Revision history for onom194
Additions:
Les noms hébreux n'ont été progressivement abandonnés qu'à partir du Xème S. par les chrétiens mais ce n'est qu'après les premières croisades en Terre Sainte qu'ils seront véritablement abandonnés aux juifs et portés presque exclusivement par eux; ce qui explique peut-être le faible nombre d'Amiel de cette origine dans la région d'élection de notre nom durant tout l'ancien régime très catholique ?
Deletions:
Additions:
NB : Il faut remarquer ici une analogie évidente : on emploie assez couramment l'expression des "trois sœurs latines" pour parler de la France et de ses deux voisines l'Espagne au sud et l'Italie au sud-est, ces trois grandes régions bordant et fermant la mer Méditerranée occidentale de l'Empire Romain; il se trouve que c'est sur ce même vaste territoire, en Catalogne, autour du Golfe du Lion et en Italie que le nom Amiel, par son origine latine et par ses variantes régionales, s'est propagé et est encore présent de nos jours. C'est même au centre géographique de ce vaste arc onomastique qu'il est le plus présent, dans l'Aude et alentour.
Additions:
**LES AMIEL ITALIENS : des NOMS MODERNES aux ORIGINES ANTIQUES** :
* Regroupés sous la bannière des Amelii, les Amiel d'Italie portent les patronymes dérivés suivants :
- Ameli qui a la souche romaine type, présent aussi à Piceno et Teramo,
* Reste le cas d'Amella et Amello : Amella extrêmement rare, semble provenir de San Biagio Platani (AG); Amello quasi unique proviendrait de l'Italie Centrale et pour certains, avoir pour origine le très rare praenomen latin Amellus.... que mon dictionnaire Gaffiot pourtant ne connait pas ! Amellus se réfèrerait ainsi à l'amelle, une fleur pour laquelle le grand Virgile a écrit dans ses Géorgiques (Liv. IV, 271) ceci "Est etiam flor in pratis cui nomen amello fecere agricolae..." soit une fleur des prés, mais cette explication sans doute très poétique cache une plus probable et énième forme dérivée du bas latin Amelius dans laquelle le double 'll' se substitue phonétiquement en italien au 'li' d'origine tout simplement.
* Regroupés sous la bannière des Amelii, les Amiel d'Italie portent les patronymes dérivés suivants :
- Ameli qui a la souche romaine type, présent aussi à Piceno et Teramo,
* Reste le cas d'Amella et Amello : Amella extrêmement rare, semble provenir de San Biagio Platani (AG); Amello quasi unique proviendrait de l'Italie Centrale et pour certains, avoir pour origine le très rare praenomen latin Amellus.... que mon dictionnaire Gaffiot pourtant ne connait pas ! Amellus se réfèrerait ainsi à l'amelle, une fleur pour laquelle le grand Virgile a écrit dans ses Géorgiques (Liv. IV, 271) ceci "Est etiam flor in pratis cui nomen amello fecere agricolae..." soit une fleur des prés, mais cette explication sans doute très poétique cache une plus probable et énième forme dérivée du bas latin Amelius dans laquelle le double 'll' se substitue phonétiquement en italien au 'li' d'origine tout simplement.
Deletions:
* Regroupés sous la bannière des Amelii, les Amiel d'Italie ont les patronymes suivants :
- Ameli qui a la souche romaine, présent aussi à Piceno et Teramo
* Reste le cas d'Amella et Amello : Amella extrêmement rare, semble provenir de San Biagio Platani (AG); Amello quasi unique proviendrait de l'Italie Centrale et avoir pour origine le très rare praenomen latin Amellus qui est celui d'une fleur que nous avons évoqué dans la partie symbolisme bien sûr, fleur pour laquelle le grand Virgile a écrit dans ses Géorgiques (Liv. IV) ceci "Est etiam flor in pratis cui nomen amello fecere agricolae..." soit
Additions:
- Amelli, patronyme lombard est, lui, extrêmement rare,
- Amellio est lombard,
* La forme féminine a aussi les faveurs patronymiques telles que Amelia qui, bien que très rare, a son origine semble t-il entre Rocca Priora et Rome et en Campanie. D'Amélia a la même répartition géographique d'origine et pourrait dériver de Amelia bien sûr comme dériver directement du matronyme latin Aemilia.
