Revision history for onom192
Additions:
Déjà au XVIème S. un livre bilingue hébreu - latin, écrit selon la règle hébraïque (de droite à gauche), renseigne très bien non seulement sur les références bibliques du nom Amiel mais indique outre son écriture en hébreu, surtout sa forme exprimée en caractères latins : lue Amiel, Amielis ou Amiele selon les textes sacrés par cet auteur et écrit : Amiel. (Collectio messis. Dictionarium latino hebraeum ex Thesauro decerptum... "Arca Thesaurus Linguae sanctae Novus" de Marco Marini édité à Venise en 1593). Puis, les savants linguistes, au XVIIème S., s'appuyant sur les meilleures études bibliques et sur le meilleur latin trouvaient qu'à la forme simplifiée Ammiel, il serait plus conforme d'écrire Amihel, en accord avec le grec plus ancien traduisible, lui, par Ammihel, dans lequel El est ainsi mis en exergue pour sa prononciation. Pourtant ils ne sont pas ainsi en accord avec des langues encore plus anciennes telles que le chaldéen ou même l'hébreu Hammiel, dont l'écriture correspondant à un "h" aspiré qui débute dans ces langues la probable prononciation, selon eux, écriture traduite pauvrement généralement par la simple voyelle 'a', St Jérôme qui traduisit du grec au latin les textes sacrés indiquant directement cette lettre 'a' pour écrire ce nom. La signification du nom correspondant bien, selon eux toujours, à celle communément admise de "peuple de (mon) Dieu" ou si l'on considère Bède le vénérable, qui écrivit à la suite de Jérôme, "Dieu de mon peuple" car "ham" c'est "le peuple". Le même Bède dans son "Opera : In vetus et novum testamentum..." (Vol. III) et son "Hebraicorum Nominum Interpretatio" (col.382, éd. de 1688) indique bien encore "populus meus Dei, vel populi mei Deus."
Deletions:
Additions:
Déjà au XVIème S. un livre en latin renseigne très bien non seulement sur les références bibliques du nom Amiel mais indique outre son écriture en hébreu, surtout sa forme exprimée en caractères latins : Amiel. ("Collectio messis. Dictionarium latino hebraeum ex Thesauro decerptum..." de Marco Marini édité à Venise en 1593). Puis, les savants linguistes, au XVIIème S., s'appuyant sur les meilleures études bibliques et sur le meilleur latin trouvaient qu'à la forme simplifiée Ammiel, il serait plus conforme d'écrire Amihel, en accord avec le grec plus ancien traduisible, lui, par Ammihel, dans lequel El est ainsi mis en exergue pour sa prononciation. Pourtant ils ne sont pas ainsi en accord avec des langues encore plus anciennes telles que le chaldéen ou même l'hébreu Hammiel, dont l'écriture correspondant à un "h" aspiré qui débute dans ces langues la probable prononciation, selon eux, écriture traduite pauvrement généralement par la simple voyelle 'a', St Jérôme qui traduisit du grec au latin les textes sacrés indiquant directement cette lettre 'a' pour écrire ce nom. La signification du nom correspondant bien, selon eux toujours, à celle communément admise de "peuple de (mon) Dieu" ou si l'on considère Bède le vénérable, qui écrivit à la suite de Jérôme, "Dieu de mon peuple" car "ham" c'est "le peuple". Le même Bède dans son "Opera : In vetus et novum testamentum..." (Vol. III) et son "Hebraicorum Nominum Interpretatio" (col.382, éd. de 1688) indique bien encore "populus meus Dei, vel populi mei Deus."
Deletions:
Additions:
Déjà au XVIème S. un livre en latin renseigne très bien non seulement sur les références bibliques du nom Amiel mais indique son écriture en hébreu et surtout sa traduction en français : Amiel. ("Collectio messis. Dictionarium latino hebraeum ex Thesauro decerptum..." de marco Marini édité à Venise en 1593). Puis, les savants linguistes, au XVIIème S., s'appuyant sur les meilleures études bibliques et sur le meilleur latin trouvaient qu'à la forme simplifiée Ammiel, il serait plus conforme d'écrire Amihel, en accord avec le grec plus ancien traduisible, lui, par Ammihel, dans lequel El est ainsi mis en exergue pour sa prononciation. Pourtant ils ne sont pas ainsi en accord avec des langues encore plus anciennes telles que le chaldéen ou même l'hébreu Hammiel, dont l'écriture correspondant à un "h" aspiré qui débute dans ces langues la probable prononciation, selon eux, écriture traduite pauvrement généralement par la simple voyelle 'a', St Jérôme qui traduisit du grec au latin les textes sacrés indiquant directement cette lettre 'a' pour écrire ce nom. La signification du nom correspondant bien, selon eux toujours, à celle communément admise de "peuple de (mon) Dieu" ou si l'on considère Bède le vénérable, qui écrivit à la suite de Jérôme, "Dieu de mon peuple" car "ham" c'est "le peuple". Le même Bède dans son "Opera : In vetus et novum testamentum..." (Vol. III) et son "Hebraicorum Nominum Interpretatio" (col.382, éd. de 1688) indique bien encore "populus meus Dei, vel populi mei Deus."
Deletions:
Les savants linguistes du XVIIème S. s'appuyant sur les meilleures études bibliques et sur le meilleur latin trouvaient qu'à la forme simplifiée Ammiel, il serait plus conforme d'écrire Amihel, en accord avec le grec plus ancien traduisible, lui, par Ammihel, dans lequel El est ainsi mis en exergue pour sa prononciation. Pourtant ils ne sont pas ainsi en accord avec des langues encore plus anciennes telles que le chaldéen ou même l'hébreu Hammiel, dont l'écriture correspondant à un "h" aspiré qui débute dans ces langues la probable prononciation, selon eux, écriture traduite pauvrement généralement par la simple voyelle 'a', St Jérôme qui traduisit du grec au latin les textes sacrés indiquant directement cette lettre 'a' pour écrire ce nom. La signification du nom correspondant bien, selon eux toujours, à celle communément admise de "peuple de (mon) Dieu" ou si l'on considère Bède le vénérable, qui écrivit à la suite de Jérôme, "Dieu de mon peuple" car "ham" c'est "le peuple". Le même Bède dans son "Opera : In vetus et novum testamentum..." (Vol. III) et son "Hebraicorum Nominum Interpretatio" (col.382, éd. de 1688) indique bien encore "populus meus Dei, vel populi mei Deus."
Additions:
Déjà au XVIème S. un livre renseigne très bien non seulement sur les références bibliques du nom Amiel mais non seulement indique son
Additions:
//SOMMAIRE// : Une étude du nom juif * Amiel et Abiel, Amiyah et Abiyah * Le nom juif contemporain * Que dire de la traduction latine du nom juif Amiel * Les différentes formes du nom juif Amiel * Une curiosité synonymique * Les autres noms en général d'origine juive formés en -Amiel * A distinguer patronyme et toponyme juif * Avertissement concernant l'appellation "Amiel nom juif" * Les Amiel juifs dans les récollections du bassin méditerranéen * Amiel et Ben Ami au Maroc et aux Açores * Amiel et ses dérivés juifs aux Usa * La signification d'Amiel selon St Jérôme, mieux précisé par le français du XVIIème S. et de nos jours par la bible Agapé *
Jusqu'il n'y a pas longtemps le pays principal des juifs contemporains fut les Etats-Unis. Un mot sur la présence chez eux du nom Amiel me semble utile. Le Dictionary of American Family Names de P. Hanks note 113 occurrences pour notre nom parmi les quelques 88,7 millions de sa database, ce qui est peu; mais la notice qui lui est cependant consacrée indique qu'avec ses dérivés Melia et Melio c'est (uniquement pour l'auteur !) un patronyme juif; il ajoute également français (!!) "dont l'origine est un nom personnel biblique". Comme quoi, sur ce sujet comme sur d'autres, il y a de quoi être circonspect sur leurs connaissances.
Jusqu'il n'y a pas longtemps le pays principal des juifs contemporains fut les Etats-Unis. Un mot sur la présence chez eux du nom Amiel me semble utile. Le Dictionary of American Family Names de P. Hanks note 113 occurrences pour notre nom parmi les quelques 88,7 millions de sa database, ce qui est peu; mais la notice qui lui est cependant consacrée indique qu'avec ses dérivés Melia et Melio c'est (uniquement pour l'auteur !) un patronyme juif; il ajoute également français (!!) "dont l'origine est un nom personnel biblique". Comme quoi, sur ce sujet comme sur d'autres, il y a de quoi être circonspect sur leurs connaissances.
Deletions:
Le Dictionary of American Family Names de P. Hanks note 113 occurrences pour notre nom parmi les quelques 88,7 millions de sa database, ce qui est peu; mais la notice qui lui est cependant consacrée indique qu'avec ses dérivés Melia et Melio c'est (uniquement pour l'auteur) un patronyme juif; il ajoute également français (!) "dont l'origine est un nom personnel biblique".
Additions:
Il y a des noms patronymiques spécifiquement juifs mais il n'est pas dans mon propos d'en discourir. De plus, concernant les origines spécifiques des juifs d'Europe et d'Afrique du Nord, dont sont beaucoup d'Amiel juifs, il se trouve que ce nom est autant connu chez les ashkénazes (d'Europe Centrale) que chez les sépharades de la diaspora méditerranéenne. Et même si des patronymes pouvaient être considérés comme étant 'à consonnance juive' (d'une façon évidente et exclusive, ce que peut écrire par exemple le sulfureux Bernard-Henry Lévy) il se trouve que le patronyme Amiel (et ce n'est sans doute pas le seul) a aussi d'autres origines (moins évidentes mais donc inclusives) dont j'ai, je pense assez démontré la validité. Enfin ce nom juif n'a subi aucune altération majeure (on le voit écrit seulement avec 'll' ou 'mm', un 'h' ici ou là, les syllabes séparées avec l'introduction d'une apostrophe, etc...) depuis toujours, simplement traduit de l'hébreu correspondant, que ce soit dans les textes religieux ou profanes (historiques). C'est donc bien, entre autres noms, un nom juif à part entière qui n'a rien à voir avec ces noms 'remodelés' pour se fondre dans la société plus ou moins antisémite qui se développa en Europe durant les XIX et 1ère moitié du XXème S. (gangrène ravivée en ce début de 3ème millénaire du fait d'une religion importée qui d'ailleurs eut alors des rapports avec les nazis pour ce même motif) et qui atteint son paroxysme avec la montée du nazisme : Comme ces Debré bien connus dans le milieu politique en France qui portent en réalité un pseudonyme pris par leur ascendant venu de Bavière, Anschel Moïse, qui préféra changer ce nom en Anselme Després (devenu Debré en peu de générations) lorsqu'il vint en France, comme les Chevènement, Coppé, bien connus eux aussi dans le même domaine ou encore Gustave Eiffel. Ce constructeur génial, fils d'un officier du Premier Empire qui s'appelait en réalité Prenez Bönickhausen préféra le changer en un plus simple Eiffel, du nom de sa région natale, l'Eifel (pensons ici au nom qu'aurait pu prendre sans cela la fameuse tour !). Mais cette habitude resta ensuite : Patrick Benguigui qui passe mieux en Bruel sur les pochettes, le réalisateur Claude Berri qui en vérité s'appelle Berel-Langmann et le plus connu peut-être, celui de Rothschild, famille de banquiers richissime (c'est même une expression dans notre langue que de dire que le quidam n'en est pas le parent). Le premier des Rothschild qui en réalité s'appelait Isaac Elchanan conçut son nom d'emprunt (!) à partir de l'enseigne de sa boutique 'A l'écu rouge', soit en allemand 'Zum roten Schild', qu'il contracta (!). L'origine juive on le sait a toujours été difficile à vivre pour ceux qui durent l'assumer durant toute l'histoire de l'Europe; c'est vrai aussi pour d'autres émigrés pour ce qui concerne au moins le patronyme : combien d'italiens ou de polonais ont tenu à franciser leurs noms pour mieux s'intégrer ? Le patronyme fait pourtant partie intégrante de l'origine de chacun de nous, il en est un marqueur évident et essentiel et qui doit être assumé tel que nous le recevons, ne serait-ce que par respect et reconnaissance (dans tous les sens de ce terme, je sais de quoi je parle). Chacun, pour nos origines bien différentes, nous le devons à nos ancêtres, qu'ils aient été juifs, chrétiens, cathares, protestants, ou sans religion, émigrés, immigrés comme autochtones, ils nous ont légué notre nom, pour nous ici celui d'Amiel, respectons-le, respectons-nous. Mais il est primordial de respecter aussi ceux qui accueillent : pour les patronymes les plus typés évidemment la francisation est néanmoins à considérer et à recommander, sans pour autant en altérer le sens originel, et qu'on ne me dise pas que ce n'est pas possible ! C'est ce qui s'est passé pour tant de porteurs de noms depuis des siècles, et cela fait aussi partie de l'intégration librement consentie, du respect de la culture qui accueille, ou de cette notion de nos jours totalement détournée que l'on nommait fort justement "allégeance", allégeance à un pays, à une nation, un peuple et non à une secte (religieuse, communautaire ou autre). Je parle de cela dans mon ultime page (cf. Envoi).
