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Autre exemple d'utilisation d'Amiel pour Amédée, plus direct celui-ci : Une généalogie manuscrite dit qu'un certain Monet de Fabri fut le père d'Amédée ou Amiel, ancêtre des barons puis marquis de Rians, seigneurs de Peiresc; le frère de ce Monet, Raymond, nomme dans son testament daté de 1464 le dit Amiel ou Amédée, son neveu, comme son 2ème fils, remplaçant dans le rôle de père son frère décédé probablement trop tôt (cf. "Histoire et Chronique de Provence" de César de Nostradamus (p.737) paru en 1624, imprimé 'à Lyon chez Simon Rigaud pour la Société Caldoriene' dans lequel le nom est écrit Amyel; "Généalogies des maisons de Fabri et d'Ayrenx" J. de Bourrousse de Laffore; Bordeaux, Gounouilhou, 1884).
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- L' Institut d'Estudis Occitans indique, lui, sur son site qu'Amiel comme premièrement prénom avant de devenir (en fait re-devenir selon l'histoire) patronyme eut les formes suivantes dans la zone occitane: //Amiel commun en languedocien et gascon, le Languedoc connait aussi la forme Amelh tandis qu'en provençal ce sont les formes Amièlh et Emili qui prédominent. // On notera ici la seule graphie exacte en occitan de notre nom, car le 'e' muet n'existant pas dans cette langue, le nom habituellement écrit Ami**e**l devrait se prononcer [Ami**é**l], il devrait s'écrire Ami**è**l pour être valide, ce qui n'est jamais rencontré ! Il serait bien devenu patronyme dans ces régions au XIème S.
Comme nom de baptême ou prénom il n'est quasiment plus usité dès le commencement du XVème S., du moins chez les catholiques; c'est cependant encore le cas par exemple en Dauphiné en raison de la faveur qu'eurent encore en ce temps-là les prénoms bibliques chez les vaudois (cf. article du Bulletin de la Soc. d'Etudes des Hautes-Alpes 9ème année, Gap, 1890; cependant tempéré par : "Les prénoms en Dauphiné au commencement du XVème S." de R. Vallentin du Cheylard (Imp. Jouglard, 1889). On a là un rare ex. de regain d'un prénom devenu nom depuis longtemps, dû à une origine bien oubliée elle aussi, celle des hébreux ! Les vaudois porteront le prénom Amiel parmi d'autres noms de l'ancien testament jusqu'à ce qu'ils se fondent volontairement dans la religion protestante au milieu du XVIème S. (j'en donne des ex. dans les pages correspondant à la fin du moyen-âge et renaissance).
Comme nom de baptême ou prénom il n'est quasiment plus usité dès le commencement du XVème S., du moins chez les catholiques; c'est cependant encore le cas par exemple en Dauphiné en raison de la faveur qu'eurent encore en ce temps-là les prénoms bibliques chez les vaudois (cf. article du Bulletin de la Soc. d'Etudes des Hautes-Alpes 9ème année, Gap, 1890; cependant tempéré par : "Les prénoms en Dauphiné au commencement du XVème S." de R. Vallentin du Cheylard (Imp. Jouglard, 1889). On a là un rare ex. de regain d'un prénom devenu nom depuis longtemps, dû à une origine bien oubliée elle aussi, celle des hébreux ! Les vaudois porteront le prénom Amiel parmi d'autres noms de l'ancien testament jusqu'à ce qu'ils se fondent volontairement dans la religion protestante au milieu du XVIème S. (j'en donne des ex. dans les pages correspondant à la fin du moyen-âge et renaissance).
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L'Isère à l'est comme la Charente à l'ouest sont à la limite des parlers occitans et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais la politique française dirigée depuis Paris, qu'il s'agisse de la royauté ou des républiques successives, n'a eu de cesse d'imposer la langue française comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées par la République unificatrice mais surtout jacobine. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que les territoires linguistiques du saintongeais comme de l'arpitan bien que de taille différente sont situés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (dialecte auvergnat de l'occitan) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Hégémonie confirmée s'il le fallait par l'autre cas analogue, celui du breton qui a reculé de son aire dans la région entre Rennes et Nantes. Dans l'idiome du croissant, encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
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L'Isère à l'est comme la Charente à l'ouest sont à la limite des parlers occitans et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la "rustica romana linguae" dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais la politique française dirigée depuis Paris, qu'il s'agisse de la royauté ou des républiques successives, n'a eu de cesse d'imposer la langue française comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées par la République unificatrice mais surtout jacobine et parisienne. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) ce parler déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est, lui, malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que les territoires linguistiques du saintongeais comme de l'arpitan bien que de taille différente sont situés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (dialecte auvergnat de l'occitan) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Ce même phénomène peut être observée dans la zone entre Rennes et Nantes sur laquelle le breton a reculé devant le français en un parler mélangeant les deux langues. Dans l'idiome du croissant nord-occitan encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
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//SOMMAIRE - INDEX ONOMASTIQUE// : Parmi l'une des plus anciennes recensions patronymiques * Parmi les balbutiements de l'onomastique moderne * Sémantique et philologie : le thème "am" * Les formes françaises du nom latin Aemilius * Les multiples traductions du nom biblique Amiel * Amiel nom et prénom occitan * Propagation du nom Amiel depuis les zones de l'occitan * Note sur les limites linguistiques français - occitan * Tant de formes pour Amiel * Résumé des différentes origines et significations du nom Amiel * Origine grecque via Aimulia et Aimulios et non Ameleia * D'Aemius à Aemilius ou du falisque au latin * Forme antique Ameius * Amilinos, Hemilinus, Amilis * Le gothique Amal * Amiel ou Ameil(h) de l'occitan amande * Amé Ami Aimé, d'Amiel à Amédée * Quelques statistiques sur le nom Amiel dans le monde * Des patronymes composés et des surnoms avec Amiel * Amiel, un patronyme attribué * Les surnoms à travers les siècles : Les Amiel de Barbentane *
**NOTE sur les LIMITES LINGUISTIQUES FRANCAIS - OCCITAN** :
L'Isère à l'est comme la Charente à l'ouest sont à la limite des parlers occitans et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais la politique française dirigée depuis Paris, qu'il s'agisse de la royauté ou des républiques successives, n'a eu de cesse d'imposer la langue française comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées par la République unificatrice mais surtout jacobine. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que les territoires linguistiques du saintongeais comme de l'arpitan bien que de taille différente sont situés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (dialecte auvergnat de l'occitan) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Dans cet idiome encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
**NOTE sur les LIMITES LINGUISTIQUES FRANCAIS - OCCITAN** :
L'Isère à l'est comme la Charente à l'ouest sont à la limite des parlers occitans et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais la politique française dirigée depuis Paris, qu'il s'agisse de la royauté ou des républiques successives, n'a eu de cesse d'imposer la langue française comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées par la République unificatrice mais surtout jacobine. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que les territoires linguistiques du saintongeais comme de l'arpitan bien que de taille différente sont situés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (dialecte auvergnat de l'occitan) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Dans cet idiome encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
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- Plus récent et actuel, je citerai pour la forme pseudo-latine de son prénom à la française, Mgr Emilius Goulet, prélat canadien qui fut archevêque de St Boniface au Manitoba de 2001 à 2009.
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Je profite de ce fait divers pour évoquer notre nom dans ce même lieu : En 1874 on trouve dans les mêmes archives un permis de recherches et d'exploitation aurifère pour un Amiel Charles de son prénom portant sur pas moins que 4000 ha, sur la rive droite du fleuve Sammary. Je doute qu'il ait fait fortune; l'or est toujours recherché en Guyane de nos jours, souvent sans aucun permis mais avec beaucoup de dégâts pour la nature amazonienne !
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La racine des mots Aimulia et Aimulios est soit [omios] qui signifie 'genre' ou [omos] qui signifie 'pareil à', 'semblable': Ces deux significations peuvent s'accorder avec le latin aemilios correspondant à 'affable', 'gentil' ou 'rusé' pour le 'genre', et d' 'émule' pour 'pareil à', 'semblable' (cf. l'anglais 'same' et article suivant), propension pouvant s'exacerber jusqu'à la 'rivalité'.
La Revue Internationale d'Onomastique de 1958 (Vol. 10, Ed. d'Artrey) donne tout d'abord comme équivalent à Aemilius les termes Aimilius et Emelius, ceux (féminins) de Hemelia et Amelia et dont l'origine est à voir selon Perin comme un //Nom. vir. ex antiquissima clarissimaque gente patricia// nom d'hommes de la très ancienne et brillantissime grande famille patricienne; la graphie la plus ancienne est Aimilius que l'on tire du grec Aimilios selon la plupart (dont Forcellini "Onom.), ce que l'on savait par quelques citations anciennes mais ce qui est confirmé par les études onomastiques modernes donc. Walde (Lat. Etym. Wôrt.) le rattache quant à lui au sanscrit 'sama' et grec traduit par semblable (comme déjà indiqué cf. article précédent). L'article considère ensuite que ces noms ont deux origines possibles:
- "//cognomen vir. graec. "Aymilios//" tout en citant des exemples (qui strictement pour le 1er n'en est pas un du point de vue historique !) dans Venance Fortunat poète du Vième S. (Carm. I, II, 5) "...hic praesul Amelius arcem burdigallensis" sur le supposé évêque bordelais de ce nom; ou dans les actes du concile d'Orléans de 533, (Conc. Aurel. 358 p. 84,12) "Amilius" (Amelius), citant ce même évêque qui est, en réalité, de Paris (mais c'est ici un détail historique que j'ai traité ailleurs). Il s'agit là de l'origine grecque pointée au * du grec ancien "aimulos" (voir ci-dessus ce point).
La Revue Internationale d'Onomastique de 1958 (Vol. 10, Ed. d'Artrey) donne tout d'abord comme équivalent à Aemilius les termes Aimilius et Emelius, ceux (féminins) de Hemelia et Amelia et dont l'origine est à voir selon Perin comme un //Nom. vir. ex antiquissima clarissimaque gente patricia// nom d'hommes de la très ancienne et brillantissime grande famille patricienne; la graphie la plus ancienne est Aimilius que l'on tire du grec Aimilios selon la plupart (dont Forcellini "Onom.), ce que l'on savait par quelques citations anciennes mais ce qui est confirmé par les études onomastiques modernes donc. Walde (Lat. Etym. Wôrt.) le rattache quant à lui au sanscrit 'sama' et grec traduit par semblable (comme déjà indiqué cf. article précédent). L'article considère ensuite que ces noms ont deux origines possibles:
- "//cognomen vir. graec. "Aymilios//" tout en citant des exemples (qui strictement pour le 1er n'en est pas un du point de vue historique !) dans Venance Fortunat poète du Vième S. (Carm. I, II, 5) "...hic praesul Amelius arcem burdigallensis" sur le supposé évêque bordelais de ce nom; ou dans les actes du concile d'Orléans de 533, (Conc. Aurel. 358 p. 84,12) "Amilius" (Amelius), citant ce même évêque qui est, en réalité, de Paris (mais c'est ici un détail historique que j'ai traité ailleurs). Il s'agit là de l'origine grecque pointée au * du grec ancien "aimulos" (voir ci-dessus ce point).
