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Additions:
En Italie, hors des sphères romaines, on trouve évidemment aussi des Aemilii; ainsi à Bénévent, en Campanie, un Aemilius Rufinus dont l'inscription date du 2ème quart du Vème S. ou bien avant au milieu du IIIème S. un autre de même nom qui fait une dédicace à sa sœur Flavia Mamilia, vestale romaine. A Pompéi on a le souvenir du travail du peintre affichiste Aemilius Macer très célèbre dont je parle par ailleurs mais aussi les vestiges d'une maison qui appartenait à Aemilio Primio et Aemilius Saturninus (située Rég. II, Insula 4, n°2).
A un jet de l'extrémité italienne métropolitaine, si l'on a réussi à passer "sans tomber de Charybde en Scylla" (dans le détroit de Messine sans y sombrer !) jusqu'aux côtes africaines, on pourra découvrir des Aemilii dans l'épigraphie lybienne, mais aussi algérienne et tunisienne et en grand nombre, ainsi à Sousse (Tunisie). Voir les notices sur ceux de Leptis Magna ci-après.
A un jet de l'extrémité italienne métropolitaine, si l'on a réussi à passer "sans tomber de Charybde en Scylla" (dans le détroit de Messine sans y sombrer !) jusqu'aux côtes africaines, on pourra découvrir des Aemilii dans l'épigraphie lybienne, mais aussi algérienne et tunisienne et en grand nombre, ainsi à Sousse (Tunisie). Voir les notices sur ceux de Leptis Magna ci-après.
Deletions:
A un jet de l'extrémité italienne métropolitaine, si l'on a réussi à passer "sans tomber de Charybde en Scylla" (dans le détroit de Messine sans y sombrer !) jusqu'aux côtes africaines, on pourra découvrir des Aemilii dans l'épigraphie lybienne, mais aussi algérienne et tunisienne, ainsi à Sousse (Tunisie). Voir les notices sur ceux de Leptis Magna ci-après.
Additions:
Il fut donc le plus haut personnage du système postal impérial pour les Gaules, institution remarquable pour l'époque bien qu'exclusivement administrative. Il me faut quand même dire un mot sur La Poste que ces administrateurs nés organisèrent, notamment les routes postales. Pyrrhus fut le premier à s'en préoccuper; elle ne sera rénovée après la chute de l'empire romain que mille ans plus tard en France, par le roi Louis XI et son édit de 1464; les coursiers royaux portaient alors une plaque-médaille en métal où était inscrite cette belle devise latine "Qui pedibus volucres ante irent cursibus auras" soit 'Ils dépassent les oiseaux et les vents à la course', rien à voir avec une quelconque conséquence sur l'état des pieds des coursiers, dont nous avons retenu le nom de "courrier" pour désigner les "plis" transportés; c'est une belle devise que se sont rappelé sans doute ceux qui, toujours en France furent chargés au XXème S. de trouver un symbole fort pour la vieille institution dans laquelle j'ai moi-même servi pendant 35 ans, ils choisirent un oiseau en vol stylisé, marque postale toujours en vigueur de nos jours puis cette maxime "les hommes qui relient les hommes" embrassant dans une même destination (!) les postiers et les télécommunicants. Mais revenons à l'antiquité à laquelle nous sommes aussi reliés par la mémoire que nous en voulons garder.
Deletions:
Additions:
**MANIUS AEMILIUS LEPIDUS et MARCUS AEM. LEP.** (début du Ier S.) :
Manius est consul en +11 (764 AUC). Educateur de Néron, fils de Germanicus, sa renommée grandira sous Tibère. Ce fut un orateur estimé; en +26 ou 27 il sera, enfin, proconsul d'Asie et meurt en 33. C'est de sa personne dont Auguste, selon Tacite, put dire qu'il était "capax principatus a sed aspernans" (Ann. 1, 13), qu'il avait les capacités pour gouverner, mais avec une pointe de mépris pour avoir à le reconnaître !
