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Un Amiel est en effet le 2ème Abbé de l'abbaye corrézienne de Dalon, dont il jette les bases de l'église abbatiale en 1159; mais auparavant il fut élu le 11 juillet 1144 comme second abbé de l'abbaye bénédictine de Loc-Dieu (cf. Mém. de la Soc. des Lettres, Sc. & Arts de l'Aveyron T. 9, Rodez, Batery, 1867). Pour bâtir Loc-Dieu on sait qu'il fit faire des quêtes par ses moines chez les propriétaires nobles des environs; il alla frapper lui-même à la porte des seigneurs qui passaient pour être plus riches que généreux, de plus il sévissait alors l'une des multiples guerres contre les anglais et au sud le catharisme commençait à s'étendre; les seigneurs ne donnaient souvent que ....des regrets mais il s'en trouva cependant deux qui grâce à leur dons permirent de commencer les travaux : Oalric seigneur de Parisot cède en 1146 ses droits sur le village de Grez (vicus situé tout près de Loc-Dieu) d'une valeur conséquente; Guillaume de Najac seigneur de Savignac donne en 1147 de nombreuses terres de bois et pâturages placés au N. de la nouvelle abbaye. Dom Amelius put bénir la première pierre de consécration. Mais il devait alors être assez âgé puisqu'il est dit que fatigué et découragé, craignant de manquer de ressources pour continuer l'œuvre, il se démit de sa charge et se retira à Dalon d'où il venait et où il mourut. C'est dans cette abbaye que mourut aussi, un peu plus tard, en 1195, l'un des plus célèbres troubadours occitans, Bertrand de Ventadour.
(=> "Mémoires de la Soc. des lettres, Sc. & Arts de l'Aveyron" T.XI, p.381).
(=> "Mémoires de la Soc. des lettres, Sc. & Arts de l'Aveyron" T.XI, p.381).
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**Des AMELIUS à MÂCON** :
Le cartulaire de St Vincent de Mâcon dit "Le livre enchaîné" contient les noms de plusieurs Amelius. Deux ne sont indiqués que par leur signature Amelii et Amelini mais trois par leur nom accolé à d'autres : "Achardus, Amelius et Flotbertus levita, emptores" (des diacres, acheteurs ?); Amelius (ou Annelius ?) et Achardus fili Leutberge donatricis (fils de la donatrice Leutberge); Amelius et Leodegarius frates, testes (frères qui attestent un acte, qui en sont témoins) notés au milieu du XIIème S.
(=> "Cartulaire de St Vincent de Mâcon" M-C Roget, Acad. de Mâcon, Imp. Protat, 1864).
Le cartulaire de St Vincent de Mâcon dit "Le livre enchaîné" contient les noms de plusieurs Amelius. Deux ne sont indiqués que par leur signature Amelii et Amelini mais trois par leur nom accolé à d'autres : "Achardus, Amelius et Flotbertus levita, emptores" (des diacres, acheteurs ?); Amelius (ou Annelius ?) et Achardus fili Leutberge donatricis (fils de la donatrice Leutberge); Amelius et Leodegarius frates, testes (frères qui attestent un acte, qui en sont témoins) notés au milieu du XIIème S.
(=> "Cartulaire de St Vincent de Mâcon" M-C Roget, Acad. de Mâcon, Imp. Protat, 1864).
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C'est ce religieux qui fonda en 1152 l'abbaye cistercienne de Chambons près de Borne, en Ardèche car il était abbé de celle de Loc-Dieu (voir article ci-dessus) dont cette nouvelle abbaye fut la fille comme l'on dit; installée grâce à un don de terres initial du seigneur local de Borne, Guillaume de Randon, elle a fonctionné durant tout l'ancien régime, jusqu'à ce que la révolution de 1789 vienne la saccager; ce n'est plus que des ruines depuis.