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La Revue Internationale d'Onomastique de 1958 (Vol. 10, Ed. d'Artrey) donne tout d'abord comme équivalent à Aemilius les termes Aimilius et Emelius, ceux (féminins) de Hemelia et Amelia et dont l'origine est à voir selon Perin comme un //Nom. vir. ex antiquissima clarissimaque gente patricia// nom d'hommes de la très ancienne et brillantissime grande famille patricienne; la graphie la plus ancienne est Aimilius que l'on tire du grec Aimilios selon la plupart (dont Forcellini "Onom.), ce que l'on savait par quelques citations anciennes mais ce qui est confirmé par les études onomastiques modernes donc. Walde (Lat. Etym. Wôrt.) le rattache quant à lui au sanscrit 'sama' et grec traduit par semblable. L'article considère ensuite que ces noms ont deux origines possibles:
- "//cognomen vir. graec. "Aymilios//" tout en citant des exemples (qui strictement pour le 1er n'en est pas un du point de vue historique !) dans Venance Fortunat poète du Vième S. (Carm. I, II, 5) "...hic praesul Amelius arcem burdigallensis" sur le supposé évêque bordelais de ce nom; ou dans les actes du concile d'Orléans de 533, (Conc. Aurel. 358 p. 84,12) "Amilius" (Amelius), citant ce même évêque qui est, en réalité, de Paris (mais c'est ici un détail que j'ai traité ailleurs). Il s'agit là de l'origine grecque pointée au * du grec ancien "aimulos" (voir ci-dessus ce point).
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Ainsi par ex. le phonogramme "am" exprimant le phonème /ä/ que l'on a dans la première syllabe de notre nom Amiel : si l'autre phonogramme "el" ne pose aucun problème dans les vieilles langues du Proche-Orient et désigne la divinité (Dieu chez les hébreux et les juifs) en revanche "am" est forgé d'après une racine universelle exprimant, dans ces vieilles langues comme dans les langues bâties sur l'origine indo-européenne, "l'homme", désignant "celui qui est" ? Cette racine très ancienne, originaire du centre de l'Asie donc, c'est //h és-mi// que l'on retrouve depuis le hittite d'Asie Mineure //ésmi// jusqu'au latin //sum// en passant par le sanscrit //asmi//, l'avestique //ahmi//, l'arménien [em], le grec ancien //eimi// ou l'albanais //jam// comme tout autant dans les langues germaniques : en vieil anglais //eom//, en gothique //im// ou norrois //em// et même en anglais moderne dans "I am" (je suis) ou en français moderne "nous sommes", ce dernier étant peut-être calqué sur le latin déjà vu comme également pour l'occitan //som// "je suis" ou //sem// "nous sommes". On le retrouve encore dans les langues celtiques telles que le gaulois //immi//, //imi// ou le vieil irlandais //am// ! Pour le centre de l'Europe peuvent être cités le vieux lituanien //esmi// ou le vieux slave [jesmi]....Pour ce qui concerne l'origine latine de notre nom il se peut fort que le substantif //aemulo// qui est évoqué entre autres solutions soit tiré du vieux grec indiqué ci-dessus //eimi// puisqu'il s'agit là d'un homme qui en imite un autre...? C'est un mot dont la prononciation est proche du vieux latin //aïmi// qui a donné précocement les Aïmilios dont le nom fut écrit ainsi durant la majeure partie de la République, avant les plus connus Aemilios (graphie du latin classique).
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//SOMMAIRE - INDEX ONOMASTIQUE// : Parmi l'une des plus anciennes recensions patronymiques * Parmi les balbutiements de l'onomastique moderne * Sémantique et philologie : le thème "am" * Les formes françaises du nom latin Aemilius * Les multiples traductions du nom biblique Amiel * Amiel nom et prénom occitan * Propagation du nom Amiel depuis les zones de l'occitan * Tant de formes pour Amiel * Résumé des différentes origines et significations du nom Amiel * Origine grecque via Aimulia et Aimulios et non Ameleia * D'Aemius à Aemilius ou du falisque au latin * Forme antique Ameius * Amilinos, Hemilinus, Amilis * Le gothique Amal * Amiel ou Ameil(h) de l'occitan amande * Amé Ami Aimé, d'Amiel à Amédée * Quelques statistiques sur le nom Amiel dans le monde * Des patronymes composés et des surnoms avec Amiel * Amiel, un patronyme attribué * Les surnoms à travers les siècles : Les Amiel de Barbentane *
- La Revue des Langues Romanes (Vol. 71-72 de 1951, p.89) doutait quant à elle de l'une des trop simples hypothèses qui consistait à voir en "ami" l'origine de ce patronyme, une origine qui était alors en vogue, constatant que //les actes médiévaux ne connaissent que la forme Amelius qui ne semble avoir aucun rapport avec 'ami' et où je// (l'auteur) //serais porté à voir une variante du gentilice latin Aemilius.// C'était en effet bien vu ...mais très incomplet encore.
Ainsi par ex. le thème "am" que l'on a dans la première syllabe de notre nom Amiel : si l'autre syllabe "el" ne pose aucun problème dans les vieilles langues du Proche-Orient et désigne la divinité (Dieu chez les hébreux et les juifs) en revanche "am" est forgé d'après une racine universelle exprimant, dans ces vieilles langues comme dans les langues bâties sur l'origine indo-européenne, "l'homme". Cette racine très ancienne, originaire du centre de l'Asie donc, c'est //h és-mi// que l'on retrouve depuis le hittite d'Asie Mineure //ésmi// jusqu'au latin //sum// en passant par le sanscrit //asmi//, l'avestique //ahmi//, l'arménien [em], le grec ancien //eimi// ou l'albanais //jam// comme tout autant dans les langues germaniques : en vieil anglais //eom//, en gothique //im// ou norrois //em//; mais aussi dans les langues celtiques telles que le gaulois //immi//, //imi// ou le vieil irlandais //am// ! Pour le centre de l'Europe peuvent être cités le vieux lituanien //esmi// ou le vieux slave [jesmi]....Pour ce qui concerne l'origine latine de notre nom il se peut fort que le substantif //aemulo// qui est évoqué entre autres solutions soit tiré du vieux grec indiqué ci-dessus //eimi// puisqu'il s'agit là d'un homme qui en imite un autre...? C'est un mot dont la prononciation est proche du vieux latin //aïmi// qui a donné précocement les Aïmilios dont le nom fut écrit ainsi durant la majeure partie de la République, avant les plus connus Aemilios (graphie du latin classique).
- La Revue des Langues Romanes (Vol. 71-72 de 1951, p.89) doutait quant à elle de l'une des trop simples hypothèses qui consistait à voir en "ami" l'origine de ce patronyme, une origine qui était alors en vogue, constatant que //les actes médiévaux ne connaissent que la forme Amelius qui ne semble avoir aucun rapport avec 'ami' et où je// (l'auteur) //serais porté à voir une variante du gentilice latin Aemilius.// C'était en effet bien vu ...mais très incomplet encore.
Ainsi par ex. le thème "am" que l'on a dans la première syllabe de notre nom Amiel : si l'autre syllabe "el" ne pose aucun problème dans les vieilles langues du Proche-Orient et désigne la divinité (Dieu chez les hébreux et les juifs) en revanche "am" est forgé d'après une racine universelle exprimant, dans ces vieilles langues comme dans les langues bâties sur l'origine indo-européenne, "l'homme". Cette racine très ancienne, originaire du centre de l'Asie donc, c'est //h és-mi// que l'on retrouve depuis le hittite d'Asie Mineure //ésmi// jusqu'au latin //sum// en passant par le sanscrit //asmi//, l'avestique //ahmi//, l'arménien [em], le grec ancien //eimi// ou l'albanais //jam// comme tout autant dans les langues germaniques : en vieil anglais //eom//, en gothique //im// ou norrois //em//; mais aussi dans les langues celtiques telles que le gaulois //immi//, //imi// ou le vieil irlandais //am// ! Pour le centre de l'Europe peuvent être cités le vieux lituanien //esmi// ou le vieux slave [jesmi]....Pour ce qui concerne l'origine latine de notre nom il se peut fort que le substantif //aemulo// qui est évoqué entre autres solutions soit tiré du vieux grec indiqué ci-dessus //eimi// puisqu'il s'agit là d'un homme qui en imite un autre...? C'est un mot dont la prononciation est proche du vieux latin //aïmi// qui a donné précocement les Aïmilios dont le nom fut écrit ainsi durant la majeure partie de la République, avant les plus connus Aemilios (graphie du latin classique).
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Ainsi par ex. le thème "am" que l'on a dans la première syllabe de notre nom Amiel : si l'autre syllabe "el" ne pose aucun problème dans les vieilles langues du Proche-Orient et désigne la divinité (Dieu chez les hébreux et les juifs) en revanche "am" est forgé d'après une racine universelle exprimant, dans ces vieilles langues comme dans les langues bâties sur l'origine indo-européenne, "l'homme". Cette racine très ancienne, originaire du centre de l'Asie donc, c'est //h és-mi// que l'on retrouve depuis le hittite d'Asie Mineure //ésmi// jusqu'au latin //sum// en passant par le sanscrit //asmi//, l'avestique //ahmi//, l'arménien [em], le grec ancien //eimi// ou l'albanais //jam// comme tout autant dans les langues germaniques : en vieil anglais //eom//, en gothique //im// ou norrois //em//; mais aussi dans les langues celtiques telles que le gaulois //immi//, //imi// ou le vieil irlandais //am// ! Pour le centre de l'Europe peuvent être cités le vieux lituanien //esmi// ou le vieux slave [jesmi]....Pour ce qui concerne l'origine latine de notre nom il se peut fort que le substantif //aemulo// qui est évoqué entre autres solutions soit tiré du vieux grec indiqué ci-dessus //eimi// puisqu'il s'agit là d'un homme qui en imite un autre...? C'est un mot dont la prononciation est proche du vieux latin //aïmi// qui a donné précocement les Aïmilios dont le nom fut écrit ainsi durant la majeure partie de la République, avant les plus connus Aemilios (graphie du latin classique).
- La Revue des Langues Romanes (Vol. 71-72 de 1951, p.89) doutait quant à elle de l'une des trop simples hypothèses qui consistait à voir en "ami" l'origine de ce patronyme, une origine qui était alors en vogue, constatant que //les actes médiévaux ne connaissent que la forme Amelius qui ne semble avoir aucun rapport avec 'ami' et où je// (l'auteur) //serais porté à voir une variante du gentilice latin Aemilius.// C'était en effet bien vu ...mais très incomplet encore.
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Ainsi par ex. le thème "am" que l'on a dans la première syllabe de notre nom Amiel : si l'autre syllabe "el" ne pose aucun problème dans les vieilles langues du Proche-Orient et désigne la divinité (Dieu chez les hébreux et les juifs) en revanche "am" est forgé d'après une racine universelle exprimant, dans ces vieilles langues comme dans les langues bâties sur l'origine indo-européenne, "l'homme". Cette racine très ancienne, originaire du centre de l'Asie donc, c'est //h és-mi// que l'on retrouve depuis le hittite d'Asie Mineure //ésmi// jusqu'au latin //sum// en passant par le sanscrit //asmi//, l'avestique //ahmi//, l'arménien [em], le grec ancien //eimi// ou l'albanais //jam// comme tout autant dans les langues germaniques : en vieil anglais //eom//, en gothique //im// ou norrois //em//; mais aussi dans les langues celtiques telles que le gaulois //immi//, //imi// ou le vieil irlandais //am// ! Pour le centre de l'Europe peuvent être cités le vieux lituanien //esmi// ou le vieux slave [jesmi]....Pour ce qui concerne l'origine latine de notre nom il se peut fort que le substantif //aemulo// qui est évoqué entre autres solutions soit tiré du vieux grec indiqué ci-dessus //eimi// puisqu'il s'agit là d'un homme qui en imite un autre...? C'est un mot dont la prononciation est proche du vieux latin //aïmi// qui a donné précocement les Aïmilios dont le nom fut écrit ainsi durant la majeure partie de la République, avant les plus connus Aemilios (graphie du latin classique).
