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Il y eut un 1er Amelius qui fut évêque de ce siège fixé à Tarbes, mais quatre siècles plus tôt (voir page époque précédente). Cet Amelius II fut certainement de la maison de Lavedan, certains disent même qu'il fut le propre fils d'un Amelius vicomte de Lavedan de 965 à 979. Quelques uns le font titulaire de ce diocèse vers 950 ou 960 quand d'autres le situent plus sûrement vers l'an 1000 (et jusqu'en 1036, terme qui ne cadre pas avec ce que l'on va indiquer). Son épiscopat fut marqué par les suites de la bénédiction inappropriée qu'il donna au mariage de Louis comte de Bigorre avec sa cousine Amerna, ce qui était interdit pour une telle proximité familiale et fit même l'objet de décision formelle de l'Eglise. Il n'était cependant alors que le vicaire du diocèse et il reçut du comte, pour ce faire, des terres sises au lieu de Beaucens (Béoucen et l'ancien village de Siéouros). Parvenu à l'épiscopat quelques années plus tard, il reconnut toutefois cette faute de concussion et en expiation de son grave péché, il fit don de ce qu'il avait reçu du comte à l'abbaye de St Orens de Lavedan vers l'an 1000, mais en en réservant toutefois l'usufruit leur vie durant au vicomte de Lavedan son cousin et à aux siens, contre une sorte de fermage de 10 sous morlans à payer à l'abbé annuellement. Dans cette donation il déclare solennellement qu'il fut "un évêque indigne" pour avoir acquiescé à ce mariage qu'il savait contrevenant aux canons de l'église. Son nom est écrit quelquefois assez curieusement pour devoir être noté ici : on lit Etmelius ! On sait aussi qu'il fut le fondateur de la chapelle de Madiran.
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Il y eut un 1er Amelius qui fut évêque de ce siège fixé à Tarbes, mais quatre siècles plus tôt (voir page époque précédente). Cet Amelius II fut certainement de la maison de Lavedan, on connait en effet un Amelius vicomte de Lavedan de 965 à 979. Amelius II fut selon les uns le titulaire de ce diocèse vers 950 ou 960 et selon d'autres plutôt vers l'an 1000 (et jusqu'en 1036, ce qui ne cadre pas avec ce que l'on va indiquer). Son épiscopat fut marqué par la bénédiction inappropriée qu'il donna au mariage de Louis comte de Bigorre avec sa cousine Amerna, ce qui était interdit pour une telle proximité familiale et fit même l'objet de décision formelle de l'Eglise. Il reçut du comte, pour ce faire, des terres sises au lieu de Beaucens; rapidement toutefois il reconnut cette faute de concussion et en expiation de son péché, il fit don de ce qu'il avait reçu à l'abbaye de St Orens de Lavedan vers 980, mais en en réservant toutefois l'usufruit leur vie durant au vicomte de Lavedan son cousin et à aux siens, contre une sorte de fermage de 10 sous morlans à payer à l'abbé annuellement. Dans cette donation il déclare solennellement qu'il fut "un évêque indigne" pour avoir acquiescé à ce mariage qu'il savait contrevenant aux canons de l'église. Son nom y est écrit assez curieusement pour devoir être noté ici : on lit Etmelius ! On sait aussi qu'il fut le fondateur de la chapelle de Madiran.
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L'église Notre-Dame de Fontenay-le-Comte conserve (?) une épitaphe d'un Amelius, provenant probablement d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Luçon dont il fut le prieur; l'épitaphe est probablement du XIème S. et visible dans la chapelle à gauche de l'autel majeur. Il y est inscrit : "Pridie - non. aug. - Obiit - Amelius - prior".
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Il y eut un 1er Amelius qui fut évêque de ce siège fixé à Tarbes, mais quatre siècles plus tôt (voir page époque précédente). Cet Amelius II certainement de la maison de Lavedan fut selon les uns le titulaire de ce diocèse vers 950 ou 960 et selon d'autres plutôt vers l'an 1000 (et jusqu'en 1036, ce qui ne cadre pas avec ce que l'on va indiquer). Son épiscopat fut marqué par la bénédiction inappropriée qu'il donna au mariage de Louis comte de Bigorre avec sa cousine Amerna, ce qui était interdit pour une telle proximité familiale et fit même l'objet de décision formelle de l'Eglise. Il reçut du comte, pour ce faire, des terres sises au lieu de Beaucens; rapidement toutefois il reconnut cette faute de concussion et en expiation de son péché, il fit don de ce qu'il avait reçu à l'abbaye de St Orens de Lavedan vers 980, mais en en réservant toutefois l'usufruit leur vie durant au vicomte de Lavedan son cousin et à aux siens, contre une sorte de fermage de 10 sous morlans à payer à l'abbé annuellement. Dans cette donation il déclare solennellement qu'il fut "un évêque indigne" pour avoir acquiescé à ce mariage qu'il savait contrevenant aux canons de l'église. Son nom y est écrit assez curieusement pour devoir être noté ici : on lit Etmelius ! On sait aussi qu'il fut le fondateur de la chapelle de Madiran.
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La Dorade c'est la basilique N-D de la Daurade de nos jours ainsi orthographiée d'après sa signification en occitan, la "dorée" car cet édifice religieux qui existait déjà sous les wisigoths rive droite de la Garonne, était entièrement recouverte à l'intérieur de mosaïques très dorées. En 1308 son prieur fut un Amelius dont on ne connait que le début du patronyme "de Cast..."; un acte majeur (cf. Fonds Doat t. LXXIV, f° 207) le cite cette année-là : sur les instantes prières de la reine de France Jeanne, il donne l'hôpital St Jacques de la Grave, avec les maisons et jardins qui en dépendent situés faubourg St Cyprien (bâtiments toujours présents de nos jours, rive gauche) à une communauté de vingt-quatre sœurs pour y servir les pauvres et y célébrer l'office divin.
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**AMELIUS Prieur de la Dorade de TOULOUSE** :
La Dorade c'est la basilique N-D de la Daurade de nos jours ainsi orthographiée d'après sa signification en occitan, la "dorée" car cet édifice religieux qui existait déjà sous les wisigoths était entièrement recouverte à l'intérieur de mosaïques très dorées. En 1308 son prieur fut un Amelius dont on ne connait que le début du patronyme "de Cast..."; un acte majeur le cite cette année-là : sur les instantes prières de la reine de France Jeanne, il donne l'hôpital St Jacques de la Grave, avec les maisons et jardins qui en dépendent situés faubourg St Cyprien (bâtiments toujours présents de nos jours) à une communauté de vingt-quatre sœurs pour y servir les pauvres et y célébrer l'office divin.
La Dorade c'est la basilique N-D de la Daurade de nos jours ainsi orthographiée d'après sa signification en occitan, la "dorée" car cet édifice religieux qui existait déjà sous les wisigoths était entièrement recouverte à l'intérieur de mosaïques très dorées. En 1308 son prieur fut un Amelius dont on ne connait que le début du patronyme "de Cast..."; un acte majeur le cite cette année-là : sur les instantes prières de la reine de France Jeanne, il donne l'hôpital St Jacques de la Grave, avec les maisons et jardins qui en dépendent situés faubourg St Cyprien (bâtiments toujours présents de nos jours) à une communauté de vingt-quatre sœurs pour y servir les pauvres et y célébrer l'office divin.
