Revision history for patro20
Additions:
**Les prénoms EMILE & EMILIE (et sa variante AMELIE)** : (pour le patronyme voir page suivante)
Deletions:
Deletions:
L'Isère à l'est comme la Charente à l'ouest sont à la limite des parlers occitans et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais la politique française dirigée depuis Paris, qu'il s'agisse de la royauté ou des républiques successives, n'a eu de cesse d'imposer la langue française comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées par la République unificatrice mais surtout jacobine. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que les territoires linguistiques du saintongeais comme de l'arpitan bien que de taille différente sont situés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (dialecte auvergnat de l'occitan) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Dans cet idiome encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Amiel vu par le prénom Emile suivant les langues du monde * Amieil et Ameil, Amielh (Amelh, Ameille), Amiell, Amielly, Amiele, Amiet, Amier, Amiez et les Mil-.... * Ameilhe (Amelhe) Amielle, Lamielle * Namiel, Denamiel, Danamiel, Alanamiel, Damiel * Quelques formes d'Amiel sous Philippe le Bel * Amielet * Amilien * Amamiel * Alamel(le), Alamellon * Amilhastre (Amillastre) * Amilhac et ses dérivés en -at, -a * Amelin, Melin et consorts * Hamelin * Hamiel, Ameel et dérivés propres * Amelien * Amelier, Ametller, Ameillé * Amelis * Amelot et autres de même forme * Amyeu, Amieu et Amieu(l)x * Lamiela * Lamiel * Milhau et dérivés * Amilhac, Amilhau et autres de forme française en ll * Mill, Milan, Milian, Mac Milan * Les faux amis en Mil- et les amis d'Emile * Les autres formes d'Amiel chez les juifs d'Afrique du Nord * Des Amiel aux patronymes doubles et même quadruples ! * Les prénoms Emile et Emilie (et sa variante Amélie) *
La forme Amieulx proche en est-elle pour autant issue ? Peut être pas ! Apparentée à Amel vu dans le nord (et qui représente bien des Amiel de cette région), c'est une forme que l'on voit au XVème S. par exemple avec un chevalier Amel ou Amieulx de Cohem, rétribué à Compiègne en 1430 ou un Amieulx de Nédonchel écuyer dans un titre de rente daté de 1400, des archives d'Arras. Cet exemple bien particulier m'a incité à vous parler des limites linguistiques entre les parlers d'oïl et les parlers d'oc, entre les moitiés nord et le sud de la France, ce que j'ai fait dans la 1ère page de ce chapitre.
La forme Amieulx proche en est-elle pour autant issue ? Peut être pas ! Apparentée à Amel vu dans le nord (et qui représente bien des Amiel de cette région), c'est une forme que l'on voit au XVème S. par exemple avec un chevalier Amel ou Amieulx de Cohem, rétribué à Compiègne en 1430 ou un Amieulx de Nédonchel écuyer dans un titre de rente daté de 1400, des archives d'Arras. Cet exemple bien particulier m'a incité à vous parler des limites linguistiques entre les parlers d'oïl et les parlers d'oc, entre les moitiés nord et le sud de la France, ce que j'ai fait dans la 1ère page de ce chapitre.
Deletions:
La forme Amieulx proche en est-elle pour autant issue ? Peut être pas ! Apparentée à Amel vu dans le nord (et qui représente bien des Amiel de cette région), c'est une forme que l'on voit au XVème S. par exemple avec un chevalier Amel ou Amieulx de Cohem, rétribué à Compiègne en 1430 ou un Amieulx de Nédonchel écuyer dans un titre de rente daté de 1400, des archives d'Arras. Cet exemple bien particulier m'invite à vous parler des limites linguistiques entre les parlers d'oïl et les parlers d'oc, entre les moitiés nord et le sud de la France.
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Amiel vu par le prénom Emile suivant les langues du monde * Amieil et Ameil, Amielh (Amelh, Ameille), Amiell, Amielly, Amiele, Amiet, Amier, Amiez et les Mil-.... * Ameilhe (Amelhe) Amielle, Lamielle * Namiel, Denamiel, Danamiel, Alanamiel, Damiel * Quelques formes d'Amiel sous Philippe le Bel * Amielet * Amilien * Amamiel * Alamel(le), Alamellon * Amilhastre (Amillastre) * Amilhac et ses dérivés en -at, -a * Amelin, Melin et consorts * Hamelin * Hamiel, Ameel et dérivés propres * Amelien * Amelier, Ametller, Ameillé * Amelis * Amelot et autres de même forme * Amyeu, Amieu et Amieu(l)x * Note sur les limites linguistiques français - occitan * Lamiela * Lamiel * Milhau et dérivés * Amilhac, Amilhau et autres de forme française en ll * Mill, Milan, Milian, Mac Milan * Les faux amis en Mil- et les amis d'Emile * Les autres formes d'Amiel chez les juifs d'Afrique du Nord * Des Amiel aux patronymes doubles et même quadruples ! * Les prénoms Emile et Emilie (et sa variante Amélie) *
Deletions:
Additions:
L'Isère à l'est comme la Charente à l'ouest sont à la limite des parlers occitans et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais la politique française dirigée depuis Paris, qu'il s'agisse de la royauté ou des républiques successives, n'a eu de cesse d'imposer la langue française comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées par la République unificatrice mais surtout jacobine. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que les territoires linguistiques du saintongeais comme de l'arpitan bien que de taille différente sont situés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (dialecte auvergnat de l'occitan) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Dans cet idiome encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
Deletions:
Additions:
**AMYEU, AMIEU et AMIEU(L)X** :
**NOTE sur les LIMITES LINGUISTIQUES FRANCAIS - OCCITAN** :
L'Isère à l'est comme la Charente à l'ouest sont à la limite des parlers occitans et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais la politique française dirigée depuis Paris, par la royauté comme par les Républiques successives, n'a eu de cesse d'imposer la langue française comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées surtout par la République unificatrice et surtout "une et indivisible". Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (auvergnat) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Dans cet idiome encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