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Additions:
//SOMMAIRE - INDEX ONOMASTIQUE// : Parmi l'une des plus anciennes recensions patronymiques * Sémantique et philologie : le thème "am" * Parmi les balbutiements de l'onomastique moderne * Les formes françaises du nom latin Aemilius * Les multiples traductions du nom biblique Amiel * Amiel nom et prénom occitan * Propagation du nom Amiel depuis les zones de l'occitan * Tant de formes pour Amiel * Résumé des différentes origines et significations du nom Amiel * Origine grecque via Aimulia et Aimulios et non Ameleia * D'Aemius à Aemilius ou du falisque au latin * Forme antique Ameius * Amilinos, Hemilinus, Amilis * Le gothique Amal * Amiel ou Ameil(h) de l'occitan amande * Amé Ami Aimé, d'Amiel à Amédée * Quelques statistiques sur le nom Amiel dans le monde * Des patronymes composés et des surnoms avec Amiel * Amiel, un patronyme attribué * Les surnoms à travers les siècles : Les Amiel de Barbentane *
**Sémantique et philologie : le thème "am"** :
La traditionnelle étymologie qui a essayé de donner depuis longtemps l'origine des mots va, vers la fin du XIXème S. céder la place à des recherches linguistiques plus scientifiques. Parmi celles-ci la sémantique historico-philologique qui constitue une discipline autonome et empirique et non plus une partie de la philosophie spéculative ou de la rhétorique qui avait cours dans la plupart des études sémantiques avant le XIXème S.. La sémantique linguistique étant une discipline historique, son matériel lui est fourni par les langues mortes et les premiers stades des nouvelles langues vivantes. Et la première démarche méthodologique sera celle du lexicographe historique et du philologue et non plus du seul étymologiste, notamment en ce qui nous concerne, l'onomastique.
Ainsi par ex. le thème "am" que l'on a dans la première syllabe de notre nom Amiel : si l'autre syllabe "el" ne pose aucun problème dans les vieilles langues du Proche-Orient et désigne la divinité (Dieu chez les hébreux et les juifs) en revanche "am" est forgé d'après une racine universelle exprimant, dans ces vieilles langues comme dans les langues bâties sur l'origine indo-européenne, "l'homme". Cette racine très ancienne, originaire du centre de l'Asie donc, c'est //h és-mi// que l'on retrouve depuis le hittite d'Asie Mineure //ésmi// jusqu'au latin //sum// en passant par le sanscrit //asmi//, l'avestique //ahmi//, l'arménien [em], le grec ancien //eimi// ou l'albanais //jam// comme tout autant dans les langues germaniques : en vieil anglais //eom//, en gothique //im// ou norrois //em//; mais aussi dans les langues celtiques telles que le gaulois //immi//, //imi// ou le vieil irlandais //am// ! Pour le centre de l'Europe peuvent être cités le vieux lituanien //esmi// ou le vieux slave [jesmi]....
**Sémantique et philologie : le thème "am"** :
La traditionnelle étymologie qui a essayé de donner depuis longtemps l'origine des mots va, vers la fin du XIXème S. céder la place à des recherches linguistiques plus scientifiques. Parmi celles-ci la sémantique historico-philologique qui constitue une discipline autonome et empirique et non plus une partie de la philosophie spéculative ou de la rhétorique qui avait cours dans la plupart des études sémantiques avant le XIXème S.. La sémantique linguistique étant une discipline historique, son matériel lui est fourni par les langues mortes et les premiers stades des nouvelles langues vivantes. Et la première démarche méthodologique sera celle du lexicographe historique et du philologue et non plus du seul étymologiste, notamment en ce qui nous concerne, l'onomastique.
Ainsi par ex. le thème "am" que l'on a dans la première syllabe de notre nom Amiel : si l'autre syllabe "el" ne pose aucun problème dans les vieilles langues du Proche-Orient et désigne la divinité (Dieu chez les hébreux et les juifs) en revanche "am" est forgé d'après une racine universelle exprimant, dans ces vieilles langues comme dans les langues bâties sur l'origine indo-européenne, "l'homme". Cette racine très ancienne, originaire du centre de l'Asie donc, c'est //h és-mi// que l'on retrouve depuis le hittite d'Asie Mineure //ésmi// jusqu'au latin //sum// en passant par le sanscrit //asmi//, l'avestique //ahmi//, l'arménien [em], le grec ancien //eimi// ou l'albanais //jam// comme tout autant dans les langues germaniques : en vieil anglais //eom//, en gothique //im// ou norrois //em//; mais aussi dans les langues celtiques telles que le gaulois //immi//, //imi// ou le vieil irlandais //am// ! Pour le centre de l'Europe peuvent être cités le vieux lituanien //esmi// ou le vieux slave [jesmi]....
Deletions:
**Sémantique et philologie** :
La traditionnelle étymologie qui a essayé de donner depuis longtemps l'origine des mots va, vers la fin du XIXème S. céder la place à des recherches linguistiques plus scientifiques. Parmi celles-ci la sémantique historico-philologique qui constitue une discipline autonome et empirique et non plus une partie de la philosophie spéculative ou de la rhétorique qui avait cours dans la plupart des études sémantiques avant le XIXème S.. La sémantique linguistique étant une discipline historique, son matériel lui est fourni par les langues mortes et les premiers stades des nouvelles langues vivantes. Et la première démarche méthodologique sera celle du lexicographe historique et du philologue et non plus du seul étymologiste, notamment en ce qui nous concerne, l'onomastique.
Additions:
De très savantes études scientifiques d'onomastique tentent voire permettent de remonter aux origines du nom de la gente latine et romaine dont notre patronyme tire l'une de ses propres origines, celle de Aemilius.
On trouve encore très tardivement, après même l'Antiquité, au moyen-âge, des textes où Ameius, Ameium sont écrits pour Amelius; un Ameius d'Amblard est, avant 1108, détenteur de dîmes dans la région de Romans (26), jusqu'à un D. Gulielmus Ameius qui est, lui, un étudiant anglais (Anglus) de l'Université de Padoue au... XVIIème S. ! Bizarrement une localité Ameius existe en Palestine (12 km d'Ekron et au sud de Kabab) dénommée autrefois Nicopolis (ville de la victoire), résultat éventuel d'une résurgence hébraïque du vieux nom biblique sous cette forme latine? . Toujours est-il que Ameius est bien un dérivé orthographique du latin Amelius: une inscription antique indique ainsi le nom de "Sex. Ameius Sex. fil. "( ref A ci-dessous) à rapprocher de "C. Ameilius C. L. Zophilus" et d' "Ameilia Junia Viria", (ref B) fruit peut-être de gravures erronées, ignorantes ou tardives mais bien significatives...?
(=> en partie d'après "Etymologie de quatre cents prénoms usités en France" E. Ferrière, Alcan 1898, pour ce qui concerne Amalric et ses dérivés; pour ce qui est d'Amalain d'après une "Critica a los etimologias del "Diccionario de apellidos vascos" (de M. Narbarte) par L. M. Mujika Urdangarin, Revista Intern. de los Estudios Vascos, Ano 40, T. XXXVII n°2 (1992), p. 457-458).
Enfin dans les statuts municipaux d'Agen du 17 janvier 1248, rédigés en langue vernaculaire, en occitan, parmi les nombreux 'cap d'ostal' chefs de maison présents et qui approuvent figurent les noms de R(aimond) de Milho et à sa suite R(aimond) d'Amelho. La Revue de l'Agenais (vol.103, Soc. Académ. d'Agen, 1977) qui en parle, indique que ce nom a intrigué les onomasticiens, autrefois les anciens disaient qu'il signifiait 'noyau d'amande', explication peu vraisemblable pour la Revue des Langues Romanes (vol.103, 1999, p.227) mais que l'on approuvera du moins en partie : on ne voit pas de noyau dans une amande sauf l'amande elle-même mais l'amande est bien l'une des explications lexicales de notre nom vue d'après l'occitan.
- Major Amiel Weeks Whipple, ingénieur militaire américain (1818 - 1863) qui de par sa formation de topographe fit les relevés pour la frontière américano-mexicaine en 1853-54, devint Brigadier Général lors de la Guerre Civile et finit Major Général des Volontaires de l'Union en 1863, le jour même de son décès. Ce patronyme Weeks est assez courant outre-Atlantique, tout comme en moindre mesure notre nom employé comme prénom; je me dois de citer à ce sujet d'autres Weeks qui eurent le prénom Amiel en faveur sans qu'ils soient pour autant d'authentiques parents du Major : Il y a notamment un Amiel Weeks de Dorchester et deux jeunes Amiel Weeks Jr au XVIIème S. ("Geo : Weekes : Genealogy of the family of George Weeks, of Dorchester, Mass., 1635 - 1650" de Robert Dobb Weekes; Press of L. J. Hardham, 1885 . "New England Families, genealogical and mémorial..." de W. R. Cutter; Clearfield Co, 1997).
- Monseigneur Amiel-François Bessière, prélat algérien, d'origine française nait en 1869 à St Chinian (34); ordonné prêtre en 1892, il est nommé évêque de Constantine (Algérie alors département français) le 2 janvier 1917 et sacré en juillet de la même année. Il meurt en cette qualité en octobre 1923.
Autour du patronyme Amiel vu un peu comme une racine, on trouve, en France, d'innombrables noms composés et des surnoms lesquels servent à préciser de quel Amiel il s'agit, tant dans certains coins il y en eut, surtout à une époque pas si éloignée où il n'y avait pas de carte d'identité et où pourtant il était nécessaire déjà de pouvoir identifier clairement les individus pour un tas de raisons (justice, commerce, armée, héritages ....). Souvent donc est ajouté au nom patronymique de base, un autre nom relatif soit à une branche familiale secondaire, soit au lieu d'origine familial (chez les nobles locaux surtout, introduits par la locution "de" mais on trouve aussi cette forme pour les non-nobles); un exemple rare d'un noble ou d'un bourgeois qui se prenait pour un noble, celui de cet Amiel de Tréville, simple contrôleur des contributions directes, qui demande en 1853 de se renommer "d'Amiel de Tréville" donc avec un titre nobiliaire supplémentaire, sur son nom principal, se rajoutant à celui d'un fief dont sa famille n'a peut-être jamais été doté ni eu de relation (Arch. Nat. art BB/11/620 à BB/11/689; titre 635 dossier 9966X5). Souvent aussi et dans les milieux populaires on attribuera volontiers un surnom (auparavant cette pratique sera celle des nobles au moyen-âge) sous la forme : Amiel "dit" Machin; Machin pouvant recouvrir un trait de caractère, un détail physique de celui à qui il était attribué. Quelquefois comme cela se fait couramment en langue occitane, c'est par un diminutif que sera exprimé ce trait personnel. Voici un florilège de tous ces patronymes à rallonge :
- Amiel d'Arrac au début du XIXème S (64); un simple Amiel Fils, audois de la 2ème moitié du XVIIème S.; l'incroyable Amiel La Ruche du début du XIXème à Paris; Amielou, diminutif d'une belle forme attendrissante au XVIIème S en Provence qui sera trouvé plus tard avec les Amiello, Amieles ou Amielth dans la même région.
Je profite de ce fait divers pour évoquer notre nom dans ce même lieu : En 1874 on trouve dans les mêmes archives un permis de recherches et d'exploitation aurifère pour un Amiel Charles de son prénom portant sur pas moins que 4000 ha, sur la rive droite du fleuve Sammary. Je doute qu'il ait fait fortune; l'or est toujours recherché en Guyane de nos jours mais souvent sans aucun permis et beaucoup de dégâts pour la nature amazonienne !
