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Revision [18003]

Last edited on 2019-10-04 14:37:34 by JeanLouis
Additions:
Les relations armées entre la France et la Suisse sont une longue tradition; déjà en 1477, les premiers suisses sont enrôlés pour servir le royaume; à la Révolution les Gardes Suisses défendront vaillamment le roi Louis XVI en se faisant tuer. Confronté à Napoléon Ier et son rêve d'Empire, la Confédération Helvétique capitulera devant lui, il en deviendra le "protecteur" et les suisses devront comme tout autre nation soumise surtout fournir des troupes fraiches durant tout le règne. Les Régiments Suisses iront combattre pour l'empereur en Espagne, en Flandres et enfin en Russie. Ils seront là lors de la désastreuse Bataille de la Bérésina; cette immense défaite dont la langue française a conservé une expression signifiant combien elle fut énorme, coûta la vie à la plupart d'entre eux. Les 4 Régiments totalisaient début 1812, 8200 hommes (dont 1980 au 3ème rég.). La Bataille se déroula entre le 27 et le 29 novembre 1812; le 3ème régiment n'eut que 60 rescapés soldats, 3 capitaines et le Lieutenant Amiel. "Braves Suisses !" s'écria le général de division Merle sous le commandement de qui étaient ces troupes, en passant devant leur bivouac, "vous méritez tous la Légion d'Honneur." Effectivement sur le rapport qu'il en fit à l'Empereur, sa majesté accorda immédiatement 62 décorations. Mais après la débandade du retour en catastrophe vers la France après avoir investi un Moscou désert et incendié dans le froid de l'hiver suivant, les régiments supplétifs étrangers furent dissous dès le 2 avril 1815; Napoléon étant défait et exilé sur l'Ile d'Elbe, le décret impérial ne fut jamais enregistré ni exécuté. Rares furent ceux qui obtinrent effectivement la fameuse décoration, souvent pour services postérieurs (en 1813 ou 1814 donc), ce fut le cas du Lieutenant Amiel. (cf. Le 3ème régiment suisse; Les Amis du Patrimoine Napoléonien).
Deletions:
Les relations armées entre la France et la Suisse sont une longue tradition; déjà en 1477, les premiers suisses sont enrôlés pour servir le royaume; à la Révolution les Gardes Suisses défendront vaillamment le roi Louis XVI en se faisant tuer. Devant Napoléon Ier et son rêve d'Empire la Confédération Helvétique capitulera devant lui, il en deviendra le "protecteur" et les suisses devront comme tout autre nation soumise surtout fournir des troupes fraiches durant tout le règne. Les Régiments Suisses iront combattre pour l'empereur en Espagne, en Flandres et enfin en Russie. Ils seront là lors de la désastreuse Bataille de la Bérésina; cette immense défaite dont la langue française a conservé une expression signifiant combien elle fut énorme, coûta la vie à la plupart d'entre eux. Les 4 Régiments totalisaient début 1812, 8200 hommes (dont 1980 au 3ème rég.) La Bataille se déroula entre le 27 et le 29 novembre 1812; le 3ème régiment n'eut que 60 rescapés soldats, 3 capitaines et le Lieutenant Amiel. "Braves Suisses !" s'écria le général de division Merle sous le commandement de qui étaient ces troupes, en passant devant leur bivouac, "vous méritez tous la Légion d'Honneur." Effectivement sur le rapport qu'il en fit à l'Empereur, sa majesté accorda immédiatement 62 décorations. Mais après la débandade du retour en catastrophe vers la France après avoir investi un Moscou désert et incendié dans le froid de l'hiver suivant, les régiments supplétifs étrangers furent dissous le 2 avril 1815, Napoléon étant défait et exilé sur l'Ile d'Elbe, le décret impérial ne fut jamais enregistré ni exécuté. Rares furent ceux qui obtinrent effectivement la fameuse décoration, souvent pour services postérieurs (en 1813 ou 1814 donc), ce fut le cas du Lieutenant Amiel. (cf. Le 3ème régiment suisse; Les Amis du Patrimoine Napoléonien).


Revision [17509]