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- Le cartulaire de l'abbaye édité par Cl. Pailhès (Paris, 2000) permet d'en connaître d'autres : Amelius de Circio, seigneur de Parazols (acte de 1125, Arch. Dép. Aude, H252); Amelius qui était bayle (maire) de Pesilha (Pezilha, 66); Amelius de Palairac (acte de 1262, Arch. Dép. Aude, H661). Dans ce cartulaire, comme dans celui de Sylvanès, le nom Amelius s'y écrit aussi Aimelius. C'est le cas aussi dans celui d'Aniane (34) où un Aimelius de Gatigis fut moine au début du XIIème S., moine est cité également dans une bulle du pape Honorius II datée d'entre ~1125-1129.
(=> "Cartulaire d'Aniane et de Gélone..." P. Alaus, L. Cassan & E. J. M. Meynial; Imp. Soc. Archéol. de Montpellier 1905).
(=> "Cartulaire d'Aniane et de Gélone..." P. Alaus, L. Cassan & E. J. M. Meynial; Imp. Soc. Archéol. de Montpellier 1905).
Deletions:
(=> "cartulaire d'Aniane et de Gélone..." P;Alaus, L. Cassan & E. J. M. Meynial; Imp. Soc. Archéol. de Montpellier 1905).
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**Des AMELII (ou AIMELIUS) de L'ABBAYE de LAGRASSE** :
- Le cartulaire de l'abbaye édité par Cl. Pailhès (Paris, 2000) permet d'en connaître d'autres : Amelius de Circio, seigneur de Parazols (acte de 1125, Arch. Dép. Aude, H252); Amelius qui était bayle (maire) de Pesilha (Pezilha, 66); Amelius de Palairac (acte de 1262, Arch. Dép. Aude, H661). Dans ce cartulaire, comme dans celui de Sylvanès, le nom Amelius s'y écrit aussi Aimelius. C'est la cas aussi dans celui d'Aniane (34) où un Aimelius de Gatigis fut moine au début du XIIème S. Ce moine est cité également dans une bulle du pape Honorius II datée d'entre ~1125-1129.
(=> "cartulaire d'Aniane et de Gélone..." P;Alaus, L. Cassan & E. J. M. Meynial; Imp. Soc. Archéol. de Montpellier 1905).
- Le cartulaire de l'abbaye édité par Cl. Pailhès (Paris, 2000) permet d'en connaître d'autres : Amelius de Circio, seigneur de Parazols (acte de 1125, Arch. Dép. Aude, H252); Amelius qui était bayle (maire) de Pesilha (Pezilha, 66); Amelius de Palairac (acte de 1262, Arch. Dép. Aude, H661). Dans ce cartulaire, comme dans celui de Sylvanès, le nom Amelius s'y écrit aussi Aimelius. C'est la cas aussi dans celui d'Aniane (34) où un Aimelius de Gatigis fut moine au début du XIIème S. Ce moine est cité également dans une bulle du pape Honorius II datée d'entre ~1125-1129.
(=> "cartulaire d'Aniane et de Gélone..." P;Alaus, L. Cassan & E. J. M. Meynial; Imp. Soc. Archéol. de Montpellier 1905).
Deletions:
- Le cartulaire de l'abbaye édité par Cl. Pailhès (Paris, 2000) permet d'en connaître d'autres : Amelius de Circio, seigneur de Parazols (acte de 1125, Arch. Dép. Aude, H252); Amelius qui était bayle (maire) de Pesilha (Pezilha, 66); Amelius de Palairac (acte de 1262, Arch. Dép. Aude, H661). Ajoutons que dans ce cartulaire le nom s'y écrit aussi Aimelius.
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- Le cartulaire de l'abbaye édité par Cl. Pailhès (Paris, 2000) permet d'en connaître d'autres : Amelius de Circio, seigneur de Parazols (acte de 1125, Arch. Dép. Aude, H252); Amelius qui était bayle (maire) de Pesilha (Pezilha, 66); Amelius de Palairac (acte de 1262, Arch. Dép. Aude, H661). Ajoutons que dans ce cartulaire le nom s'y écrit aussi Aimelius.