Il ne faut pas le confondre avec Marcus (M. pour le prénom des deux !) qui vécut dans la même période. les deux sont cités dans les Fastes des Provinces Asiatiques. Par deux commentateurs de ce temps on en sait un peu plus sur Manius : Tacite parle de lui en plusieurs endroits de ses Annales avec beaucoup d'éloges: //Ann. III, 35 //pour l'an 21, //Ann. IV, 55-56 //pour l'an 26, //Ann. IV, 20 //pour l'an 24 et //Ann. VI, 27 //pour l'an 33 ! Manius est aussi cet orateur mentionné par Sénèque car il plaida devant le Sénat en plusieurs occasions en 20, 21 et 24. Enfin c'est lui qui fut recommandé avec Junius Blaesus par l'empereur Tibère pour le Proconsulat d'Afrique, alors que son parent, Marcus Aemilius Lepidus avait déjà été choisi pour le Proconsulat d'Asie et qu'en cette occasion les deux prétendants furent désignés par le prince "extra sortam", avant que leur tour pour participer au tirage au sort des provinces ne fut arrivé. Et effectivement le tour de Manius n'arrivera qu'en 26 comme on l'a dit au début.
Manius est consul en +11 (764 AUC). Educateur de Néron, fils de Germanicus, sa renommée grandira sous Tibère. Ce fut un orateur estimé; en +26 ou 27 il sera, enfin, proconsul d'Asie et meurt en 33. C'est de sa personne dont Auguste, selon Tacite, put dire qu'il était "capax principatus a sed aspernans" (Ann. 1, 13), qu'il avait les capacités pour gouverner, mais avec une pointe de mépris pour avoir à le reconnaître !
Il ne faut pas le confondre avec Marcus (M. pour le prénom des deux !) qui vécut dans la même période. les deux sont cités dans les Fastes des Provinces Asiatiques. Par deux commentateurs de ce temps on en sait un peu plus sur Manius : Tacite parle de lui en plusieurs endroits de ses Annales avec beaucoup d'éloges: //Ann. III, 35 //pour l'an 21, //Ann. IV, 55-56 //pour l'an 26, //Ann. IV, 20 //pour l'an 24 et //Ann. VI, 27 //pour l'an 33 ! Manius est aussi cet orateur mentionné par Sénèque car il plaida devant le Sénat en plusieurs occasions en 20, 21 et 24. Enfin c'est lui qui fut recommandé avec Junius Blaesus par l'empereur Tibère pour le Proconsulat d'Afrique, alors que son parent, Marcus Aemilius Lepidus avait déjà été choisi pour le Proconsulat d'Asie et qu'en cette occasion les deux prétendants furent désignés par le prince "extra sortam", avant que leur tour pour participer au tirage au sort des provinces ne fut arrivé. Et effectivement le tour de Manius n'arrivera qu'en 26 comme on l'a dit au début.
Deletions:
Il est consul en +11 (764 AUC). Educateur de Néron, fils de Germanicus, sa renommée grandira sous Tibère. Ce fut un orateur estimé; en +26 ou 27 il sera, enfin, proconsul d'Asie et meurt en 33. C'est de sa personne dont Auguste, selon Tacite, put dire qu'il était "capax principatus a sed aspernans" (Ann. 1, 13), qu'il avait les capacités pour gouverner, mais avec une pointe de mépris pour avoir à le reconnaître !
Il ne faut pas le confondre avec Marcus (M. pour le prénom des deux !) qui vécut dans la même période. Il est cité dans les Fastes des Provinces Asiatiques. Par deux commentateurs de ce temps on en sait un peu plus sur Manius : Tacite parle de lui en plusieurs endroits de ses Annales avec beaucoup d'éloges: //Ann. III, 35 //pour l'an 21, //Ann. IV, 55-56 //pour l'an 26, //Ann. IV, 20 //pour l'an 24 et //Ann. VI, 27 //pour l'an 33 ! Manius est aussi cet orateur mentionné par Sénèque car il plaida devant le Sénat en plusieurs occasions en 20, 21 et 24. Enfin c'est lui qui fut recommandé avec Junius Blaesus par l'empereur Tibère pour le Proconsulat d'Afrique, alors que son parent, Marcus Aemilius Lepidus avait déjà été choisi pour le Proconsulat d'Asie et qu'en cette occasion les deux prétendants furent désignés par le prince "extra sortam", avant que leur tour pour participer au tirage au sort des provinces ne fut arrivé. Et effectivement le tour de Manius n'arrivera qu'en 26 comme on l'a dit au début.