Edited on 2019-07-14 18:03:24 by JeanLouis
Additions:
Le substantif argotique d' "émile" sera noté par Lorédan Larchey dans son Dictionnaire d'argot, et un plus célèbre Aristide Bruant, ce chansonnier fera, quant à lui, des allusions à ce sujet, ce qui ne pouvait que susciter le bonheur des spectateurs des "caf'conc" , les cafés-concerts qui fleuriront à Paris à la fin du XIXème S.
Les relations armées entre la France et la Suisse sont une longue tradition; déjà en 1477, les premiers suisses sont enrôlés pour servir le royaume; à la Révolution les Gardes Suisses défendront vaillamment le roi Louis XVI en se faisant tuer. Devant Napoléon Ier et son rêve d'Empire la Confédération Helvétique capitulera devant lui, il en deviendra le "protecteur" et les suisses devront comme tout autre nation soumise surtout fournir des troupes fraiches durant tout le règne. Les Régiments Suisses iront combattre pour l'empereur en Espagne, en Flandres et enfin en Russie. Ils seront là lors de la désastreuse Bataille de la Bérésina; cette immense défaite dont la langue française a conservé une expression signifiant combien elle fut énorme, coûta la vie à la plupart d'entre eux. Les 4 Régiments totalisaient début 1812, 8200 hommes (dont 1980 au 3ème rég.) La Bataille se déroula entre le 27 et le 29 novembre 1812; le 3ème régiment n'eut que 60 rescapés soldats, 3 capitaines et le Lieutenant Amiel. "Braves Suisses !" s'écria le général de division Merle sous le commandement de qui étaient ces troupes, en passant devant leur bivouac, "vous méritez tous la Légion d'Honneur." Effectivement sur le rapport qu'il en fit à l'Empereur, sa majesté accorda immédiatement 62 décorations. Mais après la débandade du retour en catastrophe vers la France après avoir investi un Moscou désert et incendié dans le froid de l'hiver suivant, les régiments supplétifs étrangers furent dissous le 2 avril 1815, Napoléon étant défait et exilé sur l'Ile d'Elbe, le décret impérial ne fut jamais enregistré ni exécuté. Rares furent ceux qui obtinrent effectivement la fameuse décoration, souvent pour services postérieurs (en 1813 ou 1814 donc), ce fut le cas du Lieutenant Amiel. (cf. Le 3ème régiment suisse; Les Amis du Patrimoine Napoléonien).
L'affiche publiant le jugement de Pierre Amiel qui fut condamné pour désertion en 1816, placardée pour qu'il soit connu de tous, a été conservée. On peut y lire que cet homme né à Barbentane (13) en 1794, soldat fusilier à la Légion de Vaucluse sous Louis XVIII alors qu'il avait 22 ans, passa devant le Conseil de Guerre de la 8ème division militaire de Marseille et fut astreint à la peine de cinq ans de "travaux publics" comme quoi nos gouvernants actuels n'ont rien inventé là aussi en matière judiciaire!
Deletions:
Le substantif argotique d' "émile" sera noté par Lorédan Larchey dans son Dictionnaire d'argot, et un plus célèbre Aristide Bruant, ce chansonnier fera, quant à lui, le bonheur des spectateurs des "caf'conc", les cafés-concerts qui fleuriront à Paris à la fin du XIXème S.
Les relations armées entre la France et la Suisse sont une longue tradition; déjà en 1477, les premiers suisses sont enrôlés pour servir le royaume; à la Révolution les Gardes Suisses défendront vaillamment le roi Louis XVI en se faisant tuer. Avec Napoléon Ier et son rêve d'Empire, la Confédération Helvétique capitulera devant lui, il en deviendra le "protecteur" et les suisses devront comme tout autre nation soumise surtout fournir des troupes fraiches durant tout le règne. Les Régiments Suisses iront combattre pour l'empereur en Espagne, en Flandres et enfin en Russie. Ils seront là lors de la désastreuse Bataille de la Bérésina; cette immense défaite dont la langue française a conservé une expression signifiant combien elle fut énorme, coûta la vie à la plupart d'entre eux. Les 4 Régiments totalisaient début 1812, 8200 hommes (dont 1980 au 3ème rég.) La Bataille se déroula entre le 27 et le 29 novembre 1812; le 3ème régiment n'eut que 60 rescapés soldats, 3 capitaines et le Lieutenant Amiel. "Braves Suisses !" s'écria le général de division Merle sous le commandement de qui étaient ces troupes, en passant devant leur bivouac, "vous méritez tous la Légion d'Honneur." Effectivement sur le rapport qu'il en fit à l'Empereur, sa majesté accorda immédiatement 62 décorations. Mais après la débandade du retour en catastrophe vers la France après avoir investi un Moscou désert et incendié dans le froid de l'hiver suivant, les régiments supplétifs étrangers furent dissous le 2 avril 1815, Napoléon étant défait et exilé sur l'Ile d'Elbe, le décret impérial ne fut jamais enregistré ni exécuté. Rares furent ceux qui obtinrent effectivement la fameuse décoration, souvent pour services postérieurs (en 1813 ou 1814 donc), ce fut le cas du Lieutenant Amiel. (cf. Le 3ème régiment suisse; Les Amis du Patrimoine Napoléonien).
L'affiche publiant le jugement de Pierre Amiel qui fut condamné pour désertion en 1816, placardée pour qu'il soit connu de tous, a été conservée. On peut y lire que cet homme né à Barbentane (13) en 1794, soldat fusilier à la Légion de Vaucluse sous Louis XVIII alors qu'il avait 22 ans, passa devant le Conseil de Guerre de la 8ème division militaire de Marseille et fut astreint à la peine de cinq ans de "travaux publics" comme quoi nos gouvernants actuels n'ont rien inventé là aussi en la matière judiciaire!


Revision [17209]

Edited on 2019-05-19 18:36:23 by JeanLouis
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//INDEX ONOMASTIQUE// :
Deletions:
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