**NOTE sur les LIMITES LINGUISTIQUES FRANCAIS - OCCITAN** :
L'Isère à l'est comme la Charente à l'ouest sont à la limite des parlers occitans et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais la politique française dirigée depuis Paris, par la royauté comme par les Républiques successives, n'a eu de cesse d'imposer la langue française comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées surtout par la République unificatrice et surtout "une et indivisible". Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (auvergnat) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Dans cet idiome encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
Deletions:
L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais l'histoire française dirigée depuis Paris, non par la royauté mais par les Républiques successives n'a de cesse d'imposer une seule langue comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (auvergnat) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Dans cet idiome encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux parlés toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
Additions:
L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais l'histoire française dirigée depuis Paris, non par la royauté mais par les Républiques successives n'a de cesse d'imposer une seule langue comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (auvergnat) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues (Indre, Creuse surtout et Cher). Cet idiome finalement est un mélange étrange constitué sur un fond occitan qui a subi la forte influence française; ce qui prouve bien en passant l'hégémonie organisée et imposée depuis des siècles de la langue du nord. Dans cet idiome encore parlé de nos jours, mais par peu de gens, la conjugaison, l'essentiel du vocabulaire et les marques du pluriel sont ceux de l'occitan quand la prononciation et le lexique moderne sont ceux du français ! Les dialectes occitans étant quant à eux parlés toujours parlés des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
Deletions:
Additions:
L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais l'histoire française dirigée depuis Paris, non par la royauté mais par les Républiques successives n'a de cesse d'imposer une seule langue comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne). Enfin si les dernières croupes nord du Massif Central (auvergnat) limitent cette influence française néfaste pour l'autre langue majeure de la France, l'occitan, on note dans la zone centrale de cette limite linguistique entre oc et oïl, un espace linguistique en forme de croissant tout à fait original, car on y parle encore un savant mélange des deux langues. Les dialectes occitans étant quant à eux parlés encore de nos jours des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
Deletions:
Additions:
- Formes typiquement occitanes du nom Amiel faisant intervenir en préfixe la désignation correspondant à Monsieur en français, soit 'en', 'n' en abrégé; 'den' correspondant à 'de la parenté de Mons.". Cette notation résulte en effet de l'abréviation du terme occitan "mossen" lui-même contraction de "mossenher" correspondant au français "monseigneur", lequel a été aussi contracté dans cette langue en "monsieur" et noté "Mons.". Certains estiment que le pronom indéfini français 'on' dérive de ce 'n' occitan et serait un raccourci du mot 'personne' ou 'homme'. Louis Fédié, historien audois soutient dans son "Etude historique sur le Haut Razès" publiée en 1878 que ce Den est un héritage onomastique de la courte occupation sarrazine du VIIIème S. qui aurait laissé des traces dans la région languedocienne; l'origine pour lui serait à voir dans le qualificatif Ben qui désigne dans la nomination sémitique (hébraïque et non uniquement arabe pourtant) le "fils de" mais il est bien le seul. Du temps de l'hérésie cathare on voit par exemple Galhardus Amiel avoir pour frères Petrus et Ramundus "den Amiel". La forme De Namiel encore présente en Espagne est relativement ancienne aussi; un Arnaud de Namiel fut consul de Carcassonne en 1329 (dans une assemblée de conseillers et juristes laïques assistant les inquisiteurs); ou peu avant la Révolution, François de Namiel, de la paroisse de Trein, dans la vallée d'Ustou en Ariège.... Le nom Denamiel est encore au seuil du XXème S. cantonné à l'Ariège et zones limitrophes. (voir dossiers spéciaux, notice sur Suzanne Denamiel, mère de Claude Simon Prix Nobel de Littérature).
Deletions:
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Amiel vu par le prénom Emile suivant les langues du monde * Amieil et Ameil, Amielh (Amelh, Ameille), Amiell, Amielly, Amiele, Amiet, Amier, Amiez et les Mil-.... * Ameilhe (Amelhe) Amielle, Lamielle * Namiel, Denamiel, Danamiel, Alanamiel, Damiel * Quelques formes d'Amiel sous Philippe le Bel * Amielet * Amilien * Amamiel * Alamel(le), Alamellon * Amilhastre (Amillastre) * Amilhac et ses dérivés en -at, -a * Amelin, Melin et consorts * Hamelin * Hamiel, Ameel et dérivés propres * Amelien * Amelier, Ametller, Ameillé * Amelis * Amelot et autres de même forme * Amyeu, Amieu et Amieu(l)x; note sur les limites linguistiques français - occitan * Lamiela * Lamiel * Milhau et dérivés * Amilhac, Amilhau et autres de forme française en ll * Mill, Milan, Milian, Mac Milan * Les faux amis en Mil- et les amis d'Emile * Les autres formes d'Amiel chez les juifs d'Afrique du Nord * Des Amiel aux patronymes doubles et même quadruples ! * Les prénoms Emile et Emilie (et sa variante Amélie) *
Deletions:
Additions:
**AMIEIL et AMEIL, AMIELH (AMELH, AMEILLE) AMIELL AMIELLY AMIELE AMIET AMIER AMIEZ et les MIL-...** :
Amiel est donc un patronyme polymorphe dont chaque forme orthographique s'est adaptée au parler de chaque région ou peuple. Les anglo-saxons auront par ex. des Hamiel (rare toutefois). Echantillon des autres formes orthographiques régionales françaises du nom AMIEL, adaptées au parler ancien de ces coins de France: ainsi Amieil et Ameil sont plutôt auvergnats bien qu'Ameil exista aussi en Aunis-Saintonge au XVIIIème S., Amielh plutôt provençal tout comme Amielly, Amiell est catalan, Amiele est originaire de l'est, Amiet et Amiez sont des formes alpines que l'on trouve aussi en Suisse. Ces formes sont assez courantes encore de nos jours dans ces régions.