Le dépouillement des archives communales de cette commune provençale permet de voir que l'attribution d'un surnom était courant depuis toujours sans doute. Si l'on considère l'état-civil des Amiel on trouve dans l'ordre des dates les surnoms: Leigarra (Légaré? en 1578); La Broche (1579); La Breisse (La Breicha, la sorcière, 1584); Le Manchet (1591); Le Vaillant (1614); Berenguier (Béranger, 1618); La Bonne (diminutif de Bonnet, parent, 1624); De Canade (résidant du quartier de ce nom, 1629); Durban (lieu d'origine, Durban est aussi connu en Ariège, Aude & Gers, 1665); Mas Amiel (du nom de sa propriété, 1832); et même encore au XXème S : Lou Gri (homme costaud); Lou Panto (le farceur, cf. pantomime); Pas Français (au choix : sa nation ou pas de danse); Pepeto (heureux !); Zézette (diminutif de son père, Joseph, Zézé); sans compter un Amielhe surnommé Mondragonne (son employeur, en 1591).
On trouve encore très tardivement, après même l'Antiquité, au moyen-âge, des textes où Ameius, Ameium sont écrits pour Amelius; un Ameius d'Amblard est, avant 1108, détenteur de dîmes dans la région de Romans (26), jusqu'à un D. Gulielmus Ameius qui est, lui, un étudiant anglais (Anglus) de l'Université de Padoue au... XVIIème S. ! Bizarrement une localité Ameius existe en Palestine (12 km d'Ekron et au sud de Kabab) dénommée autrefois Nicopolis (ville de la victoire), résultat éventuel d'une résurgence hébraïque du vieux nom biblique sous cette forme latine? . Toujours est-il que Ameius est bien un dérivé orthographique du latin Amelius: une inscription antique indique ainsi le nom de "Sex. Ameius Sex. fil. "( ref A ci-dessous) à rapprocher de "C. Ameilius C. L. Zophilus" et d' "Ameilia Junia Viria", (ref B) fruit peut-être de gravures erronées, ignorantes ou tardives mais bien significatives...?
(=> en partie d'après "Etymologie de quatre cents prénoms usités en France" E. Ferrière, Alcan 1898, pour ce qui concerne Amalric et ses dérivés; pour ce qui est d'Amalain d'après une "Critica a los etimologias del "Diccionario de apellidos vascos" (de M. Narbarte) par L. M. Mujika Urdangarin, Revista Intern. de los Estudios Vascos, Ano 40, T. XXXVII n°2 (1992), p. 457-458).
Enfin dans les statuts municipaux d'Agen du 17 janvier 1248, rédigés en langue vernaculaire, en occitan, parmi les nombreux 'cap d'ostal' chefs de maison présents et qui approuvent figurent les noms de R(aimond) de Milho et à sa suite R(aimond) d'Amelho. La Revue de l'Agenais (vol.103, Soc. Académ. d'Agen, 1977) qui en parle, indique que ce nom a intrigué les onomasticiens, autrefois les anciens disaient qu'il signifiait 'noyau d'amande', explication peu vraisemblable pour la Revue des Langues Romanes (vol.103, 1999, p.227) mais que l'on approuvera du moins en partie : on ne voit pas de noyau dans une amande sauf l'amande elle-même mais l'amande est bien l'une des explications lexicales de notre nom vue d'après l'occitan.
- Major Amiel Weeks Whipple, ingénieur militaire américain (1818 - 1863) qui de par sa formation de topographe fit les relevés pour la frontière américano-mexicaine en 1853-54, devint Brigadier Général lors de la Guerre Civile et finit Major Général des Volontaires de l'Union en 1863, le jour même de son décès. Ce patronyme Weeks est assez courant outre-Atlantique, tout comme en moindre mesure notre nom employé comme prénom; je me dois de citer à ce sujet d'autres Weeks qui eurent le prénom Amiel en faveur sans qu'ils soient pour autant d'authentiques parents du Major : Il y a notamment un Amiel Weeks de Dorchester et deux jeunes Amiel Weeks Jr au XVIIème S. ("Geo : Weekes : Genealogy of the family of George Weeks, of Dorchester, Mass., 1635 - 1650" de Robert Dobb Weekes; Press of L. J. Hardham, 1885 . "New England Families, genealogical and mémorial..." de W. R. Cutter; Clearfield Co, 1997).
- Monseigneur Amiel-François Bessière, prélat algérien, d'origine française nait en 1869 à St Chinian (34); ordonné prêtre en 1892, il est nommé évêque de Constantine (Algérie alors département français) le 2 janvier 1917 et sacré en juillet de la même année. Il meurt en cette qualité en octobre 1923.
Autour du patronyme Amiel vu un peu comme une racine, on trouve, en France, d'innombrables noms composés et des surnoms lesquels servent à préciser de quel Amiel il s'agit, tant dans certains coins il y en eut, surtout à une époque pas si éloignée où il n'y avait pas de carte d'identité et où pourtant il était nécessaire déjà de pouvoir identifier clairement les individus pour un tas de raisons (justice, commerce, armée, héritages ....). Souvent donc est ajouté au nom patronymique de base, un autre nom relatif soit à une branche familiale secondaire, soit au lieu d'origine familial (chez les nobles locaux surtout, introduits par la locution "de" mais on trouve aussi cette forme pour les non-nobles); un exemple rare d'un noble ou d'un bourgeois qui se prenait pour un noble, celui de cet Amiel de Tréville, simple contrôleur des contributions directes, qui demande en 1853 de se renommer "d'Amiel de Tréville" donc avec un titre nobiliaire supplémentaire, sur son nom principal, se rajoutant à celui d'un fief dont sa famille n'a peut-être jamais été doté ni eu de relation (Arch. Nat. art BB/11/620 à BB/11/689; titre 635 dossier 9966X5). Souvent aussi et dans les milieux populaires on attribuera volontiers un surnom (auparavant cette pratique sera celle des nobles au moyen-âge) sous la forme : Amiel "dit" Machin; Machin pouvant recouvrir un trait de caractère, un détail physique de celui à qui il était attribué. Quelquefois comme cela se fait couramment en langue occitane, c'est par un diminutif que sera exprimé ce trait personnel. Voici un florilège de tous ces patronymes à rallonge :
- Amiel d'Arrac au début du XIXème S (64); un simple Amiel Fils, audois de la 2ème moitié du XVIIème S.; l'incroyable Amiel La Ruche du début du XIXème à Paris; Amielou, diminutif d'une belle forme attendrissante au XVIIème S en Provence qui sera trouvé plus tard avec les Amiello, Amieles ou Amielth dans la même région.
Je profite de ce fait divers pour évoquer notre nom dans ce même lieu : En 1874 on trouve dans les mêmes archives un permis de recherches et d'exploitation aurifère pour un Amiel Charles de son prénom portant sur pas moins que 4000 ha, sur la rive droite du fleuve Sammary. Je doute qu'il ait fait fortune; l'or est toujours recherché en Guyane de nos jours mais souvent sans aucun permis et beaucoup de dégâts pour la nature amazonienne !
Le dépouillement des archives communales de cette commune provençale permet de voir que l'attribution d'un surnom était courant depuis toujours sans doute. Si l'on considère l'état-civil des Amiel on trouve dans l'ordre des dates les surnoms: Leigarra (Légaré? en 1578); La Broche (1579); La Breisse (La Breicha, la sorcière, 1584); Le Manchet (1591); Le Vaillant (1614); Berenguier (Béranger, 1618); La Bonne (diminutif de Bonnet, parent, 1624); De Canade (résidant du quartier de ce nom, 1629); Durban (lieu d'origine, Durban est aussi connu en Ariège, Aude & Gers, 1665); Mas Amiel (du nom de sa propriété, 1832); et même encore au XXème S : Lou Gri (homme costaud); Lou Panto (le farceur, cf. pantomime); Pas Français (au choix : sa nation ou pas de danse); Pepeto (heureux !); Zézette (diminutif de son père, Joseph, Zézé); sans compter un Amielhe surnommé Mondragonne (son employeur, en 1591).
Deletions:
On trouve encore très tardivement des textes où Ameius, Ameium sont écrits pour Amelius; un Ameius d'Amblard est, avant 1108, détenteur de dîmes dans la région de Romans (26), jusqu'à un D. Gulielmus Ameius qui est, lui, un étudiant anglais (Anglus) de l'Université de Padoue au... XVIIème S. ! Bizarrement une localité Ameius existe en Palestine (12 km d'Ekron et au sud de Kabab) dénommée autrefois Nicopolis (ville de la victoire), résultat éventuel d'une résurgence hébraïque du vieux nom biblique sous forme latine? . Toujours est-il que cette forme est bien un dérivé orthographique du latin Amelius: une inscription antique indique ainsi le nom de "Sex. Ameius Sex. fil. "( ref A ci-dessous) à rapprocher de "C. Ameilius C. L. Zophilus" et d' "Ameilia Junia Viria", (ref B) fruit peut-être de gravures erronées, ignorantes ou tardives mais bien significatives...?
(=> en partie d'après "Etymologie de quatre cents prénoms usités en France" E. Ferrière; Alcan 1898 pour ce qui concerne Amalric et ses dérivés; pour ce qui est d'Amalain d'après une "Critica a los etimologias del "Diccionario de apellidos vascos" (de M. Narbarte) par L. M. Mujika Urdangarin, Revista Intern. de los Estudios Vascos, Ano 40, T. XXXVII n°2 (1992), p. 457-458).
Enfin dans les statuts municipaux d'Agen du 17 janvier 1248, parmi les nombreux 'cap d'ostal' chefs de maison présents et qui approuvent figurent les noms de R(aimond) de Milho et à sa suite R(aimond) d'Amelho. La Revue de l'Agenais (vol.103, Soc. Académ. d'Agen, 1977) qui en parle, indique que ce nom a intrigué les onomasticiens, autrefois les anciens disaient qu'il signifiait 'noyau d'amande', explication peu vraisemblable pour la Revue des Langues Romanes (vol.103, 1999, p.227) mais que l'on approuvera du moins en partie : on ne voit pas de noyau dans une amande sauf l'amande elle-même mais l'amande est bien l'une des explications lexicales de notre nom.
- Major Amiel Weeks Whipple, ingénieur militaire américain (1818 - 1863) qui de par sa formation de topographe fit les relevés pour la frontière américano-mexicaine en 1853-54, devint Brigadier Général lors de la Guerre Civile et finit Major Général des Volontaires de l'Union en 1863, le jour même de son décès. Ce patronyme Weeks est assez courant outre-Atlantique, tout comme en moindre mesure notre nom employé comme prénom; je me dois de citer à ce sujet d'autres Weekes qui eurent le prénom Amiel en faveur sans qu'ils soient pour autant d'authentiques parents du Major : Il y a notamment un Amiel de Dorchester et deux jeunes Amiel Jr au XVIIème S. ("Geo : Weekes : Genealogy of the family of George Weeks, of Dorchester, Mass., 1635 - 1650" de Robert Dobb Weekes; Press of L. J. Hardham, 1885 . "New England Families, genealogical and mémorial..." de W. R. Cutter; Clearfield Co, 1997).
- Monseigneur Amiel-François Bessière, prélat algérien, d'origine française il nait en 1869 à St Chinian (34); ordonné prêtre en 1892, il est nommé évêque de Constantine (Algérie alors département français) le 2 janvier 1917 et sacré en juillet de la même année. Il meurt en cette qualité en octobre 1923.
