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- Garsende, petite-fille de la 1ère, fille du frère de Raymond II de Toulouse, née en 875 et morte après 912, celle-là fut la 2ème épouse de Raymond II Pons Comte de Toulouse (né en 895, comte en 923, mort ~940/44) mais dont elle n'eut pas d'enfants (Raymond III est le fils de la 1ère épouse).
- Garsende, fille du comte Raymond II Pons dont on vient de parler par sa 1ère épouse; cette dernière Garsende est la demi-soeur du comte Raymond III (comte de 944 à 972, né vers 925-930) et elle n'eut comme héritier qu'un Amelius son 'nepos' (descendant) d'après son testament :
Son testament daté de 972 n'indique en effet que "Amelio nepotis meo" (rèf. H. G. L. T. IV, Preuves p.126, col. 2 74) à qui elle lègue "villam meam...Brutia" soit sa propriété rurale de Brousses. On ne lui connait pas d'autre descendance.
C'est à l'évidence un membre de la famille des Aemilii du Lézatois (cf "La dynastie Amelius Xè - XIIème S" P. de Latour). On sait que, en raison de son lien avec Garsende, le château de Brousse (Brousse-le-château, 12) lui fut finalement légué par elle en 975. A cette vaste et vieille famille il y a lieu de rattacher Amelius Evêque d'Uzès (885 - 912, voir ce nom), Amelius cité en 898 parmi ceux qui témoignent dans le conflit qui implique le vicaire Aton (cf H.G.L., T. V, n° 21), Amelius (le même?) qui fait une donation importante à l'Abbaye de Montolieu en 908 (cf H.G.L., T. V, n° 33 ), et donc Amelius, dernier descendant de la famille de Garsende, dont il fut soit un petit-fils ou plutôt un neveu. Ce personnage doit être identifié sans doute avec Amelius Simplicius, cité de 955 à 997 dans les chartes de l'Abbaye de Lézat et aussi dans celles de l'Abbaye de Camon, autre établissement monastique de la Basse Ariège.
- Garsende, fille du comte Raymond II Pons dont on vient de parler par sa 1ère épouse; cette dernière Garsende est la demi-soeur du comte Raymond III (comte de 944 à 972, né vers 925-930) et elle n'eut comme héritier qu'un Amelius son 'nepos' (descendant) d'après son testament :
Son testament daté de 972 n'indique en effet que "Amelio nepotis meo" (rèf. H. G. L. T. IV, Preuves p.126, col. 2 74) à qui elle lègue "villam meam...Brutia" soit sa propriété rurale de Brousses. On ne lui connait pas d'autre descendance.
C'est à l'évidence un membre de la famille des Aemilii du Lézatois (cf "La dynastie Amelius Xè - XIIème S" P. de Latour). On sait que, en raison de son lien avec Garsende, le château de Brousse (Brousse-le-château, 12) lui fut finalement légué par elle en 975. A cette vaste et vieille famille il y a lieu de rattacher Amelius Evêque d'Uzès (885 - 912, voir ce nom), Amelius cité en 898 parmi ceux qui témoignent dans le conflit qui implique le vicaire Aton (cf H.G.L., T. V, n° 21), Amelius (le même?) qui fait une donation importante à l'Abbaye de Montolieu en 908 (cf H.G.L., T. V, n° 33 ), et donc Amelius, dernier descendant de la famille de Garsende, dont il fut soit un petit-fils ou plutôt un neveu. Ce personnage doit être identifié sans doute avec Amelius Simplicius, cité de 955 à 997 dans les chartes de l'Abbaye de Lézat et aussi dans celles de l'Abbaye de Camon, autre établissement monastique de la Basse Ariège.
Deletions:
- Garsende, fille de Raymond Pons dont on vient de parler par sa 1ère épouse; cette dernière Garsende est la demi-soeur de Raymond III et elle n'eut comme héritier qu'un Amelius son 'nepos' (descendant) (voir article testament).