Amiel est donc un patronyme polymorphe dont chaque forme orthographique s'est adaptée au parler de chaque région ou peuple. Les anglo-saxons auront par ex. des Hamiel (rare toutefois). Echantillon des autres formes orthographiques régionales françaises du nom AMIEL, adaptées au parler ancien de ces coins de France: ainsi Amieil et Ameil sont plutôt auvergnats bien qu'Ameil exista aussi en Aunis-Saintonge au XVIIIème S., Amielh plutôt provençal tout comme Amielly, Amiell est catalan, Amiele est originaire de l'est, Amiet et Amiez sont des formes alpines que l'on trouve aussi en Suisse. Ces formes sont assez courantes encore de nos jours dans ces régions.
Deletions:
Amiel est donc un patronyme polymorphe dont chaque forme orthographique s'est adaptée au parler de chaque région ou peuple. Les anglo-saxons auront par ex. des Hamiel (rare toutefois). Echantillon des autres formes orthographiques régionales françaises du nom AMIEL, adaptées au parler ancien de ces coins de France: ainsi Amieil et Ameil sont plutôt auvergnats bien qu'Ameil exista aussi en Aunis-Saintonge au XVIIIème S., Amielh plutôt provençal, Amiell est catalan, Amiele est originaire de l'est, Amiet et Amiez sont des formes alpines que l'on trouve aussi en Suisse. Ces formes sont assez courantes encore de nos jours dans ces régions.
Additions:
Ce nom n'est pourtant pas une exception à ce que j'ai indiqué concernant l'origine exclusive du patronyme Amiel et de ses parentés comme n'étant jamais d'origine toponymique car la racine même est celle du nom de gens romaine insigne.
NB : Notons ici que ces noms à référence toponymique furent adoptés (voire imposés) par ou pour des juifs mais en tout état de cause avant le décret de Napoléon du 20 juillet 1808 qui interdit alors la référence à une ville.
Les patronymes formés comme Amillac (lh) sont eux plus fidèles à l'origine gallo-romaine d'Aemilius : Il n'y a pas d'aphérèse et ils sont aussi issus d'un toponyme mais indirectement eux aussi : l'origine initiale est bien un domaine d'Aemilius ! On associera à ce nom ceux d'Amillaud (lh), Amillat (lh), Amillard (t). Pour Amilhaud, le 'd' final du suffixe analogique -aud se retrouve dans d'autres noms et est typique de l'Aveyron et du Cantal.
Ces patronymes anglo-saxons sont bien dérivés du latin Aemilius. Pour Mill référence est faite au français Mille, aphérèse d'Emile, qui anciennement aurait eu la forme Mille; rapproché de l'origine grecque signifiant flatteur, charmant il est apparenté à Milo et Miles. Millan, Milian, sont des formes abréviées d' Emilian, origine leur venant d'Aemilianus latin, il sont directement à relier à Mac Milan. Ce Mac Milan est un patronyme anglo-saxon d'origine écossaise comme on peut le subodorer, dérivé de Mac préfixe écossais désignant un clan, une tribu et de Milan, qui est l'aphérèse d'Aemilian, il s'agit donc du "fils de" Milan. Il peut aussi être écrit Mac Millan sous cette forme générique; en irlandais on aura la forme Mac Mullan. Anciennement on trouve l'appellation de "Clann an Mhaoîl" ou Mhaolain, Maolan. Les Mac Milan sont de nos jours constitués de trois branches, la principale étant les Mac Millan of Mac Milan & Knap; dispersés dans tout le Commonwealth et aux Usa ils restent en contact grâce au très officiel Clan Mac Milan International. Les clans en Ecosse c'est toujours très sérieux !
**Les faux amis en MIL- sauf MILLIAT & les amis d'EMILE** :
En revanche il y a tout lieu d'inclure les dérivés du prénom français Emile, correspondant au nom-prénom occitan Amiel (voir tous les saints aemiliens) qui ont donné autant de noms patronymiques. Le nom Emile lui-même contrairement à son homologue occitan n'a quasiment pas donné de patronyme (Emile comme nom de famille est concentré sur le Massif Central, de la Hte-Vienne à l'Ain et est rare). En Auvergne, notamment dans le Cantal on trouve le nom de Mily, équivalent avec aphérèse d'Emile qui est déjà une graphie française, couramment écrit aussi Mili ou Mile et sur lesquels ont été formés dans ces régions montagneuses, des "caps d'ostal", des noms de maîtres de maisons, des patronymes. C'est à partir de là aussi, et en allant vers le nord que, par la même aphérèse l'on trouve plutôt des 'amis d'Emile' tel Mille et ses dérivés comme Milin, Milien (via Emilien qui lui, vient du surnom romain formé d'après Aemilius, soit Aemilianus), Milles, Mil(l)ot, et Milou (eh oui!)...
NB : Notons ici que ces noms à référence toponymique furent adoptés (voire imposés) par ou pour des juifs mais en tout état de cause avant le décret de Napoléon du 20 juillet 1808 qui interdit alors la référence à une ville.
Les patronymes formés comme Amillac (lh) sont eux plus fidèles à l'origine gallo-romaine d'Aemilius : Il n'y a pas d'aphérèse et ils sont aussi issus d'un toponyme mais indirectement eux aussi : l'origine initiale est bien un domaine d'Aemilius ! On associera à ce nom ceux d'Amillaud (lh), Amillat (lh), Amillard (t). Pour Amilhaud, le 'd' final du suffixe analogique -aud se retrouve dans d'autres noms et est typique de l'Aveyron et du Cantal.
Ces patronymes anglo-saxons sont bien dérivés du latin Aemilius. Pour Mill référence est faite au français Mille, aphérèse d'Emile, qui anciennement aurait eu la forme Mille; rapproché de l'origine grecque signifiant flatteur, charmant il est apparenté à Milo et Miles. Millan, Milian, sont des formes abréviées d' Emilian, origine leur venant d'Aemilianus latin, il sont directement à relier à Mac Milan. Ce Mac Milan est un patronyme anglo-saxon d'origine écossaise comme on peut le subodorer, dérivé de Mac préfixe écossais désignant un clan, une tribu et de Milan, qui est l'aphérèse d'Aemilian, il s'agit donc du "fils de" Milan. Il peut aussi être écrit Mac Millan sous cette forme générique; en irlandais on aura la forme Mac Mullan. Anciennement on trouve l'appellation de "Clann an Mhaoîl" ou Mhaolain, Maolan. Les Mac Milan sont de nos jours constitués de trois branches, la principale étant les Mac Millan of Mac Milan & Knap; dispersés dans tout le Commonwealth et aux Usa ils restent en contact grâce au très officiel Clan Mac Milan International. Les clans en Ecosse c'est toujours très sérieux !