Deletions:
Additions:
Ces deux appellations sont équivalentes en ce qui concerne l'élément principal; Ben, lui, désigne communément le 'fils' du père dont le nom suit. Donc Ben Ami ou Ben Amiel, c'est le fils d'Ami ou Amiel, en somme 'le fils du peuple (de mon dieu)'; l'appellation Ami correspondant à la syncope, la disparition du phonème [èl]. L'affiliation du peuple à son Dieu est ainsi renforcée, ce nom appelle véritablement la bénédiction et la protection divine sur son peuple. Les deux préfixes AM (dans Amiel et Ami) et Ben (dans Ben Amiel Ben Ami ou Benamiel, Benami) sont dans le même registre que aben-, iben-, abe-, abou-, aboul-, avi-, bin-, abou-, a-, aj-, al-, af(f)-, bel-, ha-, i-, la-, lel-, me-, m-, o-, wi-, vi- lesquels notent usuellement les relations personnelles, filiales, locales ou professionnelles, une caractéristique personnelle (beau, grand ...). Cette affiliation tribale caractéristique des peuples anciens qui pour Amiel et ses dérivés est concentrée sur la lettre M semble finalement une abréviation du mot "de" indiquant tout simplement l'origine. Parmi ceux qui ont porté ce nom on peut citer Chlomo Ben Ami, de Tanger, historien spécialiste de l'Espagne; il fut le 1er Ambassadeur d'Israël en Espagne puis ministre du Labor Party israélien; Jacob Ben Ami acteur américain; Joseph Ben Ami directeur de publication du 'Canadian Observer'; un café de Jérusalem porte aussi ce nom.
Deletions:
Additions:
Aux temps les plus reculés, araméens ou même pré-araméens, les noms hébreux sont des appellatifs courants comme Adam ( homme), Laban ( blanc) ou Rachel (brebis). Les formes agglutinantes de l'hébreu ont permis de concentrer en un mot bref de multiples allusions de la vie courante comme Ruben ( voyez un fils), Naomi (mon délice), ou Salomon qui a pour racine la paix. Mais l'immense majorité des noms de l'Ancien Testament sont des ensembles de mots, voire des phrases complètes; beaucoup comprenant une appellation de Dieu, essentiellement 'El' ou 'Yah', sortes de raccourcis pour Eloha et Yahveh, noms propres, personnels de Dieu. Ce sont ces noms que l'on appelle théophoriques, exprimant le nom de Dieu inscrit dans une relation avec lui. Cette relation peut être parentale comme frère, père, oncle, roi, maître....ou une allusion claire dans le sujet sous-entendu d'un verbe à la 3ème personne: Nathan (Il a donné), Joseph (Il a ôté), Nathanaël (El a donné), Abiel (El, Dieu est père), Eliam (El, Dieu est (mon) oncle), ce dernier étant l'équivalent d'Amiel ou Ammiel (mon oncle est Dieu) qui en est la métathèse ou le retournement, pratique bien connue chez les hébreux (1). Les linguistes décrivent ces noms comme composés du nom divin précédé d'un 'prédicat' convenant à la nature, un attribut ou à l'action de la divinité quand d'autres juxtaposent l'élément divin à un substantif dénotant une réalité cosmologique ou un phénomène de la nature (météorologique) tels les noms des anges (ex. Ra'Amiel).
Deletions:
Additions:
L'une des formes actuelles usitées pour Eliam est Liam dans laquelle le E initial est donc élidé.
Additions:
Il y a des noms patronymiques spécifiquement juifs mais il n'est pas dans mon propos d'en discourir. De plus, concernant les origines spécifiques des juifs d'Europe et d'Afrique du Nord, dont sont beaucoup d'Amiel juifs, il se trouve que ce nom est autant connu chez les ashkénazes (d'Europe Centrale) que chez les sépharades de la diaspora méditerranéenne. Et même si des patronymes pouvaient être considérés comme étant 'à consonnance juive' (d'une façon évidente et exclusive, ce que peut écrire par exemple le sulfureux Bernard-Henry Lévy) il se trouve que le patronyme Amiel (et ce n'est sans doute pas le seul) a aussi d'autres origines (moins évidentes mais donc inclusives) dont j'ai, je pense assez démontré la validité. Enfin ce nom juif n'a subi aucune altération majeure (on le voit écrit seulement avec 'll' ou 'mm', un 'h' ici ou là, les syllabes séparées avec l'introduction d'une apostrophe, etc...) depuis toujours, simplement traduit de l'hébreu correspondant, que ce soit dans les textes religieux ou profanes (historiques). C'est donc bien, entre autres noms, un nom juif à part entière qui n'a rien à voir avec ces noms 'remodelés' pour se fondre dans la société plus ou moins antisémite qui se développa en Europe durant les XIX et 1ère moitié du XXème S. (gangrène ravivée en ce début de 3ème millénaire du fait d'une religion importée qui d'ailleurs eut alors des rapports avec les nazis pour ce même motif) et qui atteint son paroxysme avec la montée du nazisme : Comme ces Debré bien connus dans le milieu politique en France qui portent en réalité un pseudonyme pris par leur ascendant venu de Bavière, Anschel Moïse, qui préféra changer ce nom en Anselme Després (devenu Debré en peu de générations) lorsqu'il vint en France, comme les Chevènement, Coppé, bien connus eux aussi dans le même domaine ou encore Gustave Eiffel. Ce constructeur génial, fils d'un officier du Premier Empire qui s'appelait en réalité Prenez Bönickhausen préféra le changer en un plus simple Eiffel, du nom de sa région natale, l'Eifel (pensons ici au nom qu'aurait pu prendre la fameuse tour !). Mais cette habitude resta ensuite : Patrick Benguigui qui passe mieux en Bruel sur les pochettes, le réalisateur Claude Berri qui en vérité s'appelle Berel-Langmann et le plus connu peut-être, celui de Rothschild, famille de banquiers richissime (c'est même une expression dans notre langue que de dire que le quidam n'en est pas le parent). Le premier des Rothschild qui en réalité s'appelait Isaac Elchanan conçut son nom d'emprunt (!) à partir de l'enseigne de sa boutique 'A l'écu rouge', soit en allemand 'Zum roten Schild', qu'il contracta (!). L'origine juive on le sait a toujours été difficile à vivre pour ceux qui durent l'assumer durant toute l'histoire de l'Europe; c'est vrai aussi pour d'autres émigrés pour ce qui concerne au moins le patronyme : combien d'italiens ou de polonais ont tenu à franciser leurs noms pour mieux s'intégrer ? Le patronyme fait pourtant partie intégrante de l'origine de chacun de nous, il en est un marqueur évident et essentiel et qui doit être assumé tel que nous le recevons, ne serait-ce que par respect et reconnaissance (dans tous les sens de ce terme, je sais de quoi je parle). Chacun, pour nos origines bien différentes, nous le devons à nos ancêtres, qu'ils aient été juifs, chrétiens, cathares, protestants, ou sans religion, émigrés, immigrés comme autochtones, ils nous ont légué notre nom, pour nous ici celui d'Amiel, respectons-le, respectons-nous. Mais il est primordial de respecter aussi ceux qui accueillent : pour les patronymes les plus typés évidemment la francisation est néanmoins à considérer et à recommander, sans pour autant en altérer le sens originel, et qu'on ne me dise pas que ce n'est pas possible ! C'est ce qui s'est passé pour tant de porteurs de noms depuis des siècles, et cela fait aussi partie de l'intégration librement consentie, du respect de la culture qui accueille, ou de cette notion de nos jours totalement détournée que l'on nommait fort justement "allégeance", allégeance à un pays, à une nation, un peuple et non à une secte (religieuse, communautaire ou autre). Je parle de cela dans mon ultime page (cf. Envoi).
Dans la période moderne les Amiel juifs sont présents dans une grande partie du bassin méditerranéen. On peut en avoir une idée assez précise par les différentes bases de données telles que l'état-civil pour les pays qui en avaient un, bien sûr, mais aussi dans les Balkans, par l'annuaire téléphonique tout simplement, tout comme en Egypte, suivant les archives des synagogues d'Espagne ou de Salonique, des listes d'Afrique du nord. On peut aussi consulter de nombreuses études générales ou centrées comme : "Finding our fathers" de Dan Rottenberg qui parle de la généalogie de quelque 8000 patronymes; "History of the jews of Venice" de Cecil Roth (depuis 2000ans); "The spanish & portuguese congregation of London" de Bevis Marks (depuis 300ans) ""The sephardic jews of Bordeaux" de Francis Malino (histoire des tensions avec les ashkénazes, les juifs et Napoléon, formation du Grand Sanhédrin)"; "Les juifs d'Egypte des origines à nos jours" (M. Fargeon, Le Caire, 1938); "Histoire des juifs de Turquie" (A. Galante, Istambul, Isis, 1940); en Bulgarie "Wedding Register 1898-1929; la volumineuse "Histoire des israélites de Salonique" (J. Nehama, 7 vol. 1936-78); "Familles de Meknès" (R. Cohen)..... ou le site sephardicgen.com qui recense (avec les liens correspondants) lui aussi tous ces Amiel sépharades et quelquefois leurs familles.
