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- C'est autour de cet ancien palatium que se forma au Xème S. le village actuel de St Savin. On trouve dans les textes la plus ancienne mention du palatium dans des notes manuscrites de la Chronique de Frédégaire (Bibl. Nat.) datable de 739 mais compilé à la Renaissance : "Palatium Aemilianum in Levitania". Le Martyrologe de Montearagon de 1521 nomme encore ce palais Hemiliacum. Il faut noter encore qu'il y eut non seulement un évêque bigourdan du nom aemilien au VIème S. (cf. Amiel Septimanie & chrétienté) mais aussi un vicomte de Lavedan nommé Amelius Ier de 965 à 979 selon la recension des seigneurs de cette région.
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- Au milieu du IVème S. alors que la religion chrétienne pouvait enfin commencer à s'épanouir, le pape d'alors Damase fit venir auprès de lui d'Orient comme secrétaire un homme très cultivé nommé Jérôme, Hiéronymus en latin. La société chrétienne de ce temps se retrouvait dans le quartier de l'Aventin, pas très loin des premiers hôtes romains des apôtres Pierre et Paul, les Pudens dont j'ai déjà parlé. Il arrivait souvent que Jérôme vienne expliquer des passages bibliques (la bible étant encore en grec en ce temps-là, c'est ce que l'on appelle la Septante, nom désignant le collège de 70 juifs qui l'ont traduite dans cette langue à Alexandrie). Les Aemiliens, comme les Pudens et d'autres grandes familles avaient des membres chrétiens assidus à ces conférences.. Jérome fit la connaissance de ces romains dont il devint le guide et même le père spirituel. Son regard s'arrêta particulièrement sur la personnalité d'Aemilia Paula; par les lettres qu'ils s'échangeront et dont on a conservé le contenu cette relation d'amour tout mystique est assez bien connue. Voici ce que dit la lettre LXXXIV de Jérôme sur Aemilia Paula : //Qu'un rhéteur formé dans les traditions de l'école, vante les aïeux de cette noble romaine....; je lui dois un tout autre éloge, son histoire pour moi date de sa conversion//. Et cette histoire entre eux et le Christ va être assez longue, commune et remarquable. Je la détaille dans la partie compléments mais il me faut dire que ces deux-là partis à Bethléem, en Galilée, s'attacheront durant leur vie à s'entraider, à vivre l'amour du Christ, elle en faisant la charité, aidant les pauvres et assistant Jérome, lui en traduisant inlassablement en latin la Bible que l'on nommera alors la Vulgate (en latin, langue compréhensible de tous, du commun). Aemilia est connue depuis comme Ste Paule de Rome. Sa fille qui vécut auprès d'elle nommée Eustochie est aussi sainte, elle est la 1ère vierge qui se consacra volontairement à Jésus pour sa vie entière, c'est la sainte des moniales de tous ordres en somme.
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Il y a au moins un auteur qui en est convaincu ! G.A. Harrer dans son article "Saül who also is called Paul" paru dans H.T.R. XXXIII, 1940, pp. 19-33 //plaide pour l'opinion que l'apôtre se nommait Paul dès sa naissance, "Saül" étant son signum. Nous ignorons le praenomen et le nomen de Paul. Ils pouvaient venir de la grande famille Aemilia comme le cognomen. Dans ce cas son nom romain pouvait être en latin : "L. Aemilius Paullus qui et Saül".// Ce qui peut en effet bouleverser l'histoire mais expliquer aussi certaines accointances dont la conversion par Paul du 1er notable romain en la personne de Sergius Paulus gouverneur de Chypre (cf. ci après article sur Paul-Serge de Narbonne). Pourtant Paul n'utilisera que ce nom latin bien que dans l'est de la Grèce où il passa un temps assez long, beaucoup d'inscriptions du Ier S. indiquent le signum (surnom ou cognomen) d'un nom par la mention "qui et" que reprend Harrer. C'est ce qu'explique un auteur récent M. F. Hull dans "Baptism on account of the dead...." Soc. of Biblical Literature, 2005, pp 121,122). Cet auteur tout comme Richard Baucklam dans "The jewish world around the New testament : Collected essays I" (pp 376 et suiv., 2008) penche plutôt pour une erreur volontaire ou pas ? de traduction, les deux mots en grec, comme en latin, étant très proches dans leur écriture. Mais l'incertitude demeure et la question sera encore présente longtemps: pourquoi ce changement radical de nom en un moment précis, celui où il va devenir l' "Apôtre des Gentils" ?
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//L'APOTRE PAUL aurait-il appartenu à la GENS AEMILIA ?// :
Il y a au moins un auteur qui en est convaincu ! G.A. Harrer dans son article "Saül who also is called Paul" paru dans H.T.R. XXXIII, 1940, pp. 19-33 //plaide pour l'opinion que l'apôtre se nommait Paul dès sa naissance, "Saül" étant son signum. Nous ignorons le praenomen et le nomen de Paul. Ils pouvaient venir de la grande famille Aemilia comme le cognomen. Dans ce cas son nom romain pouvait être en latin : "L. Aemilius Paullus qui et Saül".// Ce qui peut en effet bouleverser l'histoire mais expliquer aussi certaines accointances dont la conversion par Paul du 1er notable romain en la personne de Sergius Paulus gouverneur de Chypre (cf. ci après article sur Paul-Serge de Narbonne). Pourtant Paul n'utilisera que ce nom latin bien que dans l'est de la Grèce où il passa un temps assez long, beaucoup d'inscriptions du Ier S. indiquent le signum (surnom ou cognomen) d'un nom par la mention "quiet" que reprend Harrer. C'est ce qu'explique un auteur récent M. F. Hull dans "Baptism on account of the dead...." Soc. of Biblical Literature, 2005, pp 121,122). Cet auteur tout comme Richard Baucklam dans "The jewish world around the New testament : Collected essays I" (pp 376 et suiv., 2008) penche plutôt pour une erreur volontaire ou pas ? de traduction, les deux mots en grec, comme en latin, étant très proches dans leur écriture.