Autour du patronyme Amiel vu un peu comme une racine, on trouve, en France, d'innombrables noms composés et des surnoms lesquels servent à préciser de quel Amiel il s'agit, tant dans certains coins il y en eut, surtout à une époque pas si éloignée où il n'y avait pas de carte d'identité et où pourtant il était nécessaire déjà de pouvoir identifier clairement les individus pour un tas de raisons (justice, commerce, armée, héritages ....). Souvent donc est ajouté au nom patronymique de base, un autre nom relatif soit à une branche familiale secondaire, soit au lieu d'origine familial (chez les nobles locaux surtout, introduits par la locution "de" mais on trouve aussi cette forme pour les non-nobles); un exemple rare d'un noble ou d'un bourgeois qui se prenait pour un noble, celui de cet Amiel de Tréville, simple contrôleur des contributions directes, qui demande en 1853 de se renommer "d'Amiel de Tréville" donc avec un titre nobiliaire supplémentaire, sur son nom principal, se rajoutant à celui d'un fief dont sa famille n'a peut-être jamais été doté (Arch. Nat. art BB/11/620 à BB/11/689; titre 635 dossier 9966X5). Souvent aussi et dans les milieux populaires on attribuera volontiers un surnom (auparavant cette pratique sera celle des nobles au moyen-âge) sous la forme : Amiel "dit" Machin; Machin pouvant recouvrir un trait de caractère, un détail physique de celui à qui il était attribué. Quelquefois comme cela se fait couramment en langue occitane, c'est par un diminutif que sera exprimé ce trait personnel. Voici un florilège de tous ces patronymes à rallonge :
- Amiel d'Arrac au début du XIXème S (64); un simple Amiel Fils, audois de la 2ème moitié du XVIIème S.; l'incroyable Amiel La Ruche du début du XIXème à Paris; Amielou, d'une belle forme attendrissante au XVIIème S en Provence qui sera trouvé plus tard avec les Amiello, Amieles ou Amielth dans la même région.
Je profite de ce fait divers pour évoquer notre nom dans ce même lieu : En 1874 on trouve dans les mêmes archives un permis de recherches et d'exploitation aurifère pour un Amiel Charles de son prénom portant sur pas moins que 4000 ha, sur la rive droite du fleuve Sammary. Je doute qu'il ait fait fortune; l'or est toujours recherché en Guyane de nos jours mais souvent sans aucun permis !
Le dépouillement des archives communales de cette commune provençale permet de voir que l'attribution d'un surnom était courant depuis toujours sans doute. Si l'on considère l'état-civil des Amiel on trouve dans l'ordre des dates les surnoms: Leigarra (Légaré? en 1578); La Broche (1579); La Breisse (La Breicha, la sorcière, 1584); Le Manchet (1591); Le Vaillant (1614); Berenguier (Béranger, 1618); La Bonne (diminutif de Bonnet, parent, 1624); De Canade (résidant du quartier de ce nom, 1629); Durban (lieu d'origine, Durban est connu en Ariège, Aude & Gers, 1665); Mas Amiel (du nom de sa propriété, 1832); et même encore au XXème S : Lou Gri (homme costaud); Lou Panto (le farceur, cf. pantomime); Pas Français (au choix : sa nation ou pas de danse); Pepeto (heureux !); Zézette (diminutif de son père, Joseph, Zézé); sans compter un Amielhe surnommé Mondragonne (son employeur, en 1591).
Additions:
- "//cognomen vir. graec. "Aymilios//" tout en citant des exemples (qui strictement pour le 1er n'en est pas un du point de vue historique !) dans Venance Fortunat poète du Vième S. (Carm. I, II, 5) "...hic praesul Amelius arcem burdigallensis" sur le supposé évêque bordelais de ce nom; ou dans les actes du concile d'Orléans de 533, (Conc. Aurel. 358 p. 84,12) "Amilius" (Amelius), citant ce même évêque qui est, en réalité, de Paris (mais c'est ici un détail que j'ai traité ailleurs). Il s'agit là de l'origine grecque pointée au * du grec ancien "aimulos" (voir ci-dessus ce point).
- "//Aemilius...hoc simplicius est praenomen Aemius vel Aemus...Aimius//" où l'on apprend qu'il s'agirait simplement d'un prénom celui d'un Aemius ou Aemus, Aimius. Or ce prénom est inconnu en latin. Il ne peut être qu'originaire d'une langue parlée antérieurement à la domination progressive latine hors du Latium. On a retrouvé plusieurs inscriptions épigraphiques dont l'une à Putéoli (CIL, X, n°1589) qui cite un Aemius inscrit pour un Aemilius, d'autres en Etrurie et en Campanie (dont CIL, XI, n°2159) qui attestent du prénom pré-latin. Des chercheurs reconnus comme Kaspers ou Schulze font descendre ainsi le nom Aemilius (Amilius) de ce prénom. Beaucoup d'italiens aussi voient en Amelius (et ses dérivatifs modernes) une forme diminutive du vieil étrusque ayant donné Amius en latin primitif; ce vieil étrusque étant Amnci, Amni ou Amanas. L'origine lointaine pourrait donc être étrusque, de la langue de ce peuple haut de civilisation qui a précédé le peuple romain. ((cf "La porte orientale" Vol. 2 Compagnia Giuliani e Dalmati 1932; "Un nome al giorno origine e storia di nomi de persona italiani" Vol. 2 C. Tigliavini 1972; G. Giacomelli (1976; 173) et Hirata (1967; 33)). Schulze explique imparfaitement Aemilius en le considérant comme le diminutif d'Aemus, Aemius, nom de personne peu fréquent attesté notamment à Chiusi depuis le IIIème S. av. J.C mais aussi au siècle suivant, dans des inscriptions en Gaule et ailleurs. Plus précisément l'étude anthroponymique de M. Lejeune sur "Atteste à l'heure de la romanisation" (1978, L.S. Olschki), un lieu où la présence des Aemilii est certifiée, indique que, comme diminutif on pourrait considérer Aemilius comme un 'fils' d'un Aemius ou Aïmos, c'est cet ajout de filiation introduit à l'intérieur même du prénom qui aurait conduit au nom gentilice, explication subtile mais tout à fait logique; la modification patronymique au moment de l'institution du nom de la gens aurait constitué une hyper-romanisation, née du souci de se démarquer, pour soi-même et pour ses descendants, de tout provincialisme. Cette possibilité est d'autant plus séduisante qu'elle peut convenir à d'autres noms de gentes 'maïores' comme les Julii par exemple...?
- "//Aemilius...hoc simplicius est praenomen Aemius vel Aemus...Aimius//" où l'on apprend qu'il s'agirait simplement d'un prénom celui d'un Aemius ou Aemus, Aimius. Or ce prénom est inconnu en latin. Il ne peut être qu'originaire d'une langue parlée antérieurement à la domination progressive latine hors du Latium. On a retrouvé plusieurs inscriptions épigraphiques dont l'une à Putéoli (CIL, X, n°1589) qui cite un Aemius inscrit pour un Aemilius, d'autres en Etrurie et en Campanie (dont CIL, XI, n°2159) qui attestent du prénom pré-latin. Des chercheurs reconnus comme Kaspers ou Schulze font descendre ainsi le nom Aemilius (Amilius) de ce prénom. Beaucoup d'italiens aussi voient en Amelius (et ses dérivatifs modernes) une forme diminutive du vieil étrusque ayant donné Amius en latin primitif; ce vieil étrusque étant Amnci, Amni ou Amanas. L'origine lointaine pourrait donc être étrusque, de la langue de ce peuple haut de civilisation qui a précédé le peuple romain. ((cf "La porte orientale" Vol. 2 Compagnia Giuliani e Dalmati 1932; "Un nome al giorno origine e storia di nomi de persona italiani" Vol. 2 C. Tigliavini 1972; G. Giacomelli (1976; 173) et Hirata (1967; 33)). Schulze explique imparfaitement Aemilius en le considérant comme le diminutif d'Aemus, Aemius, nom de personne peu fréquent attesté notamment à Chiusi depuis le IIIème S. av. J.C mais aussi au siècle suivant, dans des inscriptions en Gaule et ailleurs. Plus précisément l'étude anthroponymique de M. Lejeune sur "Atteste à l'heure de la romanisation" (1978, L.S. Olschki), un lieu où la présence des Aemilii est certifiée, indique que, comme diminutif on pourrait considérer Aemilius comme un 'fils' d'un Aemius ou Aïmos, c'est cet ajout de filiation introduit à l'intérieur même du prénom qui aurait conduit au nom gentilice, explication subtile mais tout à fait logique; la modification patronymique au moment de l'institution du nom de la gens aurait constitué une hyper-romanisation, née du souci de se démarquer, pour soi-même et pour ses descendants, de tout provincialisme. Cette possibilité est d'autant plus séduisante qu'elle peut convenir à d'autres noms de gentes 'maïores' comme les Julii par exemple...?
Deletions:
- "//Aemilius...hoc simplicius est praenomen Aemius vel Aemus...Aimius//" où l'on apprend qu'il s'agirait simplement d'un prénom celui d'un Aemius ou Aemus, Aimius. Mais ce prénom est inconnu en latin. Il ne peut être qu'originaire d'une langue parlée antérieurement à la domination progressive latine hors du Latium. On a retrouvé plusieurs inscriptions épigraphiques dont l'une à Putéoli (CIL, X, n°1589) qui cite un Aemius inscrit pour un Aemilius, d'autres en Etrurie et en Campanie (dont CIL, XI, n°2159) qui attestent du prénom pré-latin. Des chercheurs reconnus comme Kaspers ou Schulze font descendre ainsi le nom Aemilius (Amilius) de ce prénom. Beaucoup d'italiens aussi voient en Amelius (et ses dérivatifs modernes) une forme diminutive du vieil étrusque ayant donné Amius en latin primitif; ce vieil étrusque étant Amnci, Amni ou Amanas. L'origine lointaine pourrait donc être étrusque, de la langue de ce peuple haut de civilisation qui a précédé le peuple romain. ((cf "La porte orientale" Vol. 2 Compagnia Giuliani e Dalmati 1932; "Un nome al giorno origine e storia di nomi de persona italiani" Vol. 2 C. Tigliavini 1972; G. Giacomelli (1976; 173) et Hirata (1967; 33)). Schulze explique imparfaitement Aemilius en le considérant comme le diminutif d'Aemus, Aemius, nom de personne peu fréquent attesté notamment à Chiusi depuis le IIIème S. av. J.C mais aussi au siècle suivant, dans des inscriptions en Gaule et ailleurs. Plus précisément l'étude anthroponymique de M. Lejeune sur "Atteste à l'heure de la romanisation" (1978, L.S. Olschki), un lieu où la présence des Aemilii est certifiée, indique que, comme diminutif on pourrait considérer Aemilius comme un 'fils' d'un Aemius ou Aïmos, c'est cet ajout de filiation introduit à l'intérieur même du prénom qui aurait conduit au nom gentilice, explication subtile mais tout à fait logique; la modification patronymique au moment de l'institution du nom de la gens aurait constitué une hyper-romanisation, née du souci de se démarquer, pour soi-même et pour ses descendants, de tout provincialisme. Cette possibilité est d'autant plus séduisante qu'elle peut convenir à d'autres noms de gentes 'maïores' comme les Julii par exemple...?