- La Bible Agapé est censée unir harmonieusement ceux qui se veulent les enfants d'un même père divin; sans doute pouvons-nous penser que la signification des mots utilisés dans les Ecritures, surtout lorsqu'il s'agit de noms, puisse faire l'objet d'un consensus. Amiel ou Ammiy'El (écrit ainsi dans le Strong dictionnaire biblique de référence anglo-saxon et traduit par "mon parent est Dieu") y est compris comme "Dieu est membre de la (ma) famille" ou plus simplement et authentiquement, originellement "Dieu est un allié dévoué" et composé de "am" défini comme peuple, tribu, nation, gens, personnes, membre d'un même peuple, compatriote et "El" dieu, atta-el-roi, force. Am ou Ammi venant étymologiquement lui-même de Amam, le verbe obscurcir, assombrir, devenir sombre. El c'est Dieu bien sûr, en tant que puissant, mais dit cette Bible dans une 2ème définition, ce sont originellement les êtres puissants, de haut rang, les héros, voire même les faux dieux; on a vu combien ce fut difficile pour le dieu unique de débarrasser les hommes de ces idoles, de passer du pluriel Elohim au singulier Eloha; ce sont enfin d'une manière plus originelle et profonde dans ses racines, les choses puissantes de la nature et le mot signifiant initialement la force et la puissance. El est étymologiquement le bélier, les piliers (poteaux et vestibules) l'homme ou l'arbre puissant. Voilà véritablement les racines même, quasiment mythiques des origines des éléments syllabiques de notre nom Amiel hébreu puis juif, la boucle est bouclée ! Force est enfin de constater que l'Ancien Testament fourmille de telles comparaisons et compositions analogiques et métaphoriques pour parler simplement aux hommes de l'action divine, contribuant par là à rapprocher Dieu des hommes ou plutôt les hommes de Dieu.
Dans la période moderne les Amiel juifs sont présents dans une grande partie du bassin méditerranéen. On peut en avoir une idée assez précise par les différentes bases de données telles que l'état-civil pour les pays qui en avaient un, bien sûr, mais aussi dans les Balkans, par l'annuaire téléphonique tout simplement, tout comme en Egypte, suivant les archives des synagogues d'Espagne ou de Salonique, des listes d'Afrique du nord. On peut aussi consulter de nombreuses études générales ou centrées comme : "Finding our fathers" de Dan Rottenberg qui parle de la généalogie de quelque 8000 patronymes; "History of the jews of Venice" de Cecil Roth (depuis 2000ans); "The spanish & portuguese congregation of London" de Bevis Marks (depuis 300ans) ""The sephardic jews of Bordeaux" de Francis Malino (histoire des tensions avec les ashkénazes, les juifs et Napoléon, formation du Grand Sanhédrin)"; "Les juifs d'Egypte des origines à nos jours" (M. Fargeon, Le Caire, 1938); "Histoire des juifs de Turquie" (A. Galante, Istambul, Isis, 1940); en Bulgarie "Wedding Register 1898-1929; la volumineuse "Histoire des israélites de Salonique" (J. Nehama, 7 vol. 1936-78); "Familles de Meknès" (R. Cohen)..... ou le site sephardicgen.com qui recense (avec les liens correspondants) lui aussi tous ces Amiel sépharades et quelquefois leurs familles.
- La Bible Agapé est censée unir harmonieusement ceux qui se veulent les enfants d'un même père divin; sans doute pouvons-nous penser que la signification des mots utilisés dans les Ecritures, surtout lorsqu'il s'agit de noms, puisse faire l'objet d'un consensus. Amiel ou Ammiy'El (écrit ainsi dans le Strong dictionnaire biblique de référence anglo-saxon et traduit par "mon parent est Dieu") y est compris comme "Dieu est membre de la (ma) famille" ou plus simplement et authentiquement, originellement "Dieu est un allié dévoué" et composé de "am" défini comme peuple, tribu, nation, gens, personnes, membre d'un même peuple, compatriote et "El" dieu, atta-el-roi, force. Am ou Ammi venant étymologiquement lui-même de Amam, le verbe obscurcir, assombrir, devenir sombre. El c'est Dieu bien sûr, en tant que puissant, mais dit cette Bible dans une 2ème définition, ce sont originellement les êtres puissants, de haut rang, les héros, voire même les faux dieux; on a vu combien ce fut difficile pour le dieu unique de débarrasser les hommes de ces idoles, de passer du pluriel Elohim au singulier Eloha; ce sont enfin d'une manière plus originelle et profonde dans ses racines, les choses puissantes de la nature et le mot signifiant initialement la force et la puissance. El est étymologiquement le bélier, les piliers (poteaux et vestibules) l'homme ou l'arbre puissant. Voilà véritablement les racines même, quasiment mythiques des origines des éléments syllabiques de notre nom Amiel hébreu puis juif, la boucle est bouclée ! Force est enfin de constater que l'Ancien Testament fourmille de telles comparaisons et compositions analogiques et métaphoriques pour parler simplement aux hommes de l'action divine, contribuant par là à rapprocher Dieu des hommes ou plutôt les hommes de Dieu.
Deletions:
Dans la période moderne les Amiel juifs sont présents dans une grande partie du bassin méditerranéen et dans différentes bases de données telles que l'état-civil pour les pays qui en avaient un, bien sûr, mais aussi dans les Balkans, par l'annuaire téléphonique tout simplement, tout comme en Egypte, les synagogues d'Espagne ou de Salonique, des listes d'Afrique du nord et aussi de nombreuses études générales ou centrées comme : "Finding our fathers" de Dan Rottenberg qui parle de la généalogie de quelque 8000 patronymes; "History of the jews of Venice" de Cecil Roth (depuis 2000ans); "The spanish & portuguese congregation of London" de Bevis Marks (depuis 300ans) ""The sephardic jews of Bordeaux" de Francis Malino (histoire des tensions avec les ashkénazes, les juifs et Napoléon, formation du Grand Sanhédrin); " "Les juifs d'Egypte des origines à nos jours" (M. Fargeon, Le Caire, 1938); "Histoire des juifs de Turquie" (A. Galante, Istambul, Isis, 1940); en Bulgarie "Wedding Register 1898-1929; la volumineuse "Histoire des israélites de Salonique" (J. Nehama, 7 vol. 1936-78); "Familles de Meknès" (R. Cohen)..... ou le site sephardicgen.com qui recense (avec les liens correspondants) lui aussi tous ces Amiel sépharades et quelquefois leurs familles.
- La Bible Agapé est censée unir harmonieusement ceux qui se veulent les enfants d'un même père divin; sans doute pouvons-nous penser que la signification des mots utilisés dans les Ecritures, surtout lorsqu'il s'agit de noms, fait l'objet d'un consensus. Amiel ou Ammiy'El (écrit ainsi dans le Strong dictionnaire biblique de référence anglo-saxon et traduit par "mon parent est Dieu") y est compris comme "Dieu est membre de la (ma) famille" ou plus simplement et authentiquement, originellement "Dieu est un allié dévoué" et composé de "am" défini comme peuple, tribu, nation, gens, personnes, membre d'un même peuple, compatriote et "El" dieu, atta-el-roi, force. Am ou Ammi venant étymologiquement lui-même de Amam, le verbe obscurcir, assombrir, devenir sombre. El c'est Dieu bien sûr, en tant que puissant, mais dit cette Bible dans une 2ème définition, ce sont originellement les êtres puissants, de haut rang, les héros, les faux dieux; on a vu combien ce fut difficile pour le dieu unique de débarrasser les hommes de ces idoles, de passer du pluriel Elohim au singulier Eloha; ce sont enfin d'une manière plus originelle et profonde dans ses racines, les choses puissantes de la nature et le mot signifiant initialement la force et la puissance. El est étymologiquement le bélier, les piliers (poteaux et vestibules) l'homme ou l'arbre puissant. Voilà véritablement les racines même, quasiment mythiques des origines des éléments syllabiques de notre nom Amiel hébreu puis juif, la boucle est bouclée ! Force est enfin de constater que l'Ancien Testament fourmille de telles comparaisons et compositions analogiques et métaphoriques pour parler simplement aux hommes de l'action divine, contribuant par là à rapprocher Dieu des hommes ou plutôt les hommes de Dieu.
Additions:
**Une curiosité synonymique et deux Braves différents au nom similaire** : (complément au noms hébreux bibliques cités dans la page Amiel hébreux)
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers du roi David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia de 1 Chr. 11,36 (classification moderne des livres) est bien l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée cité, pourtant juste avant (1 Chr. 11,35) sous le nom proche de.... Ahiam quand dans d'autres lectures aussi anciennes on lit bien.... Amiel. Il semblerait donc s'agir de deux mêmes personnages car d'un nom quelquefois similaire mais pourquoi cités deux fois et au même endroit ? Ces derniers noms de Braves, Ahiam et Amiel sont d'autre part cité en 2 Sa. 23,33 et 23,34 il est difficile avec cette répétition si précise dans deux livres différents d'y voir une erreur. Le 1er, Ahia(m), dont est précisé qu'il est "fils de Sarar" s'écrit par la traduction Ahia(m) ou Amiyah ce qui correspond à son nom retourné, comme Eliam est le nom retourné d'Amiel, et ils ont parfaitement la même signification, ces quatre traductions graphiques sont bien équivalentes mais désignent donc deux Braves différents ! (cf. article sur Amiyah ci-dessus). Le premier Ahia(m) étant "fils de Sarar" quand le second est lui "fils d'Achitophel", c'est Amiel. CQFD.
Il y a des noms patronymiques spécifiquement juifs mais il n'est pas dans mon propos d'en discourir. De plus, concernant les origines spécifiques des juifs d'Europe et d'Afrique du Nord, dont sont beaucoup d'Amiel juifs, il se trouve que ce nom est autant connu chez les ashkénazes (d'Europe Centrale) que chez les sépharades de la diaspora méditerranéenne. Et même si des patronymes pouvaient être considérés comme étant 'à consonnance juive' (d'une façon évidente et exclusive, ce que peut écrire par exemple le sulfureux Bernard-Henry Lévy) il se trouve que le patronyme Amiel (et ce n'est sans doute pas le seul) a aussi d'autres origines (moins évidentes mais donc inclusives) dont j'ai, je pense assez démontré la validité. Enfin ce nom juif n'a subi aucune altération majeure (on le voit écrit seulement avec 'll' ou 'mm', un 'h' ici ou là, les syllabes séparées avec l'introduction d'une apostrophe, etc...) depuis toujours, simplement traduit de l'hébreu correspondant, que ce soit dans les textes religieux ou profanes (historiques). C'est donc bien, entre autres noms, un nom juif à part entière qui n'a rien à voir avec ces noms 'remodelés' pour se fondre dans la société plus ou moins antisémite qui se développa en Europe durant les XIX et 1ère moitié du XXème S. (gangrène ravivée en ce début de 3ème millénaire du fait d'une religion importée qui d'ailleurs eut alors des rapports avec les nazis pour ce même motif) et qui atteint son paroxysme avec la montée du nazisme : Comme ces Debré bien connus dans le milieu politique en France qui portent en réalité un pseudonyme pris par leur ascendant venu de Bavière, Anschel Moïse, qui préféra changer ce nom en Anselme Després (devenu Debré en peu de générations) lorsqu'il vint en France, comme les Chevènement, Coppé, bien connus eux aussi dans le même domaine ou encore Gustave Eiffel. Ce constructeur génial, fils d'un officier du Premier Empire qui s'appelait en réalité Prenez Bönickhausen préféra le changer en un plus simple Eiffel, du nom de sa région natale, l'Eifel (pensons ici au nom qu'aurait pu prendre la fameuse tour !). Mais cette habitude resta ensuite : Patrick Benguigui qui passe mieux en Bruel sur les pochettes, le réalisateur Claude Berri qui en vérité s'appelle Berel-Langmann et le plus connu peut-être, celui de Rothschild, famille de banquiers richissime (c'est même une expression dans notre langue que de dire que le quidam n'en est pas le parent). Le premier des Rothschild qui en réalité s'appelait Isaac Elchanan conçut son nom d'emprunt (!) à partir de l'enseigne de sa boutique 'A l'écu rouge', soit en allemand 'Zum roten Schild', qu'il contracta (!). L'origine juive on le sait a toujours été difficile à vivre pour ceux qui durent l'assumer durant toute l'histoire de l'Europe; c'est vrai aussi pour d'autres émigrés pour ce qui concerne au moins le patronyme : combien d'italiens ou de polonais ont tenu à franciser leurs noms pour mieux s'intégrer ? Le patronyme fait pourtant partie intégrante de l'origine de chacun de nous, il en est un marqueur évident et essentiel et qui doit être assumé tel que nous le recevons, ne serait-ce que par respect et reconnaissance (dans tous les sens de ce terme, je sais de quoi je parle). Chacun, pour nos origines bien différentes, nous le devons à nos ancêtres, qu'ils aient été juifs, chrétiens, cathares, protestants, ou sans religion, émigrés, immigrés comme autochtones, ils nous ont légué notre nom, pour nous ici celui d'Amiel, respectons-le, respectons-nous. Mais il est primordial de respecter aussi ceux qui accueillent : pour patronymes les plus typés évidemment la francisation est néanmoins à considérer et à recommander, sans pour autant en altérer le sens originel, et qu'on ne me dise pas que ce n'est pas possible ! C'est ce qui s'est passé pour tant de porteurs de noms, et cela fait aussi partie de l'intégration librement consentie, de cette notion de nos jours totalement détournée que l'on nommait fort justement "allégeance", allégeance à un pays, à une nation, et non à une secte (religieuse, communautaire ou autre). Je parle de cela dans mon ultime page (cf. Envoi).