C'est à l'évidence un membre de la famille des Aemilii du Lézatois (cf "La dynastie Amelius Xè - XIIème S" P. de Latour). On sait que, en raison de son lien avec Garsende, le château de Brousse (Brousse-le-château, 12) lui fut légué par elle en 975. A cette vaste et vieille famille il y a lieu de rattacher Amelius Evêque d'Uzès (885 - 912, voir ce nom), Amelius cité en 898 parmi ceux qui témoignent dans le conflit qui implique le vicaire Aton (cf H.G.L., T. V, n° 21), Amelius (le même?) qui fait une donation importante à l'Abbaye de Montolieu en 908 (cf H.G.L., T. V, n° 33 ), et donc Amelius, dernier descendant de la famille de Garsende, dont il fut soit un petit-fils ou plutôt un neveu. Ce personnage doit être identifié sans doute avec Amelius Simplicius, cité de 955 à 997 dans les chartes de l'Abbaye de Lézat et aussi dans celles de l'Abbaye de Camon, autre établissement monastique de la Basse Ariège.
Additions:
* Amelius (né en 935, + après 997), Vicomte de Carcassonne en 961, c'est lui le 'nepos' unique de Garsende ~972/78.
**Commentaires** :
**Commentaires** :
Deletions:
Additions:
**Qui était cet Amelius seul héritier de Garsende la 3ème?** :
C'est à l'évidence un membre de la famille des Aemilii du Lézatois (cf "La dynastie Amelius Xè - XIIème S" P. de Latour). On sait que, en raison de son lien avec Garsende, le château de Brousse (Brousse-le-château, 12) lui fut légué par elle en 975. A cette vaste et vieille famille il y a lieu de rattacher Amelius Evêque d'Uzès (885 - 912, voir ce nom), Amelius cité en 898 parmi ceux qui témoignent dans le conflit qui implique le vicaire Aton (cf H.G.L., T. V, n° 21), Amelius (le même?) qui fait une donation importante à l'Abbaye de Montolieu en 908 (cf H.G.L., T. V, n° 33 ), et donc Amelius, dernier descendant de la famille de Garsende, dont il fut soit un petit-fils ou plutôt un neveu. Ce personnage doit être identifié sans doute avec Amelius Simplicius, cité de 955 à 997 dans les chartes de l'Abbaye de Lézat et aussi dans celles de l'Abbaye de Camon, autre établissement monastique de la Basse Ariège.
**"Au début du Xème S. un laïc prénommé Simplicius ou Sulpicius, membre de la famille Amelius proche de Roger le Vieux vicomte de Carcassonne, fonde une abbaye à Camon sous la règle de St Benoît". **
En 943-944 il décide de rétrocéder celle-ci à l'Abbaye de Lagrasse, riche et puissante et l'établissement des rives de l'Hers deviendrait un simple prieuré qui aura une redevance à verser à l'abbaye mère. L'abbé de Lagrasse prétend y installer même un prévôt de son choix; Amelius Simplicius ne va l'entendre ainsi et en contrepartie de la rétrocession il demandera et obtiendra le statut de prieuré "jus-patronat" pour Camon, ce qui conduit à réserver le statut de prieur aux seuls membres de la famille Amelius, et donc à celle de son vicomte, Roger le Vieux. L'accord de 959 cité précédemment est authentifié par une bulle du pape Jean XII qui stipule bien que Simplicius Amelius jouit du prieuré en "commande", c-a-d que les revenus prioraux lui reviennent mais il n'exerce pas d'autorité religieuse sur les moines. Ce statut passera aux vicomtes carcassonnais et durant un siècle il en sera ainsi, la réforme grégorienne n'interdira ces pratiques qu'en 1050 seulement. (d'après la conférence de Cl. Pailhès à Camon même). Mais qu'en est-il de sa famille ?