**Les faux amis en MIL- sauf MILLIAT & les amis d'EMILE** :
En revanche il y a tout lieu d'inclure les dérivés du prénom français Emile, correspondant au nom-prénom occitan Amiel (voir tous les saints aemiliens) qui ont donné autant de noms patronymiques. Le nom Emile lui-même contrairement à son homologue occitan n'a quasiment pas donné de patronyme (Emile comme nom de famille est concentré sur le Massif Central, de la Hte-Vienne à l'Ain et est rare). En Auvergne, notamment dans le Cantal on trouve le nom de Mily, équivalent avec aphérèse d'Emile qui est déjà une graphie française, couramment écrit aussi Mili ou Mile et sur lesquels ont été formés dans ces régions montagneuses, des "caps d'ostal", des noms de maîtres de maisons, des patronymes. C'est à partir de là aussi, et en allant vers le nord que, par la même aphérèse l'on trouve plutôt des 'amis d'Emile' tel Mille et ses dérivés comme Milin, Milien (via Emilien qui lui, vient du surnom romain formé d'après Aemilius, soit Aemilianus), Milles, Mil(l)ot, et Milou (eh oui!)...
Deletions:
Les patronymes formés comme Amillac (lh) sont eux plus fidèles à l'origine gallo-romaine d'Aemilius : Il n'y a pas d'aphérèse et ils sont aussi d'origine toponymique. On associera à ce nom ceux d'Amillaud (lh), Amillat (lh), Amillard (t). Pour Amilhaud, le 'd' final du suffixe analogique -aud se retrouve dans d'autres noms et est typique de l'Aveyron et du Cantal.
Ces patronymes anglo-saxons sont bien dérivés du latin Aemilius. Pour Mill référence est faite au français Mille, aphérèse d'Emile, qui anciennement aurait eu la forme Mille; rapproché de l'origine grecque signifiant flatteur, charmant il est apparenté à Milo et Miles. Millan, Milian, sont des formes abréviées d' Emilian, origine leur venant d'Aemilianus latin, il sont directement à relier à Mac Milan. Ce Mac Milan est un patronyme anglo-saxon d'origine écossaise comme on peut le subodorer, dérivé de Mac préfixe écossais désignant un clan, une tribu et de Milan, qui est l'aphérèse d'Aemilian, il s'agit donc du "fils de" Milan. Il peut aussi être écrit Mac Millan sous cette forme générique; en irlandais on aura la forme Mac Mullan. Anciennement on trouve l'appellation de "Clann an Mhaoîl" ou Mhaolain, Maolan. Les Mac Milan sont de nos jours constitués de trois branches, la principale étant les Mac Millan of Mac Milan & Knap; dispersés dans tout le Commonwealth et aux Usa ils restent en contact grâce au très officiel Clan Mac Milan International.
**Les faux amis en MIL- & les amis d'EMILE** :
En revanche il y a tout lieu d'inclure les dérivés du prénom français Emile, correspondant au nom-prénom occitan Amiel (voir tous les saints aemiliens) qui ont donné autant de noms patronymiques. Le nom Emile lui-même contrairement à son homologue occitan n'a quasiment pas donné de patronyme (Emile comme nom de famille est concentré sur le Massif Central, de la Hte-Vienne à l'Ain et est rare). En Auvergne, notamment dans le Cantal on trouve le nom de Mily, équivalent avec aphérèse d'Emile qui est déjà une graphie française, couramment écrit aussi Mili ou Mile et sur lesquels ont été formés dans ces régions montagneuses, des "caps d'ostal", des noms de maîtres de maisons, des patronymes. C'est à partir de là aussi, et en allant vers le nord que, par la même aphérèse l'on trouve plutôt des 'amis d'Emile' tel Mille et ses dérivés comme Milin, Milien (via Emilien qui lui, vient du surnom romain formé d'après Aemilius, soit Aemilianus), Milles, Mil(l)ot, Milou (eh oui!)...
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Amiel vu par le prénom Emile suivant les langues du monde * Amieil et Ameil, Amielh (Amelh, Ameille), Amiell, Amiele, Amiet, Amier, Amiez et les Mil-.... * Ameilhe (Amelhe) Amielle, Lamielle * Namiel, Denamiel, Danamiel, Alanamiel, Damiel * Quelques formes d'Amiel sous Philippe le Bel * Amielet * Amilien * Amamiel * Alamel(le), Alamellon * Amilhastre (Amillastre) * Amilhac et ses dérivés en -at, -a * Amelin, Melin et consorts * Hamelin * Hamiel, Ameel et dérivés propres * Amelien * Amelier, Ametller, Ameillé * Amelis * Amelot et autres de même forme * Amyeu, Amieu et Amieu(l)x; note sur les limites linguistiques français - occitan * Lamiela * Lamiel * Milhau et dérivés * Amilhac, Amilhau et autres de forme française en ll * Mill, Milan, Milian, Mac Milan * Les faux amis en Mil- et les amis d'Emile * Les autres formes d'Amiel chez les juifs d'Afrique du Nord * Des Amiel aux patronymes doubles et même quadruples ! * Les prénoms Emile et Emilie (et sa variante Amélie) *
Deletions:
Additions:
**AMYEU, AMIEU et AMIEU(L)X; note sur les limites linguistiques français - occitan** :
S'il n'est pas apparenté à Amiel, ce patronyme porté du Lyonnais à la Drôme, de l'Ardèche à la Savoie peut, je pense, avoir pour origine le prénom marqueur des Ducs de Savoie, celui d'Amédée. Toutefois il a pu être ici et là employé par certains greffiers sous l'Ancien Régime pour désigner un Amiel (voir Amyeu Cabirol à Gaillac (81) en 1364 ou Jehanne Amyeu à Orange (84) ~1550). Pour Amieu(x) si proche, il est bien une forme dauphinoise (Isère) d'Amiel.