Dans la période moderne les Amiel juifs sont présents dans une grande partie du bassin méditerranéen et dans différentes bases de données telles que l'état-civil pour les pays qui en avaient un, bien sûr, mais aussi dans les Balkans, par l'annuaire téléphonique tout simplement, tout comme en Egypte, les synagogues d'Espagne ou de Salonique, des listes d'Afrique du nord et aussi de nombreuses études générales ou centrées comme : "Finding our fathers" de Dan Rottenberg qui parle de la généalogie de quelque 8000 patronymes; "History of the jews of Venice" de Cecil Roth (depuis 2000ans); "The spanish & portuguese congregation of London" de Bevis Marks (depuis 300ans) ""The sephardic jews of Bordeaux" de Francis Malino (histoire des tensions avec les ashkénazes, les juifs et Napoléon, formation du Grand Sanhédrin); " "Les juifs d'Egypte des origines à nos jours" (M. Fargeon, Le Caire, 1938); "Histoire des juifs de Turquie" (A. Galante, Istambul, Isis, 1940); en Bulgarie "Wedding Register 1898-1929; la volumineuse "Histoire des israélites de Salonique" (J. Nehama, 7 vol. 1936-78); "Familles de Meknès" (R. Cohen)..... ou le site sephardicgen.com qui recense (avec les liens correspondants) lui aussi tous ces Amiel sépharades et quelquefois leurs familles.
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers du roi David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia de 1 Chr. 11,36 (classification moderne des livres) est bien l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée cité, pourtant juste avant (1 Chr. 11,35) sous le nom proche de.... Ahiam quand dans d'autres lectures aussi anciennes on lit bien.... Amiel. Il semblerait donc s'agir de deux mêmes personnages car d'un nom quelquefois similaire mais pourquoi cités deux fois et au même endroit ? Ces derniers noms de Braves, Ahiam et Amiel sont d'autre part cité en 2 Sa. 23,33 et 23,34 il est difficile avec cette répétition si précise dans deux livres différents d'y voir une erreur. Le 1er, Ahia(m), dont est précisé qu'il est "fils de Sarar" s'écrit par la traduction Ahia(m) ou Amiyah ce qui correspond à son nom retourné, comme Eliam est le nom retourné d'Amiel, et ils ont parfaitement la même signification, ces quatre traductions graphiques sont bien équivalentes mais désignent donc deux Braves différents ! (cf. article sur Amiyah ci-dessus). Le premier Ahia(m) étant "fils de Sarar" quand le second est lui "fils d'Achitophel", c'est Amiel. CQFD.
Il y a des noms patronymiques spécifiquement juifs mais il n'est pas dans mon propos d'en discourir. De plus, concernant les origines spécifiques des juifs d'Europe et d'Afrique du Nord, dont sont beaucoup d'Amiel juifs, il se trouve que ce nom est autant connu chez les ashkénazes (d'Europe Centrale) que chez les sépharades de la diaspora méditerranéenne. Et même si des patronymes pouvaient être considérés comme étant 'à consonnance juive' (d'une façon évidente et exclusive, ce que peut écrire par exemple le sulfureux Bernard-Henry Lévy) il se trouve que le patronyme Amiel (et ce n'est sans doute pas le seul) a aussi d'autres origines (moins évidentes mais donc inclusives) dont j'ai, je pense assez démontré la validité. Enfin ce nom juif n'a subi aucune altération majeure (on le voit écrit seulement avec 'll' ou 'mm', un 'h' ici ou là, les syllabes séparées avec l'introduction d'une apostrophe, etc...) depuis toujours, simplement traduit de l'hébreu correspondant, que ce soit dans les textes religieux ou profanes (historiques). C'est donc bien, entre autres noms, un nom juif à part entière qui n'a rien à voir avec ces noms 'remodelés' pour se fondre dans la société plus ou moins antisémite qui se développa en Europe durant les XIX et 1ère moitié du XXème S. (gangrène ravivée en ce début de 3ème millénaire du fait d'une religion importée qui d'ailleurs eut alors des rapports avec les nazis pour ce même motif) et qui atteint son paroxysme avec la montée du nazisme : Comme ces Debré bien connus dans le milieu politique en France qui portent en réalité un pseudonyme pris par leur ascendant venu de Bavière, Anschel Moïse, qui préféra changer ce nom en Anselme Després (devenu Debré en peu de générations) lorsqu'il vint en France, comme les Chevènement, Coppé, bien connus eux aussi dans le même domaine ou encore Gustave Eiffel. Ce constructeur génial, fils d'un officier du Premier Empire qui s'appelait en réalité Prenez Bönickhausen préféra le changer en un plus simple Eiffel, du nom de sa région natale, l'Eifel (pensons ici au nom qu'aurait pu prendre la fameuse tour !). Mais cette habitude resta ensuite : Patrick Benguigui qui passe mieux en Bruel sur les pochettes, le réalisateur Claude Berri qui en vérité s'appelle Berel-Langmann et le plus connu peut-être, celui de Rothschild, famille de banquiers richissime (c'est même une expression dans notre langue que de dire que le quidam n'en est pas le parent). Le premier des Rothschild qui en réalité s'appelait Isaac Elchanan conçut son nom d'emprunt (!) à partir de l'enseigne de sa boutique 'A l'écu rouge', soit en allemand 'Zum roten Schild', qu'il contracta (!). L'origine juive on le sait a toujours été difficile à vivre pour ceux qui durent l'assumer durant toute l'histoire de l'Europe; c'est vrai aussi pour d'autres émigrés pour ce qui concerne au moins le patronyme : combien d'italiens ou de polonais ont tenu à franciser leurs noms pour mieux s'intégrer ? Le patronyme fait pourtant partie intégrante de l'origine de chacun de nous, il en est un marqueur évident et essentiel et qui doit être assumé tel que nous le recevons, ne serait-ce que par respect et reconnaissance (dans tous les sens de ce terme, je sais de quoi je parle). Chacun, pour nos origines bien différentes, nous le devons à nos ancêtres, qu'ils aient été juifs, chrétiens, cathares, protestants, ou sans religion, émigrés, immigrés comme autochtones, ils nous ont légué notre nom, pour nous ici celui d'Amiel, respectons-le, respectons-nous. Mais il est primordial de respecter aussi ceux qui accueillent : pour patronymes les plus typés évidemment la francisation est néanmoins à considérer et à recommander, sans pour autant en altérer le sens originel, et qu'on ne me dise pas que ce n'est pas possible ! C'est ce qui s'est passé pour tant de porteurs de noms, et cela fait aussi partie de l'intégration librement consentie, de cette notion de nos jours totalement détournée que l'on nommait fort justement "allégeance", allégeance à un pays, à une nation, et non à une secte (religieuse, communautaire ou autre). Je parle de cela dans mon ultime page (cf. Envoi).
Dans la période moderne les Amiel juifs sont présents dans une grande partie du bassin méditerranéen et dans différentes bases de données telles que l'état-civil pour les pays qui en avaient un, bien sûr, mais aussi dans les Balkans, par l'annuaire téléphonique tout simplement, tout comme en Egypte, les synagogues d'Espagne ou de Salonique, des listes d'Afrique du nord et aussi de nombreuses études générales ou centrées comme : "Finding our fathers" de Dan Rottenberg qui parle de la généalogie de quelque 8000 patronymes; "History of the jews of Venice" de Cecil Roth (depuis 2000ans); "The spanish & portuguese congregation of London" de Bevis Marks (depuis 300ans) ""The sephardic jews of Bordeaux" de Francis Malino (histoire des tensions avec les ashkénazes, les juifs et Napoléon, formation du Grand Sanhédrin); " "Les juifs d'Egypte des origines à nos jours" (M. Fargeon, Le Caire, 1938); "Histoire des juifs de Turquie" (A. Galante, Istambul, Isis, 1940); en Bulgarie "Wedding Register 1898-1929; la volumineuse "Histoire des israélites de Salonique" (J. Nehama, 7 vol. 1936-78); "Familles de Meknès" (R. Cohen)..... ou le site sephardicgen.com qui recense (avec les liens correspondants) lui aussi tous ces Amiel sépharades et quelquefois leurs familles.
Deletions:
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers du roi David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia de 1 Chr. 11,36 (classification moderne des livres) est bien l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée cité, pourtant juste avant (1 Chr. 11,35) sous le nom proche de.... Ahiam quand dans d'autres lectures aussi anciennes on lit bien.... Amiel. Il semblerait donc s'agir de deux mêmes personnages car d'un nom quelquefois similaire mais pourquoi cités deux fois et au même endroit ? Ces derniers noms de Braves, Ahiam et Amiel sont d'autre part cité en 1 Sa. 23,33 et 23,34 il est difficile avec cette répétition si précise dans deux livres différents d'y voir une erreur. Le 1er, Ahia, dont est précisé qu'il est "fils de Sara" s'écrit par la traduction Ahia(m) ou Amiyah ce qui correspond à son nom retourné, comme Eliam est le nom retourné d'Amiel, et ils ont parfaitement la même signification, ces quatre traductions graphiques sont bien équivalentes mais désignent donc deux Braves différents ! (cf. article sur Amiyah ci-dessus). Le premier Ahia(m) étant "fils de Sarar" quand le second est lui "fils d'Achitophel", c'est Amiel. CQFD.