**Les Amelius continueront à être présents ensuite** : Le cartulaire les cite régulièrement comme d'ailleurs celui du Mas d'Azil de la même région (donation en 1085 par un Amelius de l'église de Montbrun-Bocage par ex.). Trois d'entre eux s'y intitulent marquis; un Amelius est cité comme Vicomte de Carcassonne avant 961 comme on l'a vu (cf. HGL T.V, 243). Certains encore sont dans le cartulaire de Lagrasse (T. I, 54,58,66,76,130), abbaye des Corbières et, chose rare, dans leur entourage figurent les curieux noms de Radvens et Artbertus (nom de l'abbé de Lézat chassé vers l'an mil), des noms qui sont aussi ceux de membres entourant les comtes de Carcassonne; bien que l'on ne sache pas d'où venaient ces Aemilii de Carcassonne, il est certain qu'ils ont été des proches de ces comtes (cf. "La féodalité languedocienne XI-XIIIèmes S." H. Debax; Presses Univ. du Mirail, Toulouse, 2003).
Mais revenons à ces Aemilii proches de Toulouse : Les familiarités entre les comtes de Toulouse et les Amelius de cette époque peuvent effectivement être vues comme celles de parents proches d'Amelia, probablement même des frères et soeur.
**Résumé généalogique**:
1) __L'ancêtre__: Amelius cité en 898, il fait une donation à Montolieu en 908 (né en 840, + après 908). Qualifié de Comte de Comminges, de Couserans, de Carcassonne, de Razès & de Foix, cet homme très puissant possédait, en outre, dans l'Albigeois, le Narbonnais et la Catalogne, de grands domaines, au nombre desquels fut le Podaguès, propriété libre & allodiale située dans la partie méridionale du pays toulousain, sous le Lauragais, entre les rivières de l'Ariège et de la Lèze, siège ensuite d'une viguerie. On ne lui connait que :
2) __Amelius Simplicius son fils __(né en 865) qui épouse Alde (née en 870, + après 917), et lui succède comme Comte dans les mêmes régions. Il aurait eu plusieurs fils (voir compléments pour l'arbre généalogique des autres fils) dont, pour ce qui concerne cette partie :
3) __Amelius , Bienfaiteur de Lézat__, né en 890, + après 947), qui épousa Guisla (895, + ap. 947), lesquels eurent :
4) __Deux fils et une fille__:
C'est à l'évidence un membre de la famille des Aemilii du Lézatois (cf "La dynastie Amelius Xè - XIIème S" P. de Latour). On sait que, en raison de son lien avec Garsende, le château de Brousse (Brousse-le-château, 12) lui fut légué par elle en 975. A cette vaste et vieille famille il y a lieu de rattacher Amelius Evêque d'Uzès (885 - 912, voir ce nom), Amelius cité en 898 parmi ceux qui témoignent dans le conflit qui implique le vicaire Aton (cf H.G.L., T. V, n° 21), Amelius (le même?) qui fait une donation importante à l'Abbaye de Montolieu en 908 (cf H.G.L., T. V, n° 33 ), et donc Amelius, dernier descendant de la famille de Garsende, dont il fut soit un petit-fils ou plutôt un neveu. Ce personnage doit être identifié sans doute avec Amelius Simplicius, cité de 955 à 997 dans les chartes de l'Abbaye de Lézat et aussi dans celles de l'Abbaye de Camon, autre établissement monastique de la Basse Ariège.
**"Au début du Xème S. un laïc prénommé Simplicius ou Sulpicius, membre de la famille Amelius proche de Roger le Vieux vicomte de Carcassonne, fonde une abbaye à Camon sous la règle de St Benoît". **
En 943-944 il décide de rétrocéder celle-ci à l'Abbaye de Lagrasse, riche et puissante et l'établissement des rives de l'Hers deviendrait un simple prieuré qui aura une redevance à verser à l'abbaye mère. L'abbé de Lagrasse prétend y installer même un prévôt de son choix; Amelius Simplicius ne va l'entendre ainsi et en contrepartie de la rétrocession il demandera et obtiendra le statut de prieuré "jus-patronat" pour Camon, ce qui conduit à réserver le statut de prieur aux seuls membres de la famille Amelius, et donc à celle de son vicomte, Roger le Vieux. L'accord de 959 cité précédemment est authentifié par une bulle du pape Jean XII qui stipule bien que Simplicius Amelius jouit du prieuré en "commande", c-a-d que les revenus prioraux lui reviennent mais il n'exerce pas d'autorité religieuse sur les moines. Ce statut passera aux vicomtes carcassonnais et durant un siècle il en sera ainsi, la réforme grégorienne n'interdira ces pratiques qu'en 1050 seulement. (d'après la conférence de Cl. Pailhès à Camon même). Mais qu'en est-il de sa famille ?
