Revision history for latempro7
Additions:
"Je n'ai fait de tort à personne, j'ai rendu service à plus d'un."
C'est ainsi que l'on pourrait d'une élégante manière, résumer les épitaphes de ce temps-là.
C'est ainsi que l'on pourrait d'une élégante manière, résumer les épitaphes de ce temps-là.
Deletions:
Additions:
Epitaphe à la mémoire d'Acellius, un marchand de porcs de Bénévent qui est traduite par :
Deletions:
Additions:
//Injuriam feci nulli, officia feci pluribus.//
Epitaphe à la mémoire d'Acellius, un marchand de porcs de Bénévent qui est traduite ainsi :
"Je n'ai fait de tort à personne, j'ai rendu service à plus d'un." C'est ainsi que l'on pourrait d'une élégante manière, résumer les épitaphes de ce temps-là.
Epitaphe à la mémoire d'Acellius, un marchand de porcs de Bénévent qui est traduite ainsi :
"Je n'ai fait de tort à personne, j'ai rendu service à plus d'un." C'est ainsi que l'on pourrait d'une élégante manière, résumer les épitaphes de ce temps-là.
Additions:
Autre beau monument daté lui d'après le IVème S. orné de bas-reliefs et conservé à St Gilles (30); il fut consacré par Aemilius Severinus à sa sœur très chérie Pompeia Diogenia. Richement décoré sa face principale porte deux génies ailés soutenant le cartouche de l'inscription; derrière chaque génie figure un flambeau renversé. Le couvercle semble avoir appartenu à un autre tombeau, il est plus grossier. Les petits côtés sont décorés par une guirlande de fruits. C'est peut-être le plus remarquable qu'il y ait à cet endroit. L'article consulté ne dit rien sur ces personnes; furent-ils des chrétiens bien que leurs noms soient très romains ? Des noms par ailleurs qui ne suivent plus la façon de nommer latine : la sœur n'a rien de la nomination de son frère, les autochtones gallo-romains s'autonomisent complètement de la tutelle latine par là aussi !
Cette épitaphe nîmoise dit : "Au sevir augustal et décemvir honoraire Julius Aemilius Anicetus et à Julia Théophilé (sa femme) ils ont de leur vivant fait construire (ce tombeau) pour eux même. Bon, là c'est sûr, il s'agit d'un gallo-romain des premiers siècles, fidèle au culte polythéiste.
Et étant donné que nous ne sommes encore qu'au début du christianisme il me faut surtout faire une place majeure aux épitaphes des premiers siècles de l'Empire.
On connait par son épitaphe un Aemilius Nobilis à Sens (89) cité où il occupa toutes les charges de la magistrature; il y donna des jeux. A Vienne (38) Aemilius Tutor fut flamine de Rome et d'Auguste, quatuorvir avec Aemilius Fronto, procurateur sous Antonin le Pieux. Il faut aussi noter le personnage d'Aemilia Valeria : Elle est veuve et, contrairement à la tradition qui voulait que ces femmes se remarient, elle ne le fit pas; elle en est louée, son épitaphe précise qu'elle resta dans cette condition "par affection pour ses enfants"; il y est précisé qu'elle devint veuve à seulement 36ans et qu'elle décéda à 54ans sans avoir jamais éprouvé de la part des siens aucune contrariété. La longue épitaphe de 13 lignes est signée de ses cinq enfants qui se nommaient : Aemilia Zotica, Sulpicius Zoticus, Aemilia Lupula, Aemilius Zoticus et Aemilia Zotica Secunda; elle fut veuve sans doute d'un Zoticus.
On a vu que les Pudens furent une famille de la gens Aemilia durant l'empire et que cette famille romaine fut des tout premiers chrétiens de Rome, aidant particulièrement les apôtres Pierre et Paul. En Espagne, à Munigua fut trouvée une dédicace à un Aemilius Pudens (CILA II 1081) et au même emplacement deux piédestaux honorant un ou deux duumvirs (père & fils ?) appartenant aussi à la gens Aemilia (CILA II 1072, 1073) dont je n'ai pas l'époque cependant.
Cette épitaphe nîmoise dit : "Au sevir augustal et décemvir honoraire Julius Aemilius Anicetus et à Julia Théophilé (sa femme) ils ont de leur vivant fait construire (ce tombeau) pour eux même. Bon, là c'est sûr, il s'agit d'un gallo-romain des premiers siècles, fidèle au culte polythéiste.
Et étant donné que nous ne sommes encore qu'au début du christianisme il me faut surtout faire une place majeure aux épitaphes des premiers siècles de l'Empire.