La forme Amieulx proche en est-elle pour autant issue ? Peut être pas ! Apparentée à Amel vu dans le nord (et qui représente bien des Amiel de cette région), c'est une forme que l'on voit au XVème S. par exemple avec un chevalier Amel ou Amieulx de Cohem, rétribué à Compiègne en 1430 ou un Amieulx de Nédonchel écuyer dans un titre de rente daté de 1400, des archives d'Arras. Cet exemple bien particulier m'invite à vous parler des limites linguistiques entre les parlers d'oïl et les parlers d'oc, entre les moitiés nord et le sud de la France.
L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais l'histoire française dirigée depuis Paris, non par la royauté mais par les Républiques successives n'a de cesse d'imposer une seule langue comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne), les dernières croupes nord du Massif Central (auvergnat) limitant cette influence française néfaste pour l'autre langue encore géographiquement comparable au français, l'Occitan, dont la zone d'influence "monte" encore de nos jours des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et est encore parlée des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
S'il n'est pas apparenté à Amiel, ce patronyme porté du Lyonnais à la Drôme, de l'Ardèche à la Savoie peut, je pense, avoir pour origine le prénom marqueur des Ducs de Savoie, celui d'Amédée. Toutefois il a pu être ici et là employé par certains greffiers sous l'Ancien Régime pour désigner un Amiel (voir Amyeu Cabirol à Gaillac (81) en 1364 ou Jehanne Amyeu à Orange (84) ~1550). Pour Amieu(x) si proche, il est bien une forme dauphinoise (Isère) d'Amiel.
La forme Amieulx proche en est-elle pour autant issue ? Peut être pas ! Apparentée à Amel vu dans le nord (et qui représente bien des Amiel de cette région), c'est une forme que l'on voit au XVème S. par exemple avec un chevalier Amel ou Amieulx de Cohem, rétribué à Compiègne en 1430 ou un Amieulx de Nédonchel écuyer dans un titre de rente daté de 1400, des archives d'Arras. Cet exemple bien particulier m'invite à vous parler des limites linguistiques entre les parlers d'oïl et les parlers d'oc, entre les moitiés nord et le sud de la France.
L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit la rustica romana linguae dont est issu directement l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais l'histoire française dirigée depuis Paris, non par la royauté mais par les Républiques successives n'a de cesse d'imposer une seule langue comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne), les dernières croupes nord du Massif Central (auvergnat) limitant cette influence française néfaste pour l'autre langue encore géographiquement comparable au français, l'Occitan, dont la zone d'influence "monte" encore de nos jours des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et est encore parlée des Landes aux Alpes du Piémont italien. Ceci confirme la géographie des différentes traductions linguistiques de notre nom sur le territoire français CQFD.
Deletions:
S'il n'est pas apparenté à Amiel, ce patronyme porté du Lyonnais à la Drôme, de l'Ardêche à la Savoie peut, je pense, avoir pour origine le prénom marqueur des Ducs de Savoie, celui d'Amédée. Toutefois il a pu être ici et là employé par certains greffiers sous l'Ancien Régime pour désigner un Amiel (voir Amyeu Cabirol à Gaillac (81) en 1364 ou Jehanne Amyeu à Orange (84) ~1550). Pour Amieu(x) si proche, il est bien une forme dauphinoise (Isère) d'Amiel.
La forme Amieulx plus précise peut être apparentée à Amel vu dans le nord (et qui représente bien des Amiel de cette région); c'est une forme que l'on voit au XVème S. par exemple avec un chevalier Amel ou Amieulx de Cohem, rétribué à Compiègne en 1430 ou un Amieulx de Nédonchel écuyer dans un titre de rente daté de 1400, des archives d'Arras.
L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit le romani ancêtre de l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais l'histoire française dirigée depuis Paris, non par la royauté mais par les Républiques successives n'a de cesse d'imposer une seule langue comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne), les dernières croupes nord du Massif Central (auvergnat) limitant cette influence française néfaste pour l'autre langue encore géographiquement comparable au français, l'Occitan, dont la zone d'influence "monte" encore de nos jours des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et est encore parlée des Landes aux Alpes du Piémont italien.
Additions:
L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl. Au moyen-âge comme on l'a dit le romani ancêtre de l'occitan était parlé dans toute la moitié sud de la France, des Pyrénées à la Loire. Mais l'histoire française dirigée depuis Paris, non par la royauté mais par les Républiques successives n'a de cesse d'imposer une seule langue comme on le sait; par des mesures martiales les autres langues sont progressivement éliminées. Le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal; inclusive de l'arpitan, parlé depuis le Forez jusqu'à la Franche-Comté, dans le lyonnais jusqu'à Mâcon, en Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Neufchâtel, Fribourg et Valais !) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé, ce qui n'est pas le cas de l'arpitan. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne), les dernières croupes nord du Massif Central (auvergnat) limitant cette influence française néfaste pour l'autre langue encore géographiquement comparable au français, l'Occitan, dont la zone d'influence "monte" encore de nos jours des Pyrénées jusqu'à Montluçon et Vichy et est encore parlée des Landes aux Alpes du Piémont italien.
Deletions:
Additions:
**AMYEU, AMIEU, AMIEU(L)X; note sur les limites linguistiques français - occitan** :
S'il n'est pas apparenté à Amiel, ce patronyme porté du Lyonnais à la Drôme, de l'Ardêche à la Savoie peut, je pense, avoir pour origine le prénom marqueur des Ducs de Savoie, celui d'Amédée. Toutefois il a pu être ici et là employé par certains greffiers sous l'Ancien Régime pour désigner un Amiel (voir Amyeu Cabirol à Gaillac (81) en 1364 ou Jehanne Amyeu à Orange (84) ~1550). Pour Amieu(x) si proche, il est bien une forme dauphinoise (Isère) d'Amiel.