Additions:
//SOMMAIRE - INDEX ONOMASTIQUE// : Parmi l'une des plus anciennes recensions patronymiques * Sémantique et philologie * Parmi les balbutiements de l'onomastique moderne * Les formes françaises du nom latin Aemilius * Les multiples traductions du nom biblique Amiel * Amiel nom et prénom occitan * Propagation du nom Amiel depuis les zones de l'occitan * Tant de formes pour Amiel * Résumé des différentes origines et significations du nom Amiel * Origine grecque via Aimulia et Aimulios et non Ameleia * D'Aemius à Aemilius ou du falisque au latin * Forme antique Ameius * Amilinos, Hemilinus, Amilis * Le gothique Amal * Amiel ou Ameil(h) de l'occitan amande * Amé Ami Aimé, d'Amiel à Amédée * Quelques statistiques sur le nom Amiel dans le monde * Des patronymes composés et des surnoms avec Amiel * Amiel, un patronyme attribué * Les surnoms à travers les siècles : Les Amiel de Barbentane *
Additions:
Suivant les langues et les époques, du grec aux langues actuelles, la Bible a eu de multiples traductions; si l'on peut comprendre que le texte lui-même ait subi de nombreuses relectures, il est par contre assez curieux que les noms propres, de personnes comme de lieux aient subi, eux aussi, des orthographes variées, lesquelles, souvent, ne me semblent pas justifiées. Il en va ainsi pour notre nom biblique Amiel que l'on peut trouver 'traduit' par Ammiel, Hamiel, Amyel, Am'iEl voire Amiyel et donc Omial (il s'agit bien d'une forme d'Amiel comme on l'a dit ci-dessus mais principalement semble t-il de l'ange Amiel !) ...Amil est aussi vu dans une traduction effectuée par des spécialistes des langues orientales à la fin du XIXème S.
Deletions:
Additions:
- __Amelly__ : Hersende d'Amelly et Drocon son fils font un don à l'abbaye de St Fuscien en 1105 (région d'Amiens).
- La Revue Catholique d'Alsace de 1931 p.228 fait état pour sa part d'une curieuse assimilation : Parlant de l'origine du nom Amelric (Amalric sans doute que nous savons goth) il est, selon l'auteur de l'article à relier à un groupe hébraïque "omial-aricq" qui a la même consonance avec cette précision qu' " 'omial' c'est l'homme de Dieu, l'Amiel de l'Ecriture". Une analogie existe il est vrai entre cet 'omial' et les caractères phéniciens qui transcrivent notre nom dans ce premier alphabet. C'est par cette orthographe que le nom biblique Amiel est traduit en anglais en tous cas. C'est enfin une relation qui se retrouve dans le patronyme Amoiel, nom qui fait le pont entre Amoyal ou Amoyel d'Afrique du nord avec Amiel selon certains du moins. C'est original sans doute mais...unique donc fragile.
- La Revue Catholique d'Alsace de 1931 p.228 fait état pour sa part d'une curieuse assimilation : Parlant de l'origine du nom Amelric (Amalric sans doute que nous savons goth) il est, selon l'auteur de l'article à relier à un groupe hébraïque "omial-aricq" qui a la même consonance avec cette précision qu' " 'omial' c'est l'homme de Dieu, l'Amiel de l'Ecriture". Une analogie existe il est vrai entre cet 'omial' et les caractères phéniciens qui transcrivent notre nom dans ce premier alphabet. C'est par cette orthographe que le nom biblique Amiel est traduit en anglais en tous cas. C'est enfin une relation qui se retrouve dans le patronyme Amoiel, nom qui fait le pont entre Amoyal ou Amoyel d'Afrique du nord avec Amiel selon certains du moins. C'est original sans doute mais...unique donc fragile.
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- La Revue Catholique d'Alsace de 1931 p.228 fait état pour sa part d'une curieuse assimilation : Parlant de l'origine du nom Amelric (Amalric sans doute que nous savons goth) il est, selon l'auteur de l'article à relier à un groupe hébraïque "omial-aricq" qui a la même consonance avec cette précision qu' " 'omial' c'est l'homme de Dieu, l'Amiel de l'Ecriture". Une analogie existe entre cet 'omial' et les caractères phéniciens qui transcrivent notre nom dans ce premier alphabet. C'est par cette orthographe que le nom biblique Amiel est traduit en anglais en tous cas. C'est enfin une relation qui se retrouve dans le patronyme Amoiel, nom qui fait le pont entre Amoyal ou Amoyel d'Afrique du nord avec Amiel selon certains du moins. C'est original sans doute mais...unique donc fragile.
Additions:
- La Revue Catholique d'Alsace de 1931 p.228 fait état pour sa part d'une curieuse assimilation : Parlant de l'origine du nom Amelric (Amalric sans doute que nous savons goth) il est, selon l'auteur de l'article à relier à un groupe hébraïque "omial-aricq" qui a la même consonance avec cette précision qu' " 'omial' c'est l'homme de Dieu, l'Amiel de l'Ecriture". Une analogie existe entre cet 'omial' et les caractères phéniciens qui transcrivent notre nom dans ce premier alphabet. C'est par cette orthographe que le nom biblique Amiel est traduit en anglais en tous cas. C'est enfin une relation qui se retrouve dans le patronyme Amoiel, nom qui fait le pont entre Amoyal ou Amoyel d'Afrique du nord avec Amiel selon certains du moins. C'est original sans doute mais...unique donc fragile.
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Additions:
//Tout homme est tiraillé entre deux besoins ; celui de la "pirogue" c'est à dire du voyage et de l'arrachement à soi-même et le besoin de "l'arbre" c'est à dire de l'enracinement, de l'identité; et les hommes errent entre les deux, cédant tantôt à l'un, tantôt à l'autre, jusqu'au jour où ils comprennent enfin que c'est avec l'arbre qu'on fait la pirogue.//
Mythe mélanésien de l'île de Vanuatu.
Additions:
- "Lou Trésor dou Felibrige" de Frédéric Mistral, Prix Nobel, (éd. Vve Remondet-Aubin, 1879) qui est un des tous premiers dictionnaires provençal-français, cite bien notre nom comme étant un vieux patronyme régional; il donne exactement ses origines (avec plusieurs variantes Amiell et Ameil, Amiehus * quasi inexistante, catalane Amill, ou italienne Ameglio) comme "venant du bas-latin Amelius et du latin Aemilius; c'est bien le nom propre Amiel ou Amielly, nom de famille provençal (zone mistralienne) dont le féminin est Amielo" (en phonétique sans doute voir plus loin). Comme porteurs connus il cite ensuite Gausbert Amiels, le troubadour gascon du XIIIème S. et termine en indiquant que le nom romain Aemilius se rencontre dans de nombreuses inscriptions trouvées à Nîmes. L'édition revue par Ramoun Berenguié (réédition 1968) complète la notice en ajoutant le féminin Amiela (graphie exacte cette fois).
* Amiehus : forme ne se trouvant, très rarement de plus, que dans des textes en bas-latin ou en langue romane provençale : le cartulaire de St Paul de Romans-sur Isère (Drôme) cite une seule charte (n°51 de l'éd. de C-U Chevalier) avec le nom d'un garant nommé Amiehus Monios datée de 1202.
- L' Institut d'Estudis Occitans indique, lui, sur son site qu'Amiel comme premièrement prénom avant de devenir (en fait re-devenir selon l'histoire) patronyme eut les formes suivantes dans la zone occitane: //Amiel commun en languedocien et gascon, le Languedoc connait aussi la forme Amelh tandis qu'en provençal ce sont les formes Amièlh et Emili qui prédominent. // On notera ici la seule graphie exacte en occitan de notre nom, car le 'e' muet n'existant pas dans cette langue, le nom habituellement écrit Ami**e**l devrait se prononcer [Ami**é**l], il devrait s'écrire Ami**è**l pour être valide, ce qui n'est jamais rencontré ! Il serait bien devenu patronyme dans ces régions au XIème S. Comme nom de baptême ou prénom il n'est quasiment plus usité dès le commencement du XVème S., c'est le cas par exemple en Dauphiné (cf. Bulletin de la Soc. d'Etudes des Hautes-Alpes 9ème année; Gap, 1890).
* Amiehus : forme ne se trouvant, très rarement de plus, que dans des textes en bas-latin ou en langue romane provençale : le cartulaire de St Paul de Romans-sur Isère (Drôme) cite une seule charte (n°51 de l'éd. de C-U Chevalier) avec le nom d'un garant nommé Amiehus Monios datée de 1202.
- L' Institut d'Estudis Occitans indique, lui, sur son site qu'Amiel comme premièrement prénom avant de devenir (en fait re-devenir selon l'histoire) patronyme eut les formes suivantes dans la zone occitane: //Amiel commun en languedocien et gascon, le Languedoc connait aussi la forme Amelh tandis qu'en provençal ce sont les formes Amièlh et Emili qui prédominent. // On notera ici la seule graphie exacte en occitan de notre nom, car le 'e' muet n'existant pas dans cette langue, le nom habituellement écrit Ami**e**l devrait se prononcer [Ami**é**l], il devrait s'écrire Ami**è**l pour être valide, ce qui n'est jamais rencontré ! Il serait bien devenu patronyme dans ces régions au XIème S. Comme nom de baptême ou prénom il n'est quasiment plus usité dès le commencement du XVème S., c'est le cas par exemple en Dauphiné (cf. Bulletin de la Soc. d'Etudes des Hautes-Alpes 9ème année; Gap, 1890).
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- L' Institut d'Estudis Occitans indique, lui, sur son site qu'Amiel comme premièrement prénom avant de devenir (en fait re-devenir selon l'histoire) patronyme eut les formes suivantes dans la zone occitane: //Amiel commun en languedocien et gascon, le Languedoc connait aussi la forme Amelh tandis qu'en provençal ce sont les formes Amièlh et Emili qui prédominent. // On notera ici la seule graphie exacte en occitan de notre nom, car le 'e' muet n'existant pas dans cette langue, le nom habituellement écrit Ami**e**l devrait se prononcer [Ami**é**l], il devrait s'écrire Ami**è**l pour être valide, ce qui n'est jamais rencontré ! Il serait bien devenu patronyme dans ces régions au XIème S. Comme nom de baptême ou prénom il n'est quasiment plus usité dès le commencement du XVème S., c'est le cas par exemple en Dauphiné (cf. Bulletin de la Soc. d'Etudes des Hautes-Alpes 9ème année; Gap, 1890).
Additions:
- "Lou Trésor dou Felibrige" de Frédéric Mistral, Prix Nobel, (éd. Vve Remondet-Aubin, 1879) qui est un des tous premiers dictionnaires provençal-français, cite bien notre nom comme étant un vieux patronyme régional; il donne exactement ses origines (avec plusieurs variantes Amiell et Ameil, Amiehus quasi inexistante, catalane Amill, ou italienne Ameglio) comme "venant du bas-latin Amelius et du latin Aemilius; c'est bien le nom propre Amiel ou Amielly, nom de famille provençal (zone mistralienne) dont le féminin est Amielo" (en phonétique sans doute voir plus loin). Comme porteurs connus il cite ensuite Gausbert Amiels, le troubadour gascon du XIIIème S. et termine en indiquant que le nom romain Aemilius se rencontre dans de nombreuses inscriptions trouvées à Nîmes. L'édition revue par Ramoun Berenguié (réédition 1968) complète la notice en ajoutant le féminin Amiela (graphie exacte cette fois).
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Additions:
- Major Amiel Weeks Whipple, ingénieur militaire américain (1818 - 1863) qui de par sa formation de topographe fit les relevés pour la frontière américano-mexicaine en 1853-54, devint Brigadier Général lors de la Guerre Civile et finit Major Général des Volontaires de l'Union en 1863, le jour même de son décès. Ce patronyme Weeks est assez courant outre-Atlantique, tout comme en moindre mesure notre nom employé comme prénom; je me dois de citer à ce sujet d'autres Weekes qui eurent le prénom Amiel en faveur sans qu'ils soient pour autant d'authentiques parents du Major : Il y a notamment un Amiel de Dorchester et deux jeunes Amiel Jr au XVIIème S. ("Geo : Weekes : Genealogy of the family of George Weeks, of Dorchester, Mass., 1635 - 1650" de Robert Dobb Weekes; Press of L. J. Hardham, 1885 . "New England Families, genealogical and mémorial..." de W. R. Cutter; Clearfield Co, 1997).