Additions:
Quant aux tuiles on peut en voir un exemplaire au Musée de Modène indiquant : Ad Forna(cem) Cat (.....?) L(uci) Aemili Fortis apposé par une matrice composée comme marque de fabrique manufacturière.
**AEMILIUS TUTOR et sa famille chez les HELVETES** :
Le Journal de Genève (éd. du 28 mars 1873) relate la découverte lors de fouilles du temple St Pierre, de diverses inscriptions romaines en 1839. La plus remarquable disant : "A Aemilio Tutor, fils de Marcus de la tribu Voltinia, quatuovir chargé de la justice, préfet des ouvriers, flamine de Mars, flamine du temple de Rome et d'Auguste, Lucius Aemilius Tutor, fils de Lucius" (a fait réaliser ce monument). Belle inscription qui, par la forme des lettres, correspond à la fin Ier - début IIème S. de notre ère. Ces Aemilios étaient probablement des Allobroges locaux, dont la tribu d'affectation fut uniformément la Voltinia.
(=> "Revus archéologique..." nouvelle série, 14è. année, 25e volume; Paris, Didier, 1873).
**AEMILIUS TUTOR et sa famille chez les HELVETES** :
Le Journal de Genève (éd. du 28 mars 1873) relate la découverte lors de fouilles du temple St Pierre, de diverses inscriptions romaines en 1839. La plus remarquable disant : "A Aemilio Tutor, fils de Marcus de la tribu Voltinia, quatuovir chargé de la justice, préfet des ouvriers, flamine de Mars, flamine du temple de Rome et d'Auguste, Lucius Aemilius Tutor, fils de Lucius" (a fait réaliser ce monument). Belle inscription qui, par la forme des lettres, correspond à la fin Ier - début IIème S. de notre ère. Ces Aemilios étaient probablement des Allobroges locaux, dont la tribu d'affectation fut uniformément la Voltinia.
(=> "Revus archéologique..." nouvelle série, 14è. année, 25e volume; Paris, Didier, 1873).
Deletions:
Additions:
(=> "Achaïe : Epigraphie & histoire. La cité de Patras" A. D. Rizakës, Kentron Hellënikës Kai Römanikës Archaiotëtos, 1998).
La nomination romaine eut dans l'Empire des influences propres aux régions et peuples colonisés comme on l'a vu pour l'ouest européen. Ainsi en Grèce et déjà au IIème S. av. notre ère. Le nom de Paramonos Aïmiliou a été trouvé sur les listes d'éphèbes de la ville de Stuberrae (Stymbara, en Macédoine) : ce Paramonos pourrait être selon une interprétation cependant contestée, le fils d'un mariage mixte entre un Aemilius (nomen pour le patronyme) et une femme pérégrine; il aurait été donc nommé "à la grecque" avec le nomen gentilicium de son père suivant (au génitif) son nom personnel, individuel.
(=> "New identities in the greco-roman east : Cultural & legal implications of the use of Roman Names" de A. Rizakis, Proceedings of the British Academy 222, 237-257, 2019; la contestation de l'hypothèse est par ex. dans l'art. de J-L Ferrary "L'onomastique dans les provinces orientales de l'Empire à la lumière du dossier des mémoriaux de délégations de Claros" in Cahiers du Centre Gustave Glotz 2008 / 19 / pp 247-278).
La nomination romaine eut dans l'Empire des influences propres aux régions et peuples colonisés comme on l'a vu pour l'ouest européen. Ainsi en Grèce et déjà au IIème S. av. notre ère. Le nom de Paramonos Aïmiliou a été trouvé sur les listes d'éphèbes de la ville de Stuberrae (Stymbara, en Macédoine) : ce Paramonos pourrait être selon une interprétation cependant contestée, le fils d'un mariage mixte entre un Aemilius (nomen pour le patronyme) et une femme pérégrine; il aurait été donc nommé "à la grecque" avec le nomen gentilicium de son père suivant (au génitif) son nom personnel, individuel.