Il y a au moins un auteur qui en est convaincu ! G.A. Harrer dans son article "Saül who also is called Paul" paru dans H.T.R. XXXIII, 1940, pp. 19-33 //plaide pour l'opinion que l'apôtre se nommait Paul dès sa naissance, "Saül" étant son signum. Nous ignorons le praenomen et le nomen de Paul. Ils pouvaient venir de la grande famille Aemilia comme le cognomen. Dans ce cas son nom romain pouvait être en latin : "L. Aemilius Paullus qui et Saül".// Ce qui peut en effet bouleverser l'histoire mais expliquer aussi certaines accointances dont la conversion par Paul du 1er notable romain en la personne de Sergius Paulus gouverneur de Chypre (cf. ci après article sur Paul-Serge de Narbonne). Pourtant Paul n'utilisera que ce nom latin bien que dans l'est de la Grèce où il passa un temps assez long, beaucoup d'inscriptions du Ier S. indiquent le signum (surnom ou cognomen) d'un nom par la mention "quiet" que reprend Harrer. C'est ce qu'explique un auteur récent M. F. Hull dans "Baptism on account of the dead...." Soc. of Biblical Literature, 2005, pp 121,122). Cet auteur tout comme Richard Baucklam dans "The jewish world around the New testament : Collected essays I" (pp 376 et suiv., 2008) penche plutôt pour une erreur volontaire ou pas ? de traduction, les deux mots en grec, comme en latin, étant très proches dans leur écriture.
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Il y a au moins un auteur qui en est convaincu ! G.A. Harrer dans son article "Saül who also is called Paul" paru dans H.T.R. XXXIII, 1940, pp. 19-33 //plaide pour l'opinion que l'apôtre se nommait Paul dès sa naissance, "Saül" étant son signum. Nous ignorons le praenomen et le nomen de Paul. Ils pouvaient venir de la grande famille Aemilia comme le cognomen. Dans ce cas son nom romain pouvait être en latin : "L. Aemilius Paullus qui et Saül".// Ce qui peut en effet bouleverser l'histoire mais expliquer aussi certaines accointances dont la conversion par Paul du 1er notable romain en la personne de Sergius Paulus gouverneur de Chypre (cf. ci après article sur Paul-Serge de Narbonne).
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//L'APOTRE PAUL aurait-il appartenu à la GENS AEMILIA ?** :
Il y a au moins un auteur qui en est convaincu ! G.A. Harrer dans son article "Saül who also is called Paul" paru dans H.T.R. XXXIII, 1940, pp. 19-33 //plaide pour l'opinion que l'apôtre se nommait Paul dès sa naissance, "Saül" étant son signum. Nous ignorons le praenomen et le nomen de Paul. Ils pouvaient venir de la grande famille Aemilia comme le cognomen. Dans ce cas son nom romain pouvait être en latin : "L. Aemilius Paullus qui et Saül".// Ce qui peut en effet bouleverser l'histoire mais expliquer aussi certaines accointances dont la conversion par Paul du 1er notable romain en la personne de Sergius Paulus gouverneur de Chypre (cf. ci après article sur Paul-Serge de Narbonne).
Il y a au moins un auteur qui en est convaincu ! G.A. Harrer dans son article "Saül who also is called Paul" paru dans H.T.R. XXXIII, 1940, pp. 19-33 //plaide pour l'opinion que l'apôtre se nommait Paul dès sa naissance, "Saül" étant son signum. Nous ignorons le praenomen et le nomen de Paul. Ils pouvaient venir de la grande famille Aemilia comme le cognomen. Dans ce cas son nom romain pouvait être en latin : "L. Aemilius Paullus qui et Saül".// Ce qui peut en effet bouleverser l'histoire mais expliquer aussi certaines accointances dont la conversion par Paul du 1er notable romain en la personne de Sergius Paulus gouverneur de Chypre (cf. ci après article sur Paul-Serge de Narbonne).
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Philosophe éclectique, natif de Toscane, il fut contemporain de Porphyre et eut dans un premier temps pour maître Lysimaque, lequel lui donnera les principes de la philosophie stoïcienne qui ne le quittera pas. Les écrits de Numenius lui firent ensuite connaître et adopter les dogmes de Platon et finalement il deviendra le disciple d'un plus connu Plotin vers l'an 246 de notre ère. Pendant 24 ans il restera près de lui et il ne l'aurait jamais quitté si Plotin, pour des raisons de santé, ne se fut retiré en Campanie. Amélius alla alors s'établir à Apamée, en Syrie. Il fut assez célèbre durant le règne de l'empereur Aurélien (270 à 275). Il reste le seul philosophe néoplatonicien connu à avoir soutenu l'existence des idées de choses mauvaises et d'après Proclus, l'un de ceux qui, globalement, admettait des "idées de toutes choses". Certains auteurs anciens disent qu'il n'aimait pas qu'on l'appelle par son nom; Porphyre dit lui-même qu'il aimait mieux qu'on l'appelle Amérius; c'est d'ailleurs sous ce nom qu'Eunape le désigne dans ses Vies des Philosophes Sophistes Grecs; pourtant c'est son nom d'origine Amelius que l'histoire retiendra, l'aura du nom romain étant plus fort sans doute.