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Suivant les langues et les époques, du grec aux langues actuelles, la Bible a eu de multiples traductions; si l'on peut comprendre que le texte lui-même ait subi de nombreuses relectures, il est par contre assez curieux que les noms propres, de personnes comme de lieux aient subi, eux aussi, des orthographes variées, lesquelles, souvent, ne me semblent pas justifiées. Il en va ainsi pour notre nom biblique Amiel que l'on peut trouver 'traduit' par Ammiel, Hamiel, Amyel, Am'iEl voire Amiyel et même Omial (il s'agit bien d'une forme d'Amiel mais principalement semble t-il de l'ange Amiel !) ...Amil est aussi vu dans une traduction effectuée par des spécialistes des langues orientales à la fin du XIXème S.
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Additions:
Autour du patronyme Amiel vu un peu comme une racine, on trouve, en France, d'innombrables noms composés et des surnoms lesquels servent à préciser de quel Amiel il s'agit, tant dans certains coins il y en eut, surtout à une époque pas si éloignée où il n'y avait pas de carte d'identité et où pourtant il était nécessaire déjà de pouvoir identifier clairement les individus pour un tas de raisons (justice, commerce, armée, héritages ....). Souvent donc est ajouté au nom patronymique de base, un autre nom relatif soit à une branche familiale secondaire, soit au lieu d'origine familial (chez les nobles locaux surtout, introduits par la locution "de" mais on trouve aussi cette forme pour les non-nobles); un exemple rare d'un noble ou d'un bourgeois qui se prenait pour un noble, celui de cet Amiel de Tréville, simple contrôleur des contributions directes, qui demande en 1853 de se renommer "d'Amiel de Tréville" donc avec un titre nobiliaire supplémentaire, sur son nom principal, se rajoutant à celui d'un fief dont sa famille n'a peut-être jamais été doté (Arch. Nat. art BB/11/620 à BB/11/689; titre 635 dossier 9966X5). Souvent aussi et dans les milieux populaires on attribuera volontiers un surnom (auparavant cette pratique sera celle des nobles au moyen-âge) sous la forme : Amiel "dit" Machin; Machin pouvant recouvrir un trait de caractère, un détail physique de celui à qui il était attribué. Quelquefois comme cela se fait couramment en langue occitane, c'est par un diminutif que sera exprimé ce trait personnel. Voici un florilège de tous ces patronymes à rallonge :
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Additions:
* __du grec latinisé "aemilos"__ : beau parleur, à l'expression facile par la filiation pythagoricienne (cf. Plutarque). Un Bulletin philologique & historique récent abonde en ce sens et cite quelques patronymes rattachés comme Ameilh, Ameil et Ameuil (Comité des Trav. Hist. & Sc.; Imp. Nat. 1974, p.16)
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Bien qu'il soit assez difficile de trouver des références à cette autre probable origine de notre nom en voici une de poids puisqu'elle concerne l'origine des noms de lieux du 'noyau' occitan de présence ancestrale de notre patronyme : Lucien Ariès, dans son ouvrage récent "Les noms de lieux du Lauragais", parlant de celui d'Amiel connu à Montgeard (31) avec le lieu-dit "Les Amiels" et citant son précédent ouvrage sur "Les noms de personnes du Lauragais", réaffirme que, pour lui, Amiel aurait pour (unique) origine le mot occitan "ameilha" désignant l'amande, tout comme ses diminutifs Amilhot ou Amillau. Nous savons que ce n'est pas son unique origine pour notre part.
Sur le plan des parlers occitans régionaux, outre le fait que l'écriture provençale note souvent ce nom par Amielh ou Ameilh, ce qui correspond bien à l'ameilher, l'amandier et à l'ameilha, l'amande, il se trouve qu'en Corrèze on trouve, pour le même mot, amellier (probable influence d'oïl pour -ll-) et ameili à Tulle tout comme plus bas à Figeac: emelli, toutes variantes locales venant bien du roman amelh, amell, amello, l'amande.
Enfin dans les statuts municipaux d'Agen du 17 janvier 1248, parmi les nombreux 'cap d'ostal' chefs de maison présents et qui approuvent figurent les noms de R(aimond) de Milho et à sa suite R(aimond) d'Amelho. La Revue de l'Agenais (vol.103, Soc. Académ. d'Agen, 1977) qui en parle, indique que ce nom a intrigué les onomasticiens, autrefois les anciens disaient qu'il signifiait 'noyau d'amande', explication peu vraisemblable pour la Revue des Langues Romanes (vol.103, 1999, p.227) mais que l'on approuvera du moins en partie : on ne voit pas de noyau dans une amande sauf l'amande elle-même mais l'amande est bien l'une des explications lexicales de notre nom.
Sur le plan des parlers occitans régionaux, outre le fait que l'écriture provençale note souvent ce nom par Amielh ou Ameilh, ce qui correspond bien à l'ameilher, l'amandier et à l'ameilha, l'amande, il se trouve qu'en Corrèze on trouve, pour le même mot, amellier (probable influence d'oïl pour -ll-) et ameili à Tulle tout comme plus bas à Figeac: emelli, toutes variantes locales venant bien du roman amelh, amell, amello, l'amande.
Enfin dans les statuts municipaux d'Agen du 17 janvier 1248, parmi les nombreux 'cap d'ostal' chefs de maison présents et qui approuvent figurent les noms de R(aimond) de Milho et à sa suite R(aimond) d'Amelho. La Revue de l'Agenais (vol.103, Soc. Académ. d'Agen, 1977) qui en parle, indique que ce nom a intrigué les onomasticiens, autrefois les anciens disaient qu'il signifiait 'noyau d'amande', explication peu vraisemblable pour la Revue des Langues Romanes (vol.103, 1999, p.227) mais que l'on approuvera du moins en partie : on ne voit pas de noyau dans une amande sauf l'amande elle-même mais l'amande est bien l'une des explications lexicales de notre nom.
Deletions:
Additions:
On doit au bénédictin Dom Jacques-Joseph de Villevielle d'avoir constitué ce qu'il a nommé "Le Trésor Généalogique" de la France, ouvrage d'érudition publié en 1736 en 93 volumes, par lequel à travers les références d'innombrables pièces d'archives publiques et privées, il a établi le classement alphabétique des noms de famille ayant laissé quelque trace écrite dans les mémoires administratives, notariales, fiscales... ce qui nous intéresse au plus haut chef bien entendu. J'ai pour ma part classé par ordre d'apparition onomastique les noms qui nous concernent. En voici le résultat dénotant déjà une certaine variété :
- __Amelii __: Bernard d'Amelii et autres reçurent permission de construire tours et forteresses en la ville de Maciolans (région de Béziers) en 1175. Dans la même région, Guillaume Amelii est témoin de l'acte par lequel les chevaliers d'Avène reconnurent devoir le château de ce lieu au vicomte de Béziers, en juin 1195. Hélie d'Amelii damoiseau de St Sau, diocèse de Périgueux, reconnait un legs à l'abbaye St Martin de Limoges en août 1355. Noble Trophime Amelii, licencié en droit, Bailly d'Apt et juge, remet à la cathédrale et à plusieurs monastères les biens légués à eux par acte notarial reçu en avril 1427.
- __Ameli__ : Aimery Ameli et son épouse Marguerite de la Porte font un accord avec Hélie de la Porte par lettres passées le jeudy après la St Barnabé de 1352.
- __Amelly__ : hersende d'Amelly et Drocon son fils font un don à l'abbaye de St Fuscien en 1105 (région d'Amiens).
- __Amelini__ : Gilles Amelini et Sicard Alama furent autorisés par les comte et comtesse de Toulouse à donner à fief leurs forest de Gaudelour, Villemur (Tarn)... en juin 1268.
- __Amielh__ : Raimond d'Amielh, chevalier, hérite par testament de 1286 de Déodat de Barras.
- __Amelho__ : Noble Etienne Amelho, de Arlent (diocèse de Clermont) tient en fief noble ce qu'il possède au Mas de Cops par acte du 10 février 1397.
- __Amelle__ : Thierry d'Amelle, chevalier est cité dans la constitution d'une dot avant son mariage, en 1287 (nom écrit aussi Amele, idem cf. Amelles).
- __Amelles__ : Huwe d'Amelles, chevalier, sire d'Avillers (près de Mirecourt, en Lorraine) donne plusieurs biens en mars 1310.
- __Amelii __: Bernard d'Amelii et autres reçurent permission de construire tours et forteresses en la ville de Maciolans (région de Béziers) en 1175. Dans la même région, Guillaume Amelii est témoin de l'acte par lequel les chevaliers d'Avène reconnurent devoir le château de ce lieu au vicomte de Béziers, en juin 1195. Hélie d'Amelii damoiseau de St Sau, diocèse de Périgueux, reconnait un legs à l'abbaye St Martin de Limoges en août 1355. Noble Trophime Amelii, licencié en droit, Bailly d'Apt et juge, remet à la cathédrale et à plusieurs monastères les biens légués à eux par acte notarial reçu en avril 1427.
- __Ameli__ : Aimery Ameli et son épouse Marguerite de la Porte font un accord avec Hélie de la Porte par lettres passées le jeudy après la St Barnabé de 1352.
- __Amelly__ : hersende d'Amelly et Drocon son fils font un don à l'abbaye de St Fuscien en 1105 (région d'Amiens).
- __Amelini__ : Gilles Amelini et Sicard Alama furent autorisés par les comte et comtesse de Toulouse à donner à fief leurs forest de Gaudelour, Villemur (Tarn)... en juin 1268.
- __Amielh__ : Raimond d'Amielh, chevalier, hérite par testament de 1286 de Déodat de Barras.
- __Amelho__ : Noble Etienne Amelho, de Arlent (diocèse de Clermont) tient en fief noble ce qu'il possède au Mas de Cops par acte du 10 février 1397.
- __Amelle__ : Thierry d'Amelle, chevalier est cité dans la constitution d'une dot avant son mariage, en 1287 (nom écrit aussi Amele, idem cf. Amelles).
- __Amelles__ : Huwe d'Amelles, chevalier, sire d'Avillers (près de Mirecourt, en Lorraine) donne plusieurs biens en mars 1310.
Deletions:
- Amelii : bernard d'Amelii et autres reçurent permission de construire tours et forteresses en la ville de Maciolans (région de Béziers) en 1175. Hélie d'Amelii damoiseau de St Sau, diocèse de Périgueux, reconnait un legs à l'abbaye St Martin de Limoges en août 1355. Noble Trophime Amelii, licencié en droit, Bailly d'Apt et juge, remet à la cathédrale et à plusieurs monastères les biens légués à eux par acte notarial reçu en avril 1427.
- Ameli : Aimery Ameli et son épouse Marguerite de la Porte font un accord avec Hélie de la Porte par lettres passées le jeudy après la St Barnabé de 1352.
- Amelly : hersende d'Amelly et Drocon son fils font un don à l'abbaye de St Fuscien en 1105 (région d'Amiens).
- Amelini : Gilles Amelini et Sicard Alama furent autorisés par les comte et comtesse de Toulouse à donner à fief leurs forest de Gaudelour, Villemur (Tarn)... en juin 1268.
- Amielh : Raimond d'Amielh, chevalier, hérite par testament de 1286 de Déodat de Barras.
