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* __Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours __(T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) plusieurs extraits des troubadours dont celui-ci : « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) des "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356. Cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite de plus, précédant tout juste amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme médiéval.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Deletions:
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Additions:
° //**Des dictionnaires du roman médiéval aux langues romanes modernes**// :
* __Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours __(T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) plusieurs extraits des troubadours dont celui-ci : « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) des "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356. Cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite de plus, précédant tout juste amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme médiéval.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
* __Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours __(T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) plusieurs extraits des troubadours dont celui-ci : « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) des "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356. Cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite de plus, précédant tout juste amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme médiéval.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Deletions:
* __Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours __(T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) plusieurs extraits des troubadours dont celui-ci : « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) des "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356. Cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite de plus, précédant tout juste amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme médiéval.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Additions:
° //**L'abeille, l'amandier, les poètes et l'amour**// :
° //**Des dictionnaires du roman médiéval aux langues romanes modernes**// :
* __Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours __(T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) plusieurs extraits des troubadours dont celui-ci : « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) des "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356. Cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite de plus, précédant tout juste amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme médiéval.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
° //**Des dictionnaires du roman médiéval aux langues romanes modernes**// :
* __Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours __(T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) plusieurs extraits des troubadours dont celui-ci : « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) des "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356. Cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite de plus, précédant tout juste amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme médiéval.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Deletions:
° //**Des dictionnaires du roman médiéval aux langues romanes modernes**// :
* __Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours __(T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) plusieurs extraits des troubadours dont celui-ci : « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) des "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356. Cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite juste de plus, avant amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Additions:
° //**L'abeille, l'amandier, les poètes et l'amour**// :
° //**Des dictionnaires du roman médiéval aux langues romanes modernes**// :
* __Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours __(T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) plusieurs extraits des troubadours dont celui-ci : « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) des "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356. Cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite juste de plus, avant amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
° //**Des dictionnaires du roman médiéval aux langues romanes modernes**// :
* __Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours __(T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) plusieurs extraits des troubadours dont celui-ci : « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) des "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356. Cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite juste de plus, avant amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme.
* __Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours __cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
* __Dans les langues romanes__, en catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Deletions:
° //Des dictionnaires du roman médiéval aux langues romanes modernes// :
Le Dictionnaire de la Langue des Troubadours (T. II, A-C) de F. J. M. Raynouard cite pour le mot Amelier, outre son synonyme Amell, l’origine d’amygdalus purement latine (l’amande) et les citations suivantes des troubadours : « Que prendro pastura de flors d’amells » (qui prendrait (comme) pâture (nourriture) de(s) fleurs d’amandiers) ; « Preceguiers, ameliers ; Milgraniers, ameliers, son special » (pêchers, amandiers ; grenadiers, amandiers, sont spéciaux) dans les "Leys d’amors" (fol° 51 & 48), traité de rhétorique du toulousain Guilhem Molinier daté de 1356; cette œuvre magistrale, véritable encyclopédie lexicale occitane, cite juste avant amelier, le mot amandola, terme qui a un certain air de famille avec la mandorle italienne que nous allons voir et dont il donne l’un des synonymes, amella, l’amande bien entendu ! Là aussi on peut penser à une certaine langue des oiseaux appliquée à la vieille langue occitane comme à la langue italienne puisque ce substantif de mandorle qui signifie « en forme d’amande » est de cette origine linguistique et chargé symboliquement dans le christianisme.
Le Lexique Roman ou Dictionnaire des Troubadours cite de la même façon les origines et applications pour les mots abelha (abeille) et mel (miel): abelha ayant pour origine le latin apicula ; elle est nommée pareillement en portugais et avec les variantes abella en catalan ou abeja en espagnol ; une seule citation : « lo plus dignes aucels del mon es l’abelha » (le plus digne des oiseaux du monde est l’abeille) ; "lo mel" par contre est plus largement cité : son origine est le latin mel ; c’est l’« abelha que fay lo mel », cette évidence est suivie d’une citation sur la saveur du miel du troubadour Arnaut Vidal, puis est notée la métaphore sur le miel : « - des paroles » ou « - sur la bouche » du Psautier de Corbie.
En catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Additions:
Bien que j’en parle très précisément dans la partie Moyen-Age à propos de son histoire puis de sa redécouverte durant le XIXème S. j’ajoute ici quelques compléments concernant les origines du nom Amiel en lien avec cette langue spécifiquement romane à la fine saveur et qui, souvent n'est pas dénuée de quelques allusions à la langue des oiseaux. On peut remarquer tout d’abord que les noms occitans de l’abeille et de l’amande y sont très proches : « a**b**elha » et « a**m**elha » ; ces deux éléments forts du paysage méditerranéen et en rapport entre eux n’ont pu qu’influer non seulement sur la toponymie mais aussi sur la nomination des hommes; l’onomastique des uns comme des autres est assez riche à ce sujet (reportez-vous y, pour abelha on peut citer les patronymes Abelanet, Abeilh-é, -ou, -on). Ces noms sont aussi à mettre en relation avec le sens universel des syllabes 'ab' et 'am' (cf. page Amiel hébreux). Les poètes qui vécurent au temps de la splendeur de la langue occitane, ces troubadours du moyen-âge heureux du XIIème S., avant la désastreuse croisade contre les cathares du siècle suivant, ont parlé non seulement du « mel » le miel et de l’ "amelha" l'amande, mais aussi de l' "abelha"et de l' "amelher" qui en sont les producteurs respectifs; arrivant tous deux au printemps, annonçant les beaux jours tant attendus, en ce début printanier bien connu des poètes anciens comme modernes, le "Natureingang" comme disent les allemands; je cite plusieurs poètes occitans contemporains qui ont magnifié à travers ce temps cyclique, l'éveil à l'amour, dans la dernière partie de cette page sur les symboles. L'amour, qui, figurez-vous, avait quelque rapport lexicaux, au moyen-âge, non seulement avec l'abeille mais aussi avec l'amandier comme on va le voir.
° //L'abeille, l'amandier, les poètes et l'amour// :
__La comtessa de Dia__, la comtesse de Die, qui était une trobaïritz, une femme troubadour car il y en eut, fait dire à sa muse "...car plus m'en sui //abellida// / no fetz Floris de Blanchaflor..." (...car je suis plus //amoureuse// de lui / que Flore de Blanchefleur...); tout en notant que la graphie du mot 'abellida' correspond à cette marche occitane qu'est le parler, le dialecte du Dauphiné, contaminé par le français, il faudrait écrire 'abelhida' en occitan normalisé, verbe que l'on traduirait plus poétiquement par "énamouré".
__Gaston Phoebus__, comte de Foix et poète estimé est l'auteur supposé généralement de l'hymne occitan "Se canto" que l'on devrait écrire d'ailleurs "Se canta" en graphie normalisée. Il nous faut y revenir ici pour essayer de démontrer combien ce chant réunit tout ce que j'énonce dans ces lignes.
° //Des dictionnaires du roman médiéval aux langues romanes modernes// :
° //L'abeille, l'amandier, les poètes et l'amour// :
__La comtessa de Dia__, la comtesse de Die, qui était une trobaïritz, une femme troubadour car il y en eut, fait dire à sa muse "...car plus m'en sui //abellida// / no fetz Floris de Blanchaflor..." (...car je suis plus //amoureuse// de lui / que Flore de Blanchefleur...); tout en notant que la graphie du mot 'abellida' correspond à cette marche occitane qu'est le parler, le dialecte du Dauphiné, contaminé par le français, il faudrait écrire 'abelhida' en occitan normalisé, verbe que l'on traduirait plus poétiquement par "énamouré".
__Gaston Phoebus__, comte de Foix et poète estimé est l'auteur supposé généralement de l'hymne occitan "Se canto" que l'on devrait écrire d'ailleurs "Se canta" en graphie normalisée. Il nous faut y revenir ici pour essayer de démontrer combien ce chant réunit tout ce que j'énonce dans ces lignes.