* Reste le cas d'Amella et Amello : Amella extrêmement rare, semble provenir de San Biagio Platani (AG); Amello quasi unique proviendrait de l'Italie Centrale et avoir pour origine le très rare praenomen latin Amellus qui est celui d'une fleur que nous avons évoqué dans la partie symbolisme bien sûr, fleur pour laquelle le grand Virgile a écrit dans ses Géorgiques (Liv. IV) ceci "Est etiam flor in pratis cui nomen amello fecere agricolae..." soit
- Amellio est lombard,
* La forme féminine a aussi les faveurs patronymiques telles que Amelia qui, bien que très rare, a son origine semble t-il entre Rocca Priora et Rome et en Campanie. D'Amélia a la même répartition géographique d'origine et pourrait dériver de Amelia bien sûr comme dériver directement du matronyme latin Aemilia.
* Reste le cas d'Amella et Amello : Amella extrêmement rare, semble provenir de San Biagio Platani (AG); Amello quasi unique proviendrait de l'Italie Centrale et avoir pour origine le très rare praenomen latin Amellus qui est celui d'une fleur que nous avons évoqué dans la partie symbolisme bien sûr, fleur pour laquelle le grand Virgile a écrit dans ses Géorgiques (Liv. IV) ceci "Est etiam flor in pratis cui nomen amello fecere agricolae..." soit
Deletions:
- Amellio est Lombard,
Additions:
Le surnom latin forgé sur Aemilius, Aemilianus a conduit aux Amelin et autres Mel(l)in forgés par la langue française. On a aussi employé au moyen-âge Amelius pour cet Amelianus son cognomen latin, dans le sud aussi. La variante par aphérèse Mel(l)in qui est présente surtout en zone française peut être trouvée dans la zone occitane dans la forme Méliès. Quelquefois on a un H muet qui vient commencer le nom comme on l'a vu, un 'a' lui aussi muet qui vient se loger dans la syllabe 'in' finale, ce qui peut faire douter de certains Hamel .... Pour l'occitan, languedocien comme provençal, les chartes antérieures au XIIIème S. nommeront des Amelii, comme des Amelinus, un Amelius de la Sala est dans ce cas, et nombre d'Ameils, Amels, Amil ou Ameilan...
La très vieille famille noble de Turlande, Amels, tire par exemple son nom du lieu d'Amels dans le Cantal (Rouergue) : confondu souvent avec Ameil ce nom est présent dans le cartulaire de l'abbaye de Conques (12); Bernard d'Amels est témoin à une donation faite par un presque homonyme Bernard Ameil à la cathédrale de Rodez. C'est aussi sous cette forme Amels qu'est indiqué le seigneur Amiel de Palharès (Pailhès) chez Guillaume de Tudèle dans sa Chanson de la Croisade (albigeoise) lors de la bataille de Baziège et, bien avant, en 1112, le cartulaire du château de Foix livre, dans divers hommages rendus au vicomte Bernard Aton, les noms de Peire & Willelmus Amels, Amels Auriol, milites (hommes, soldats) du château d'Arifat et, un an avant, celui de Bernar Amel (sic).
* L'immense majorité des Amiel d'Espagne ont pour origine les Aemilii de l'Antiquité latine. Ils paraissent être venus nombreux durant le Haut-Empire mais ils sont déjà présents dès la République, notamment en Tarraconnaise, Barcino, Saguntum et Carthago Nova selon Gonzalez y Marin (1994, p.244) où ils y représentent le quart des gentilices (cf Abascal 1994). Ils représentent aussi en Bétique un nombre important; on pense que ce nom fut populaire dans cette région en raison du fait que Lucius Aemilius Paullus fut gouverneur de la province d'Hispanie Ultérieure, (à l'intérieur des terres, cf CIL II n°5041) en -171 et patron (cf Castillo 1974 p.634; Tite-Live XLIII 2,7). Pourtant ce nom Aemilius n'y est pas représentatif des charges importantes des villes de la région. Le nom aemilien s'est encore propagé en référence à d'autres romains de la gens comme par exemple, Aemilius Lepidus qui fut lui, gouverneur de l'Hispanie Citérieure (la Tarraconnaise, près de la Méditerranée) entre 10 et 14 de notre ère et son demi-frère, Paullus Aemilius Regillus, qui fut patron à Sagonte.
* Les Aemilii à Cordoba se sont aussi développés grâce notamment au commerce de l'huile d'olive; pas moins de sept personnes aemiliennes sont connues comme négociants d'huile. On trouve aussi neuf témoignages liés au monde servile.