- Amelho : Noble Etienne Amelho, de Arlent (diocèse de Clermont) tient en fief noble ce qu'il possède au Mas de Cops par acte du 10 février 1397.
- Amelle : Thierry d'Amelle, chevalier est cité dans la constitution d'une dot avant son mariage, en 1287 (nom écrit aussi Amele, idem cf. Amelles).
- Amelles : Huwe d'Amelles, chevalier, sire d'Avillers (près de Mirecourt, en Lorraine) donne plusieurs biens en mars 1310.
Additions:
**Parmi l'une des plus anciennes recensions patronymiques** :
On doit au bénédictin Dom Jacques-Joseph de Villevielle d'avoir constitué ce qu'il a nommé "Le Trésor Généalogique" de la France, ouvrage d'érudition publié en 1736 en 93 volumes, par lequel à travers les références d'innombrables pièces d'archives publiques et privées, il a établi le classement alphabétique des noms de famille ayant laissé quelque trace écrite dans les mémoires administratives, notariales, fiscales... ce qui nous intéresse au plus haut chef bien entendu. J'ai pour ma part classé par ordre d'apparition onomastique les noms qui nous concernent. En voici le résultat :
- Amelii : bernard d'Amelii et autres reçurent permission de construire tours et forteresses en la ville de Maciolans (région de Béziers) en 1175. Hélie d'Amelii damoiseau de St Sau, diocèse de Périgueux, reconnait un legs à l'abbaye St Martin de Limoges en août 1355. Noble Trophime Amelii, licencié en droit, Bailly d'Apt et juge, remet à la cathédrale et à plusieurs monastères les biens légués à eux par acte notarial reçu en avril 1427.
- Ameli : Aimery Ameli et son épouse Marguerite de la Porte font un accord avec Hélie de la Porte par lettres passées le jeudy après la St Barnabé de 1352.
- Amelly : hersende d'Amelly et Drocon son fils font un don à l'abbaye de St Fuscien en 1105 (région d'Amiens).
- Amelini : Gilles Amelini et Sicard Alama furent autorisés par les comte et comtesse de Toulouse à donner à fief leurs forest de Gaudelour, Villemur (Tarn)... en juin 1268.
- Amielh : Raimond d'Amielh, chevalier, hérite par testament de 1286 de Déodat de Barras.
- Amelho : Noble Etienne Amelho, de Arlent (diocèse de Clermont) tient en fief noble ce qu'il possède au Mas de Cops par acte du 10 février 1397.
- Amelle : Thierry d'Amelle, chevalier est cité dans la constitution d'une dot avant son mariage, en 1287 (nom écrit aussi Amele, idem cf. Amelles).
- Amelles : Huwe d'Amelles, chevalier, sire d'Avillers (près de Mirecourt, en Lorraine) donne plusieurs biens en mars 1310.
On doit au bénédictin Dom Jacques-Joseph de Villevielle d'avoir constitué ce qu'il a nommé "Le Trésor Généalogique" de la France, ouvrage d'érudition publié en 1736 en 93 volumes, par lequel à travers les références d'innombrables pièces d'archives publiques et privées, il a établi le classement alphabétique des noms de famille ayant laissé quelque trace écrite dans les mémoires administratives, notariales, fiscales... ce qui nous intéresse au plus haut chef bien entendu. J'ai pour ma part classé par ordre d'apparition onomastique les noms qui nous concernent. En voici le résultat :
- Amelii : bernard d'Amelii et autres reçurent permission de construire tours et forteresses en la ville de Maciolans (région de Béziers) en 1175. Hélie d'Amelii damoiseau de St Sau, diocèse de Périgueux, reconnait un legs à l'abbaye St Martin de Limoges en août 1355. Noble Trophime Amelii, licencié en droit, Bailly d'Apt et juge, remet à la cathédrale et à plusieurs monastères les biens légués à eux par acte notarial reçu en avril 1427.
- Ameli : Aimery Ameli et son épouse Marguerite de la Porte font un accord avec Hélie de la Porte par lettres passées le jeudy après la St Barnabé de 1352.
- Amelly : hersende d'Amelly et Drocon son fils font un don à l'abbaye de St Fuscien en 1105 (région d'Amiens).
- Amelini : Gilles Amelini et Sicard Alama furent autorisés par les comte et comtesse de Toulouse à donner à fief leurs forest de Gaudelour, Villemur (Tarn)... en juin 1268.
- Amielh : Raimond d'Amielh, chevalier, hérite par testament de 1286 de Déodat de Barras.
- Amelho : Noble Etienne Amelho, de Arlent (diocèse de Clermont) tient en fief noble ce qu'il possède au Mas de Cops par acte du 10 février 1397.
- Amelle : Thierry d'Amelle, chevalier est cité dans la constitution d'une dot avant son mariage, en 1287 (nom écrit aussi Amele, idem cf. Amelles).
- Amelles : Huwe d'Amelles, chevalier, sire d'Avillers (près de Mirecourt, en Lorraine) donne plusieurs biens en mars 1310.
Additions:
- Les exemples foisonnent dans son aire de prédilection dans les documents; les cartulaires de la région comme par ex. celui des Templiers de Vaour, dans la région de Penne d'Albigeois contiennent un bon nombre d'Amiel dès le moyen-âge central, avec les formes: Amelius, Amilius, Amiel, Ameil, Amel et Amil; dans celui de La Selve (en Rouergue) on a au XIIème S. les formes Ameils (Ameils de Solatgue, époux de Na Guiza en 1200), Ameilz (de Miramon), Amel, Amilz ou Amell et Amiel (de Cazalonga) ! Dans la même région rouergate on trouve Amielz de Cannac pour un don à Ste Marie de Rodez en 1110, acte écrit en occitan comme un Amielz dans la région contigue du Gévaudan pour un don cette fois rédigé en latin !! Peu ou prou en face, en Provence, rive gauche du Rhône, dans la Drôme, la forme Ameilz, y est aussi connue; des recherches récentes disent qu'elle "pourrait provenir d'Amelius (à l'ablatif pluriel), nom d'homme bien attesté dès l'époque paléo-chrétienne selon Le Blant in Inscriptions Chrétiennes II (n° 588, p.381; n° 609, 33, p.437; nouveau recueil n° 338, pp 391-392) et Grégoire de Tours in Hist. Francorum (v.28)" c'est une citation intéressante aussi pour ces références (Revue Drômoise vol. 87 à 89 de la Soc. d'Arch. et de Stat. de la Drôme, 1990).
Deletions:
Additions:
**Sémantique et philologie** :
La traditionnelle étymologie qui a essayé de donner depuis longtemps l'origine des mots va, vers la fin du XIXème S. céder la place à des recherches linguistiques plus scientifiques. Parmi celles-ci la sémantique historico-philologique qui constitue une discipline autonome et empirique et non plus une partie de la philosophie spéculative ou de la rhétorique qui avait cours dans la plupart des études sémantiques avant le XIXème S.. La sémantique linguistique étant une discipline historique, son matériel lui est fourni par les langues mortes et les premiers stades des nouvelles langues vivantes. Et la première démarche méthodologique sera celle du lexicographe historique et du philologue et non plus du seul étymologiste, notamment en ce qui nous concerne, l'onomastique.
La traditionnelle étymologie qui a essayé de donner depuis longtemps l'origine des mots va, vers la fin du XIXème S. céder la place à des recherches linguistiques plus scientifiques. Parmi celles-ci la sémantique historico-philologique qui constitue une discipline autonome et empirique et non plus une partie de la philosophie spéculative ou de la rhétorique qui avait cours dans la plupart des études sémantiques avant le XIXème S.. La sémantique linguistique étant une discipline historique, son matériel lui est fourni par les langues mortes et les premiers stades des nouvelles langues vivantes. Et la première démarche méthodologique sera celle du lexicographe historique et du philologue et non plus du seul étymologiste, notamment en ce qui nous concerne, l'onomastique.
Additions:
Attardons-nous un instant sur cet Amé du centre de la France; car le lieu Amé du Berry n'est pas une exception locale, ce raccourci d'Amiel est modelé sur une autre signification du terme correspondant à "ami" (déclinaison déjà vue pour Amiel) ou aimé (voir plus loin) et correspond au vieux terme du moyen-âge français utilisé dans des expressions comme "fiel amé", "nostre bien amé", "nostre amé et féal", désignant un homme fidèle à son suzerain et qui en retour deviendrait son 'ami' ou 'aimé' ? (le terme même de 'féodalité' ayant pour origine cette fidélité demandée au vassal en échange de l'appui, de l'aide apportée) : Pas tout à fait quand même ! On peut dire que le sens d'amé est proche de celui d'ami ou aimé sans toutefois se confondre avec eux; sans faire référence à la langue des oiseaux il s'agit de voir effectivement un 'proche' du seigneur dans cet amé; analogiquement cette proximité peut être vue lexicalement par les mots famille et familier qui, bien qu'ayant la même origine ne sont pas assimilables dans leurs définitions. Ce sera bien sûr une autre façon de nommer des Amiel comme on le voit par Amé de La Trémouille qui en vérité est un Amiel de La Trémouille. On trouve ce nom aussi écrit Amey en français, plutôt dans les pays d'oïl mais il n'est pas inconnu en Provence.
Deletions:
Additions:
- __Par contre si l'on considère le prénom __(et en ce cas il est propre en général aux personnes juives) on voit que c'est aux USA que ce prénom est, et de loin, le plus porté, avec plus de 73 % !, Israël arrivant très loin derrière avec seulement 6 %, la France n'en ayant quant à elle que moins de 3,4 % ! Pour mémoire je retiendrai qu'il fut celui d'au moins deux personnes à remarquer :
- Major Amiel Weeks Whipple, ingénieur militaire américain (1818 - 1863) qui de par sa formation de topographe fit les relevés pour la frontière américano-mexicaine en 1853-54, devint Brigadier Général lors de la Guerre Civile et finit Major Général des Volontaires de l'Union en 1863, le jour même de son décès.
- Monseigneur Amiel-François Bessière, prélat algérien, d'origine française il nait en 1869 à St Chinian (34); ordonné prêtre en 1892, il est nommé évêque de Constantine (Algérie alors département français) le 2 janvier 1917 et sacré en juillet de la même année. Il meurt en cette qualité en octobre 1923.
- Major Amiel Weeks Whipple, ingénieur militaire américain (1818 - 1863) qui de par sa formation de topographe fit les relevés pour la frontière américano-mexicaine en 1853-54, devint Brigadier Général lors de la Guerre Civile et finit Major Général des Volontaires de l'Union en 1863, le jour même de son décès.
- Monseigneur Amiel-François Bessière, prélat algérien, d'origine française il nait en 1869 à St Chinian (34); ordonné prêtre en 1892, il est nommé évêque de Constantine (Algérie alors département français) le 2 janvier 1917 et sacré en juillet de la même année. Il meurt en cette qualité en octobre 1923.
Deletions:
Additions:
- __Par contre si l'on considère le prénom __(et en ce cas il est propre en général aux personnes juives) on voit que c'est aux USA que ce prénom est, et de loin, le plus porté, avec plus de 73 % !, Israël arrivant très loin derrière avec seulement 6 %, la France n'en ayant quant à elle que moins de 3,4 % ! Pour mémoire je retiendrai qu'il fut celui du Major Amiel Weeks Whipple, ingénieur militaire américain (1818 - 1863) qui de par sa formation de topographe fit les relevés pour la frontière américano-mexicaine en 1853-54, devint Brigadier Général lors de la Guerre Civile et finit Major Général des Volontaires de l'Union en 1863, le jour même de son décès.