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St Sernin de Toulouse consacrée au martyre du gallo-romain St Saturnin fut durant tout le moyen-âge une grande abbaye, située de plus sur un Chemin de St Jacques on pouvait y prier devant un nombre considérable de reliques, ce qui fit de ce lieu, non seulement la plus grande église romane mais aussi l'endroit le plus riche en reliques en France et donc assura sa prospérité. Les dons de terres, églises, droits féodaux affluèrent ici comme ailleurs. Le Cartulaire de St Sernin fourmille d'actes déjà avant 1200; et l'on trouve pour cette période un nombre conséquent d'Amelius régionaux dans ces donateurs. J'ai ici et là plusieurs fois nommé de tels personnages en relation avec ce lieu insigne, s'il le fallait en voici d'autres: Une Amelia pour commencer, indiquée "uxor Wmi Ademari", femme de Willelmi Ademari (Guillaume Adhémar), que l'on voit citée dans un acte de 1118 du pape Urbain II, pontife qui consacra la 1ère pierre de la Basilique St Sernin en 1096; une donation fut faite au chapitre en 1156 par Amelius de La Rue et son frère, attribuant à St Sernin leurs droits sur 'l'honneur' (récompense foncière synonyme de fief) de la seigneurie de La Rue (acte 224) par devant Ugue qui en était l'abbé (ce nom de La Rue que l'on trouve dans toutes les régions de France pour désigner une seigneurie semble indiquer ici celle située en Dordogne de nos jours, lieu qui était en relation avec un proche Millac par ailleurs); enfin en 1176 (acte 602) Amelius Dalbars, Vierne son épouse et leur fils Raimundus Amelius donnent la 'tasque' (mot du sud équivalent au 'champart' du nord, = taxe) qu'ils avaient sur le 'Casal Gaubert' à St Sauveur, près de Villemur-sur-Tarn (31). Beaucoup d'autres encore: Amelius filius Bertrandi (Amelius Bertrandi), Amelius Aldradus, Amelius de Sa Rua (de la Rue, fils du précédent vu plus haut), Amelius Auterius (Authier), Amelius Cervionarii, Amelius Englivinus... Amelius Faber, Amelius de Fossat (en Ariège), A. Francus (le franc?), A. Geraldus, A. de Solario, A. Tolosanus (de Toulouse), Amelius Ugo de Verfuel (Hugo de Verfeil, près de Lavaur, à ne pas confondre avec un Ugo Amelius dont le nom va de pair avec celui de son frère (?) Bernardus Raimundus Amelius tous deux indiqués dans plusieurs actes dont un daté de mars 1174)) et Amelius abbas Fuxencis (abbé de Foix), tous personnages d'avant 1200 !
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- Bien avant, un Amelii prêtre est indiqué dans un acte de Sulpicius, qualifié de lévite, qui soumet le monastère ariégeois de Camon à celui de Lagrasse. Il semble que le nom de Sulpicius corresponde à celui, plus usité de Simplicius, cet acte date de 959 (cf. la dynastie Amelius de ce vieux temps).
Un nombre important d'Amiel sont cités dans le Cartulaire de cette Commanderie audoise située entre Corbières et Minervois, dans la riche plaine entre Carcassonne et Narbonne. La longue liste de 26 noms ne peut prendre place ici. Se reporter à la page dossiers spéciaux. Je citerai seulement et pour parler de la fameuse arrestation des chevaliers opérée sur ordre du roi Philippe le Hardi par son ministre Pierre de Nogaret (natif du Lauragais en passant !) le nom de frater Johannes Amelii Carcassonensis aussi nommé Aymelii un frère Amiel chevalier carcassonnais, qui fut comme beaucoup soumis à l'inquisition (1309). Notons à ce propos aussi que, apparemment, certains lieux appartenant à l'ordre (la Commanderie audoise du Bézu par exemple) n'ont pas été inquiétés !