- Il est connu surtout par sa dissertation sur la Trinité. D'après ce concept répandu dans l'histoire des peuples (cf. partie symbolique sur l'Occident) et qui est compris comme éternel, Amelius établit la doctrine des trois intellects ou démiurges nommés d'après les noms des trois grands dieux de la théologie orphique : Phanès, Ouranos et Cronos, eux-mêmes à relier apparemment à la triade être, vie, pensée. Cette dernière étant à son tour identifiable à la triade chaldaïque père, puissance, intellect avec le même ordre mais conçu dans l'ordre décroissant : pour penser il faut pouvoir, et pour pouvoir il faut être ! Il reste par là tout à fait fidèle à son 1er maitre Numenius et à la philosophie platonicienne. (cf. "Physique & théologie..." A. Lernould; Presses Univ. du Septentrion, Villeneuve d'Ascq, 2001). A la Renaissance, le philosophe moderne Descartes rénovera cette vieille idée, mettant au goût du jour ce qui ressemblait à un syllogisme, l'ouvrant à la conception scientifique qui pointe timidement son nez, en proclamant son fameux "Cogito ergo sum", je pense donc je suis !
- Il est connu surtout par sa dissertation sur la Trinité. D'après ce concept répandu dans l'histoire des peuples (cf. partie symbolique sur l'Occident) et qui est compris comme éternel, Amelius établit la doctrine des trois intellects ou démiurges nommés d'après les noms des trois grands dieux de la théologie orphique : Phanès, Ouranos et Cronos, eux-mêmes à relier apparemment à la triade être, vie, pensée. Cette dernière étant à son tour identifiable à la triade chaldaïque père, puissance, intellect avec le même ordre mais conçu dans l'ordre décroissant : pour penser il faut pouvoir, et pour pouvoir il faut être ! Il reste par là tout à fait fidèle à son 1er maitre Numenius et à la philosophie platonicienne. (cf. "Physique & théologie..." A. Lernould; Presses Univ. du Septentrion, Villeneuve d'Ascq, 2001). A la Renaissance, le philosophe moderne Descartes rénovera cette vieille idée, mettant au goût du jour ce qui ressemblait à un syllogisme, l'ouvrant à la conception scientifique qui pointe timidement son nez, en proclamant son fameux "Cogito ergo sum", je pense donc je suis !
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- Il est connu par sa dissertation sur la Trinité. D'après ce concept répandu dans l'histoire des peuples (cf. partie symbolique sur l'Occident) et qui est compris comme éternel, Amelius établit la doctrine des trois intellects ou démiurges nommés d'après les noms des trois grands dieux de la théologie orphique : Phanès, Ouranos et Cronos, eux-mêmes à relier apparemment à la triade être, vie, pensée. Cette dernière étant à son tour identifiable à la triade chaldaïque père, puissance, intellect avec le même ordre mais conçu dans l'ordre décroissant : pour penser il faut pouvoir, et pour pouvoir il faut être ! Il reste par là tout à fait fidèle à son 1er maitre Numenius et à la philosophie platonicienne. (cf. "Physique & théologie..." A. Lernould; Presses Univ. du Septentrion, Villeneuve d'Ascq, 2001). A la Renaissance, le philosophe moderne Descartes rénovera cette vieille idée, mettant au goût du jour ce qui ressemblait à un syllogisme, l'ouvrant à la conception scientifique qui pointe timidement son nez, en proclamant son fameux "Cogito ergo sum", je pense donc je suis !
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En 259 l'évêque de Tarragone, Fructueux, fut condamné à mort par le gouverneur de cette province d'Espagne, Aemilianus; il fut brûlé vif le 22 janvier de cette année-là. Maryre il donna un grand exemple à tous les chrétiens de son époque par la joie avec laquelle il parvint à souffrir ce supplice. Un chapiteau du cloître de Moissac raconte dans la pierre ce martyre: on y voit Fructueux entouré des diacres Augure et Euloge comparaissant devant Aemilianus assis sur sa chaise curule, lequel les condamne au bûcher d'un seul et simple geste de la main. Une autre face du chapiteau les montre au milieu des flammes. Le culte de Fructueux fut, avec d'autres comme Cucufat ou Eulalie, ramené d'Espagne dès les temps carolingiens par le retour des wisigoths chrétiens sur leurs terres de Septimanie; dans l'Aude St Cucufat devint St Couat et St Fructueux St Frichoux, noms de deux paroisses puis de deux communes actuelles !
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En 259 l'évêque de Tarragone, Fructueux, fut condamné à mort par le gouverneur de cette province d'Espagne, Aemilianus; il fut brûlé vif le 22 janvier de cette année-là. Maryre il donna un grand exemple à tous les chrétiens de son époque par la joie avec laquelle il parvint à souffrir ce supplice. Un chapiteau du cloître de Moissac raconte dans la pierre ce martyre: on y voit Fructueux entouré des diacres Augure et Euloge comparaissant devant Aemilianus assis sur sa chaise curule, lequel les condamne au bûcher d'un seul et simple geste de la main. Une autre face du chapiteau les montre au milieu des flammes. Le culte de Fructueux fut, avec d'autres comme Cucufat, ramené d'Espagne dès les temps carolingiens par le retour des wisigoths chrétiens sur leurs terres de Septimanie.
