Revision history for dosspe2
Additions:
- Satisfait de son travail Benoit XII l'envoya à nouveau en Italie, toujours comme Nonce avec le mandat de réformer en profondeur les abus commis dans les Etats Pontificaux, succédant de fait à Bertrand des Réaux. Pourvu d'un sauf-conduit le 5 Juin 1339, il se préoccupa surtout de réformer le Duché mais il y échoua, ne pouvant aller jusqu'à frapper la ville d'interdit. Benoit XII ne lui en tint pas rigueur : le 7 Décembre il le félicite d'avoir rétabli la concorde entre les habitants de Todi et le Duché. En 1340 il est encore l'objet de récriminations et doit venir s'en expliquer le 3 Juillet devant le pape, lequel semble avoir, malgré tout, mésestimé son action difficile sur place en raison de mauvaises informations sur celle-ci.
- Sa carrière se poursuivra sous Clément VI. Il équipe des bateaux pour la lutte contre les musulmans, est envoyé encore en Italie auprès des seigneurs lombards et des cités toscanes. Ses difficiles missions enfin terminées et en récompense de ses services en cet Etat Jean d'Amiel fut mitré par l'accession à l'épiscopat en 1348 comme évêque de Trente où il ne s'installera pas car dès 1349 il est transféré au siège de Spolète dès cette année-là et le restera jusqu'à sa mort en 1371; il eut sa résidence épiscopale à ce qu'il semble à l'Abbaye de Santo Stefano de Manciano, en dehors de la ville de Trévi, en 1363.
Jacques Amiel fut en vérité le 1er administrateur, on disait alors Maréchal, du Duché de Spolète, que l'on connaisse. Il assure ce poste alors que son frère Jean est encore au "rectorat", de 1323 à 1332. Le "damoiseau" de Cahors fut, dès 1320, un familier de son frère (qui serait donc plus âgé ?) lequel était en ce temps-là Trésorier du Duché; il remplit alors pour lui diverses missions auprès du pape à Avignon. La charge de Maréchal, militaire, fit qu'il eut un droit de regard sur les prisons ducales et fut amené à avoir, indirectement, des attributions judiciaires : ainsi il reçut souvent le montant d'amendes versées par les coupables selon les jugements et il saura l'utiliser, parfois, pour les dépenses de ses missions militaires.
- Sa carrière se poursuivra sous Clément VI. Il équipe des bateaux pour la lutte contre les musulmans, est envoyé encore en Italie auprès des seigneurs lombards et des cités toscanes. Ses difficiles missions enfin terminées et en récompense de ses services en cet Etat Jean d'Amiel fut mitré par l'accession à l'épiscopat en 1348 comme évêque de Trente où il ne s'installera pas car dès 1349 il est transféré au siège de Spolète dès cette année-là et le restera jusqu'à sa mort en 1371; il eut sa résidence épiscopale à ce qu'il semble à l'Abbaye de Santo Stefano de Manciano, en dehors de la ville de Trévi, en 1363.
Jacques Amiel fut en vérité le 1er administrateur, on disait alors Maréchal, du Duché de Spolète, que l'on connaisse. Il assure ce poste alors que son frère Jean est encore au "rectorat", de 1323 à 1332. Le "damoiseau" de Cahors fut, dès 1320, un familier de son frère (qui serait donc plus âgé ?) lequel était en ce temps-là Trésorier du Duché; il remplit alors pour lui diverses missions auprès du pape à Avignon. La charge de Maréchal, militaire, fit qu'il eut un droit de regard sur les prisons ducales et fut amené à avoir, indirectement, des attributions judiciaires : ainsi il reçut souvent le montant d'amendes versées par les coupables selon les jugements et il saura l'utiliser, parfois, pour les dépenses de ses missions militaires.
Deletions:
- Ses difficiles missions enfin terminées et en récompense de ses services en cet Etat Jean d'Amiel fut mitré par l'accession à l'épiscopat en 1349 : Il devint en effet Evêque de Spolète dès cette année-là et le restera jusqu'à sa mort en 1371, Il eut sa résidence épiscopale à ce qu'il semble à l'Abbaye de Santo Stefano de Manciano, en dehors de la ville de Trévi, en 1363.
Jacques Amiel fut en vérité le 1er administrateur, on disait alors Maréchal, du Duché de Spolète, que l'on connaisse. Il assure ce poste alors que son frère Jean est encore au "rectorat", de 1323 à 1332. Le "damoiseau" de Cahors fut, dès 1320, un familier de son frère (qui serait donc plus âgé ?) lequel était en ce temps-là Trésorier du Duché; il remplit alors pour lui diverses missions auprès du pape à Avignon.
Additions:
- Spolète c'est aussi la région d'Assise et de Trévi, en Italie; et c'est un des Etats du Pape durant des siècles. C'est au XVIème S. que les Etats Pontificaux (752 à 1780) atteindront leur taille maximum : Ils regrouperont alors sept provinces d'Italie (centre) dont Rome, la Marche d'Ancône à l'est et le Duché de Spolète au centre de la botte, sans compter bien sûr en France Avignon et le Comtat Venaissin. Car les papes vont auparavant, pendant plus des trois quarts du XIVème siècle, avoir leur siège en Avignon; une période fastueuse pour la ville et le Comtat qui vit la succession de papes français. Ces papes, originaires souvent du sud du pays eurent dans leurs affidés, entre autres de leur parentèle, des Amiel.