**Les Amelius continueront à être présents ensuite** : Le cartulaire les cite régulièrement comme d'ailleurs celui du Mas d'Azil de la même région (donation en 1085 par un Amelius de l'église de Montbrun-Bocage par ex.). Trois d'entre eux s'y intitulent marquis; un Amelius est cité comme Vicomte de Carcassonne avant 961 comme on l'a vu (cf. HGL T.V, 243). Certains encore sont dans le cartulaire de Lagrasse (T. I, 54,58,66,76,130), abbaye des Corbières et, chose rare, dans leur entourage figurent les curieux noms de Radvens et Artbertus (nom de l'abbé de Lézat chassé vers l'an mil), des noms qui sont aussi ceux de membres entourant les comtes de Carcassonne; bien que l'on ne sache pas d'où venaient ces Aemilii de Carcassonne, il est certain qu'ils ont été des proches de ces comtes (cf. "La féodalité languedocienne XI-XIIIèmes S." H. Debax; Presses Univ. du Mirail, Toulouse, 2003).
Mais revenons à ces Aemilii proches de Toulouse : Les familiarités entre les comtes de Toulouse et les Amelius de cette époque peuvent effectivement être vues comme celles de parents proches d'Amelia, probablement même des frères et soeur.
**Résumé généalogique**:
1) __L'ancêtre__: Amelius cité en 898, il fait une donation à Montolieu en 908 (né en 840, + après 908). Qualifié de Comte de Comminges, de Couserans, de Carcassonne, de Razès & de Foix, cet homme très puissant possédait, en outre, dans l'Albigeois, le Narbonnais et la Catalogne, de grands domaines, au nombre desquels fut le Podaguès, propriété libre & allodiale située dans la partie méridionale du pays toulousain, sous le Lauragais, entre les rivières de l'Ariège et de la Lèze, siège ensuite d'une viguerie. On ne lui connait que :
2) __Amelius Simplicius son fils __(né en 865) qui épouse Alde (née en 870, + après 917), et lui succède comme Comte dans les mêmes régions. Il aurait eu plusieurs fils (voir compléments pour l'arbre généalogique des autres fils) dont, pour ce qui concerne cette partie :
3) __Amelius , Bienfaiteur de Lézat__, né en 890, + après 947), qui épousa Guisla (895, + ap. 947), lesquels eurent :
4) __Deux fils et une fille__:
Deletions:
C'est à l'évidence un membre de la famille des Aemilii du Lézatois (cf "La dynastie Amelius Xè - XIIème S" P. de Latour). On sait que, en raison de son lien avec Garsende, le château de Brousse (Brousse-le-château, 12) lui fut légué par elle en 975. A cette vaste et vieille famille il y a lieu de rattacher Amelius Evêque d'Uzès (885 - 912, voir ce nom), Amelius cité en 898 parmi ceux qui témoignent dans le conflit qui implique le vicaire Aton (cf H.G.L., T. V, n° 21), Amelius (le même?) qui fait une donation importante à l'Abbaye de Montolieu en 908 (cf H.G.L., T. V, n° 33 ), et donc Amelius, dernier descendant de la famille de Garsende, dont il fut soit un petit-fils ou plutôt un neveu. Ce personnage doit être identifié sans doute avec Amelius Simplicius, cité de 955 à 997 dans les chartes de l'Abbaye de Lézat et aussi dans celles de l'Abbaye de Camon, autre établissement monastique de la Basse Ariège.