**Des EVÊQUES AMILIENS en AFRIQUE DU NORD** :
**Des EVÊQUES AMILIENS en AFRIQUE DU NORD** :
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**Des EVËQUES AMILIENS en AFRIQUE DU NORD** :
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- **Aemilius Longinus **est lui cité par plusieurs auteurs anglo-saxons comme le centurion romain qui aurait conduit la crucifixion et aurait vu le Christ mourir sur la croix (c'est de lui, semble t-il dont parle Claudia Procula, épouse de Ponce Pilate cf. évangélisation de Narbonne par St Paul). Si l'on se conforme aux textes des évangélistes (cf. St Luc, 47; St Marc,39) Longinus se serait écrié au dernier soupir de Jésus : "Celui-ci est vraiment le Fils de Dieu". Voilà une exclamation extraordinaire; une conversion qui ne se comprend pas de la part d'un païen, polythéiste qui plus est tout comme la précédente. C'est un revirement religieux stupéfiant de la part d'un soldat romain, qu'il ait été officier ou centurion, difficile à croire en ce temps-là; peut-être est-il la conséquence des phénomènes physiques qui ont accompagné cette mort : éclipse, tremblement de terre, déchirement du rideau du temple ? Le nom de cet "Aemilius Longinus" est en tous cas documenté dans plusieurs œuvres comme "The physical cause of the death of Christ" de W. Stroud, éd. Appleton & Cy, New-York, 1871, p.75 ; "The last day of our Lord's Passion" de W. Hanna, éd. R. Carter & Broth. New-York, 1870, pp. 296-233 ainsi que par l'ouvrage plus ancien du Dr Sepp cité plus haut. Les mêmes précisant enfin qu'Aemilius Longinus devint après son séjour en Palestine, Procurateur (Gouverneur) de Bretagne (Grande-Bretagne bien entendu) et comme chrétien il aurait participé à la propagation de la foi dans cette île; c'est difficile à croire pour cette époque-là mais les voies de Dieu ne sont-elles pas impénétrables !.
//PAUL SERGE PREMIER EVEQUE DE NARBONNE et DISCIPLE DE L'APÔTRE PAUL// :
Il faut parvenir aux études modernes pour voir émettre l'idée que tout ce qui a été dit durant des siècles sur les premiers temps de l'église en Gaule et qui la fait remonter aux temps apostoliques serait faux, qu'il n'est pas possible de voir l'évangélisation de nos contrées avant le IIIème S. Ce serait selon des historiens catholiques (comme l'Abbé B. Dumec, site de l'évêché de l'Aude ou le colloque 2002 des Cahiers de Fanjeaux , vol. 37, Privat, Toulouse) parce que la région de Tarragone, en Espagne, il est vrai bien éloignée de Narbonne dont l'évêché couvrait une superficie considérable, allant de cette région bien au sud de Barcelone jusqu'au Rhône, avait des velléités de gouverner toutes les diocèses de l'immense région que l'archevêché narbonnaise aurait inventé cette origine apostolique, volonté même de revendiquer la primauté voire la primatie sur toutes les églises de Gaule voire d'Espagne ! La vision d'une concurrente de Rome pour l'ouest européen n'est pas loin, l'unité pouvant en souffrir il ne saurait en être question... Du coup Paul-Serge aurait été relégué dans un même rang avec la cohorte des évangélisateurs des régions voisines comme Saturnin de Toulouse, Trophime d'Arles ou Aphrodise de Béziers qui eux ont évangélisé au ...IIIème S. De toute façon Narbonne sera finalement détrônée par Lyon comme Primatiale des Gaules. Il est des auteurs encore au milieu du XXème S. qui persistent dans l'origine apostolique qui ne me semble pas si erronée que cela en dehors d'une telle éventuelle raison. Il est aussi des auteurs contemporains qui sont du même avis. C'est le cas de J. Aulagnier dans "Le premier siècle chrétien - Une approche scientifique de la naissance du christianisme" (Ed. résiac, 1989) dont je résume les arguments dans la partie "varia" en fin de mon site.
Ce patronage de St Paul-Serge se retrouve d'ailleurs dans au moins une dédicace d'église proche, celle du village d'Albas, dans les Corbières, un patronage dans un lieu si retiré qu'il a dû échapper à la purge diocésaine audoise récente ! S'il faut citer des exemples de l'attribution aux temps apostoliques en voici, et de plus contemporains : celui de "From proconsul to saint : Sergius Paullus to St Paul-Serge" de Michael J. G. Gray-Fow, édition Museum Tusculanum, à Copenhague en 1958 qui fait directement suite à un ouvrage du milieu du XIXème S., celui de "Vie de St Paul-Serge, suivie d'une dissertation où l'on prouve qu'il est le fondateur de l'Eglise de Narbonne" de l'Abbé Robitaille publié à Arras, chez Lefranc et à Narbonne, chez Caillard en 1857; on peut encore citer aussi le baron Trouvé, 1er préfet de l'Aude sous le Ier Empire, qui, dans sa monographie sur le département de l'Aude fait mourir Paul-Serge en l'an 100 et lui attribue pour successeur son diacre Etienne ou enfin "Ste Cécile et la société romaine aux deux premiers siècles" T. I Ch. II de Dom Guéranger; 10ème édition, Téqui, Paris, 1933.