- Barcino, c'est la région de Barcelone,
- Saguntum ou région de Sagonte, celle de Valence, sur la Méditerranée;
- Amelii, typique de Teramo, on le trouve aussi à Atri, c'est le nom même de la gens en latin;
- Amelio, bien que présent à Rome, on le trouve surtout en Campanie, Pouilles, Basilicate et en Calabre;
- Amellio est Lombard,
- D'Amelio est typique du sud de Chieti, du Latium et de Rome, de la Campanie, des Pouilles et de Potenza;
- Les Peucètes, peuple de l'Illyrie (des côtes yougoslaves de nos jours) et Liburnie.
- Les Dauniens, peuple de la Daunie ou Apulie,
- les Samnites et les Vestines de la même région, forment les tribus sabelliennes où l'on trouve des origines du nom aemilien.
- Les Volsques, peuple du Latium (à ne pas confondre avec les Volques, peuple languedocien de l'Antiquité aussi).
- Les Eques et les Latins du Latium bien sûr ou le nom est évidemment présent;
**Dans l'EUROPE DE L'OUEST et un ex. à l'EST** :
La très vieille famille noble de Turlande, Amels, tire par exemple son nom du lieu d'Amels dans le Cantal (Rouergue) : confondu souvent avec Ameil ce nom est présent dans le cartulaire de l'abbaye de Conques (12); Bernard d'Amels est témoin à une donation faite par un presque homonyme Bernard Ameil à la cathédrale de Rodez. C'est aussi sous cette forme Amels qu'est indiqué le seigneur Amiel de Palharès (Pailhès) chez Guillaume de Tudèle dans sa Chanson de la Croisade (albigeoise) lors de la bataille de Baziège et, bien avant, en 1112, le cartulaire du château de Foix livre, dans divers hommages rendus au vicomte Bernard Aton, les noms de Peire & Willelmus Amels, Amels Auriol, milites (hommes, soldats) du château d'Arifat et, un an avant, celui de Bernar Amel (sic).
* L'immense majorité des Amiel d'Espagne ont pour origine les Aemilii de l'Antiquité latine. Ils paraissent être venus nombreux durant le Haut-Empire mais ils sont déjà présents dès la République, notamment en Tarraconnaise, Barcino, Saguntum et Carthago Nova selon Gonzalez y Marin (1994, p.244) où ils y représentent le quart des gentilices (cf Abascal 1994). Ils représentent aussi en Bétique un nombre important; on pense que ce nom fut populaire dans cette région en raison du fait que Lucius Aemilius Paullus fut gouverneur de la province d'Hispanie Ultérieure, (à l'intérieur des terres, cf CIL II n°5041) en -171 et patron (cf Castillo 1974 p.634; Tite-Live XLIII 2,7). Pourtant ce nom Aemilius n'y est pas représentatif des charges importantes des villes de la région. Le nom aemilien s'est encore propagé en référence à d'autres romains de la gens comme par exemple, Aemilius Lepidus qui fut lui, gouverneur de l'Hispanie Citérieure (la Tarraconnaise, près de la Méditerranée) entre 10 et 14 de notre ère et son demi-frère, Paullus Aemilius Regillus, qui fut patron à Sagonte.
* Les Aemilii à Cordoba se sont aussi développés grâce notamment au commerce de l'huile d'olive; pas moins de sept personnes aemiliennes sont connues comme négociants d'huile. On trouve aussi neuf témoignages liés au monde servile.
- Barcino, c'est la région de Barcelone,
- Saguntum ou région de Sagonte, celle de Valence, sur la Méditerranée;
- Amelii, typique de Teramo, on le trouve aussi à Atri, c'est le nom même de la gens en latin;
- Amelio, bien que présent à Rome, on le trouve surtout en Campanie, Pouilles, Basilicate et en Calabre;
- Amellio est Lombard,
- D'Amelio est typique du sud de Chieti, du Latium et de Rome, de la Campanie, des Pouilles et de Potenza;
- Les Peucètes, peuple de l'Illyrie (des côtes yougoslaves de nos jours) et Liburnie.
- Les Dauniens, peuple de la Daunie ou Apulie,
- les Samnites et les Vestines de la même région, forment les tribus sabelliennes où l'on trouve des origines du nom aemilien.
- Les Volsques, peuple du Latium (à ne pas confondre avec les Volques, peuple languedocien de l'Antiquité aussi).