"Au début du Xème S. un laïc prénommé Simplicius ou Sulpicius, membre de la famille Amelius proche de Roger le Vieux vicomte de Carcassonne, fonde une abbaye à Camon sous la règle de St Benoît". En 943-944 il décide de rétrocéder celle-ci à l'Abbaye de Lagrasse, riche et puissante et l'établissement des rives de l'Hers deviendrait un simple prieuré qui aura une redevance à verser à l'abbaye mère. L'abbé de Lagrasse prétend y installer même un prévôt de son choix; Amelius Simplicius ne va l'entendre ainsi et en contrepartie de la rétrocession il demandera et obtiendra le statut de prieuré "jus-patronat" pour Camon, ce qui conduit à réserver le statut de prieur aux seuls memebres de la famille Amelius, et donc à celle de son vicomte, Roger le Vieux. L'accord de 959 cité précédemment est authentifié par une bulle du pape Jean XII qui stipule bien que Simplicius Amelius jouit du prieuré en "commande", c-a-d que les revenus prioraux lui reviennent mais il n'exerce pas d'autorité religieuse sur les moines. Ce statut passera aux vicomtes carcassonnais et durant un siècle il en sera ainsi, la réforme grégorienne n'interdira ces pratiques qu'en 1050 seulement. (d'après la conférence de Cl. Pailhès à Camon même). Mais qu'en est-il de sa famille ?
Les Amelius continueront à être présents ensuite; le cartulaire les cite régulièrement comme d'ailleurs celui du Mas d'Azil de la même région (donation en 1085 par un Amelius de l'église de Montbrun-Bocage par ex.). Trois d'entre eux s'y intitulent marquis; un Amelius est cité comme Vicomte de Carcassonne avant 961 comme on l'a vu (cf. HGL T.V, 243). Certains encore sont dans le cartulaire de Lagrasse (T. I, 54,58,66,76,130), abbaye des Corbières et, chose rare, dans leur entourage figurent les curieux noms de Radvens et Artbertus (nom de l'abbé de Lézat chassé vers l'an mil), des noms qui sont aussi ceux de membres entourant les comtes de Carcassonne; bien que l'on ne sache pas d'où venaient ces Aemilii de Carcassonne, il est certain qu'ils ont été des proches de ces comtes (cf. "La féodalité languedocienne XI-XIIIèmes S." H. Debax; Presses Univ. du Mirail, Toulouse, 2003).
Mais revenons à ces Aemilii proches de Toulouse : Les familiarités entre les comtes de Toulouse et les Amelius de cette époque peuvent effectivement être vues comme celles de parents proches d'Amelia, probablement même des frères et soeur.
Résumé généalogique:
1) L'ancêtre: Amelius cité en 898, il fait une donation à Montolieu en 908 (né en 840, + après 908). Qualifié de Comte de Comminges, de Couserans, de Carcassonne, de Razès & de Foix, cet homme très puissant possédait, en outre, dans l'Albigeois, le Narbonnais et la Catalogne, de grands domaines, au nombre desquels fut le Podaguès, propriété libre & allodiale située dans la partie méridionale du pays toulousain, sous le Lauragais, entre les rivières de l'Ariège et de la Lèze, siège ensuite d'une viguerie. On ne lui connait que :
2) Amelius Simplicius son fils (né en 865) qui épouse Alde (née en 870, + après 917), et lui succède comme Comte dans les mêmes régions. Il aurait eu plusieurs fils (voir compléments pour l'arbre généalogique des autres fils) dont, pour ce qui concerne cette partie :
3) Amelius , Bienfaiteur de Lézat, né en 890, + après 947), qui épousa Guisla (895, + ap. 947), lesquels eurent :
4) 2 fils et 1 fille:
Additions:
NB : On va croiser souvent chez les seigneurs de la région un certain Amelius Simplicius, particulièrement dans cette page; il y a lieu de préciser son nom : celui que la plupart des études nommeront ainsi se serait en vérité nommé Amelius Sulpicius (ou Sulpitius); c'est ce que note par ex. Mme la professeure Debax dans sa relation sur "Les comtes et comtés de Carcassonne entre 940 et 1060" (article sur "Amelius Dei Vicecomes") dans laquelle elle estime que "Simplicius rappelle fortement le bayle de Camon" qu'elle nomme bien pour sa part Sulpitius; Mme Claudine Pailhès, conservatrice départementale des Archives de l'Ariège notera elle aussi ces deux appellations pour un même personnage. Il faut dire que la "bible" des historiens régionaux, l'Histoire Générale de Languedoc rédigée au XVIIème S. ne parle que d'un Amelius Simplicius ! c'est ce nom qui sera généralement repris par eux.