La forme Amieulx plus précise peut être apparentée à Amel vu dans le nord (et qui représente bien des Amiel de cette région); c'est une forme que l'on voit au XVème S. par exemple avec un chevalier Amel ou Amieulx de Cohem, rétribué à Compiègne en 1430 ou un Amieulx de Nédonchel écuyer dans un titre de rente daté de 1400, des archives d'Arras.
L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl, le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal ou spécifiquement arpitan, parlé dans le lyonnais jusqu'à Macon, dans la Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Fribourg et Valais) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne), les dernières croupes nord du Massif Central (dialecte auvergnat) limitant cette influence néfaste pour l'Occitan (dont sa zone d'influence "monte" encore de nos jours jusqu'à Montluçon et Vichy).
S'il n'est pas apparenté à Amiel, ce patronyme porté du Lyonnais à la Drôme, de l'Ardêche à la Savoie peut, je pense, avoir pour origine le prénom marqueur des Ducs de Savoie, celui d'Amédée. Toutefois il a pu être ici et là employé par certains greffiers sous l'Ancien Régime pour désigner un Amiel (voir Amyeu Cabirol à Gaillac (81) en 1364 ou Jehanne Amyeu à Orange (84) ~1550). Pour Amieu(x) si proche, il est bien une forme dauphinoise (Isère) d'Amiel.
La forme Amieulx plus précise peut être apparentée à Amel vu dans le nord (et qui représente bien des Amiel de cette région); c'est une forme que l'on voit au XVème S. par exemple avec un chevalier Amel ou Amieulx de Cohem, rétribué à Compiègne en 1430 ou un Amieulx de Nédonchel écuyer dans un titre de rente daté de 1400, des archives d'Arras.
L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl, le dauphinois est dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal ou spécifiquement arpitan, parlé dans le lyonnais jusqu'à Macon, dans la Savoie (savoyard) et qui déborde largement en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Fribourg et Valais) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais qui est lui malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne), les dernières croupes nord du Massif Central (dialecte auvergnat) limitant cette influence néfaste pour l'Occitan (dont sa zone d'influence "monte" encore de nos jours jusqu'à Montluçon et Vichy).
Deletions:
S'il n'est pas apparenté à Amiel, ce patronyme porté du Lyonnais à la Drôme, de l'Ardêche à la Savoie peut, je pense, avoir pour origine le prénom marqueur des Ducs de Savoie, celui d'Amédée. Toutefois il a pu être ici et là employé par certains greffiers sous l'Ancien Régime pour désigner un Amiel (voir Amyeu Cabirol à Gaillac (81) en 1364 ou Jehanne Amyeu à Orange (84) ~1550). Pour Amieu(x) si proche, il est bien une forme dauphinoise (Isère) d'Amiel. L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl, dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal ou spécifiquement arpitan, parlé dans le lyonnais jusqu'à Macon et qui déborde largement en Suisse (canton de Genève et Vaud, Fribourg et Valais) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne), les dernières croupes nord du Massif Central limitant cette influence néfaste pour l'Occitan (sa zone d'influence "monte" encore de nos jours jusqu'à Clermont-Ferrand).
La forme Amieulx plus précise peut être apparentée à Amel vu dans le nord (et qui représente bien des Amiel de cette région); c'est une forme que l'on voit au XVème S. par exemple avec un chevalier Amel ou Amieulx de Cohem, rétribué à Compiègne en 1430 ou un Amieulx de Nédonchel écuyer dans un titre de rente daté de 1400, des archives d'Arras.
Additions:
S'il n'est pas apparenté à Amiel, ce patronyme porté du Lyonnais à la Drôme, de l'Ardêche à la Savoie peut, je pense, avoir pour origine le prénom marqueur des Ducs de Savoie, celui d'Amédée. Toutefois il a pu être ici et là employé par certains greffiers sous l'Ancien Régime pour désigner un Amiel (voir Amyeu Cabirol à Gaillac (81) en 1364 ou Jehanne Amyeu à Orange (84) ~1550). Pour Amieu(x) si proche, il est bien une forme dauphinoise (Isère) d'Amiel. L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl, dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal ou spécifiquement arpitan, parlé dans le lyonnais jusqu'à Macon et qui déborde largement en Suisse (canton de Genève et Vaud, Fribourg et Valais) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, le saintongeais, mais malheureusement à peu près éteint de nos jours, réduit à un vulgaire patois; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé. On remarquera à ce sujet que le saintongeais comme l'arpitan sont parlés dans les deux seules zones de passage entre la France du nord et celle du sud (seuil du Poitou et seuil de Bourgogne), les dernières croupes nord du Massif Central limitant cette influence néfaste pour l'Occitan (sa zone d'influence "monte" encore de nos jours jusqu'à Clermont-Ferrand).
Deletions:
Additions:
S'il n'est pas apparenté à Amiel, ce patronyme porté du Lyonnais à la Drôme, de l'Ardêche à la Savoie peut, je pense, avoir pour origine le prénom marqueur des Ducs de Savoie, celui d'Amédée. Toutefois il a pu être ici et là employé par certains greffiers sous l'Ancien Régime pour désigner un Amiel (voir Amyeu Cabirol à Gaillac (81) en 1364 ou Jehanne Amyeu à Orange (84) ~1550). Pour Amieu(x) si proche, il est bien une forme dauphinoise (Isère) d'Amiel. L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl, dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal ou spécifiquement arpitan, parlé dans le lyonnais jusqu'à Macon et qui déborde largement en Suisse (canton de Genève et Vaud, Fribourg et Valais) comme dans le Piémont en Italie. C'est géographiquement le pendant est de la même zone côté ouest, du parler des Charentes et Poitou, mais malheureusement à peu près éteint de nos jours; la langue française conquérante l'a définitivement éliminé.