St Sernin de Toulouse consacrée au martyre du gallo-romain St Saturnin fut durant tout le moyen-âge une grande abbaye, située de plus sur un Chemin de St Jacques on pouvait y prier devant un nombre considérable de reliques, ce qui fit de ce lieu, non seulement la plus grande église romane mais aussi l'endroit le plus riche en reliques en France et donc assura sa prospérité. Les dons de terres, églises, droits féodaux affluèrent ici comme ailleurs. Le Cartulaire de St Sernin fourmille d'actes déjà avant 1200; et l'on trouve pour cette période un nombre conséquent d'Amelius régionaux dans ces donateurs. J'ai ici et là plusieurs fois nommé de tels personnages en relation avec ce lieu insigne, s'il le fallait en voici d'autres: Une Amelia pour commencer, indiquée "uxor Wmi Ademari", femme de Willelmi Ademari (Guillaume Adhémar), que l'on voit citée dans un acte de 1118 du pape Urbain II, pontife qui consacra la 1ère pierre de la Basilique St Sernin en 1096; une donation fut faite au chapitre en 1156 par Amelius de La Rue et son frère, attribuant à St Sernin leurs droits sur 'l'honneur' (récompense foncière synonyme de fief) de la seigneurie de La Rue (acte 224) par devant Ugue qui en était l'abbé (ce nom de La Rue que l'on trouve dans toutes les régions de France pour désigner une seigneurie semble indiquer ici celle située en Dordogne de nos jours, lieu qui était en relation avec un proche Millac par ailleurs); enfin en 1176 (acte 602) Amelius Dalbars, Vierne son épouse et leur fils Raimundus Amelius donnent la 'tasque' (mot du sud équivalent au 'champart' du nord, = taxe) qu'ils avaient sur le 'Casal Gaubert' ) à St Sauveur, près de Villemur-sur-Tarn (31). Beaucoup d'autres encore: Amelius filius Bertrandi (Amelius Bertrandi), Amelius Aldradus, Amelius de Sa Rua (de la Rue, fils du précédent vu plus haut), Amelius Auterius (Authier), Amelius Cervionarii, Amelius Englivinus... Amelius Faber, Amelius de Fossat (en Ariège), Francus (le franc?), Geraldus, de Solario, Tolosanus (de Toulouse), Amelius Ugo de Verfuel (Hugo de Verfeil, près de Lavaur, à ne pas confondre avec un Ugo Amelius dont le nom va de pair avec celui de son frère (?) Bernardus Raimundus Amelius tous deux indiqués dans plusieurs actes dont un daté de mars 1174)) et Amelius abbas Fuxencis (abbé de Foix), tous personnages d'avant 1200 !
Un nombre important d'Amiel sont cités dans le Cartulaire de cette Commanderie audoise située entre Corbières et Minervois, dans la riche plaine entre Carcassonne et Narbonne. La longue liste de 26 noms ne peut prendre place ici. Se reporter à la page dossiers spéciaux. Je citerai seulement et pour parler de la fameuse arrestation des chevaliers opérée sur ordre du roi Philippe le Hardi par son ministre Pierre de Nogaret (natif du Lauragais en passant !) le nom de frater Johannes Amelii Carcassonensis aussi nommé Aymelii un frère Amiel chevalier carcassonnais, qui fut comme beaucoup soumis à l'inquisition (1309). Notons à ce propos aussi que, apparemment, certains lieux appartenant à l'ordre (la Commanderie audoise du Bézu par exemple) n'ont pas été inquiétés !