- Qui était cet Amelius seul héritier de Garsende la 3ème?
Pour Camon on a le témoignage d'un accord ou "convenientiae" entre son abbé Sulpice et son parent Amiel Simplicius daté de 959 par lequel Amiel reçoit baylie ou commende viagère des alleux de Camon, moyen commode de gestion domaniale pratiqué couramment alors, souvent liée à un lignage aristocratique local, c'est le cas ici; ainsi cette administration légale permet d'assurer à la parentèle des revenus. Quelques détails à ce propos :
"Au début du Xème S. un laïc prénommé Simplicius ou Sulpicius, membre de la famille Amelius proche de Roger le Vieux vicomte de Carcassonne, fonde une abbaye à Camon sous la règle de St Benoît". En 943-944 il décide de rétrocéder celle-ci à l'Abbaye de Lagrasse, riche et puissante et l'établissement des rives de l'Hers deviendrait un simple prieuré qui aura une redevance à verser à l'abbaye mère. L'abbé de Lagrasse prétend y installer même un prévôt de son choix; Amelius Simplicius ne va l'entendre ainsi et en contrepartie de la rétrocession il demandera et obtiendra le statut de prieuré "jus-patronat" pour Camon, ce qui conduit à réserver le statut de prieur aux seuls memebres de la famille Amelius, et donc à celle de son vicomte, Roger le Vieux. L'accord de 959 cité précédemment est authentifié par une bulle du pape Jean XII qui stipule bien que Simplicius Amelius jouit du prieuré en "commande", c-a-d que les revenus prioraux lui reviennent mais il n'exerce pas d'autorité religieuse sur les moines. Ce statut passera aux vicomtes carcassonnais et durant un siècle il en sera ainsi, la réforme grégorienne n'interdira ces pratiques qu'en 1050 seulement. (d'après la conférence de Cl. Pailhès à Camon même). Mais qu'en est-il de sa famille ?
Deletions:
Pour Camon on a le témoignage d'un accord ou "convenientiae" entre son abbé Sulpice et son parent Amiel Simplicius daté de 959 par lequel Amiel reçoit baylie ou commende viagère des alleux de Camon, moyen commode de gestion domaniale pratiqué couramment alors, souvent liée à un lignage aristocratique local, c'est le cas ici; ainsi cette administration légale permet d'assurer à la parentèle des revenus.
Additions:
C'est à l'évidence un membre de la famille des Aemilii du Lézatois (cf "La dynastie Amelius Xè - XIIème S" P. de Latour). On sait que, en raison de son lien avec Garsende, le château de Brousse (Brousse-le-château, 12) lui fut légué par elle en 975. A cette vaste et vieille famille il y a lieu de rattacher Amelius Evêque d'Uzès (885 - 912, voir ce nom), Amelius cité en 898 parmi ceux qui témoignent dans le conflit qui implique le vicaire Aton (cf H.G.L., T. V, n° 21), Amelius (le même?) qui fait une donation importante à l'Abbaye de Montolieu en 908 (cf H.G.L., T. V, n° 33 ), et donc Amelius, dernier descendant de la famille de Garsende, dont il fut soit un petit-fils ou plutôt un neveu. Ce personnage doit être identifié sans doute avec Amelius Simplicius, cité de 955 à 997 dans les chartes de l'Abbaye de Lézat et aussi dans celles de l'Abbaye de Camon, autre établissement monastique de la Basse Ariège.