(=> "New identities in the greco-roman east : Cultural & legal implications of the use of Roman Names" de A. Rizakis, Proceedings of the British Academy 222, 237-257, 2019; la contestation de l'hypothèse est par ex. dans l'art. de J-L Ferrary "L'onomastique dans les provinces orientales de l'Empire à la lumière du dossier des mémoriaux de délégations de Claros" in Cahiers du Centre Gustave Glotz 2008 / 19 / pp 247-278).
Deletions:
Additions:
**MANIUS AEMILIUS LEPIDUS** (début du Ier S.) :
Il est consul en +11 (764 AUC). Educateur de Néron, fils de Germanicus, sa renommée grandira sous Tibère. Ce fut un orateur estimé; en +26 ou 27 il sera, enfin, proconsul d'Asie et meurt en 33. C'est de sa personne dont Auguste, selon Tacite, put dire qu'il était "capax principatus a sed aspernans" (Ann. 1, 13), qu'il avait les capacités pour gouverner, mais avec une pointe de mépris pour avoir à le reconnaître !
Il ne faut pas le confondre avec Marcus (M. pour le prénom des deux !) qui vécut dans la même période. Il est cité dans les Fastes des Provinces Asiatiques. Par deux commentateurs de ce temps on en sait un peu plus sur Manius : Tacite parle de lui en plusieurs endroits de ses Annales avec beaucoup d'éloges: //Ann. III, 35 //pour l'an 21, //Ann. IV, 55-56 //pour l'an 26, //Ann. IV, 20 //pour l'an 24 et //Ann. VI, 27 //pour l'an 33 ! Manius est aussi cet orateur mentionné par Sénèque car il plaida devant le Sénat en plusieurs occasions en 20, 21 et 24. Enfin c'est lui qui fut recommandé avec Junius Blaesus par l'empereur Tibère pour le Proconsulat d'Afrique, alors que son parent, Marcus Aemilius Lepidus avait déjà été choisi pour le Proconsulat d'Asie et qu'en cette occasion les deux prétendants furent désignés par le prince "extra sortam", avant que leur tour pour participer au tirage au sort des provinces ne fut arrivé. Et effectivement le tour de Manius n'arrivera qu'en 26 comme on l'a dit au début.
(=> "Fastes des provinces asiatiques de l'Empire Romain depuis leur origine...." Vol. I, W. H. Waddington, Paris, Didot, 1872).
Il est consul en +11 (764 AUC). Educateur de Néron, fils de Germanicus, sa renommée grandira sous Tibère. Ce fut un orateur estimé; en +26 ou 27 il sera, enfin, proconsul d'Asie et meurt en 33. C'est de sa personne dont Auguste, selon Tacite, put dire qu'il était "capax principatus a sed aspernans" (Ann. 1, 13), qu'il avait les capacités pour gouverner, mais avec une pointe de mépris pour avoir à le reconnaître !
Il ne faut pas le confondre avec Marcus (M. pour le prénom des deux !) qui vécut dans la même période. Il est cité dans les Fastes des Provinces Asiatiques. Par deux commentateurs de ce temps on en sait un peu plus sur Manius : Tacite parle de lui en plusieurs endroits de ses Annales avec beaucoup d'éloges: //Ann. III, 35 //pour l'an 21, //Ann. IV, 55-56 //pour l'an 26, //Ann. IV, 20 //pour l'an 24 et //Ann. VI, 27 //pour l'an 33 ! Manius est aussi cet orateur mentionné par Sénèque car il plaida devant le Sénat en plusieurs occasions en 20, 21 et 24. Enfin c'est lui qui fut recommandé avec Junius Blaesus par l'empereur Tibère pour le Proconsulat d'Afrique, alors que son parent, Marcus Aemilius Lepidus avait déjà été choisi pour le Proconsulat d'Asie et qu'en cette occasion les deux prétendants furent désignés par le prince "extra sortam", avant que leur tour pour participer au tirage au sort des provinces ne fut arrivé. Et effectivement le tour de Manius n'arrivera qu'en 26 comme on l'a dit au début.