Il y a des noms patronymiques spécifiquement juifs mais il n'est pas dans mon propos d'en discourir. De plus, concernant les origines spécifiques des juifs d'Europe et d'Afrique du Nord, dont sont beaucoup d'Amiel juifs, il se trouve que ce nom est autant connu chez les ashkénazes (d'Europe Centrale) que chez les sépharades de la diaspora méditerranéenne. Et même si des patronymes pouvaient être considérés comme étant 'à consonnance juive' (d'une façon évidente et exclusive, ce que peut écrire par exemple le sulfureux Bernard-Henry Lévy) il se trouve que le patronyme Amiel (et ce n'est sans doute pas le seul) a aussi d'autres origines (moins évidentes mais donc inclusives) dont j'ai, je pense assez démontré la validité. Enfin ce nom juif n'a subi aucune altération majeure (on le voit écrit seulement avec 'll' ou 'mm', un 'h' ici ou là, les syllabes séparées avec l'introduction d'une apostrophe, etc...) depuis toujours, simplement traduit de l'hébreu correspondant, que ce soit dans les textes religieux ou profanes (historiques). C'est donc bien, entre autres noms, un nom juif à part entière qui n'a rien à voir avec ces noms 'remodelés' pour se fondre dans la société plus ou moins antisémite qui se développa en Europe durant les XIX et 1ère moitié du XXème S. (gangrène ravivée en ce début de 3ème millénaire du fait d'une religion importée qui d'ailleurs eut alors des rapports avec les nazis pour ce motif) et qui atteint son paroxysme avec la montée du nazisme : Comme ces Debré bien connus dans le milieu politique en France qui portent en réalité un pseudonyme pris par leur ascendant venu de Bavière, Anschel Moïse, qui préféra changer ce nom en Anselme Després (devenu Debré en peu de générations) lorsqu'il vint en France, comme les Chevènement, Coppé, bien connus eux aussi dans le même domaine ou encore Gustave Eiffel, constructeur génial, fils d'un officier du Premier Empire qui s'appelait en réalité Prenez Bönickhausen et qui préféra le changer en un plus simple Eiffel, du nom de sa région natale, l'Eifel (pensons ici au nom qu'aurait pu prendre la fameuse tour !). Mais cette habitude resta ensuite : Patrick Benguigui qui passe mieux en Bruel sur les pochettes, le réalisateur Claude Berri qui en vérité s'appelle Berel-Langmann et le plus connu peut-être, celui de Rothschild, famille de banquiers richissime (c'est même une expression dans notre langue que de dire que le quidam n'en est pas le parent) dont le premier qui en réalité s'appelait Isaac Elchanan conçut son nom d'emprunt (!) à partir de l'enseigne de sa boutique 'A l'écu rouge', soit en allemand 'Zum roten Schild', qu'il contracta (!). L'origine juive on le sait a toujours été difficile à vivre pour ceux qui durent l'assumer durant toute l'histoire de l'Europe; c'est vrai aussi pour d'autres émigrés pour ce qui concerne au moins le patronyme : combien d'italiens ou de polonais ont tenu à franciser leurs noms pour mieux s'intégrer ? Le patronyme fait pourtant partie intégrante de l'origine de chacun de nous, il en est un marqueur évident et essentiel et qui doit être assumé tel que nous le recevons, ne serait-ce que par respect et reconnaissance (dans tous les sens de ce terme, je sais de quoi je parle). Chacun, pour nos origines bien différentes, nous le devons à nos ancêtres, qu'ils aient été juifs, chrétiens, cathares, protestants, ou sans religion, émigrés, immigrés comme autochtones, ils nous ont légué notre nom, pour nous ici celui d'Amiel, respectons-le, respectons-nous; pour les plus typés évidemment la francisation est néanmoins à considérer et à recommander, sans pour autant en altérer le sens originel, et qu'on ne me dise pas que ce n'est pas possible ! C'est ce qui s'est passé pour tant de porteurs de noms, et cela fait aussi partie de l'intégration librement consentie, de cette notion de nos jours totalement détournée que l'on nommait fort justement "allégeance", allégeance à un pays, à une nation, et non à une secte (religieuse, communautaire ou autre). Je parle de cela dans mon ultime page (cf. Envoi)
Dans la période moderne les Amiel juifs sont présents dans une grande partie du bassin méditerranéen et dans différentes bases de données telles que l'état-civil pour les pays qui en avaient un, bien sûr, mais aussi dans les Balkans, l'annuaire téléphonique tout simplement, comme en Egypte, les synagogues d'Espagne ou de Salonique, des listes d'Afrique du nord et aussi de nombreuses études générales ou centrées comme : "Finding our fathers" de Dan Rottenberg qui parle de la généalogie de quelque 8000 patronymes; "History of the jews of Venice" de Cecil Roth (depuis 2000ans); "The spanish & portuguese congregation of London" de Bevis Marks (depuis 300ans) ""The sephardic jews of Bordeaux" de Francis Malino (histoire des tensions avec les ashkénazes, les juifs et Napoléon, formation du Grand Sanhédrin); " "Les juifs d'Egypte des origines à nos jours" (M. Fargeon, Le Caire, 1938); "Histoire des juifs de Turquie" (A. Galante, Istambul, Isis, 1940); en Bulgarie "Wedding Register 1898-1929; la volumineuse "Histoire des israélites de Salonique" (J. Nehama, 7 vol. 1936-78); "Familles de Meknès" (R. Cohen)..... ou le site sephardicgen.com qui recense (avec les liens correspondants) lui aussi tous ces Amiel sépharades et quelquefois leurs familles.
Additions:
**Une curiosité synonymique et deux Braves différents au nom similaire** :
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers du roi David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia de 1 Chr. 11,36 (classification moderne des livres) est bien l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée cité, pourtant juste avant (1 Chr. 11,35) sous le nom proche de.... Ahiam quand dans d'autres lectures aussi anciennes on lit bien.... Amiel. Il semblerait donc s'agir de deux mêmes personnages car d'un nom quelquefois similaire mais pourquoi cités deux fois et au même endroit ? Ces derniers noms de Braves, Ahiam et Amiel sont d'autre part cité en 1 Sa. 23,33 et 23,34 il est difficile avec cette répétition si précise dans deux livres différents d'y voir une erreur. Le 1er, Ahia, dont est précisé qu'il est "fils de Sara" s'écrit par la traduction Ahia(m) ou Amiyah ce qui correspond à son nom retourné, comme Eliam est le nom retourné d'Amiel, et ils ont parfaitement la même signification, ces quatre traductions graphiques sont bien équivalentes mais désignent donc deux Braves différents ! (cf. article sur Amiyah ci-dessus). Le premier Ahia(m) étant "fils de Sarar" quand le second est lui "fils d'Achitophel", c'est Amiel. CQFD.
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers du roi David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia de 1 Chr. 11,36 (classification moderne des livres) est bien l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée cité, pourtant juste avant (1 Chr. 11,35) sous le nom proche de.... Ahiam quand dans d'autres lectures aussi anciennes on lit bien.... Amiel. Il semblerait donc s'agir de deux mêmes personnages car d'un nom quelquefois similaire mais pourquoi cités deux fois et au même endroit ? Ces derniers noms de Braves, Ahiam et Amiel sont d'autre part cité en 1 Sa. 23,33 et 23,34 il est difficile avec cette répétition si précise dans deux livres différents d'y voir une erreur. Le 1er, Ahia, dont est précisé qu'il est "fils de Sara" s'écrit par la traduction Ahia(m) ou Amiyah ce qui correspond à son nom retourné, comme Eliam est le nom retourné d'Amiel, et ils ont parfaitement la même signification, ces quatre traductions graphiques sont bien équivalentes mais désignent donc deux Braves différents ! (cf. article sur Amiyah ci-dessus). Le premier Ahia(m) étant "fils de Sarar" quand le second est lui "fils d'Achitophel", c'est Amiel. CQFD.
Deletions:
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers de David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia de 1 Chr. 11,36 (classification moderne des livres) est bien l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée cité semble t-il pourtant juste avant (1 Chr. 11,35) sous le nom proche de.... Ahiam quand dans d'autres lectures aussi anciennes on lit bien.... Amiel. Il semblerait donc s'agir de deux mêmes personnages car d'un nom quelquefois similaire mais pourquoi cités deux fois et au même endroit ?. Ces derniers noms de Braves, Ahiam et Amiel sont d'autre part cité en 1 Sa. 23,33 et 23,34 il est difficile avec cette répétition dans deux livres différents d'y voir une erreur. Le 1er écrit par la traduction Ahia ou Amiyah "fils de Sarar qui est son nom retourné, correspond exactement à Eliam, retournement d'Amiel, et ils ont parfaitement la même signification, ces quatre traductions graphiques sont bien équivalentes mais désignent donc deux Braves différents ! (cf. article sur Amiyah ci-dessus).
Additions:
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers de David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia de 1 Chr. 11,36 (classification moderne des livres) est bien l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée cité semble t-il pourtant juste avant (1 Chr. 11,35) sous le nom proche de.... Ahiam quand dans d'autres lectures aussi anciennes on lit bien.... Amiel. Il semblerait donc s'agir de deux mêmes personnages car d'un nom quelquefois similaire mais pourquoi cités deux fois et au même endroit ?. Ces derniers noms de Braves, Ahiam et Amiel sont d'autre part cité en 1 Sa. 23,33 et 23,34 il est difficile avec cette répétition dans deux livres différents d'y voir une erreur. Le 1er écrit par la traduction Ahia ou Amiyah "fils de Sarar qui est son nom retourné, correspond exactement à Eliam, retournement d'Amiel, et ils ont parfaitement la même signification, ces quatre traductions graphiques sont bien équivalentes mais désignent donc deux Braves différents ! (cf. article sur Amiyah ci-dessus).
Deletions:
Additions:
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers de David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia de 1 Chr. 11,36 (classification moderne des livres) est l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée cité semble t-il pourtant juste avant (1 Chr. 11,35) sous le nom proche de.... Ahiam quand dans d'autres lectures aussi anciennes on lit bien Amiel. Il semble donc s'agir de deux mêmes personnages car d'un nom pourtant similaire. Ce dernier Ahiam ou Amiel est d'autre part cité en 1 Sa. 23,33. Ce qui pourrait bien indiquer pour ce fils de Sarar, un Amiyah au nom retourné, tout comme Eliam est le retournement d'Amiel, ces quatre traductions graphiques étant bien équivalentes (cf. article sur Amiyah ci-dessus).
Deletions:
Additions:
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers de David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia de 1 Chr. 11,36 est l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée cité semble t-il pourtant juste avant (1 Chr. 11,35) sous le nom de.... Ahiam. Il semble donc s'agir de deux personnages différents d'un nom pourtant similaire. Ce dernier Ahiam ou Amiel est d'autre part cité en 1 Sa. 23,33 c'est bien le même brave mais dans ce passage il faudrait lire son nom Ahiam. Ce qui pourrait bien indiquer pour ce fils de Sarar, un Amiyah au nom retourné, tout comme Eliam est le retournement d'Amiel, ces quatre traductions graphiques étant bien équivalentes (cf. article sur Amiyah ci-dessus).
Deletions:
Additions:
Le nom biblique Amiel ou Eliam a pu prendre de multiples formes pour sa traduction dans les Bibles des siècles passés. J'en ai trouvé une assez bizarre dans le "Dictionnaire historique & critique, dogmatique & moral de la Ste Bible" publié en 1784, de Laurent-Etienne Rondet (Tome III). Pour cet auteur du XVIIIème S. Eliam se serait écrit AEligham : que vient faire ici cet 'ae' lié, passons sur le 'h' muet, mais surtout le 'g' ?; Il cite bien pour cette définition le père de Bethsabée, fils d'Achitophel le Gilonite, et l'un des Officiers de David. Pour ce dernier suit la mention suivante : "Il pourrait être le même que celui qui se trouve nommé Ahia le Phélonite, dans le texte parallèle du I Paralipomèmes, XI-36". Et en effet ce nom Ahia est l'un des Trente-Sept Braves du roi David, comme le fut Amiel, père de Bethsabée. Un autre Ahia enfin semble se confondre avec ce dernier; cité en deux endroits 1 Chr. 7,34 et 1 Sa. 23,33 c'est le même brave mais dans ce passage il faudrait lire son nom Ahiam. Ce qui pourrait bien indiquer pour ce fils de Sarar, un Amiyah au nom retourné, tout comme Eliam est le retournement d'Amiel, ces quatre traductions graphiques étant bien équivalentes (cf. article sur Amiyah ci-dessus).
