Revision history for patrocomp
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Pour ce qui est de ses origines, il n'y a aucun doute; Ameille ou Amelius appartient bien à l'illustre famille des Paulins (Paulinus) et des Léonces. C'est Fortunat qui dit qu'il avait un Léonce pour héritier naturel; il le nomme Papa (pape) mais c'est bien son titre d'évêque qu'il faut voir sous ce titre dans l'extrait ci-dessous. Le nom Amelius est à cette époque tellement répété qu'on peut le voir comme étant son nom d'usage et principal, le nom d'une famille gallo-romaine illustrée par les honneurs politiques et religieux : les diocèses de Paris, Auch, Comminges, Toulouse eurent en ce même VIème S. (voir partie Antiquité tardive) un évêque de ce nom, ce qui est remarquable et ne peut être le simple fruit du hasard.
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Un vieux livre "Factum..." dont je n'ai pas l'auteur daté de 1670 (p.3) indique ceci, pour son époque : //Tous les sçavans reconnoissent donc que l'église de St Denys du Pas est la première et la plus ancienne des églises basties dans l'enceinte de la ville de Paris, où les évesques transférèrent leur siège, et où ils l'ont tenu jusqu'à ce temple magnifique que nous voyons aujourd'huy dédié à l'honneur de Nostre-Dame ait esté basti par odo de Soliaco Evesque de Paris, sous le règne de Philippe Auguste. Mais jusques à ce que l'église de St Denys du Pas eut été construite, ce qui fut au temps de l'Evesque Amelius, le siège épiscopal n'estoit point dans la ville, et se tenoit en l'église St Clément, où les premiers chrétiens avoient commencé à s'assembler. C'est ce lieu qu'indique Fortunat dans ce vers : Longius hinc olim sacra eum delubra suissent. Car il n'y avoit lors qu'une église et qu'une paroisse, qui estoit la cathédrale, l'evesque Amelius vivoit en l'an 536...//. C'est ce que je raconte dans l'article principal sur ce sujet qui a longtemps préoccupé les historiens.
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Un vieux livre "Factum..." dont je n'ai pas l'auteur daté de 1670 (p.3) indique ceci, pour son époque : //Tous les sçavans reconnoissent donc que l'église de St Denys du Pas est la première et la plus ancienne des églises basties dans l'enceinte de la ville de Paris, où les évesques transférèrent leur siège, et où ils l'ont tenu jusqu'à ce temple magnifique que nous voyons aujourd'huy dédié à l'honneur de Nostre-Dame ait esté basti par odo de Soliaco Evesque de Paris, sous le règne de Philippe Auguste. Mais jusques à ce que l'église de St Denys du Pas eut été construite, ce qui fut au temps de l'Evesque Amelius, le siège épiscopal n'estoit point dans la ville, et se tenoit en l'église St Clément, où les premiers chrétiens avoient commencé à s'assembler.// C'est ce lieu qu'indique Fortunat.
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Un vieux livre "Factum..."
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Voici l'extrait de Fortunat (Liv. I Ch. II) :
Exiguam dederat hic Praesul Amelius arcem,
Christicolam populum hec sapiente loco,
Fundavitque piam dehinc Papa Leontius aulam,
Obtulit et Domino Splendida dona suo.
Quam venerandus habet propiam Dionysius arcem
Nomine sub cujus sanctificata nitet.
Exiguam dederat hic Praesul Amelius arcem,
Christicolam populum hec sapiente loco,
Fundavitque piam dehinc Papa Leontius aulam,
Obtulit et Domino Splendida dona suo.
Quam venerandus habet propiam Dionysius arcem
Nomine sub cujus sanctificata nitet.
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**L'académicien Raynouard ose citer le cas d'EMILIUS SCAURUS** :
Dans son discours de réception à l'Académie Française en 1807, François Just Marie Raynouard exposant la tragédie sous les romains osa prononcer ces mots : //Dans les temps qui suivirent le règne d'Auguste, les poètes n'auraient plus eu la liberté de traiter des sujets nationaux. Emilius Scaurus, dans sa tragédie d'Atrée, avait imité quelques vers d'Euripide qui fournirent le prétexte d'une dénonciation. Scaurus reçut l'ordre de mourir et s'y soumit avec courage. Tibère régnait//. Ces paroles d'Euripide reprises, les voici : "Il faut supporter la folie de celui qui commande." allusion à peine voilée à Napoléon Ier qui commandait alors la France, c'était presque aussi dangereux que du temps des romains.
Dans son discours de réception à l'Académie Française en 1807, François Just Marie Raynouard exposant la tragédie sous les romains osa prononcer ces mots : //Dans les temps qui suivirent le règne d'Auguste, les poètes n'auraient plus eu la liberté de traiter des sujets nationaux. Emilius Scaurus, dans sa tragédie d'Atrée, avait imité quelques vers d'Euripide qui fournirent le prétexte d'une dénonciation. Scaurus reçut l'ordre de mourir et s'y soumit avec courage. Tibère régnait//. Ces paroles d'Euripide reprises, les voici : "Il faut supporter la folie de celui qui commande." allusion à peine voilée à Napoléon Ier qui commandait alors la France, c'était presque aussi dangereux que du temps des romains.
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Avec l'arrivée de Bonaparte en Italie, c'est la fin des républiques indépendantes dont celle de Venise. La Campagne d'Italie de 1796-1797 va ne faire qu'une bouchée de ces si vieilles institutions. Un Comte au nom ridicule dans sa version française d' "Emile des Emiles" muni de pleins pouvoirs par le Sénat de Venise est cité dans l'histoire de la ville; ce nom trahit et traduit probablement une origine latine, correspondant à un Amelius Amelianus des anciens temps à laquelle ce moderne peut ou veut se rattacher; son influence et son immense fortune lui permit de lever des troupes qu'il arma lui-même pour défendre la cité. Dans la même région la cité de Castelnuovo sera, elle, défendue par le comte François des Emiles (Amelianus, devenu en italien Ameliani, Amiliani, Emiliani donc ?); il s'agissait surtout de défendre la ville de Vérone, dernier rempart avant la chute de Venise. Mais Vérone qui vit pourtant le comte Emile des Emiles venir à son secours, puis Venise, tombèrent et, dit l'historien, "Les membres les plus élevés du patriciat de cette province, le comte Emile des Emiles, le comte Verita, le comte Malenza qu'il avait voulu à ses côtés, et d'autres, furent condamnés à mort." par Bonaparte investi du titre de Président de la République Italienne, pas moins, en attendant mieux en France quelques années plus tard.