(=> "Fastes des provinces asiatiques de l'Empire Romain depuis leur origine...." Vol. I, W. H. Waddington, Paris, Didot, 1872).
Deletions:
Il est consul en -11. Educateur de Néron, fils de Germanicus, sa renommée grandira sous Tibère. Ce fut un orateur estimé; en +26 ou 27 il est proconsul d'Asie et meurt en 33. C'est de sa personne dont Auguste, selon Tacite, put dire qu'il était "capax principatus a sed aspernans" (Ann. 1, 13), qu'il avait les capacités pour gouverner, mais avec une pointe de mépris pour avoir à le reconnaître !
Additions:
**Dans un MANUSCRIT de la MER MORTE** :
J'ai eu l'occasion de parler de ces manuscrits dans une autre partie. Ici il faut dire que les fameux manuscrits de Qumran n'ignorent pas la présence romaine dans la région; on peut lire dans l'un d'eux le nom d'Aemilius Scaurus qui est cité dans le manuscrit 4Q324 et le surnom de Kittim attribué à ces romains, parmi les œuvres les plus récentes bien entendu.
J'ai eu l'occasion de parler de ces manuscrits dans une autre partie. Ici il faut dire que les fameux manuscrits de Qumran n'ignorent pas la présence romaine dans la région; on peut lire dans l'un d'eux le nom d'Aemilius Scaurus qui est cité dans le manuscrit 4Q324 et le surnom de Kittim attribué à ces romains, parmi les œuvres les plus récentes bien entendu.
Additions:
Nom incomplet d'un vétéran de la IIème Légion Augusta, dont parle dans un long passage l'historien moderne Hayas Abengoechea dans un livre paru en 1988. (voir ci-après)
**AEMILIUS ATTIANUS et AEMILIUS AEMILIANUS en MAURETANIE** :
- __Aemilius Attianus__ : Nom d'un soldat appartenant lui aussi à la Légion III Augusta Britannica Militaria Civium Romanorum qui était une fomation d'élite chargée au IIème S. de surveiller le plus vieux limes (frontière) de l'Empire, sur l'Atlas, en Maurétanie Tingitane (Algérie). Sa stèle trouvée à Tamuda dit qu'il est mort à seulement 24ans, c'était vers le milieu de ce IIème S.
- __Aemilius Aemilianus__ : Nom trouvé sur une inscription commémorative (fin IIème ou IIIème S ?) dans les fouilles des bains de cette cité, récemment, dans le Castellum. Située sur la dernière ligne du texte dont la partie lacunaire, c'est sans doute une inscription à caractère militaire (bataille) dont la dédicace est faite par ce personnage dont n'est connu outre sa gens que son prénom Marcus.
**AEMILIUS ATTIANUS et AEMILIUS AEMILIANUS en MAURETANIE** :
- __Aemilius Attianus__ : Nom d'un soldat appartenant lui aussi à la Légion III Augusta Britannica Militaria Civium Romanorum qui était une fomation d'élite chargée au IIème S. de surveiller le plus vieux limes (frontière) de l'Empire, sur l'Atlas, en Maurétanie Tingitane (Algérie). Sa stèle trouvée à Tamuda dit qu'il est mort à seulement 24ans, c'était vers le milieu de ce IIème S.
- __Aemilius Aemilianus__ : Nom trouvé sur une inscription commémorative (fin IIème ou IIIème S ?) dans les fouilles des bains de cette cité, récemment, dans le Castellum. Située sur la dernière ligne du texte dont la partie lacunaire, c'est sans doute une inscription à caractère militaire (bataille) dont la dédicace est faite par ce personnage dont n'est connu outre sa gens que son prénom Marcus.