On connait par son épitaphe un Aemilius Nobilis à Sens (89) cité où il occupa toutes les charges de la magistrature; il y donna des jeux. A Vienne (38) Aemilius Tutor fut flamine de Rome et d'Auguste, quatuorvir avec Aemilius Fronto, procurateur sous Antonin le Pieux. Il faut aussi noter le personnage d'Aemilia Valeria : Elle est veuve et, contrairement à la tradition qui voulait que ces femmes se remarient, elle ne le fit pas; elle en est louée, son épitaphe précise qu'elle resta dans cette condition "par affection pour ses enfants"; il y est précisé qu'elle devint veuve à seulement 36ans et qu'elle décéda à 54ans sans avoir jamais éprouvé de la part des siens aucune contrariété. La longue épitaphe de 13 lignes est signée de ses cinq enfants qui se nommaient : Aemilia Zotica, Sulpicius Zoticus, Aemilia Lupula, Aemilius Zoticus et Aemilia Zotica Secunda; elle fut veuve sans doute d'un Zoticus.
On a vu que les Pudens furent une famille de la gens Aemilia durant l'empire et que cette famille romaine fut des tout premiers chrétiens de Rome, aidant particulièrement les apôtres Pierre et Paul. En Espagne, à Munigua fut trouvée une dédicace à un Aemilius Pudens (CILA II 1081) et au même emplacement deux piédestaux honorant un ou deux duumvirs (père & fils ?) appartenant aussi à la gens Aemilia (CILA II 1072, 1073) dont je n'ai pas l'époque cependant.
Deletions:
Cette épitaphe nîmoise dit : "Au sevir augustal et décemvir honoraire Julius Aemilius Anicetus et à Julia Théophilé (sa femme) ils ont de leur vivant fait construire (ce tombeau) pour eux même.
On connait par son épitaphe un Aemilius Nobilis à Sens (89) cité où il occupa toutes les charges de la magistrature; il y donna des jeux. A Vienne (38) Aemilius Tutor fut flamine de Rome et d'Auguste, quatuorvir avec Aemilius Fronto, procurateur sous Antonin le Pieux. Il faut aussi noter le personnage d'Aemilia Valeria : Elle est veuve et, contrairement à la tradition qui voulait que ces femmes se remarient, elle ne le fit pas; elle en est louée, son épitaphe précise qu'elle resta dans cette condition "par affection pour ses enfants"; il y est précisé qu'elle devint veuve à seulement 36ans et qu'elle décéda à 54ans sans avoir jamais éprouvé de la part des siens aucune contrariété. La longue épitaphe de 13 lignes est signée de ses cinq enfants qui se nommaient : Aemilia Zotica, Sulpicius Zoticus, Aemilia Lupula, Aemilius Zoticus et Aemilia Zotica Secunda; elle fut veuve sans doute d'un Zoticus.
On a vu que les Pudens furent une famille de la gens Aemilia durant l'empire et que cette famille romaine fut des tout premiers chrétiens de Rome, aidant particulièrement les apôtres Pierre et Paul. En Espagne, à Munigua fut trouvée une dédicace à un Aemilius Pudens (CILA II 1081) et au même emplacement deux piédestaux honorant un ou deux duumvirs (père & fils ?) appartenant aussi à la gens Aemilia (CILA II 1072, 1073).
Additions:
**Le plus ancien Morvandeau attesté** :
Le Morvan est cette région la plus septentrionale du Massif Central. C'est un massif granitique orné de forêts positionné au N-E dont la cité principale était et est encore Autun et il est en effet cité pour la 1ère fois sur une stèle datable du II ou IIIème S. (CIL VI, 34037; XIII 11090); trouvée à Rome elle est dédiée très simplement aux mânes d'Aemilio Morvinnico Aeduo. Elle désigne donc un Aemilius gallo-romain de ce Morvan qui appartenait donc au peuple Eduen dont ce territoire faisait partie.
Le Morvan est cette région la plus septentrionale du Massif Central. C'est un massif granitique orné de forêts positionné au N-E dont la cité principale était et est encore Autun et il est en effet cité pour la 1ère fois sur une stèle datable du II ou IIIème S. (CIL VI, 34037; XIII 11090); trouvée à Rome elle est dédiée très simplement aux mânes d'Aemilio Morvinnico Aeduo. Elle désigne donc un Aemilius gallo-romain de ce Morvan qui appartenait donc au peuple Eduen dont ce territoire faisait partie.