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Additions:
**Des AEMILIUS connus dans toute la GAULE ROMAINE hors NARBONNAISE** :
Une recension de toutes les épitaphes gallo-romaines retrouvées dans l'actuelle France de la moitié nord fait ressortir la présence du nom Aemilien en plusieurs endroits comme Metz avec cet Aemilius qui est cité avec ses trois enfants Aemilius Sextus, Aemilius Certus et Aemilia Festa ainsi qu'Amilius maître du vicus Bodatius dans une dédicace à Mercure. A Langres L. Aemilius Venestus qui est un affranchi. A Autun C. Aemilius Victor est un vétéran de la Ière Légion. A Avallon un Amilius Celsus (?) fait une dédicace à Auguste et Mercure par un "ambarre" (il s'agit d'un membre du peuple de ce nom qui occupait l'Ain actuel). Au Mans ont été trouvé deux dédicaces à Apollon Auguste Atesmertus et à Serona Sivetia faites par Sextus Aemilius Faustus, affranchi de Sextus Aemilius Natalis. A Sens M. Aemilius Nobilis fut un flamine d'Auguste. A Bourges enfin est noté Aemilius Afrius duumvir.
(=> site internet "Liste des principales inscriptions gallo-romaines de Belgique et Germanie Supérieure (partie française), de Lyonnaise (sauf Lyon) ..." de L. Ghiglione).
Une recension de toutes les épitaphes gallo-romaines retrouvées dans l'actuelle France de la moitié nord fait ressortir la présence du nom Aemilien en plusieurs endroits comme Metz avec cet Aemilius qui est cité avec ses trois enfants Aemilius Sextus, Aemilius Certus et Aemilia Festa ainsi qu'Amilius maître du vicus Bodatius dans une dédicace à Mercure. A Langres L. Aemilius Venestus qui est un affranchi. A Autun C. Aemilius Victor est un vétéran de la Ière Légion. A Avallon un Amilius Celsus (?) fait une dédicace à Auguste et Mercure par un "ambarre" (il s'agit d'un membre du peuple de ce nom qui occupait l'Ain actuel). Au Mans ont été trouvé deux dédicaces à Apollon Auguste Atesmertus et à Serona Sivetia faites par Sextus Aemilius Faustus, affranchi de Sextus Aemilius Natalis. A Sens M. Aemilius Nobilis fut un flamine d'Auguste. A Bourges enfin est noté Aemilius Afrius duumvir.
(=> site internet "Liste des principales inscriptions gallo-romaines de Belgique et Germanie Supérieure (partie française), de Lyonnaise (sauf Lyon) ..." de L. Ghiglione).
Additions:
**Des AEMILII du MANS (72)** :
Une inscription du Mans (AE 1984, 641) indique : "A Apollon Auguste Atesmertus, Sextus Aemilius Faustus, affranchi de Sextus Aemilius Natalis...." malheureusement incomplète (cf. Carte Archéol. de la Gaule - Le Mans - La Sarthe" J-P. Bouvet; Acad. des Inscr. & Belles-Lettres, Paris, 2001, S. Deschamps).
Une inscription du Mans (AE 1984, 641) indique : "A Apollon Auguste Atesmertus, Sextus Aemilius Faustus, affranchi de Sextus Aemilius Natalis...." malheureusement incomplète (cf. Carte Archéol. de la Gaule - Le Mans - La Sarthe" J-P. Bouvet; Acad. des Inscr. & Belles-Lettres, Paris, 2001, S. Deschamps).