- Les Eques et les Latins du Latium bien sûr ou le nom est évidemment présent;
**Dans l'EUROPE DE L'OUEST et un ex. à l'EST** :
Deletions:
La très vieille famille noble de Turlande, Amels, tire par exemple son nom du lieu d'Amels dans le Cantal (Rouergue) : confondu souvent avec Ameil ce nom est présent dans le cartulaire de l'abbaye de Conques (12); Bernard d'Amels est témoin à une donation faite par Bernard Ameil à la cathédrale de Rodez. C'est aussi sous cette forme Amels qu'est indiqué le seigneur Amiel de Palharès (Pailhès) chez Guillaume de Tudèle dans sa Chanson de la Croisade (albigeoise) lors de la bataille de Baziège et, bien avant, en 1112, le cartulaire du château de Foix livre, dans divers hommages rendus au vicomte Bernard Aton, les noms de Peire & Willelmus Amels, Amels Auriol, milites (hommes, soldats) du château d'Arifat et, un an avant, celui de Bernar Amel (sic).
* L'immense majorité des Amiel d'Espagne ont pour origine les Aemilii de l'Antiquité latine. Ils paraissent être venus nombreux durant le Haut-Empire mais ils sont déjà présents dès la République, notamment en Tarraconnaise, Barcino, Saguntum et Carthago Nova selon Gonzalez y Marin (1994, p.244) où ils y représentent le quart des gentilices (cf Abascal 1994). Ils représentent aussi en Bétique un nombre important; on pense que ce nom fut populaire dans cette région en raison du fait que Lucius Aemilius Paullus fut gouverneur de la province d'Hispanie Ultérieure, (à l'intérieur des terres, cf CIL II n°5041) en -171 et patron (cf Castillo 1974 p.634; Tite-Live XLIII 2,7). Pourtant ce nom Aemilius n'y est pas représentatif des charges importantes des villes de la région. Le nom aemilien s'est encore propagé en référence à d'autres romains de la gens comme par exemple, Aemilius Lepidus qui fut lui, gouverneur de l'Hispanie Citérieure (la Tarraconnaise, près de la Méditerranée) entre 10 et 14 de notre ère et son demi-frère, Paullus Aemilius Regillus, qui fut patron à Sagonte.
* Les Aemilii à Cordoba se sont aussi développés grâce notamment au commerce de l'huile d'olive; pas moins de sept personnes aemiliennes sont connues comme négociants d'huile. On trouve aussi neuf témoignages liés au monde servile;
- Barcino, c'est la région de Barcelone
- Saguntum ou région de Sagonte, celle de Valence, sur la Méditerranée
- Amelii, typique de Teramo, on le trouve aussi à Atri, c'est le nom même de la gens en latin
- Amelio, bien que présent à Rome, on le trouve surtout en Campanie, Pouilles, Basilicate et en Calabre
- Amellio est Lombard
- D'Amelio est typique du sud de Chieti, du Latium et de Rome, de la Campanie, des Pouilles et de Potenza
- Les Peucètes, peuple de l'Illyrie (des côtes yougoslaves de nos jours) et Liburnie
- Les Dauniens, peuple de la Daunie ou Apulie
- Les Samnites et les Vestines de la même région, forment les tribus sabelliennes où l'on trouve des origines du nom aemilien
- Les Volsques, peuple du Latium (à ne pas confondre avec les Volques, peuple languedocien de l'Antiquité aussi)
- Les Eques et les Latins du Latium bien sûr ou le nom est évidemment présent
**De l'EUROPE DE L'OUEST et un ex. à l'EST** :
Additions:
//Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait l'avenir//.
Deletions:
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//Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait l'avenir".
Anatole France in "Le livre de mon ami" (1885).
Anatole France in "Le livre de mon ami" (1885).
Additions:
//SOMMAIRE// : L'origine historique des noms en France * Traduction des noms en France * Sur l'origine wisigothique et traduction en allemand * En résumé pour Amiel * D'Amelianus et Amelinus aux Amelin français et aux Amiel Ameil(s) ou Amel occitans * Amiello en espagnol et en italien * Amiel et déclinaisons dans les documents historiques espagnols du XIIIème S. * Les Amiel espagnols dans l'Antiquité * Les Amiel italiens : des noms modernes aux origines antiques * De l'Europe de l'Ouest et un ex. à l'est *