thomas A. Kempis dont son testament et une "Vie de disciple de Don Florens".
(=> "Dictionnaire biographique des Pays-Bas" partie 2 3 & 4ème pièces, AJ Van Der Aa, 1855, pp. 1573 - 1574)
**AMELIUS de BUREN** :
Buren est situé au centre des actuels Pays-Bas; en néerlandais on dira Van Buren. Il est aussi connu sous le nom de Assche (lieu de sa naissance en 1369, près de Buren) ou encore Steinfordt. Son prénom est lui aussi noté de plusiers façons : Amilius, Emiel, Melis Van Buren. Ce personnage est un religieux de rite catholique romain, branche des spirituels, 2ème recteur de l'établissement des Frères de Deventer, où il fit ses études théologiques. Ayant été brillant en scholastique en ce lieu et touché par l'éloquence de Florens Radewijns (fondateur des Frères de la Vie Commune) l'incitant à rejoindre la vie religieuse en communauté, il y sera "exalté par l'humilité, l'obéissance et l'efficacité". Mais la peste s'installe à Deventer en 1398; il voit les ravages qu'elle produit, y compris parmi les frères. Beaucoup de ces derniers suivent Florens et vont s'installer ailleurs. Aemilius, lui, reste à Deventer et en 1399 Florens l'ordonnera prêtre, puis, à sa mort, l'année suivante, il le nommera son successeur au conseil communautaire. Sous son administration plusieurs autres établissements furent fondés dont à Delft et Munster. Mais atteint par le typhus dès 1400 il meurt le 10 juin 1404 après avoir, lui aussi, nommé son successeur. Il a laissé quelques écrits publiés par Thomas A. Kempis dont son testament et une "Vie de disciple de Don Florens".
(=> "Dictionnaire biographique des Pays-Bas" partie 2 3 & 4ème pièces, AJ Van Der Aa, 1855, pp. 1573 - 1574)