Deletions:
Additions:
S'il n'est pas apparenté à Amiel, ce patronyme porté du Lyonnais à la Drôme, de l'Ardêche à la Savoie peut, je pense, avoir pour origine le prénom marqueur des Ducs de Savoie, celui d'Amédée. Toutefois il a pu être ici et là employé par certains greffiers sous l'Ancien Régime pour désigner un Amiel (voir Amyeu Cabirol à Gaillac (81) en 1364 ou Jehanne Amyeu à Orange (84) ~1550). Pour Amieu(x) si proche, il est bien une forme dauphinoise (Isère) d'Amiel. L'Isère est à la limite des parlers occitans et alpins et des parlers d'oïl, dans cette large zone lexicale que l'on nomme le franco-provençal ou autrement arpitan et qui déborde largement en Suisse (canton de Genève et Vaud).
Deletions:
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Amiel vu par le prénom Emile suivant les langues du monde * Amieil et Ameil, Amielh (Amelh, Ameille), Amiell, Amiele, Amiet, Amier, Amiez et les Mil-.... * Ameilhe (Amelhe) Amielle, Lamielle * Namiel, Denamiel, Danamiel, Alanamiel, Damiel * Quelques formes d'Amiel sous Philippe le Bel * Amielet * Amilien * Amamiel * Alamel(le), Alamellon * Amilhastre (Amillastre) * Amilhac et ses dérivés en -at, -a * Amelin, Melin et consorts * Hamelin * Hamiel, Ameel et dérivés propres * Amelien * Amelier, Ametller, Ameillé * Amelis * Amelot et autres de même forme * Amyeu, Amieu, Amieu(l)x * Lamiela * Lamiel * Milhau et dérivés * Amilhac, Amilhau et autres de forme française en ll * Mill, Milan, Milian, Mac Milan * Les faux amis en Mil- et les amis d'Emile * Les autres formes d'Amiel chez les juifs d'Afrique du Nord * Des Amiel aux patronymes doubles et même quadruples ! * Les prénoms Emile et Emilie (et sa variante Amélie) *
NB : Pour ces deux pages sur les patronymes apparentés à Amiel, le site des recensions patronymiques de Jean Tosti m'a été très instructif.
Ce patronyme d'origine languedocienne provient bien d'un dérivé d'Aemilius. Il est très rare de nos jours, plutôt porté sous la forme française (double 'l') en Haute-Garonne et Ariège.
NB : Pour ces deux pages sur les patronymes apparentés à Amiel, le site des recensions patronymiques de Jean Tosti m'a été très instructif.
Ce patronyme d'origine languedocienne provient bien d'un dérivé d'Aemilius. Il est très rare de nos jours, plutôt porté sous la forme française (double 'l') en Haute-Garonne et Ariège.
Deletions:
Ce patronyme d'origine languedocienne provient bien d'un dérive d'Aemilius. Il est très rare de nos jours, plutôt porté sous la forme française (double 'l') en Haute-Garonne et Ariège.
Additions:
//INDEX ONOMASTIQUE// : Amiel vu par le prénom Emile suivant les langues du monde * Amieil et Ameil, Amielh (Amelh, Ameille), Amiell, Amiele, Amiet, Amier, Amiez et les Mil-.... * Ameilhe (Amelhe) Amielle, Lamielle * Namiel, Denamiel, Danamiel, Alanamiel, Damiel * Quelques formes d'Amiel sous Philippe le Bel * Amielet * Amilien * Amamiel * Alamel(le), Alamellon * Amilhastre (Amillastre) * Amilhac et ses dérivés en -at, -a * Amelin, Melin et consorts * Hamelin * Hamiel, Ameel et dérivés propres * Amelien * Amelier, Ametller, Ameillé * Amelis * Amelot et autres de même forme * Amyeu, Amieu, Amieu(l)x * Lamiela * Lamiel * Milhau et dérivés * Amilhac, Amilhau et autres de forme française en ll * Mill, Milan, Milian, Mac Milan * Les faux amis en Mil- et les amis d'Emile * Les autres formes d'Amiel chez les juifs d'Afrique du Nord * Des Amiel aux patronymes doubles et même quadruples ! * Les prénoms Emile et Emilie (et sa variante Amélie) *
Additions:
Il est porté dans les mêmes zones que sa variante Amilien (cf. ce patronyme).
Additions:
Amiel est donc un patronyme polymorphe dont chaque forme orthographique s'est adaptée au parler de chaque région ou peuple. Les anglo-saxons auront par ex. des Hamiel (rare toutefois). Echantillon des autres formes orthographiques régionales françaises du nom AMIEL, adaptées au parler ancien de ces coins de France: ainsi Amieil et Ameil sont plutôt auvergnats bien qu'Ameil exista aussi en Aunis-Saintonge au XVIIIème S., Amielh plutôt provençal, Amiell est catalan, Amiele est originaire de l'est, Amiet et Amiez sont des formes alpines que l'on trouve aussi en Suisse. Ces formes sont assez courantes encore de nos jours dans ces régions.
Deletions:
Additions:
**Les prénoms EMILE & EMILIE (et sa variante AMELIE)** :
En raison de l'une des origines latine et chrétienne de notre nom celui-ci a surtout été popularisé par le prénom dérivant de l'un des multiples saints aemiliens. Que ce soit au masculin ou au féminin le prénom est bien connu dans les langues occidentales. Toutefois si le prénom francisé Emile s'est beaucoup popularisé par la référence à l'Emile de Rousseau entre les XVIII et milieu du XXème S. il est de nos jours en perte de vitesse. Ce n'est absolument pas le cas pour son homologue féminin : le prénom Emilie, popularisé lui aussi par une œuvre littéraire, du moins en France, "Les conversations d'Emilie", roman de Madame d'Epinay publié en 1773, son succès est constant depuis, non seulement en France mais surtout dans les pays anglo-saxons (Angleterre & anciennes colonies, Etats-Unis) sous sa forme Emily bien sûr; de plus celles qui l'ont porté et qui sont devenues célèbres sont nombreuses, ce qui accentue le phénomène remarquable de sa diffusion (l'une des sœurs Brönte, l'écrivain Emily Brönte ou l'aviatrice américaine Emily Eckhart entre autres). Si cela était nécessaire son intérêt fut renouvelé en 1979 par la comédie musicale très connue et diffusée "Emilie jolie" et dans les années 1980 par ex. plus de 10000 petites filles ont été appelées Emilie chaque année en moyenne. Au seuil de ce nouvel millénaire Emilie figure encore et toujours parmi les 100 prénoms féminins les plus attribués.