Il y a des noms patronymiques spécifiquement juifs mais il n'est pas dans mon propos d'en discourir. De plus, concernant les origines spécifiques des juifs d'Europe et d'Afrique du Nord, dont sont beaucoup d'Amiel juifs, il se trouve que ce nom est autant connu chez les ashkénazes (d'Europe Centrale) que chez les sépharades de la diaspora méditerranéenne. Et même si des patronymes pouvaient être considérés comme étant 'à consonnance juive' (d'une façon évidente et exclusive, ce que peut écrire par exemple le sulfureux Bernard-Henry Lévy) il se trouve que le patronyme Amiel (et ce n'est sans doute pas le seul) a aussi d'autres origines (moins évidentes mais donc inclusives) dont j'ai, je pense assez démontré la validité. Enfin ce nom juif n'a subi aucune altération majeure (on le voit écrit seulement avec 'll' ou 'mm', un 'h' ici ou là, les syllabes séparées avec l'introduction d'une apostrophe, etc...) depuis toujours, simplement traduit de l'hébreu correspondant, que ce soit dans les textes religieux ou profanes (historiques). C'est donc bien, entre autres noms, un nom juif à part entière qui n'a rien à voir avec ces noms 'remodelés' pour se fondre dans la société plus ou moins antisémite qui se développa en Europe durant les XIX et 1ère moitié du XXème S. (gangrène ravivée en ce début de 3ème millénaire du fait d'une religion importée qui d'ailleurs eut alors des rapports avec les nazis pour ce motif) et qui atteint son paroxysme avec la montée du nazisme : Comme ces Debré bien connus dans le milieu politique en France qui portent en réalité un pseudonyme pris par leur ascendant venu de Bavière, Anschel Moïse, qui préféra changer ce nom en Anselme Després (devenu Debré en peu de générations) lorsqu'il vint en France, comme les Chevènement, Coppé, bien connus eux aussi dans le même domaine ou encore Gustave Eiffel, constructeur génial, fils d'un officier du Premier Empire qui s'appelait en réalité Prenez Bönickhausen et qui préféra le changer en un plus simple Eiffel, du nom de sa région natale, l'Eifel (pensons ici au nom qu'aurait pu prendre la fameuse tour !). Mais cette habitude resta ensuite : Patrick Benguigui qui passe mieux en Bruel sur les pochettes, le réalisateur Claude Berri qui en vérité s'appelle Berel-Langmann et le plus connu peut-être, celui de Rothschild, famille de banquiers richissime (c'est même une expression dans notre langue que de dire que le quidam n'en est pas le parent) dont le premier qui en réalité s'appelait Isaac Elchanan conçut son nom d'emprunt (!) à partir de l'enseigne de sa boutique 'A l'écu rouge', soit en allemand 'Zum roten Schild', qu'il contracta (!). L'origine juive on le sait a toujours été difficile à vivre pour ceux qui durent l'assumer durant toute l'histoire de l'Europe; c'est vrai aussi pour d'autres émigrés pour ce qui concerne au moins le patronyme : combien d'italiens ou de polonais ont tenu à franciser leurs noms pour mieux s'intégrer ? Le patronyme fait pourtant partie intégrante de l'origine de chacun de nous, il en est un marqueur évident et essentiel et qui doit être assumé tel que nous le recevons, ne serait-ce que par respect et reconnaissance (dans tous les sens de ce terme, je sais de quoi je parle). Chacun, pour nos origines bien différentes, nous le devons à nos ancêtres, qu'ils aient été juifs, chrétiens, cathares, protestants, ou sans religion, émigrés, immigrés comme autochtones, ils nous ont légué notre nom, pour nous ici celui d'Amiel, respectons-le, respectons-nous; pour les plus typés évidemment la francisation est néanmoins à considérer et à recommander, sans pour autant en altérer le sens originel, et qu'on ne me dise pas que ce n'est pas possible ! C'est ce qui s'est passé pour tant de porteurs de noms, et cela fait aussi partie de l'intégration librement consentie, de cette notion de nos jours totalement détournée que l'on nommait fort justement "allégeance", allégeance à un pays, à une nation, et non à une secte (religieuse, communautaire ou autre). Je parle de cela dans mon ultime page (cf. Envoi)
- La Bible Agapé est censée unir harmonieusement ceux qui se veulent les enfants d'un même père divin; sans doute pouvons-nous penser que la signification des mots utilisés dans les Ecritures, surtout lorsqu'il s'agit de noms, fait l'objet d'un consensus. Amiel ou Ammiy'El (écrit ainsi dans le Strong dictionnaire biblique de référence anglo-saxon et traduit par "mon parent est Dieu") y est compris comme "Dieu est membre de la (ma) famille" ou plus simplement et authentiquement, originellement "Dieu est un allié dévoué" et composé de "am" défini comme peuple, tribu, nation, gens, personnes, membre d'un même peuple, compatriote et "El" dieu, atta-el-roi, force. Am ou Ammi venant étymologiquement lui-même de Amam, le verbe obscurcir, assombrir, devenir sombre. El c'est Dieu bien sûr, en tant que puissant, mais dit cette Bible dans une 2ème définition, ce sont originellement les êtres puissants, de haut rang, les héros, les faux dieux; on a vu combien ce fut difficile pour le dieu unique de débarrasser les hommes de ces idoles, de passer du pluriel Elohim au singulier Eloha; ce sont enfin d'une manière plus originelle et profonde dans ses racines, les choses puissantes de la nature et le mot signifiant initialement la force et la puissance. El est étymologiquement le bélier, les piliers (poteaux et vestibules) l'homme ou l'arbre puissant. Voilà véritablement les racines même, quasiment mythiques des origines des éléments syllabiques de notre nom Amiel hébreu puis juif, la boucle est bouclée ! Force est enfin de constater que l'Ancien Testament fourmille de telles comparaisons et compositions analogiques et métaphoriques pour parler simplement aux hommes de l'action divine, contribuant par là à rapprocher Dieu des hommes ou plutôt les hommes de Dieu.
Il y a des noms patronymiques spécifiquement juifs mais il n'est pas dans mon propos d'en discourir. De plus, concernant les origines spécifiques des juifs d'Europe et d'Afrique du Nord, dont sont beaucoup d'Amiel juifs, il se trouve que ce nom est autant connu chez les ashkénazes (d'Europe Centrale) que chez les sépharades de la diaspora méditerranéenne. Et même si des patronymes pouvaient être considérés comme étant 'à consonnance juive' (d'une façon évidente et exclusive, ce que peut écrire par exemple le sulfureux Bernard-Henry Lévy) il se trouve que le patronyme Amiel (et ce n'est sans doute pas le seul) a aussi d'autres origines (moins évidentes mais donc inclusives) dont j'ai, je pense assez démontré la validité. Enfin ce nom juif n'a subi aucune altération majeure (on le voit écrit seulement avec 'll' ou 'mm', un 'h' ici ou là, les syllabes séparées avec l'introduction d'une apostrophe, etc...) depuis toujours, simplement traduit de l'hébreu correspondant, que ce soit dans les textes religieux ou profanes (historiques). C'est donc bien, entre autres noms, un nom juif à part entière qui n'a rien à voir avec ces noms 'remodelés' pour se fondre dans la société plus ou moins antisémite qui se développa en Europe durant les XIX et 1ère moitié du XXème S. (gangrène ravivée en ce début de 3ème millénaire du fait d'une religion importée qui d'ailleurs eut alors des rapports avec les nazis pour ce motif) et qui atteint son paroxysme avec la montée du nazisme : Comme ces Debré bien connus dans le milieu politique en France qui portent en réalité un pseudonyme pris par leur ascendant venu de Bavière, Anschel Moïse, qui préféra changer ce nom en Anselme Després (devenu Debré en peu de générations) lorsqu'il vint en France, comme les Chevènement, Coppé, bien connus eux aussi dans le même domaine ou encore Gustave Eiffel, constructeur génial, fils d'un officier du Premier Empire qui s'appelait en réalité Prenez Bönickhausen et qui préféra le changer en un plus simple Eiffel, du nom de sa région natale, l'Eifel (pensons ici au nom qu'aurait pu prendre la fameuse tour !). Mais cette habitude resta ensuite : Patrick Benguigui qui passe mieux en Bruel sur les pochettes, le réalisateur Claude Berri qui en vérité s'appelle Berel-Langmann et le plus connu peut-être, celui de Rothschild, famille de banquiers richissime (c'est même une expression dans notre langue que de dire que le quidam n'en est pas le parent) dont le premier qui en réalité s'appelait Isaac Elchanan conçut son nom d'emprunt (!) à partir de l'enseigne de sa boutique 'A l'écu rouge', soit en allemand 'Zum roten Schild', qu'il contracta (!). L'origine juive on le sait a toujours été difficile à vivre pour ceux qui durent l'assumer durant toute l'histoire de l'Europe; c'est vrai aussi pour d'autres émigrés pour ce qui concerne au moins le patronyme : combien d'italiens ou de polonais ont tenu à franciser leurs noms pour mieux s'intégrer ? Le patronyme fait pourtant partie intégrante de l'origine de chacun de nous, il en est un marqueur évident et essentiel et qui doit être assumé tel que nous le recevons, ne serait-ce que par respect et reconnaissance (dans tous les sens de ce terme, je sais de quoi je parle). Chacun, pour nos origines bien différentes, nous le devons à nos ancêtres, qu'ils aient été juifs, chrétiens, cathares, protestants, ou sans religion, émigrés, immigrés comme autochtones, ils nous ont légué notre nom, pour nous ici celui d'Amiel, respectons-le, respectons-nous; pour les plus typés évidemment la francisation est néanmoins à considérer et à recommander, sans pour autant en altérer le sens originel, et qu'on ne me dise pas que ce n'est pas possible ! C'est ce qui s'est passé pour tant de porteurs de noms, et cela fait aussi partie de l'intégration librement consentie, de cette notion de nos jours totalement détournée que l'on nommait fort justement "allégeance", allégeance à un pays, à une nation, et non à une secte (religieuse, communautaire ou autre). Je parle de cela dans mon ultime page (cf. Envoi)
- La Bible Agapé est censée unir harmonieusement ceux qui se veulent les enfants d'un même père divin; sans doute pouvons-nous penser que la signification des mots utilisés dans les Ecritures, surtout lorsqu'il s'agit de noms, fait l'objet d'un consensus. Amiel ou Ammiy'El (écrit ainsi dans le Strong dictionnaire biblique de référence anglo-saxon et traduit par "mon parent est Dieu") y est compris comme "Dieu est membre de la (ma) famille" ou plus simplement et authentiquement, originellement "Dieu est un allié dévoué" et composé de "am" défini comme peuple, tribu, nation, gens, personnes, membre d'un même peuple, compatriote et "El" dieu, atta-el-roi, force. Am ou Ammi venant étymologiquement lui-même de Amam, le verbe obscurcir, assombrir, devenir sombre. El c'est Dieu bien sûr, en tant que puissant, mais dit cette Bible dans une 2ème définition, ce sont originellement les êtres puissants, de haut rang, les héros, les faux dieux; on a vu combien ce fut difficile pour le dieu unique de débarrasser les hommes de ces idoles, de passer du pluriel Elohim au singulier Eloha; ce sont enfin d'une manière plus originelle et profonde dans ses racines, les choses puissantes de la nature et le mot signifiant initialement la force et la puissance. El est étymologiquement le bélier, les piliers (poteaux et vestibules) l'homme ou l'arbre puissant. Voilà véritablement les racines même, quasiment mythiques des origines des éléments syllabiques de notre nom Amiel hébreu puis juif, la boucle est bouclée ! Force est enfin de constater que l'Ancien Testament fourmille de telles comparaisons et compositions analogiques et métaphoriques pour parler simplement aux hommes de l'action divine, contribuant par là à rapprocher Dieu des hommes ou plutôt les hommes de Dieu.