//PAUL SERGE PREMIER EVEQUE DE NARBONNE et DISCIPLE DE L'APÔTRE PAUL// :
Il faut parvenir aux études modernes pour voir émettre l'idée que tout ce qui a été dit durant des siècles sur les premiers temps de l'église en Gaule et qui la fait remonter aux temps apostoliques serait faux, qu'il n'est pas possible de voir l'évangélisation de nos contrées avant le IIIème S. Ce serait selon des historiens catholiques (comme l'Abbé B. Dumec, site de l'évêché de l'Aude ou le colloque 2002 des Cahiers de Fanjeaux , vol. 37, Privat, Toulouse) parce que la région de Tarragone, en Espagne, il est vrai bien éloignée de Narbonne dont l'évêché couvrait une superficie considérable, allant de cette région bien au sud de Barcelone jusqu'au Rhône, avait des velléités de gouverner toutes les diocèses de l'immense région que l'archevêché narbonnaise aurait inventé cette origine apostolique, volonté même de revendiquer la primauté voire la primatie sur toutes les églises de Gaule voire d'Espagne ! La vision d'une concurrente de Rome pour l'ouest européen n'est pas loin, l'unité pouvant en souffrir il ne saurait en être question... Du coup Paul-Serge aurait été relégué dans un même rang avec la cohorte des évangélisateurs des régions voisines comme Saturnin de Toulouse, Trophime d'Arles ou Aphrodise de Béziers qui eux ont évangélisé au ...IIIème S. De toute façon Narbonne sera finalement détrônée par Lyon comme Primatiale des Gaules. Il est des auteurs encore au milieu du XXème S. qui persistent dans l'origine apostolique qui ne me semble pas si erronée que cela en dehors d'une telle éventuelle raison. Il est aussi des auteurs contemporains qui sont du même avis. C'est le cas de J. Aulagnier dans "Le premier siècle chrétien - Une approche scientifique de la naissance du christianisme" (Ed. résiac, 1989) dont je résume les arguments dans la partie "varia" en fin de mon site.
Ce patronage de St Paul-Serge se retrouve d'ailleurs dans au moins une dédicace d'église proche, celle du village d'Albas, dans les Corbières, un patronage dans un lieu si retiré qu'il a dû échapper à la purge diocésaine audoise récente ! S'il faut citer des exemples de l'attribution aux temps apostoliques en voici, et de plus contemporains : celui de "From proconsul to saint : Sergius Paullus to St Paul-Serge" de Michael J. G. Gray-Fow, édition Museum Tusculanum, à Copenhague en 1958 qui fait directement suite à un ouvrage du milieu du XIXème S., celui de "Vie de St Paul-Serge, suivie d'une dissertation où l'on prouve qu'il est le fondateur de l'Eglise de Narbonne" de l'Abbé Robitaille publié à Arras, chez Lefranc et à Narbonne, chez Caillard en 1857; on peut encore citer aussi le baron Trouvé, 1er préfet de l'Aude sous le Ier Empire, qui, dans sa monographie sur le département de l'Aude fait mourir Paul-Serge en l'an 100 et lui attribue pour successeur son diacre Etienne ou enfin "Ste Cécile et la société romaine aux deux premiers siècles" T. I Ch. II de Dom Guéranger; 10ème édition, Téqui, Paris, 1933.
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//PAUL SERGE PREMIER EVEQUE DE NARBONNE et DISCIPLE DE L'APOTRE PAUL// :
Il faut parvenir aux études modernes pour voir émettre l'idée que tout ce qui a été dit durant des siècles sur les premiers temps de l'église en Gaule et qui la fait remonter aux temps apostoliques serait faux, qu'il n'est pas possible de voir l'évangélisation de nos contrées avant le IIIème S. Ce serait selon des historiens catholiques (comme l'Abbé B. Dumec, site de l'évêché de l'Aude ou le colloque 2002 des Cahiers de Fanjeaux , vol. 37, Privat, Toulouse) parce que la région de Tarragone, en Espagne, il est vrai bien éloignée de Narbonne dont l'évêché couvrait une superficie considérable, allant de cette région bien au sud de Barcelone jusqu'au Rhône, avait des velléités de gouverner toutes les diocèses de l'immense région que l'archevêché narbonnaise aurait inventé cette origine apostolique, volonté même de revendiquer la primauté voire la primatie sur toutes les églises de Gaule voire d'Espagne ! La vision d'une concurrente de Rome pour l'ouest européen n'est pas loin, l'unité pouvant en souffrir il ne saurait en être question... Du coup Paul-Serge aurait été relégué dans un même rang avec la cohorte des évangélisateurs des régions voisines comme Saturnin de Toulouse, Trophime d'Arles ou Aphrodise de Béziers qui eux ont évangélisé au ...IIIème S. Pourtant il est des auteurs encore au milieu du XXème S. qui persistent dans l'origine apostolique qui ne me semble pas si erronée que cela en dehors d'une telle éventuelle raison; de toute façon Narbonne sera finalement détrônée par Lyon comme Primatiale des Gaules. Ce patronage de St Paul-Serge se retrouve d'ailleurs dans au moins une dédicace d'église proche, celle du village d'Albas, dans les Corbières, un patronage dans un lieu si retiré qu'il a dû échapper à la purge diocésaine audoise récente ! S'il faut citer des exemples de l'attribution aux temps apostoliques en voici, et de plus contemporains : celui de "From proconsul to saint : Sergius Paullus to St Paul-Serge" de Michael J. G. Gray-Fow, édition Museum Tusculanum, à Copenhague en 1958 qui fait directement suite à un ouvrage du milieu du XIXème S., celui de "Vie de St Paul-Serge, suivie d'une dissertation où l'on prouve qu'il est le fondateur de l'Eglise de Narbonne" de l'Abbé Robitaille publié à Arras, chez Lefranc et à Narbonne, chez Caillard en 1857; on peut encore citer aussi le baron Trouvé, 1er préfet de l'Aude sous le Ier Empire, qui, dans sa monographie sur le département de l'Aude fait mourir Paul-Serge en l'an 100 et lui attribue pour successeur son diacre Etienne ou enfin "Ste Cécile et la société romaine aux deux premiers siècles" T. I Ch. II de Dom Guéranger; 10ème édition, Téqui, Paris, 1933.