Un mot sur la variante d'Emilie, le moins célèbre prénom Amélie, plus directement en lien avec son appellation masculine Amiel : Amélie a été très en vogue durant le XVIIIème S. et même bien avant dans la classe aristocratique de toute l'Europe alors que son homologue qui avait eu son heure de gloire au moyen-âge n'était quasiment plus porté. Il me faut citer ici à ce sujet le roman de Julie de St Olmont paru au début du XIXème S. en 3 volumes quand même (in 12) qu'elle intitula "Amélie de Tréville" comme quoi cette dame connaissait bien encore cette vieille famille du Lauragais !
En raison de l'une des origines latine et chrétienne de notre nom celui-ci a surtout été popularisé par le prénom dérivant de l'un des multiples saints aemiliens. Que ce soit au masculin ou au féminin le prénom est bien connu dans les langues occidentales. Toutefois si le prénom francisé Emile s'est beaucoup popularisé par la référence à l'Emile de Rousseau entre les XVIII et milieu du XXème S. il est de nos jours en perte de vitesse. Ce n'est absolument pas le cas pour son homologue féminin : le prénom Emilie, popularisé lui aussi par une œuvre littéraire, du moins en France, "Les conversations d'Emilie", roman de Madame d'Epinay publié en 1773, son succès est constant depuis, non seulement en France mais surtout dans les pays anglo-saxons (Angleterre & anciennes colonies, Etats-Unis) sous sa forme Emily bien sûr; de plus celles qui l'ont porté et qui sont devenues célèbres sont nombreuses, ce qui accentue le phénomène remarquable de sa diffusion (l'une des sœurs Brönte, l'écrivain Emily Brönte ou l'aviatrice américaine Emily Eckhart entre autres). Si cela était nécessaire son intérêt fut renouvelé en 1979 par la comédie musicale très connue et diffusée "Emilie jolie" et dans les années 1980 par ex. plus de 10000 petites filles ont été appelées Emilie chaque année en moyenne. Au seuil de ce nouvel millénaire Emilie figure encore et toujours parmi les 100 prénoms féminins les plus attribués.
Un mot sur la variante d'Emilie, le moins célèbre prénom Amélie, plus directement en lien avec son appellation masculine Amiel : Amélie a été très en vogue durant le XVIIIème S. et même bien avant dans la classe aristocratique de toute l'Europe alors que son homologue qui avait eu son heure de gloire au moyen-âge n'était quasiment plus porté. Il me faut citer ici à ce sujet le roman de Julie de St Olmont paru au début du XIXème S. en 3 volumes quand même (in 12) qu'elle intitula "Amélie de Tréville" comme quoi cette dame connaissait bien encore cette vieille famille du Lauragais !
Deletions:
En raison de l'une des origines latine et chrétienne de notre nom celui-ci a surtout été popularisé par le prénom dérivant de l'un des multiples saints aemiliens. Que ce soit au masculin ou au féminin le prénom est bien connu dans les langues occidentales. Toutefois si le prénom Emile s'est beaucoup popularisé par la référence à l'Emile de Rousseau entre les XVIII et milieu du XXème S. il est de nos jours en perte de vitesse. Ce n'est absolument pas le cas pour son homologue féminin : le prénom Emilie, popularisé lui aussi par une œuvre littéraire, du moins en France, "Les conversations d'Emilie", roman de Madame d'Epinay publié en 1773, son succès est constant depuis, non seulement en France mais surtout dans les pays anglo-saxons (Angleterre & anciennes colonies, Etats-Unis) sous sa forme Emily bien sûr; de plus celles qui l'ont porté et qui sont devenues célèbres sont nombreuses, ce qui accentue le phénomène remarquable de sa diffusion (l'une des sœurs Brönte, l'écrivain Emily Brönte ou l'aviatrice américaine Emily Eckhart entre autres). Si cela était nécessaire son intérêt fut renouvelé en 1979 par la comédie musicale très connue et diffusée "Emilie jolie" et dans les années 1980 par ex. plus de 10000 petites filles ont été appelées Emilie chaque année en moyenne. Au seuil de ce nouvel millénaire Emilie figure encore et toujours parmi les 100 prénoms féminins les plus attribués.
Additions:
Le patronyme peut éventuellement mais rarement être constitué de la juxtaposition de trois noms; c'est pourtant le cas pour :
- "Chambellan-Amiel de Mérindol", le titre de Marquis de Mérindol ayant été inclus dans le nom précédent Chambellan-Amiel. Cette famille existe toujours sous cette appellation.(cf. "Liste des marquis français" in "Annuaire de la Noblesse de France & des Maisons Souveraines de l'Europe" édité en 1935).
- "Amiel de Ménard de la Rozais", quasi unique dans lequel Ménard vient du germain Maginhard, un descendant d'un ancêtre robuste et aguerri et Rozais, toponyme francique désignant l'endroit où poussent des roseaux; c'est donc une famille au nom très français !
- "Chambellan-Amiel de Mérindol", le titre de Marquis de Mérindol ayant été inclus dans le nom précédent Chambellan-Amiel. Cette famille existe toujours sous cette appellation.(cf. "Liste des marquis français" in "Annuaire de la Noblesse de France & des Maisons Souveraines de l'Europe" édité en 1935).
- "Amiel de Ménard de la Rozais", quasi unique dans lequel Ménard vient du germain Maginhard, un descendant d'un ancêtre robuste et aguerri et Rozais, toponyme francique désignant l'endroit où poussent des roseaux; c'est donc une famille au nom très français !