° //Des dictionnaires du roman médiéval aux langues romanes modernes// :
Deletions:
Additions:
Mais au-delà du simple amusement linguistique il se cache souvent quelque savoir derrière les sons : le double sens homophonique permet de raisonner comme de résonner, la symbolique du « double sens » invite à trouver le sens caché de la « mouche à miel » en ce qui nous concerne. De plus, en français, l'absence d'accent démarcatif (tonique) qui rend cette langue difficile à apprendre en raison justement des sens divers qu'elle peut donner lorsqu'elle est entendue, ouvre en revanche la porte à de nombreux jeux de mots, souvent conçus d'ailleurs pour retenir sa graphie ! En occitan, la langue cachée permettra de s’affranchir des foudres de l’inquisition lors de la Croisade contre les Albigeois, de se protéger de l’anathème clérical; par le double sens la communication devient possible sans éveiller de soupçons; les troubadours eux-mêmes l’ont utilisée abondamment dans ce que l’on nomme le « troubar clus » la poésie cachée, l’exemple éclatant concernant notre nom étant l’hymne occitan, le « Se canto » dont deux strophes parlent non pas des abeilles mais des amandiers et de leurs fleurs, leur blancheur immaculée ayant été l'un des symboles de la pureté des parfaits (voir ces couplets page curiosa III).
Deletions:
Additions:
Mais au-delà du simple amusement linguistique il se cache souvent quelque savoir derrière les sons : le double sens homophonique permet de raisonner comme de résonner, la symbolique du « double sens » invite à trouver le sens caché de la « mouche à miel » en ce qui nous concerne. La langue cachée permettra de s’affranchir des foudres de l’inquisition lors de la Croisade contre les Albigeois, de se protéger de l’anathème clérical; par le double sens la communication devient possible sans éveiller de soupçons; les troubadours eux-mêmes l’ont utilisée abondamment dans ce que l’on nomme le « troubar clus » la poésie cachée, l’exemple éclatant concernant notre nom étant l’hymne occitan, le « Se canto » dont deux strophes parlent non pas des abeilles mais des amandiers et de leurs fleurs, leur blancheur immaculée ayant été l'un des symboles de la pureté des parfaits (voir ces couplets page curiosa III).
Et cette langue des oiseaux troublante, entendue (là aussi dans tous les sens de ce verbe) avec ses allusions, ses jeux de mots, de lettres, de formation des mots, des sons et sens possibles, a bel et bien à voir avec les symboles. Déjà dans l’Antiquité ce fut la langue des dieux; Diodore de Sicile, Virgile ou Diogène Laerce en ont parlé et bien avant le grec Platon. Il y a huit cents ans en Languedoc, elle est à l’origine de la gai-science des troubadours et de la plus vieille académie linguistique du monde, le Consistoire du Gai-Savoir de Toulouse (toujours vivant, c'est l'Académie des Jeux Floraux); plus près de nous il y a moins de 150 ans l’oeuvre mystérieuse à plus d’un titre de l’Abbé Boudet, curé de Rennes-les-Bains (11), sur une prétendue « Langue celtique … » dans laquelle il s'évertue (apparemment) à prouver que l'occitan a pour origine le celte via l'anglais moderne (!) va faire florès dans le même genre; ce prêtre cultivé s’inspira de l’alchimiste Fulcanelli et fut en lien avec le plus trouble Abbé Saunière autour du fameux Trésor de Rennes-le-Château qui fait tant couler d’encre depuis plus d’un demi-siècle, (+ de 600 livres publiés) en des écrits souvent hermétiques, très imaginatifs mais usant et abusant peut-être de la langue des oiseaux dans un but souvent mercantile!
En catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Et cette langue des oiseaux troublante, entendue (là aussi dans tous les sens de ce verbe) avec ses allusions, ses jeux de mots, de lettres, de formation des mots, des sons et sens possibles, a bel et bien à voir avec les symboles. Déjà dans l’Antiquité ce fut la langue des dieux; Diodore de Sicile, Virgile ou Diogène Laerce en ont parlé et bien avant le grec Platon. Il y a huit cents ans en Languedoc, elle est à l’origine de la gai-science des troubadours et de la plus vieille académie linguistique du monde, le Consistoire du Gai-Savoir de Toulouse (toujours vivant, c'est l'Académie des Jeux Floraux); plus près de nous il y a moins de 150 ans l’oeuvre mystérieuse à plus d’un titre de l’Abbé Boudet, curé de Rennes-les-Bains (11), sur une prétendue « Langue celtique … » dans laquelle il s'évertue (apparemment) à prouver que l'occitan a pour origine le celte via l'anglais moderne (!) va faire florès dans le même genre; ce prêtre cultivé s’inspira de l’alchimiste Fulcanelli et fut en lien avec le plus trouble Abbé Saunière autour du fameux Trésor de Rennes-le-Château qui fait tant couler d’encre depuis plus d’un demi-siècle, (+ de 600 livres publiés) en des écrits souvent hermétiques, très imaginatifs mais usant et abusant peut-être de la langue des oiseaux dans un but souvent mercantile!
En catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné (Le Vigan, 30) il y a quelques années : Cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Deletions:
Et cette langue des oiseaux troublante, entendue (là aussi dans tous les sens de ce verbe) avec ses allusions, ses jeux de mots, de lettres, de formation des mots, des sons et sens possibles, a bel et bien à voir avec les symboles. Déjà dans l’Antiquité ce fut la langue des dieux; Diodore de Sicile, Virgile ou Diogène Laerce en ont parlé et bien avant le grec Platon. Il y a huit cents ans en Languedoc, elle est à l’origine de la gai-science des troubadours et de la plus vieille académie linguistique du monde, le Consistoire du Gai-Savoir de Toulouse (toujours vivant, c'est l'Académie des Jeux Floraux); plus près de nous il y a moins de 150 ans l’oeuvre mystérieuse à plus d’un titre de l’Abbé Boudet, curé de Rennes-les-Bains (11), sur une prétendue « Langue celtique … » dans laquelle il s'évertue (apparemment) à prouver que l'occitan a pour origine le celte via l'anglais moderne ! va faire florès dans le même genre; ce prêtre cultivé s’inspira de l’alchimiste Fulcanelli et fut en lien avec le plus trouble Abbé Saunière autour du fameux Trésor de Rennes-le-Château qui fait tant couler d’encre depuis plus d’un demi-siècle, (+ de 600 livres publiés) en des écrits souvent hermétiques, très imaginatifs mais usant et abusant peut-être de la langue des oiseaux dans un but souvent mercantile!
En catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné : je me garderai donc bien de traduire ces noms pour d'une part ne pas offenser les parents qui ont "osé" donner ce vieux nom occitan à leur petite fille du Vigan (30) il y a quelques années et d'autre part pour montrer clairement que cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.
Additions:
En catalan et en portugais on dit aussi mel tandis qu’en espagnol, comme je l’ai noté, c’est la miel et en italien mele. On ne sera pas dès lors étonné de trouver pour le patronyme Amiel la variante occitane de Amel et Amell; de ce point de vue ces derniers n’ont rien à voir avec l’Amel du nord de la France (d'Amelius) même si finalement ces deux formes sont liées à Amiel par une onomastique différente. Et puis pour conclure je viens de lire qu'une maison d'éditions de livres pour enfants en langue d'oc nommée L'Ametlièr vient de naître et que le prénom féminin d'Amelha est à nouveau redonné : je me garderai donc bien de traduire ces noms pour d'une part ne pas offenser les parents qui ont "osé" donner ce vieux nom occitan à leur petite fille du Vigan (30) il y a quelques années et d'autre part pour montrer clairement que cette langue née au début du moyen-âge sur le terreau fertile gallo-romain est bel et bien toujours vivante et compte "s'espandir" enfin à nouveau alors que le français et ses jacobins républicains tentent depuis plus de deux cents ans de l'anéantir ! Si vous en doutez relisez donc ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire à la tribune de la nouvelle assemblée nationale à propos des langues régionales, ces "patois" de la France profonde et arriérée, que la Nation se devait d'éliminer afin d'apporter enfin l'unification et la culture française à ce pays si divers et riche socialement. La civilisation avec ses principes dits "universels" ne voudra depuis qu'une seule langue officielle et obligatoire, celle parlée à Paris par les intellectuels et les lettrés, celle de Voltaire et de Rousseau. Il serait peut-être temps que cette France dite pompeusement "des Lumières" puis son héritière, donnant des leçons au monde entier depuis ce temps-là, s'applique à elle-même, sur ses terres continentales annexées et colonisées, ses propres principes.