Additions:
NB : 1 - L'ascendance de Jésus pour ce qui est de son origine davidique comme les Evangiles l'affirment n'est pas dûe à Joseph car c'est par la mère que la judéité est transmise : C'est à sa mère Marie que Jésus doit son origine prestigieuse; Marie était de la descendance de Nathan, frère de Salomon, fils comme lui de Bethsabée et donc petit-fils lui aussi d'Amiel; ce Nathan n'est pas le plus connu du temps de David; le plus connu c'est le prophète bien sûr. La relation d'ascendance avec le père de Bethsabée, Amiel, beau-père de David, est bien indiquée, conformément au texte biblique (1Chroniques, III, 5) à la p. 171 du travail universitaire "The Evangelical Accounts of the Descent and Parentage of the Saviour..." de William Hodge Mill publié chez University Press of Cambridge en 1842.
2 - Le nom "de baptème" individuel puis patronymique Amiel d'origine gallo-romaine puis médiévale doit beaucoup aux martyrs aemiliens des temps apostoliques, des premiers siècles de la chrétienté comme aux saints ameliens du moyen-âge. Ils sont assez nombreux c'est pourquoi j'ai constitué un "dossier spécial" qui les répertorie; on voudra bien s'y reporter en complément à cette page déjà assez volumineuse.
2 - Le nom "de baptème" individuel puis patronymique Amiel d'origine gallo-romaine puis médiévale doit beaucoup aux martyrs aemiliens des temps apostoliques, des premiers siècles de la chrétienté comme aux saints ameliens du moyen-âge. Ils sont assez nombreux c'est pourquoi j'ai constitué un "dossier spécial" qui les répertorie; on voudra bien s'y reporter en complément à cette page déjà assez volumineuse.
Deletions:
Additions:
- L'Histoire du Lavedan, de cette région constituée de sept vallées de la partie sud-occidentale de la Bigorre, précise par ailleurs que c'est au Ier S. av. J. C. que les romains arrivent ici, soumettent les Ibères après en avoir chassé les Ligures (?). Le balcon de St Savin est un site privilégié profitant de sa situation dominant le Gave et ce site fut occupé par un camp fortifié auprès duquel fut construit le Palatium Aemilianum demeure du riche personnage éponyme. Sur l'emplacement actuel du village était la villa Bencer ou Bencus. Les sources thermales de Cauterets étaient déjà exploitées (des bains romains ont été découverts). Les Vandales puis les Wisigoths et les Franks ont tout ravagé et le Lavedan devint mérovingien sous Clovis; durant le haut moyen-âge s'installera la christianisation dont je parle plus haut avec les ermites St Savin et St Orens et plus tard seront fondées les abbayes de leurs noms, celle de St Savin s'installant sur les ruines du Palatium Aemilianum et dans l'enceinte du vieux camp romain. Devenu une vicomté dépendant des princes de Gascogne, on note que, vers 900 un Amelius avec son frère Amenan, fils de Loup, furent vicomtes de Lavedan.
Deletions:
Additions:
**AEMILIA HYGEIA** :
Cette femme est, malheureusement pour elle, citée dans des malédictions : Une tablette découverte à Carthage dont on ne peut déterminer la date mais qui a été rédigée durant l'empire romain, indique : "Vous anges dont le nom est inscrit, donnez la débilité à Aemilia Hygeia, que Liguria Saturnina portait - maintenant, rapidement - et la mort".
Cette femme est, malheureusement pour elle, citée dans des malédictions : Une tablette découverte à Carthage dont on ne peut déterminer la date mais qui a été rédigée durant l'empire romain, indique : "Vous anges dont le nom est inscrit, donnez la débilité à Aemilia Hygeia, que Liguria Saturnina portait - maintenant, rapidement - et la mort".