St Sernin de Toulouse consacrée au martyre du gallo-romain St Saturnin fut durant tout le moyen-âge une grande abbaye, située de plus sur un Chemin de St Jacques on pouvait y prier devant un nombre considérable de reliques, ce qui fit de ce lieu, non seulement la plus grande église romane mais aussi l'endroit le plus riche en reliques en France et donc assura sa prospérité. Les dons de terres, églises, droits féodaux affluèrent ici comme ailleurs. Le Cartulaire de St Sernin fourmille d'actes déjà avant 1200; et l'on trouve pour cette période un nombre conséquent d'Amelius régionaux dans ces donateurs. J'ai ici et là plusieurs fois nommé de tels personnages en relation avec ce lieu insigne, s'il le fallait en voici d'autres: Une Amelia pour commencer, indiquée "uxor Wmi Ademari", femme de Willelmi Ademari (Guillaume Adhémar), que l'on voit citée dans un acte de 1118 du pape Urbain II, pontife qui consacra la 1ère pierre de la Basilique St Sernin en 1096; une donation fut faite au chapitre en 1156 par Amelius de La Rue et son frère, attribuant à St Sernin leurs droits sur 'l'honneur' (récompense foncière synonyme de fief) de la seigneurie de La Rue (acte 224) par devant Ugue qui en était l'abbé (ce nom de La Rue que l'on trouve dans toutes les régions de France pour désigner une seigneurie semble indiquer ici celle située en Dordogne de nos jours, lieu qui était en relation avec un proche Millac par ailleurs); enfin en 1176 (acte 602) Amelius Dalbars, Vierne son épouse et leur fils Raimundus Amelius donnent la 'tasque' (mot du sud équivalent au 'champart' du nord, = taxe) qu'ils avaient sur le 'Casal Gaubert' ) à St Sauveur, près de Villemur-sur-Tarn (31). Beaucoup d'autres encore: Amelius filius Bertrandi (Amelius Bertrandi), Amelius Aldradus, Amelius de Sa Rua (de la Rue, fils du précédent vu plus haut), Amelius Auterius (Authier), Amelius Cervionarii, Amelius Englivinus... Amelius Faber, Amelius de Fossat (en Ariège), Francus (le franc?), Geraldus, de Solario, Tolosanus (de Toulouse), Amelius Ugo de Verfuel (Hugo de Verfeil, près de Lavaur, à ne pas confondre avec un Ugo Amelius dont le nom va de pair avec celui de son frère (?) Bernardus Raimundus Amelius tous deux indiqués dans plusieurs actes dont un daté de mars 1174)) et Amelius abbas Fuxencis (abbé de Foix), tous personnages d'avant 1200 !
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Un nombre important d'Amiel sont cités dans le Cartulaire de cette Commanderie audoise située entre Corbières et Minervois, dans la riche plaine entre Carcassonne et Narbonne. La longue liste de 26 noms ne peut prendre place ici. Se reporter à la page dossiers spéciaux. Je citerai seulement et pour parler de la fameuse arrestation des chevaliers opérée sur ordre du roi Philippe le Hardi par son ministre Pierre de Nogaret (natif du Lauragais en passant !) le nom de frater Johannes Amelii Carcassonensis aussi nommé Aymelii un frère chevalier donc carcassonnais, qui fut comme beaucoup soumis à l'inquisition (1309). Notons à ce propos aussi que, apparemment, certains lieux appartenant à l'ordre (la Commanderie audoise du Bézu par exemple) n'ont pas été inquiétés !
