Revision history for topo18131
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Il s'appelait encore au début du XIXème S. "Domaine des Goudous" et appartenait alors à l'évêque de Perpignan. Voir fiche sur son histoire. Un "Ruisseau du mas Amiel" coule à travers le domaine viticole et arrose (si l'on peut dire) Maury et Tautavel. Le fameux "Homme" de l'endroit qui vécut là dans sa grotte au-dessus du Torgan il y a 450.000 ans a sans doute bu de son eau, trempé ses pieds en pêchant des poissons avec ses mains ....
Le nom de cette station thermale roussillonnaise toujours en activité a été popularisé par le nom de Marie-Amélie, dernière reine de France car épouse de Louis-Philippe Ier, mais il se peut bien aussi que le nom ait subi depuis l'antiquité une déformation assez tortueuse il est vrai ayant pour origine le nom du dieu Niskas, Niskat ou Nikasa, génie ou dieu de ces eaux (car son nom est suivi du mot 'rogamos' soit 'nous le prions' sur un artefact), un nom selon les uns gaélique, celte, pour d'autres plutôt à consonance grecque mais d'écriture romaine. Du terme de "Niskas Aquises" déchiffré sur une tablette il se peut que l'on n'ait conservé que Aquises; ce terme, nom proche du latin Acqua, l'eau, a pu se transformer bien plus tard sans doute en Aemilia, on va voir comment. Si le nom du triumvir M. Aemilius Lepidus qui, en -44 gouverna alors la Narbonnaise, peut avoir été ainsi mis à l'honneur selon ce que l'on constate pour ce temps-là en d'autres lieux, tout simplement pour attirer ses bonnes grâces, il se trouve surtout que le nom de la gens via sa notation féminine d'Aemilia a été lu sur des lames de plomb antiques lors des travaux effectués dans les sources au XIXème S. : serait-ce plutôt un hommage à quelque Aemilia qui aurait contribué à l'édification ou plus tard à la restauration de ces antiques thermes ? Il est certain en tous cas qu'Amélie est bien une des traductions modernes d'Aemilia comme prénom de baptême. A moins encore qu'il ne suffise de remonter au VIIIème S. où l'on sait qu'en 778, du temps de l'aprision carolingienne (cf. cette époque), un petit groupe de moines bénédictins arriva d'Espagne sous la conduite de leur abbé Castellanus; parmi eux il y eut Bassilius et... un Amelius. L'historien ne manquera pas enfin de constater une sorte de pied de nez de l'histoire, car il verra l'homonymie évidente entre Castellanus et Amelius avec des personnages qui, 1100ans plus tard, jouèrent un rôle important pour l'avenir de la station thermale et la commune : le maréchal de Castelnau et la Reine Amélie bien sûr.
Le nom de cette station thermale roussillonnaise toujours en activité a été popularisé par le nom de Marie-Amélie, dernière reine de France car épouse de Louis-Philippe Ier, mais il se peut bien aussi que le nom ait subi depuis l'antiquité une déformation assez tortueuse il est vrai ayant pour origine le nom du dieu Niskas, Niskat ou Nikasa, génie ou dieu de ces eaux (car son nom est suivi du mot 'rogamos' soit 'nous le prions' sur un artefact), un nom selon les uns gaélique, celte, pour d'autres plutôt à consonance grecque mais d'écriture romaine. Du terme de "Niskas Aquises" déchiffré sur une tablette il se peut que l'on n'ait conservé que Aquises; ce terme, nom proche du latin Acqua, l'eau, a pu se transformer bien plus tard sans doute en Aemilia, on va voir comment. Si le nom du triumvir M. Aemilius Lepidus qui, en -44 gouverna alors la Narbonnaise, peut avoir été ainsi mis à l'honneur selon ce que l'on constate pour ce temps-là en d'autres lieux, tout simplement pour attirer ses bonnes grâces, il se trouve surtout que le nom de la gens via sa notation féminine d'Aemilia a été lu sur des lames de plomb antiques lors des travaux effectués dans les sources au XIXème S. : serait-ce plutôt un hommage à quelque Aemilia qui aurait contribué à l'édification ou plus tard à la restauration de ces antiques thermes ? Il est certain en tous cas qu'Amélie est bien une des traductions modernes d'Aemilia comme prénom de baptême. A moins encore qu'il ne suffise de remonter au VIIIème S. où l'on sait qu'en 778, du temps de l'aprision carolingienne (cf. cette époque), un petit groupe de moines bénédictins arriva d'Espagne sous la conduite de leur abbé Castellanus; parmi eux il y eut Bassilius et... un Amelius. L'historien ne manquera pas enfin de constater une sorte de pied de nez de l'histoire, car il verra l'homonymie évidente entre Castellanus et Amelius avec des personnages qui, 1100ans plus tard, jouèrent un rôle important pour l'avenir de la station thermale et la commune : le maréchal de Castelnau et la Reine Amélie bien sûr.
Deletions:
Le nom de cette station thermale roussillonnaise toujours en activité a été popularisé par le nom de Marie-Amélie, dernière reine de France car épouse de Louis-Philippe Ier, mais il se peut bien aussi que le nom ait subi depuis l'antiquité une déformation assez tortueuse il est vrai ayant pour origine le nom du dieu Niskas, Niskat ou Nikasa, génie ou dieu de ces eaux (car son nom est suivi du mot 'rogamos' soit 'nous le prions' sur un artefact), un nom selon les uns gaélique, celte, pour d'autres plutôt à consonance grecque mais d'écriture romaine. Du terme de "Niskas Aquises" déchiffré sur une tablette il se peut que l'on n'ait conservé que Aquises; ce terme, nom proche du latin Acqua, l'eau, a pu se transformer bien plus tard sans doute en Aemilia, on va voir comment. Si le nom du triumvir M. Aemilius Lepidus qui, en -44 gouverna alors la Narbonnaise, peut avoir été ainsi mis à l'honneur selon ce que l'on constate pour ce temps-là en d'autres lieux, tout simplement pour attirer ses bonnes grâces, il se trouve surtout que le nom de la gens via sa notation féminine d'Aemilia a été lu sur des lames de plomb antiques lors des travaux effectués dans les sources au XIXème S. : serait-ce plutôt un hommage à quelque Aemilia qui aurait contribué à l'édification ou plus tard à la restauration de ces antiques thermes ? Il est certain en tous cas qu'Amélie est bien une des traductions modernes d'Aemilia comme prénom de baptême. A moins encore qu'il ne suffise de remonter au VIIIème S. où l'on sait qu'en 778, du temps de l'aprision carolingienne (cf. cette époque), un petit groupe de moines bénédictins arriva d'Espagne sous la conduite de leur abbé Castellanus, parmi eux il y eut Bassilius et... un Amelius. Et l'historien ne manquera pas de constater une sorte de pied de nez de l'histoire, car il verra l'homonymie évidente entre Castellanus et Amelius avec des personnages qui, 1100ans plus tard, jouèrent un rôle important pour l'avenir de la station thermale et la commune : le maréchal de Castelnau et la Reine Amélie bien sûr.
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//INDEX ONOMASTIQUE// : Mas du sieur Amiel à Salses * Vilademuls * Mas Amiel à Maury * Villas Amiel à Perpignan * Milla * La Resclosa de l'Amiel * Amélie-les-Bains *