Additions:
**LUCIUS AEMILIUS FAUSTUS Potier suisse et autre** :
En 1991 lors de travaux on trouva à Yverdon-les-Bains (canton de Vaud, Suisse) des dizaines de milliers (!) de ratés de cuisson sur lesquels il y avait imprimé l'estampille de cet Aemilius Faustus. Cet artisan était donc un potier dont le surnom assez courant de Faustus proclamait qu'il était sans doute "prospère, heureux". Et l'on pense que par ce qui indique une très grande production, il est en effet devenu riche. Faustus était le nom d'un helvète ordinaire mais avec tout l'argent qu'il se fit par ses produits il put s'acheter un vrai nom romain; il opta pour celui d'Aemilius, nom de beaucoup de gens libres de Gaule et d'ailleurs, récompense voire fleuron, fierté de l'accès à la citoyenneté romaine. Et comme tous les nouveaux Aemilius il relégua son ancien nom en position de cognomen. Aemilius Faustus travaillait à Eburodunum sous le règne de Tibère et au début de celui de Claude, soit entre 15 ou 20 et 40 ou 50 de notre ère où il fut abandonné; il avait son atelier à ce que l'on nomme de nos jours "Le pré de la cure". Ses céramiques sont des imitations de terre sigillée (d'où leur prix promotionnel sans doute et son énorme production) mais il fit aussi des céramiques en pâte grise. Des poteries portant sa marque ont été trouvées à Lausanne, Avenches, Massongex, Martigny, Windish et Augst, en Suisse. Les fouilles ont permis à l'archéologue et professeur Luginbülh de l'Université de Lausanne, d'écrire son histoire "Lucius Aemilius Faustus, histoire d'un potier gallo-romain d'Yverdon" (Yverdon-les-Bains, 1995), petit ouvrage certes mais agrémenté de caricatures et d'une chronologie, permettant de tout savoir sur cet artisan et sa véritable petite entreprise.
Un autre potier suisse du nom aemilien et de la période tardive augustéenne est aussi connu, il se nommait L. Aemilius Buus.
(=> Revue historique vaudoise" Vol.112 P. Maillefer & E. Mottaz, Soc. Vaud. d'Hist. & d'Archéo. 2004).
En 1991 lors de travaux on trouva à Yverdon-les-Bains (canton de Vaud, Suisse) des dizaines de milliers (!) de ratés de cuisson sur lesquels il y avait imprimé l'estampille de cet Aemilius Faustus. Cet artisan était donc un potier dont le surnom assez courant de Faustus proclamait qu'il était sans doute "prospère, heureux". Et l'on pense que par ce qui indique une très grande production, il est en effet devenu riche. Faustus était le nom d'un helvète ordinaire mais avec tout l'argent qu'il se fit par ses produits il put s'acheter un vrai nom romain; il opta pour celui d'Aemilius, nom de beaucoup de gens libres de Gaule et d'ailleurs, récompense voire fleuron, fierté de l'accès à la citoyenneté romaine. Et comme tous les nouveaux Aemilius il relégua son ancien nom en position de cognomen. Aemilius Faustus travaillait à Eburodunum sous le règne de Tibère et au début de celui de Claude, soit entre 15 ou 20 et 40 ou 50 de notre ère où il fut abandonné; il avait son atelier à ce que l'on nomme de nos jours "Le pré de la cure". Ses céramiques sont des imitations de terre sigillée (d'où leur prix promotionnel sans doute et son énorme production) mais il fit aussi des céramiques en pâte grise. Des poteries portant sa marque ont été trouvées à Lausanne, Avenches, Massongex, Martigny, Windish et Augst, en Suisse. Les fouilles ont permis à l'archéologue et professeur Luginbülh de l'Université de Lausanne, d'écrire son histoire "Lucius Aemilius Faustus, histoire d'un potier gallo-romain d'Yverdon" (Yverdon-les-Bains, 1995), petit ouvrage certes mais agrémenté de caricatures et d'une chronologie, permettant de tout savoir sur cet artisan et sa véritable petite entreprise.
Un autre potier suisse du nom aemilien et de la période tardive augustéenne est aussi connu, il se nommait L. Aemilius Buus.
(=> Revue historique vaudoise" Vol.112 P. Maillefer & E. Mottaz, Soc. Vaud. d'Hist. & d'Archéo. 2004).