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- Un souvenir émouvant de ce temps apostolique est toujours présent a l'endroit le plus central de la Basilique St Pierre au Vatican, dans son abside même, je veux parler de la Chaise de St Pierre, celle-là même qui a pu donner son nom au ... St Siège, au moins symboliquement, (langue des oiseaux ?) on parle bien d'accession "au trône de St Pierre" lorsqu'un nouveau pape est élu après une "vacance du siège". Il s'agit dans les temps anciens d'un simple siège de la maison des Cornelii, sur laquelle Pierre s'asseyait pour recevoir les convertis et prêchait, ou de celle des Pudens. Ce signe visible et si symbolique de l'autorité doctrinale dont on confond les deux origines possibles a traversé les siècles, cet humble siège qui a ainsi comme une part d'immortalité a toute une histoire que l'on peut suivre de siècle en siècle dans les Archives de la papauté. On sait par exemple que St Damase plaça le fameux siège dans le baptistère de la Basilique Vaticane (qui fut rasée pour construire St Pierre) et qu'il servit pendant de nombreux siècles pour introniser les papes. Un fête lui était même consacrée le 22 Février où il était exposé sur l'autel! : le Natale Petri de Cathedrae ...sa plus vieille mention est trouvée dans le Chronogaphe Romain de 354 et elle fut propre à Rome; on évoque à ce sujet analogiquement la fondation de l'épiscopat, c'est le symbole de l'enseignement théologique. Puis enfin, en 1663 Alexandre VII fit renfermer la chaise dans le colossal et somptueux Trône de St Pierre comme serti par Le Bernin au-dessus de l'autel de l'abside, lieu insigne de toute église. Il a revu toutefois la lumière en 1867 par ordre de Pie IX à l'occasion du XVIIIème centenaire de la mort de Pierre pour être livrée à la vénération des fidèles. Certains y voient la propre chaise curule du sénateur Pudens qui en aurait fait hommage à son hôte apostolique. Le fameux siège est en chêne, munie sur les côtés de deux anneaux dans lesquels on passait des bâtons pour le transporter comme "seda gestatoria" (ainsi a-t-on d'ailleurs promené les papes parmi et au-dessus des fidèles jusqu'à Jean XXIII dans les années 1960, cette technique permettant de voir le pontife et d'être béni par lui).
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NB : L'ascendance de Jésus pour ce qui est de son origine davidique comme les Evangiles l'affirment n'est pas dûe à Joseph car c'est par la mère que la judéité est transmise : C'est à sa mère Marie que Jésus doit son origine prestigieuse; Marie était de la descendance de Nathan, frère de Salomon, fils comme lui de Bethsabée et donc petit-fils lui aussi d'Amiel; ce Nathan n'est pas le plus connu du temps de David; le plus connu c'est le prophète bien sûr. La relation d'ascendance avec le père de Bethsabée, Amiel, gendre de David, est bien indiquée, conformément au texte biblique (1Chroniques, III, 5) à la p. 171 du travail universitaire "The Evangelical Accounts of the Descent and Parentage of the Saviour..." de William Hodge Mill publié chez University Press of Cambridge en 1842.
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- Les rapports de voisinage comme de proximité entre les familles Caecilii, Cornelii et Aemilii expliquent comment plusieurs d'entre eux purent se trouver unis de pensée et de sentiment pour la nouvelle religion (encore hors-la-loi faut-il le rappeler!). Depuis la conversion d'un haut personnage romain de la gens Cornelia, succédant à celle si importante d'un Sergius Paulus, lui aussi de la gens Aemilia, gouverneur de Chypre (dont le Nouveau Testament narre la conversion par Saül qui changera son nom en Paul en référence à ce noble romain) on comprend comment la nouvelle religion a pu avoir de solides assises à Rome. La Domus Pudentiana sera désormais l'asile préféré et la base terrestre de Pierre pour fonder l'Eglise en l'ancrant dans la capitale du monde d'alors, Rome, pourquoi ? On peut penser que les réunions de chrétiens passèrent ainsi mieux aux yeux du pouvoir bien qu'il n'en fut sans doute pas dupe, en raison du grand nombre de clients et d'étrangers qui se rendaient normalement pour leurs affaires dans les palais des sénateurs. L'Acta Praxedis indique que la famille fut l'hôte des premiers papes jusqu'à Pie Ier (milieu du IIème S.), que c'est Priscille qui mit déjà à la disposition de Pierre sa villa de la Via Salaria que l'on a effecrtivement retrouvé sous la basilique Ste Pudentienne et qu'elle devint le centre de l'activité de l'Apôtre. Il est évident qu'il reçut dans cette villa les soins d'hospitalité des Pudens, du sénateur Aulus Aemilius Pudens le chef de famille, sénateur et centurion, fils de Quintus, sénateur aussi et l'un des chrétiens des origines, de Priscille sa mère de la famille Glabrio, et de la jeune génération Rufus Pudens, Novatus, Pudentiane et Praxède, lesquels grandiront à l'ombre de l'apôtre comme à celle de son collègue Paul (cf. Epître aux Romains 16,13) bien que Paul ait, au moins pendant un temps, loué un appartement sur la Via Lata, dans une auberge vers le milieu de cette voie; la via Lata est au nord du Capitole, proche des tribunaux où il eut à comparaitre et où il fut retenu, près aussi de la résidence de Néron. Lors de sa 2ème captivité à Rome Paul reçut, peu de temps avant son martyre, la visite de Pudens, qu'il pria de saluer pour lui Timothée (cf. Acte des Apôtres, 2 Timo. 4, 21). Selon certains auteurs Aulus Aemilius Pudens est possiblement ce centurion stationné à Césarée mentionné comme le premier païen converti (selon Actes des Apôtres 10, 10-16) quand il fut envoyé alors à Joppa pour arrêter St Pierre. Le poète Martial qui était un ami de la famille confirme la proximité chrétienne des Pudens dans ses Epigrammes. Rufus Pudens fut un officier de haut rang au temps de l'empereur Claude, avec son épouse que l'on pense anglaise, ils sont les premiers chrétiens de Grande-Bretagne où il fut en poste. On a retrouvé aussi la catacombe de Ste Priscille dans laquelle furent enterrés outre les membres de la famille devenus chrétiens et saints déjà cités, les saints Marcel et Marcellin (de la persécution de Dioclétien), les saints et saintes Félicité, Félix, Philippe ou Crescent (de la persécution de Marc-Aurèle)... Les basiliques Ste Pudentiana et Ste Praxède proches de nos jours de Ste Marie Majeure à Rome, témoignent humblement mais d'une façon insigne de ces débuts de la chrétienté dans ce qui sera la capitale de cette chrétienté, même si l'église a, en 1967 parait-il, renié ces propres origines romaines (!).