Deletions:
Il y a des noms patronymiques spécifiquement juifs mais il n'est pas dans mon propos d'en discourir. De plus, concernant les origines spécifiques des juifs d'Europe et d'Afrique du Nord, dont sont beaucoup d'Amiel juifs, il se trouve que ce nom est autant connu chez les ashkénazes (d'Europe Centrale) que chez les sépharades de la diaspora méditerranéenne. Et même si des patronymes pouvaient être considérés comme étant 'à consonnance juive' (d'une façon évidente et exclusive, ce que peut écrire par exemple le sulfureux Bernard-Henry Lévy) il se trouve que le patronyme Amiel (et ce n'est sans doute pas le seul) a aussi d'autres origines (moins évidentes mais donc inclusives) dont j'ai, je pense assez démontré la validité. Enfin ce nom juif n'a subi aucune altération majeure (on le voit écrit seulement avec 'll' ou 'mm', un 'h' ici ou là, les syllabes séparées avec l'introduction d'une apostrophe, etc...) depuis toujours, simplement traduit de l'hébreu correspondant, que ce soit dans les textes religieux ou profanes (historiques). C'est donc bien, entre autres noms, un nom juif à part entière qui n'a rien à voir avec ces noms 'remodelés' pour se fondre dans la société plus ou moins antisémite qui se développa en Europe durant les XIX et 1ère moitié du XXème S. (gangrène ravivée en ce début de 3ème millénaire du fait d'une religion importée) et qui atteint son paroxysme avec la montée du nazisme : Comme ces Debré bien connus dans le milieu politique en France qui portent en réalité un pseudonyme pris par leur ascendant venu de Bavière, Anschel Moïse, qui préféra changer ce nom en Anselme Després (devenu Debré en peu de générations) lorsqu'il vint en France, comme les Chevènement, Coppé, bien connus eux aussi dans le même domaine ou encore Gustave Eiffel, constructeur génial, fils d'un officier du Premier Empire qui s'appelait en réalité Prenez Bönickhausen et qui préféra le changer en un plus simple Eiffel, du nom de sa région natale, l'Eifel (pensons ici au nom qu'aurait pu prendre la fameuse tour !). Mais cette habitude resta ensuite : Patrick Benguigui qui passe mieux en Bruel sur les pochettes, le réalisateur Claude Berri qui en vérité s'appelle Berel-Langmann et le plus connu peut-être, celui de Rothschild, famille de banquiers richissime (c'est même une expression dans notre langue que de dire que le quidam n'en est pas le parent) dont le premier qui en réalité s'appelait Isaac Elchanan conçut son nom d'emprunt (!) à partir de l'enseigne de sa boutique 'A l'écu rouge', soit en allemand 'Zum roten Schild', qu'il contracta (!). L'origine juive on le sait a toujours été difficile à vivre pour ceux qui durent l'assumer durant toute l'histoire de l'Europe; c'est vrai aussi pour d'autres émigrés pour ce qui concerne au moins le patronyme : combien d'italiens ou de polonais ont tenu à franciser leurs noms pour mieux s'intégrer ? Le patronyme fait pourtant partie intégrante de l'origine de chacun de nous, il en est un marqueur évident et essentiel et qui doit être assumé tel que nous le recevons, ne serait-ce que par respect et reconnaissance (dans tous les sens de ce terme, je sais de quoi je parle). Chacun, pour nos origines bien différentes, nous le devons à nos ancêtres, qu'ils aient été juifs, chrétiens, cathares, protestants, ou sans religion, émigrés, immigrés comme autochtones, ils nous ont légué notre nom, pour nous ici celui d'Amiel, respectons-le, respectons-nous; pour les plus typés la francisation est néanmoins à considérer et à recommander, sans pour autant en altérer le sens originel. C'est ce qui s'est passé pour tant de porteurs de noms, ce qui fait aussi partie de l'intégration librement consentie, de cette notion de nos jours totalement détournée que l'on nommait fort justement "allégeance", allégeance à un pays, à une nation, et non à une secte (religieuse, communautaire ou autre).
- La Bible Agapé est censée unir harmonieusement ceux qui se veulent les enfants d'un même père divin; sans doute pouvons-nous penser que la signification des mots utilisés dans les Ecritures, surtout lorsqu'il s'agit de noms, fait l'objet d'un consensus. Amiel ou Ammiy'El (écrit ainsi dans le Strong dictionnaire biblique de référence anglo-saxon et traduit par "mon parent est Dieu") y est compris comme "Dieu est membre de la (ma) famille" ou plus simplement et authentiquement, originellement "Dieu est un allié dévoué" et composé de "am" défini comme peuple, tribu, nation, gens, personnes, membre d'un même peuple, compatriote et "El" dieu, atta-el-roi, force. Am ou Ammi venant étymologiquement lui-même de Amam, le verbe obscurcir, assombrir, devenir sombre. El c'est Dieu bien sûr, en tant que puissant, mais dit cette Bible dans une 2ème définition, ce sont originellement les êtres puissants, de haut rang, les héros, les faux dieux; on a vu combien ce fut difficile pour le dieu unique de débarrasser les hommes de ces idoles, de passer du pluriel Elohim au singulier Eloha; ce sont enfin d'une manière plus originelle et profonde dans ses racines, les choses puissantes de la nature et le mot signifiant initialement la force et la puissance. El est étymologiquement le bélier, les piliers (poteaux et vestibules) l'homme ou l'arbre puissant. Force est de constater que l'Ancien Testament fourmille de telles comparaisons pour parler simplement aux hommes de l'action divine, contribuant par là à rapprocher Dieu des hommes.
Additions:
//SOMMAIRE// : Une étude du nom juif * Amiel et Abiel, Amiyah et Abiyah * Le nom juif contemporain * Amiel et ses dérivés juifs aux Usa * Que dire de la traduction latine du nom juif Amiel * Les différentes formes du nom juif Amiel * Une curiosité synonymique * Les autres noms en général d'origine juive formés en -Amiel * A distinguer patronyme et toponyme juif * Avertissement concernant l'appellation "Amiel nom juif" * Les Amiel juifs dans les récollections du bassin méditerranéen * Amiel et Ben Ami au Maroc et aux Açores * La signification d'Amiel selon St Jérôme, mieux précisé par le français du XVIIème S. et de nos jours par la bible Agapé *
Deletions:
Additions:
//SOMMAIRE// : Une étude du nom juif * Amiel et Abiel, Amiyah et Abiyah * Le nom juif contemporain * Amiel et ses dérivés juifs aux Usa * Que dire de la traduction latine du nom juif Amiel * Les différentes formes du nom juif Amiel * Une curiosité synonymique * Les autres noms en général d'origine juive formés en -Amiel * A distinguer patronyme et toponyme juif * Avertissement concernant l'appellation "Amiel nom juif" * Les Amiel juifs dans les récollections du bassin méditerranéen * Amiel et Ben Ami au Maroc et aux Açores * La signification d'Amiel selon St Jérôme, mieux précisé par le français du XVIIème S. et de nos jours par la bible Agapé *
Additions:
Les savants linguistes du XVIIème S. s'appuyant sur les meilleures études bibliques et sur le meilleur latin trouvaient qu'à la forme simplifiée Ammiel, il serait plus conforme d'écrire Amihel, en accord avec le grec plus ancien traduisible, lui, par Ammihel, dans lequel El est ainsi mis en exergue pour sa prononciation. Pourtant ils ne sont pas ainsi en accord avec des langues encore plus anciennes telles que le chaldéen ou même l'hébreu Hammiel, dont l'écriture correspondant à un "h" aspiré qui débute dans ces langues la probable prononciation, selon eux, écriture traduite pauvrement généralement par la simple voyelle 'a', St Jérôme qui traduisit du grec au latin les textes sacrés indiquant directement cette lettre 'a' pour écrire ce nom. La signification du nom correspondant bien, selon eux toujours, à celle communément admise de "peuple de (mon) Dieu" ou si l'on considère Bède le vénérable, qui écrivit à la suite de Jérôme, "Dieu de mon peuple" car "ham" c'est "le peuple". Le même Bède dans son "Opera : In vetus et novum testamentum..." (Vol. III) et son "Hebraicorum Nominum Interpretatio" (col.382, éd. de 1688) indique bien encore "populus meus Dei, vel populi mei Deus."
Deletions:
Additions:
Après avoir été expulsés d'Espagne puis après aussi l'expulsion d'Algérie et Maroc, ces Amiel s'appelleront encore aussi Amiell, Amielo, Amiellos, voire Umiel, Omiel auxquels on peut joindre les Moyal, Moyel, Amoyal, Amoyel...selon certains. Une forme O'Miel est même connue depuis peu dans le nord de la France. L'Académie des Sciences Coloniales (en 1927, reprise par plusieurs auteurs ensuite) affirme que "Amiel, nom biblique, paraît être à l'origine de Amoyal, Amouyal, Mouial et enfin Amoiel qui fait le passage entre Amoyal et Ammiel par un changement de voyelles assez fréquent en Afrique" (du nord !).
Deletions:
Additions:
Il n'est question ici que des patronymes Amiel dont l'origine juive est incontestable. Je n'ai pas d'information (sauf New-Amiel en Israël) sur l'utilisation juive ou hébraïque de notre nom en toponymie. Toutefois le patronyme (juif ou pas) étant essentiellement représenté et concentré sur la région de Toulouse, Carcassonne, Narbonne (d'est en ouest) et Albi, Foix (du nord au sud) j'ai recherché les traces toponymiques juives dans la toponymie de l'Aude, Narbonne ayant été un grand foyer juif dans le haut-moyen-âge. Voir partie toponymie audoise.
Deletions:
**Les juifs en France et dans le sud en particulier** :
- **Cadre historique** :
Les juifs du midi constituent les assises les plus anciennes du judaïsme français. Ils sont sans doute là depuis l'Antiquité. Certains affirment qu'ils suivirent les phéniciens avec Didon lors de la fondation de Carthage, 8 siècles av. J.C. Plus récemment on sait que l'Empire Romain a facilité les migrations autour de la Méditerranée. On a une preuve archéologique de leur présence, datée du Ier S. ainsi que des témoignages littéraires autant juifs que chrétiens de leur présence précoce dès le Ier S. av. J.C., en Provence et en Languedoc. Au Vème S. seraient venus des juifs de Tolède et au XIIème S. le Languedoc accueillit des juifs espagnols fuyant les invasions arabes des Almohades (Narbonne & Lunel). Ils sont bien signalés enfin dans la région dès le haut-moyen-âge au IXème S. Ils ont apporté dans leurs valises un savoir ibérique important (littérature, médecine, philosophie) souvent d'origine arabe qu'ils ont traduit chez nous. Longtemps à l'abri dans le midi ils n'en furent expulsés que lorsque le Languedoc passa sous la coupe des rois de France (1306 par Philippe-le-Bel).