Deletions:
En 1991 lors de travaux on trouva à Yverdon-les-Bains (canton de Vaud, Suisse) des dizaines de milliers (!) de ratés de cuisson sur lesquels il y avait imprimé l'estampille de cet Aemilius Faustus. Cet artisan était donc un potier dont le surnom assez courant de Faustus proclamait qu'il était sans doute "prospère, heureux". Et l'on pense que par ce qui indique une très grande production, il est en effet devenu riche. Faustus était le nom d'un helvète ordinaire mais avec tout l'argent qu'il se fit par ses produits il put s'acheter un vrai nom romain; il opta pour celui d'Aemilius, nom de beaucoup de gens libres de Gaule et d'ailleurs, récompense voire fleuron, fierté de l'accès à la citoyenneté romaine. Et comme tous les nouveaux Aemilius il relégua son ancien nom en position de cognomen. Aemilius Faustus travaillait à Eburodunum sous le règne de Tibère et au début de celui de Claude, soit entre 15 ou 20 et 40 ou 50 de notre ère. Ses céramiques sont des imitations de terre sigillée (d'où leur prix promotionnel sans doute et son énorme production) mais il fit aussi des céramiques en pâte grise. Des poteries portant sa marque ont été trouvées à Lausanne, Avenches, Massongex, Martigny, Windish et Augst, en Suisse. Les fouilles ont permis à l'archéologue et professeur Luginbülh de l'Université de Lausanne, d'écrire son histoire "Lucius Aemilius Faustus, histoire d'un potier gallo-romain d'Yverdon" (Yverdon-les-Bains, 1995), petit ouvrage certes mais agrémenté de caricatures et d'une chronologie, permettant de tout savoir sur cet artisan et sa véritable petite entreprise.
Additions:
**Le trésor de LA VILLENEUVE-AU-CHÂTELET (Aube) et autre dans l'Oise** :
Dans la vallée de l'Oise, entre Creil et Compiègne, ont été trouvé 9 monnaies romaines dans un remblai, dont un denier de L. Aemilius Lepidus Paullus daté de -62 (cf. Trésors monétaires vol. 20 p.35, M. Amandry Bibl. Nat. 2003).
Dans la vallée de l'Oise, entre Creil et Compiègne, ont été trouvé 9 monnaies romaines dans un remblai, dont un denier de L. Aemilius Lepidus Paullus daté de -62 (cf. Trésors monétaires vol. 20 p.35, M. Amandry Bibl. Nat. 2003).
Deletions:
Additions:
Toujours en Allemagne, à Trèves qui était alors en Gaule Romaine, on a retrouvé au XVIIIème S., dans le cimetière romain, l'épitaphe d'un grammairien grec sans doute du IVème S. nommé Aemilius Epictetus sive Hedonius (cf. Hontheim, "Prodr.", p.189)
Deletions:
Additions:
**Le grec AEMILIUS EPICTETUS** :
Toujours en Allemagne, à Trèves qui était alors en Gaule Romaine, on a retrouvé au XVIIIème S. l'épitaphe d'un grammairien grec sans doute du IVème S. nommé Aemilius Epictetus sive Hedonius (cf. Hontheim, "Prodr.", p.189)
Toujours en Allemagne, à Trèves qui était alors en Gaule Romaine, on a retrouvé au XVIIIème S. l'épitaphe d'un grammairien grec sans doute du IVème S. nommé Aemilius Epictetus sive Hedonius (cf. Hontheim, "Prodr.", p.189)
Additions:
Près de Sarrelouis, à Walllerfangen, en Sarre allemande, on peut encore lire à l'entrée d'une mine de cuivre des mots gravés dans le rocher il y a plus de seize siècles que l'on peut traduire par: "Exploitation d'Aemilianus ouverte le jour des nones de Mars" mais pas d'année malheureusement! C'est le seul vestige de la technique minière romaine dans cette région du nord des Alpes. On y extrayait du cuivre dès le Ier S. Elle a été réactivée au moyen-âge pour l'azurite ou bleu de Vaudrevange (en français); on dit que Dürer l'utilisa. Exploitée jusqu'au XIXème S., ce qui est remarquable, cette mine historique fait de nos jours l'objet de fouilles par des archéo-métallurgistes et un musée pourrait même voir le jour.
Deletions:
Additions:
Près de Sarrelouis, à Walllerfangen, en Sarre allemande, on peut encore lire à l'entrée d'une mine de cuivre ces mots gravés dans le rocher il y a plus de seize siècles: "Exploitation d'Aemilianus ouverte le jour des nones de Mars" mais pas d'année malheureusement! C'est le seul vestige de la technique minière romaine dans cette région du nord des Alpes. On y extrayait du cuivre dès le Ier S. Elle a été réactivée au moyen-âge pour l'azurite ou bleu de Vaudrevange (en français); on dit que Dürer l'utilisa. Exploitée jusqu'au XIXème S., ce qui est remarquable, cette mine historique fait de nos jours l'objet de fouilles par des archéo-métallurgistes et un musée pourrait même voir le jour.