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Le pélagianisme est une des multiples hérésies des premiers siècles du christianisme. L'un de ses propagateurs fut un certain Julien, surnommé pour cela le Pélagien, dont le grand St Augustin connaissait les parents d'illustre naissance italienne; par lui et par St Paulin de Nole le bordelais (voir Amelius évêque de Paris) on sait que son père le maria vers l'an 400. On peut lire dans l'épithalame que lui écrivit Paulin que Julien épousa Ia, femme très illustre, comprenons par là qu'elle appartenait au moins à la famille d'un sénateur romain. Julien aurait renforcé sa noblesse propre par l'adjonction de références au groupe des Aemilii, et Ia elle-même aurait été membre de la prestigieuse gens. D'autre part St Paulin toujours affirme qu'un évêque nommé Aemilius (sans doute le titulaire du diocèse de Bénévent devenu saint, mort en 404) aurait non seulement assisté au mariage mais l'aurait aussi béni; pourtant ce n'était pas l'usage alors; peut-être faut-il voir dans cette mention de telles références. Quoi qu'il en soit ce mariage serait demeuré chaste, non consommé. Julien a dans la suite été élevé à l'épiscopat mais à la suite de ses écrits pélagiens "contre la vraie foi" il fut dépossédé de son évêché d'Eclane (qu'il gouvernait depuis 416), cité disparue de Campanie, de nos jours Avellino, en 439 sur ordre du pape Innocent Ier.
Quant à ces Aemilii il s'agit des Aemilii Memor dont on connait : Aemilius Memor l'évêque d'Eclane (Aeclanensis) vers 400 et mort vers 415, époux de Juliana qui lui donna une fille Titia et deux fils Aemilius Memor le jeune qui sera évêque de Bénévent et légat du pape Innocent à Constantinople en 403 et Aemilianus Julianus Memor l'ainé, il s'agit de Julien futur apostat ci-dessus; Julien eut une longue controverse théologique avec St Augustin et devenu hérésiarque il fut exilé en Orient par le successeur d'Innocent, Honorius pour pélagianisme avéré.
Quant à ces Aemilii il s'agit des Aemilii Memor dont on connait : Aemilius Memor l'évêque d'Eclane (Aeclanensis) vers 400 et mort vers 415, époux de Juliana qui lui donna une fille Titia et deux fils Aemilius Memor le jeune qui sera évêque de Bénévent et légat du pape Innocent à Constantinople en 403 et Aemilianus Julianus Memor l'ainé, il s'agit de Julien futur apostat ci-dessus; Julien eut une longue controverse théologique avec St Augustin et devenu hérésiarque il fut exilé en Orient par le successeur d'Innocent, Honorius pour pélagianisme avéré.
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Philosophe éclectique, natif de Toscane, il fut contemporain de Porphyre et eut dans un premier temps pour maître Lysimaque, lequel lui donnera les principes de la philosophie stoïcienne qui ne le quittera pas. Les écrits de Numenius lui firent ensuite connaître et adopter les dogmes de Platon et finalement il deviendra le disciple d'un plus connu Plotin vers l'an 246 de notre ère. Pendant 24 ans il restera près de lui et il ne l'aurait jamais quitté si Plotin, pour des raisons de santé, ne se fut retiré en Campanie. Amélius alla alors s'établir à Apamée, en Syrie. Il fut assez célèbre durant le règne de l'empereur Aurélien (270 à 275). Certains auteurs anciens disent qu'il n'aimait pas qu'on l'appelle par son nom; Porphyre dit lui-même qu'il aimait mieux qu'on l'appelle Amérius; c'est d'ailleurs sous ce nom qu'Eunape le désigne dans ses Vies des Philosophes Sophistes Grecs; pourtant c'est son nom d'origine Amelius que l'histoire retiendra.
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Au commencement de la guerre contre les juifs, en Palestine, le général Pompée eut un lieutenant très actif en la personne d'un **Aemilius Scaurus** pour la prise de Jérusalem; il vainquit les troupes du roi arabe Aretas qui était venu soutenir les juifs et leur roi Hyrcam, alors en conflit avec son frère Aristobule pour le trône de Judée. Gouverneur romain de Syrie de -65 à -62 cet Aemilius oeuvra donc durant la fameuse période des rois juifs Asmonéens ou Macabées dont je parle dans la page Amiel hébreux. Quant à l'arabe Aretas (roi de -84 à -62), ayant appris que Scaurus s'était dirigé ensuite vers son pays, il acheta sa liberté et celle de sa terre à Scaurus pour 300 talents en -64 (cf. Flavius Josephe L. XIV, Ch. 9 des Antiquités Judaïques). (cf. page Aemilii république).