Revision history for soursoc
Additions:
Selon le spécialiste des généalogies du moyen-âge Ch. Settipani, les premiers Aemilii nobles occitans puis toutes les familles qui en descendent (et il y en a beaucoup) ont comme aïeul commun, l'arrière petit-fils d'un Antonius de Béziers dénommé Simplicius Aemilii (~875 - après 908), un nom qui en effet va souvent être mentionné (cf. "La noblesse di Midi Carolingien - Etudes sur quelques grandes familles d'Aquitaine et du Languedoc du IXè au XIème S., Toulousain, Périgord, Limousin, Poitou, Auvergne" Vol. 5 de Occasional Public of the Oxford Unit for prosopographical research, Occas. Publ. UPR, 2004). Cet Antonius de Béziers dont ils descendent donc, est l'un des quatre enfants d'un descendant du duc Eudes d'Aquitaine nommé Wandregisil des Marches. Enfin le duc Eudes a pour ancêtre, selon toujours Mr Settipani (même rèf.) un certain Aemilius de Laon, le père de St Rémi, personnage que l'on a déjà évoqué dans une page précédente, ce qui revient finalement à rattacher tout ce beau monde non seulement à la romanité finissante mais aussi à la francité naissante de la moitié nord de la France ! On en pensera ce que l'on voudra bien entendu....mais le roman national français est sans doute ainsi satisfait !
Ce qui est le plus important pour nous, ce sont évidemment les noms qui sont cités dans tous les documents, des noms aux orthographes si changeantes, parfois surprenantes, toujours intéressantes à relever et à étudier suivant les familles, les époques et les lieux, et je ne m'en suis pas privé : c'est un bonheur de faire ainsi revivre ces noms et finalement ceux qui les ont portés. Je n'en boude pas pour autant les circonstances pour lesquelles ces noms sont cités et comme Verlaine dans sa mélancolique "Chanson d'automne" pourrai-je soupirer en pensant à ceux des Amiel, dont probablement de mes ancêtres, qui ont vécu en ce temps-là: "Je me souviens, / Des jours anciens, / Et je pleure".....
Ce qui est le plus important pour nous, ce sont évidemment les noms qui sont cités dans tous les documents, des noms aux orthographes si changeantes, parfois surprenantes, toujours intéressantes à relever et à étudier suivant les familles, les époques et les lieux, et je ne m'en suis pas privé : c'est un bonheur de faire ainsi revivre ces noms et finalement ceux qui les ont portés. Je n'en boude pas pour autant les circonstances pour lesquelles ces noms sont cités et comme Verlaine dans sa mélancolique "Chanson d'automne" pourrai-je soupirer en pensant à ceux des Amiel, dont probablement de mes ancêtres, qui ont vécu en ce temps-là: "Je me souviens, / Des jours anciens, / Et je pleure".....
Deletions:
Ce qui est le plus important pour nous, ce sont évidemment les noms qui sont cités dans tous ces documents, des noms aux orthographes si changeantes, parfois surprenantes, toujours intéressantes à relever et à étudier suivant les familles, les époques et les lieux, et je ne m'en suis pas privé : c'est un bonheur de faire ainsi revivre ces noms et finalement ceux qui les ont portés. Je n'en boude pas pour autant les circonstances pour lesquelles ces noms sont cités et comme Verlaine dans sa mélancolique "Chanson d'automne" pourrai-je soupirer en pensant à ceux des Amiel, dont probablement de mes ancêtres, qui ont vécu en ce temps-là: "Je me souviens, / Des jours anciens, / Et je pleure".....
Additions:
-__Les origines des Amiel nobles du sud de la France__:
Selon le spécialiste des généalogies du moyen-âge Ch. Settipani, les premiers Aemilii nobles occitans puis toutes les familles qui en descendent (et il y en a beaucoup) ont comme aïeul commun, l'arrière petit-fils d'un Antonius de Béziers dénommé Simplicius Aemilii (~875 - après 908), un nom qui en effet va souvent être mentionné (cf. "La noblesse di Midi Carolingien - Etudes sur quelques grandes familles d'Aquitaine et du Languedoc du IXè au XIème S., Toulousain, Périgord, Limousin, Poitou, Auvergne" Vol. 5 de Occasional Public of the Oxford Unit for prosopographical research, Occas. Publ. UPR, 2004). Cet Antonius de Béziers dont ils descendent donc, est l'un des quatre enfants d'un descendant du duc Eudes d'Aquitaine nommé Wandresigil des Marches. Enfin le duc Eudes a pour ancêtre, selon toujours Mr Settipani (même rèf.) un certain Aemilius de Laon, le père de St Rémi, personnage que l'on a déjà évoqué dans une page précédente, ce qui revient finalement à rattacher tout ce beau monde non seulement à la romanité finissante mais aussi à la francité naissante de la moitié nord de la France ! On en pensera ce que l'on voudra bien entendu....mais le roman national français est sans doute ainsi satisfait !
Selon le spécialiste des généalogies du moyen-âge Ch. Settipani, les premiers Aemilii nobles occitans puis toutes les familles qui en descendent (et il y en a beaucoup) ont comme aïeul commun, l'arrière petit-fils d'un Antonius de Béziers dénommé Simplicius Aemilii (~875 - après 908), un nom qui en effet va souvent être mentionné (cf. "La noblesse di Midi Carolingien - Etudes sur quelques grandes familles d'Aquitaine et du Languedoc du IXè au XIème S., Toulousain, Périgord, Limousin, Poitou, Auvergne" Vol. 5 de Occasional Public of the Oxford Unit for prosopographical research, Occas. Publ. UPR, 2004). Cet Antonius de Béziers dont ils descendent donc, est l'un des quatre enfants d'un descendant du duc Eudes d'Aquitaine nommé Wandresigil des Marches. Enfin le duc Eudes a pour ancêtre, selon toujours Mr Settipani (même rèf.) un certain Aemilius de Laon, le père de St Rémi, personnage que l'on a déjà évoqué dans une page précédente, ce qui revient finalement à rattacher tout ce beau monde non seulement à la romanité finissante mais aussi à la francité naissante de la moitié nord de la France ! On en pensera ce que l'on voudra bien entendu....mais le roman national français est sans doute ainsi satisfait !
Additions:
"Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c'est le présent tel qu'il a survécu de la mémoire humaine."
Marguerite Yourcenar "Les yeux ouverts" 1980.
Additions:
Dans ce que l'on nommait autrefois le "grenier de l'histoire", dans ce trouve-tout d'antiquaire voire de simple brocante, dans ces documents divers il est question selon le cas, de dons, d'achats de terres, d'actes d'allégeance, de mariages, testaments, reconnaissances; ce peut être des relevés cadastraux que l'on nommait compoix, des actes de fondation de communautés civiles comme religieuses, des censiers qui indiquaient les contributions imposées aux chefs de familles suivant leurs revenus, des remontrances seigneuriales comme communautaires, civiles comme religieuses, des procès eux aussi civils comme religieux, sans compter sur les décisions seigneuriales diverses et variées, etc....On ne peut enfin mettre totalement à part les œuvres de l'esprit, comme celles des troubadours et les auteurs qui ont "raconté" la Croisade contre les Cathares, les compositeurs de chansons de geste, les chroniques des "historiens" de l'époque, même si ces dernières sont souvent partisanes, ne mettant en exergue que la position du commanditaire ou simplement de la puissance suzeraine sous la protection de laquelle ils se plaçaient !