- **L'apport des juifs dans la société languedocienne** :
La très célèbre et vieille faculté de médecine de Montpellier leur doit beaucoup. L'esprit remarquable de tolérance des peuples languedociens et provençaux qui ne se démentira jamais durant toute l'histoire de la région en fut le terreau : pendant la shoah même, les juifs furent plus protégés ici qu'ailleurs; on peut y remarquer un nombre élevé de 'Justes parmi les Nations' ; c'est une tradition dans le Midi au moins millénaire que de pratiquer la tolérance et l'humanisme. Et par-delà les persécutions périodiques des siècles les juifs du midi ont joué un rôle majeur de transmetteurs des richesses culturelles, scientifiques, littéraires du monde ibérique qu'ils ont côtoyé longtemps, où ils sont allés et d'où ils sont souvent venus (et revenus). Les relations avec les sépharades catalans par exemple se sont développées entre les XII & XVémes S. Les communautés se sont mélangées au fruit de toutes ces migrations nord-sud et sud-nord pyrénéennes, notamment à l'époque de la Croisade contre les Cathares, aux moments des lois d'exil de 1306 & 1322, jusqu'en 1391, date fatidique pour les juifs catalans.
Au milieu du XIIème S. les juifs andalous fuient les persécutions des arabes Almohades et viennent s'installer en Languedoc; par exemple le lignage de Joseph Kimhi, philologue et exégète biblique, qui arrive à Narbonne pour s'y fixer. Son fils David sera "le prince des grammairiens" et son ouvrage de lexicographie, le Shorashim ou Livre des Racines fera autorité. L'autre grande lignée de ces juifs est celle des Ibn Tibbon qui offrirent au judaïsme languedocien quatre générations de lettrés et traducteurs d'arabe en hébreu. C'est ce que put constater et admirer lors de son voyage un Benjamin de Tudèle dans les années 1160-1165. L'essor économique, la prospérité sociale, intellectuelle du Languedoc fut, on le sait par ailleurs, tout à fait remarquable au XIIème S., chez tous, et donc chez les juifs, dans toutes les composantes de la société méridionale, civile, religieuse, noble comme roturière.
- **Leur rapports avec les Méridionaux** :
La population juive que les autorités cantonneront plus tard dans les villes est alors essaimée encore pour un temps aussi bien dans les villes que dans les villages (voyez les toponymes audois), ce qui traduit bien l'ambiance régionale pour ce siècle fait de quiétude, de tranquillité, de tolérance réciproque. Ce fut je l'ai dit plusieurs fois, un bel âge d'or de la pensée, autant juive qu'occitane plus généralement (pensons au dualisme cathare par exemple). De célèbres controverses entre les tenants d'idées différentes purent y être organisées. Des Amiel juifs, ou chrétiens, ou juifs convertis, et autres convertis au catharisme...ont sans doute participé ou au moins assisté à de telles confrontations purement orales que l'on appelait aussi 'disputes'.
Pour ce qui concerne le judaïsme languedocien, outre son expression rationaliste et philosophique, il eut aussi une expression mystique et ésotériste qui s'exprima notamment avec Isaac L'Aveugle, le 'père de la Kabbale', l'ésotérisme basé sur la Torah.
La transmission juive des richesses culturelles du monde ibérique doit beaucoup à un certain Kalonymos ben Kalonymos, de souche narbonnaise où il naît en 1287, habile et fameux traducteur qui fit connaître de nombreux auteurs arabes, dont Averroès, à l'Occident Chrétien.
Lors de la Croisade infâme contre le sud occitan on sait qu'au massacre de Béziers de 1209 des rescapés juifs biterrois ont pu aller se réfugier en Catalogne. L'inscription de la Synagogue de Béziers datée de 1214 au cloître de la cathédrale St Nazaire, et la pierre d'Olot du Musée Biblique de Gérone racontant l'exil puis le retour à Béziers sont les témoins de ce va-et-vient catalano-languedocien qui se poursuivra au XIVème S; certains juifs iront cependant en Provence (dont des Amiel?).
- **La fin de leur importante présence** :
La magnifique histoire des juifs en Languedoc se terminera avec l'éradication royale, française, définitive de 1394, un siècle avant la même opération en Espagne. En Catalogne ils seront priés de se convertir ou de s'exiler; à ce moment-là ils purent, encore, venir en Provence c'était encore, pour un siècle là aussi, un refuge possible pour eux. Au XVème S. il faut souligner que la présence juive en Provence sera encore effective en quelques lieux comme la Principauté d'Orange, le Comtat Venaissin et la ville d'Avignon (où ils furent les 'juifs du pape') ainsi que dans le comté de Roussillon-Cerdagne (non encore français).
- **Quelques repères historiques locaux en conclusion** :
- A Narbonne : Jusqu'en 483 la vie des juifs se déroule sans heurts. Mais en 587 une série de mesures restrictives contre eux les contraint au baptême (sans doute quelques Amiel furent dans cette fournée). Au VIIème S. le roi franc Dagobert les oblige à la conversion (et bis repetita) ce qui entraînera un premier reflux vers la Provence où ils bénéficieront pour longtemps on l'a vu de la tolérance. En 719 Narbonne est occupé par le général arabe El Samah et musulmans, chrétiens et juifs vont pourtant cohabiter dans une société multiple en tous domaines en bonne intelligence; jusqu'en 759 seulement où les arabes rapidement sont renvoyés de la région, et où l'on voit le vainqueur franc, en la personne de Pépin Le Bref, le monarque très français, confirmer juridiquement la communauté narbonnaise juive; il va même donner aux juifs le droit de posséder héréditairement des biens immobiliers, ce que confirmeront à sa suite tous les rois carolingiens! Un témoignage important est à citer ici, celui du voyage que fit en Languedoc le juif navarrais Benjamin de Tudèle en 1173; après 3 jours de voyage depuis Barcelone il arrive à Narbonne, voici ce qu'il en dit : //C'est une ville où la profession de la Loi existe depuis longtemps et d'où elle s'est ensuite répandue dans d'autres contrées. Elle renferme de grands savants et d'honorables chefs. On y remarque le rabbin Kalonymos...connu dans sa généalogie comme descendant de la maison de David. Il possède des terres et des biens-fonds qu'il tient des seigneurs du pays, sans que personne ne puisse les lui ravir par la force. A la tête des savants de cette cité, se trouvent le rabbin Abraham, chef de l'académie, le poète Joseph fils d'Isaac Ben Kimchi, le rabbin Machir et le maître Iehuda ainsi qu'une foule d'autres docteurs de la Loi. Narbonne compte aujourd'hui trois cents juifs// (c-à-d pères de famille donc la communauté effective était alors importante aussi en nombre. Mais la tolérance terreau d'épanouissement s'interrompra auparavant avec la 1ère Croisade, en 1095, sous les Capétiens, et leur expulsion sera définitive sous le roi Philippe-le-Bel en 1306.
- A Perpignan : La première mention de leur présence ne date que de 1185 mais ils vivront ensuite sous la protection des rois de Majorque jusqu'en 1493.
(=> "Juifs en Languedoc-Roussillon, traces, transmission, itinéraire" CRIF Languedoc-Roussillon Juin 2006).
Additions:
L'orthographe Hamyel est présente dans les deux langues sémites actuelles : des Hamyel juifs vivent aux USA et un Hamyel palestinien s'est présenté à des élections dans son pays divisé et toujours en construction. La Bible dans une de ses traductions anglaises emploie aussi cette forme.
Eliam est toujours un nom patronymique juif de nos jours et même un toponyme mais en ce cas non-juif (villes en Afrique et en Chine et nom indien; noté pour simple info).
Eliam est toujours un nom patronymique juif de nos jours et même un toponyme mais en ce cas non-juif (villes en Afrique et en Chine et nom indien; noté pour simple info).
Deletions:
Eliam est toujours un nom patronymique juif de nos jours et même un toponyme mais en ce cas non-juif (villes en Afrique et en Chine et nom indien).
Additions:
La question et la quête de l'identité a préoccupé nos prédécesseurs, notamment lorsque cette question était susceptible d'influer sur leurs positions sociales, politiques, juridiques, administratives, familiales.... Et ce fut particulièrement le cas des personnes et familles juives. Des auteurs, écrivains comme scénaristes et réalisateurs ont bâti des oeuvres remarquables sur ce sujet essentiel, notamment Jon Amiel qui a adapté dans "Sommersby" (1993) le film français "Le retour de Martin Guerre" de Daniel Vigne (1982) ou Joseph Losey quelques années plus tôt (1979) qui a réalisé un "Mr Klein" criant de vérité lors de la triste période nazie de l'occupation en France. Peut-on être pris volontairement pour un autre pour Martin Guerre ou involontairement pour Mr Klein et comment le prouver ou s'en défendre ? Les deux "Mr Klein" qui semblent se confondre auraient très bien pu s'appeler "Mr Amiel", notre nom étant autant juif qu'il est non-juif ! Sommes-nous ceux que nous prétendons être ou ceux que l'on nous affirme être ?
Deletions:
Additions:
La quête de l'identité a préoccupé nos prédécesseurs, notamment lorsque cette question était susceptible d'influer sur leurs positions sociales, politiques, juridiques, administratives, familiales.... Et ce fut particulièrement le cas des personnes et familles juives. Des auteurs, écrivains comme scénaristes et réalisateurs ont bâti des oeuvres remarquables sur ce sujet essentiel, notamment Jon Amiel qui a adapté dans "Sommersby" le film français "Le retour de Martin Guerre" de Daniel Vigne ou ...qui a réalisé un "Mr Klein" criant de vérité lors de la triste période nazie de France. Peut-on être pris volontairement pour un autre pour Martin Guerre ou involontairement pour Mr Klein et comment le prouver ou s'en défendre ? Mr Klein aurait très bien pu s'appeler Mr Amiel. Notre nom étant autant juif qu'il est non-juif !
Deletions:
Additions:
**Introduction** :
La quête de l'identité a préoccupé nos prédécesseurs, notamment lorsque cette question était susceptible d'influer sur leurs positions sociales, politiques, juridiques, administratives, familiales.... Et ce fut particulièrement le cas des personnes et familles juives. Des auteurs, écrivains comme scénaristes et réalisateurs ont bâti des oeuvres remarquables sur ce sujet essentiel, notamment Jon Amiel qui a adapté dans "Sommerby" le film français "Le retour de Martin Guerre" ou ...qui a réalisé un "Mr Klein" criant de vérité lors de la triste période nazie de France. Peut-on être pris volontairement pour un autre pour Martin Guerre ou involontairement pour Mr Klein et comment le prouver ou s'en défendre ? Mr Klein aurait très bien pu s'appeler Mr Amiel. Notre nom étant autant juif qu'il est non-juif !
La quête de l'identité a préoccupé nos prédécesseurs, notamment lorsque cette question était susceptible d'influer sur leurs positions sociales, politiques, juridiques, administratives, familiales.... Et ce fut particulièrement le cas des personnes et familles juives. Des auteurs, écrivains comme scénaristes et réalisateurs ont bâti des oeuvres remarquables sur ce sujet essentiel, notamment Jon Amiel qui a adapté dans "Sommerby" le film français "Le retour de Martin Guerre" ou ...qui a réalisé un "Mr Klein" criant de vérité lors de la triste période nazie de France. Peut-on être pris volontairement pour un autre pour Martin Guerre ou involontairement pour Mr Klein et comment le prouver ou s'en défendre ? Mr Klein aurait très bien pu s'appeler Mr Amiel. Notre nom étant autant juif qu'il est non-juif !