St Sernin de Toulouse consacrée au martyre du gallo-romain St Saturnin fut durant tout le moyen-âge une grande abbaye, située de plus sur un Chemin de St Jacques on pouvait y prier devant un nombre considérable de reliques, ce qui fit de ce lieu, non seulement la plus grande église romane mais aussi l'endroit le plus riche en reliques en France et donc assura sa prospérité. Les dons de terres, églises, droits féodaux affluèrent ici comme ailleurs. Le Cartulaire de St Sernin fourmille d'actes déjà avant 1200; et l'on trouve pour cette période un nombre conséquent d'Amelius régionaux dans ces donateurs. J'ai ici et là plusieurs fois nommé de tels personnages en relation avec ce lieu insigne, s'il le fallait en voici trois derniers: Une Amelia pour commencer, indiquée "uxor Wmi Ademari", femme de Willelmi Ademari (Guillaume Adhémar), que l'on voit citée dans un acte de 1118 du pape Urbain II, pontife qui consacra la 1ère pierre de la Basilique St Sernin en 1096; une donation fut faite au chapitre en 1156 par Amelius de La Rue et son frère, attribuant à St Sernin leurs droits sur 'l'honneur' (récompense foncière synonyme de fief) de la seigneurie de La Rue (acte 224) par devant Ugue qui en était l'abbé (ce nom de La Rue que l'on trouve dans toutes les régions de France pour désigner une seigneurie semble indiquer ici celle située en Dordogne de nos jours, lieu qui était en relation avec un proche Millac par ailleurs); enfin en 1176 (acte 602) Amelius Dalbars, Vierne son épouse et leur fils Raimundus Amelius donnent la 'tasque' (mot du sud équivalent au 'champart' du nord, = taxe) qu'ils avaient sur le 'Casal Gaubert' ) à St Sauveur, près de Villemur-sur-Tarn (31). Mais beaucoup d'autres Amelius sont cités : Amelius filius Bertrandi (Amelius Bertrandi), Amelius Aldradus, Amelius de Sa Rua (de la Rue), Amelius Auterius (Authier), Amelius Cervionarii, Amelius Englivinus... Amelius Faber, de Fossat (en Ariège), Francus (le franc?), Geraldus, de Solario, Tolosanus (de Toulouse), Amelius Ugo de Verfuel (Hugo de Verfeil, près de Lavaur, à ne pas confondre avec un Ugo Amelius dont le nom va de pair avec celui de son frère (?) Bernardus Raimundus Amelius tous deux indiqués dans plusieurs actes dont un daté de mars 1174)) et Amelius abbas Fuxencis (abbé de Foix), tous personnages d'avant 1200 !
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St Sernin de Toulouse consacrée au martyre du gallo-romain St Saturnin fut durant tout le moyen-âge une grande abbaye, située de plus sur un Chemin de St Jacques on pouvait y prier devant un nombre considérable de reliques, ce qui fit de ce lieu, non seulement la plus grande église romane mais aussi l'endroit le plus riche en reliques en France et donc assura sa prospérité. Les dons de terres, églises, droits féodaux affluèrent ici comme ailleurs. Le Cartulaire de St Sernin fourmille d'actes déjà avant 1200; et l'on trouve pour cette période un nombre conséquent d'Amelius régionaux dans ces donateurs. J'ai ici et là plusieurs fois nommé de tels personnages en relation avec ce lieu insigne, s'il le fallait en voici trois derniers: Une Amelia pour commencer, indiquée "uxor Wmi Ademari", femme de Willelmi Ademari (Guillaume Adhémar), que l'on voit citée dans un acte de 1118 du pape Urbain II, pontife qui consacra la 1ère pierre de la Basilique St Sernin en 1096; une donation fut faite au chapitre en 1156 par Amelius de La Rue et son frère, attribuant à St Sernin leurs droits sur 'l'honneur' (récompense foncière synonyme de fief) de la seigneurie de La Rue (acte 224) par devant Ugue qui en était l'abbé (ce nom de La Rue que l'on trouve dans toutes les régions de France pour désigner une seigneurie semble indiquer ici celle située en Dordogne de nos jours, lieu qui était en relation avec un proche Millac par ailleurs); enfin en 1176 (acte 602) Amelius Dalbars, Vierne son épouse et leur fils Raimundus Amelius donnent la 'tasque' (mot du sud équivalent au 'champart' du nord, = taxe) qu'ils avaient sur le 'Casal Gaubert' ) à St Sauveur, près de Villemur-sur-Tarn (31). Mais beaucoup d'autres Amelius sont cités : Amelius filius Bertrandi (Amelius Bertrandi), Amelius Aldradus, Amelius de Sa Rua (de la Rue), Amelius Auterius (Authier), Amelius Cervionarii, Amelius Englivinus... Amelius Faber, de Fossat (en Ariège), Francus (le franc?), Geraldus, de Solario, Tolosanus (de Toulouse), Amelius Ugo de Verfuel (Hugo de Verfeil, près de Lavaur, à ne pas confondre avec un Ugo Amelius dont le nom va de pair avec celui de son frère (?) Bernardus Raimundus Amelius tous deux indiqués dans plusieurs actes dont un daté de mars 1174)) et Amelius abbas Fuxencis (abbé de Foix), tous personnages d'avant 1200 !