Deletions:
Additions:
**AEMILIUS SCIENS** :
Il était un propriétaire terrien à Pianura (Italie), près de Naples au IIème S. Son cognomen de "Sciens" (sapiens, savant) est une nouveauté dans la nomination et, on le sait, ce ne sera pas la dernière...
Il était un propriétaire terrien à Pianura (Italie), près de Naples au IIème S. Son cognomen de "Sciens" (sapiens, savant) est une nouveauté dans la nomination et, on le sait, ce ne sera pas la dernière...
Additions:
Malgré son court règne, on a retrouvé bien loin de Rome, dans la région de Constantine, en Algérie, une borne miliaire à son nom. Son autorité bien que brève fut donc reconnue sur les côtes d'Afrique d'où il était cependant originaire. J'ajoute que, parmi les nombreuses épitaphes de cette région, figure celle d'un Q. Aemilius Pudens.
Additions:
**AEMILIANUS Rhéteur** :
Cet Aemilianus dont nous ne connaissons que le cognomen fut un rhéteur grec dont parle Sénèque (10, Controv. 5 § 25) d'une manière toutefois péjorative. Il est peut-être le même que ce rhéteur du même nom connu comme étant le fils d'Epithersès et qui vécut à l'époque de Tibère, celui que mentionne Plutarque dans son "De defectu oraculorum" à propos de l'oracle de la "mort du dieu Pan" annonçant à mots couverts celle d'un certain Jésus bien loin de là (cf. dossiers spéciaux); et pour Plutarque cet Aemilianus, témoin de ce prodige, fut un rhéteur estimé !
Cet Aemilianus dont nous ne connaissons que le cognomen fut un rhéteur grec dont parle Sénèque (10, Controv. 5 § 25) d'une manière toutefois péjorative. Il est peut-être le même que ce rhéteur du même nom connu comme étant le fils d'Epithersès et qui vécut à l'époque de Tibère, celui que mentionne Plutarque dans son "De defectu oraculorum" à propos de l'oracle de la "mort du dieu Pan" annonçant à mots couverts celle d'un certain Jésus bien loin de là (cf. dossiers spéciaux); et pour Plutarque cet Aemilianus, témoin de ce prodige, fut un rhéteur estimé !
Additions:
Nom sur une inscription datée du règne de l'empereur Aurélien trouvée à Grumentum, Saponara dans le Bruttium (Calabre, en Italie). Ce surnom de Victor est celui d'autres Aemilius également peu connus dont un chrétien qui se serait rendu célèbre en Italie et un militaire vétéran de Lambèse du prénom de Caïus qui lui, est connu par une inscription sur un sarcophage et sur un morceau de marbre.
Deletions:
Additions:
**Un tombeau des AEMILII à TIKLAT** :
Autre exemple de la diffusion du nom Aemilien en Afrique du nord, encore en Algérie. Cette fois dans la vallée de la Soumame, en Kabylie, là où était la cité de Tubusptu (Tiklat de nos jours); on y a trouvé un tombeau des Aemilii (CIL VIII n°8847) assez curieux et qui est peut-être chrétien. L'inscription porte en effet, à côté d'un croissant, trois lignes qui se coupent et qui pourraient représenter éventuellement une sorte de chrisme (ligne perpendiculaire coupée par deux lignes en forme de Ki grec) ?
(=> "Le christianisme en Afrique" Ch. I, revue Africaine LVII - n° 290-291, 1913).
Autre exemple de la diffusion du nom Aemilien en Afrique du nord, encore en Algérie. Cette fois dans la vallée de la Soumame, en Kabylie, là où était la cité de Tubusptu (Tiklat de nos jours); on y a trouvé un tombeau des Aemilii (CIL VIII n°8847) assez curieux et qui est peut-être chrétien. L'inscription porte en effet, à côté d'un croissant, trois lignes qui se coupent et qui pourraient représenter éventuellement une sorte de chrisme (ligne perpendiculaire coupée par deux lignes en forme de Ki grec) ?
(=> "Le christianisme en Afrique" Ch. I, revue Africaine LVII - n° 290-291, 1913).