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Amelius ou Amèle fut Abbé de la célèbre abbaye bénédictine St Géraud d'Aurillac, dans le Cantal, dans la 2ème moitié du XIème S. Moins d'un siècle plus tôt fut formé dans cette vieille abbaye, antérieure à Cluny, Gerbert, futur pape Sylvestre II, le pape de l'An Mil (999 à 1003). En 1061 le pape Nicolas II met St Géraud sous la protection directe du St Siège sur la demande expresse d'Amelius, car les seigneurs d'Escorailles ravageaient alors les terres de l'abbaye, un privilège qui fut renouvelé par son successeur Alexandre II en 1068. Cette abbaye d'Aurillac occupa en Auvergne une position sans rivale avec pas moins de 65 prieurés en dépendant, jusqu'à la fondation de La Chaise-Dieu au sein de l'ordre clunisien. Autre trace de son action, Amelius écrit vers 1065 à l'abbé Hugues de Cluny, Cluny étant devenue la capitale spirituelle de l'Europe, pour lui confier la réforme de son prieuré de Cayrac, près de Montauban. Cet établissement fondé au IXème S. n'était encore qu'une "petite celle" selon le "Tabularium Moissiacense" (table des actes de Moissac) mais il deviendra l'un des meilleurs revenus de l'abbaye; consacrée sous les vocables de St Pierre & St Géraud en référence à son établissement maître cantalien, le prieuré de Cayrac constituera même l'un des plus importants revenus ecclésiastiques du Quercy au XIVème S. Malheureusement les guerres de religion y ont tout détruit; il n'en reste que des lambeaux éparpillés de sculptures qui évoquent toutefois un cadre remarquable. Dans une autre missive où il s'intitule "le dernier de ses moines" Amelius s'avoue ainsi incapable de maintenir la discipline de la règle au prieuré de Chavraix, près de Brioude, dont les religieux menaient "une vie dévergondée" ! On a gardé quelques traits de caractère de l'abbé Amelius : On dit qu'il était à la fois rigide observateur de la règle bénédictine mais tout autant doux envers ses moines; on lui reprochait d'être prodigue. Il mourut selon ce que l'on peut lire à un âge avancé, vers 1070 et fut enseveli "vers la chapelle du St Sauveur" en l'église de l'abbaye.
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Un Amiel est en effet le 2ème Abbé de l'abbaye corrézienne de Dalon, dont il jette les bases de l'église abbatiale en 1159; mais auparavant il fut élu le 11 juillet 1144 comme second abbé de l'abbaye bénédictine de Loc-Dieu (cf. Mém. de la Soc. des Lettres, Sc. & Arts de l'Aveyron T. 9, Rodez, Batery, 1867). Pour bâtir Dalon, fille de Loc-Dieu on sait qu'il fit faire des quêtes par ses moines chez les propriétaires nobles des environs; il alla frapper lui-même à la porte des seigneurs qui passaient pour être plus riches que généreux, de plus il sévissait alors l'une des multiples guerres contre les anglais et au sud le catharisme commençait à s'étendre; les seigneurs ne donnaient souvent que ....des regrets mais il s'en trouva cependant deux qui grâce à leur dons permirent de commencer les travaux; Dom Amelius put bénir la première pierre de consécration. Mais il devait alors être assez âgé puisqu'il est dit que fatigué et découragé, craignant de manquer de ressources pour continuer l'œuvre, il se démit de sa charge et se retira à Dalon d'où il venait et où il mourut. C'est dans cette abbaye que mourut aussi, un peu plus tard, en 1195, l'un des plus célèbres troubadours occitans, Bertrand de Ventadour.