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Revision [18110]

Last edited on 2019-10-31 15:26:32 by JeanLouis
Additions:
**PONT DES JUIFS à MONTOLIEU** :
Ce pont sur la rivière Dure se situe dans le bas de la localité, en face de l'ancien couvent; il permet de traverser le cours d'eau pour aller à ce quartier depuis la route de Carcassonne.


Revision [18109]

Edited on 2019-10-31 11:59:28 by JeanLouis
Additions:
Et pourtant ! La campagne audoise recèle au moins deux exceptions :
La restauration de la chapelle de Roubichoux, hameau de Sonnac-sur-l'Hers près de Chalabre, a permis de découvrir une pierre sculptée comportant outre des entrelacs de type oriental, des inscriptions araméennes d atées d'entre les Ier et IIIème S.
La fouille d'un vieil édifice en forme de chœur d'église pour ce qui en reste, a permis de découvrir un "mikvé" à Antugnac, au hameau de Croux, dans la haute vallée de l'Aude. De plus cet édifice qui était une piscine de bains rituels juifs est selon toute vraisemblance le plus vieux d'Europe, daté au carbone 14 de l'an 305 à partir du squelette humain qui y a été enseveli; il a aussi été trouvé au même endroit un artefact juif porteur des principes fondamentaux de la fameuse kabbale et là on ne comprend plus ! La kabbale comme on le sait ne date que du XIIIème S. apportée dans la région (et développée à Narbonne) qu'un millénaire plus tard, depuis Gérone ! Il faut de plus préciser ici que cette date de 305 est très importante pour ce qui est de la relation juifs-chrétiens : c'est en effet cette année-là précédant de quelques années la légalisation constantinienne du christianisme, année nommée par les chercheurs "la croisée des chemins", chemins religieux, que les judéo-chrétiens des temps apostoliques, les premiers chrétiens, se séparèrent des juifs ! Du travail en perspective pour les chercheurs et historiens des religions.....
Deletions:
Et pourtant ! On vient de découvrir en fouillant un vieil édifice en forme de chœur d'église pour ce qui en reste, un "mikvé" à Antugnac, au hameau de Croux, dans la haute vallée de l'Aude. De plus cet édifice qui était une piscine de bains rituels juifs est selon toute vraisemblance le plus vieux d'Europe, daté au carbone 14 de l'an 305 à partir du squelette humain qui y a été enseveli; il a aussi été trouvé au même endroit un artefact juif porteur des principes fondamentaux de la fameuse kabbale et là on ne comprend plus ! La kabbale comme on le sait ne date que du XIIIème S. apportée dans la région (et développée à Narbonne) qu'un millénaire plus tard, depuis Gérone ! Il faut de plus préciser ici que cette date de 305 est très importante pour ce qui est de la relation juifs-chrétiens : c'est en effet cette année-là précédant de quelques années la légalisation constantinienne du christianisme, année nommée par les chercheurs "la croisée des chemins", chemins religieux, que les judéo-chrétiens des temps apostoliques, les premiers chrétiens, se séparèrent des juifs ! Du travail en perspective pour les chercheurs et historiens des religions.....


Revision [18108]

Edited on 2019-10-31 11:53:16 by JeanLouis
Additions:
**La BADE DU GOY** :
Colline située entre Villegailhenc et Villemoustaussou à deux pas au nord de Carcassonne. Le terme 'bade' désigne un lieu où l'on a une large vue (bader en occitan c'est regarder) et le terme 'goy' est spécifique à la langue des juifs : il désigne celui qui n'est pas de cette communauté, un non-juif. Il faut croire que cet espace de territoire était celui de nombreux juifs puisque c'est une exception qui le fait désigner ainsi.


Revision [17752]

Edited on 2019-08-20 14:06:27 by JeanLouis
Additions:
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges antiques: en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière aménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier de "princesse": de nombreuses perles en verre bleu et vert d'un probable collier, une plaquette d'ambre perforée, un bracelet en bronze, une lame de poignard aussi en bronze et des céramiques. Cette sépulture datée du bronze moyen (vers - 1500) dont certains éléments cités ont pu avoir été produits dans la région, a toutefois de plus révélé grâce à la multitude d'autres objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien. Là aussi comme pour ce que j'ai dit du Trou de Vivès sur le Pech de l'Agnelo (à Narbonne, cf. partie toponymie, page Aude) comment ne pas évoquer l'extraordinaire hasard de la rencontre analogique entre la légende de cette femme et la découverte archéologique ? Les deux éléments sont merveilleux chacun en soi ainsi que par leur symbolisme commun comme peut l'être toute rencontre inattendue et fructueuse entre l'imaginaire d'une légende et la réalité de l'archéologie, entre l'ethnologie et l'histoire.
Deletions:
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges antiques: en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière aménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier de "princesse": de nombreuses perles en verre bleu et vert d'un probable collier, une plaquette d'ambre perforée, un bracelet en bronze, une lame de poignard aussi en bronze et des céramiques. Cette sépulture datée du bronze moyen (vers - 1500) dont certains éléments cités ont pu avoir été produits dans la région, a toutefois de plus révélé grâce à la multitude d'autres objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien. Là aussi comme pour ce que j'ai dit du Trou de Vivès sur le Pech de l'Agnelo (à Narbonne, cf. partie toponymie, page Aude) comment ne pas évoquer l'extraordinaire hasard de la rencontre analogique entre la légende de cette femme et la découverte archéologique ? Les deux éléments sont merveilleux chacun en soi ainsi que par leur symbolisme comme peut l'être toute rencontre inattendue et fructueuse entre rêve et réalité.


Revision [17747]

Edited on 2019-08-19 16:47:41 by JeanLouis
Additions:
C'est le nom habituellement donné d'une légende audoise (Lastours est célèbre pour ses quatre châteaux et situé à quelques km au nord de Carcassonne). Elle parle d'une "josiva" une juive de Caudrebonde, dans la Montagne Noire profonde, qui logeait dans une grotte dite de la Salimonde, située sous l'un des châteaux et dénommé de nos jours Trou de la Cité car une légende prétend que c'est là le début d'un souterrain un peu trop long quand même qui mènerait à la Cité de Carcassonne ! Femme avec le corps d'une chèvre elle sortait à la Chandeleur, au milieu de l'hiver : si elle sortait avec un fagot cela annonçait alors que le mauvais temps allait perdurer; une autre version dit que si elle pleurait et se lamentait, l'hiver durerait encore plus d'un mois et si elle chantait et jouait de la flûte, alors l'hiver était bien sûr fini ! Cet être féminin énigmatique que l'on ne peut qualifier ni de sirène, ni de fée ou de sorcière, apparaissant le jour de la chandeleur, donc au début février correspond apparemment à la version locale ancienne du proverbe "A la chandeleur, l'hiver meurt ou reprend vigueur". Le fait que l'on ait marqué cet être fictif de la religion juive semble correspondre à la tradition catholique qui faisait d'eux des païens, donc des personnes qui par le commerce qu'ils avaient avec des forces réprouvées par l'église, pouvaient savoir et perpétuer des choses interdites car venant du diable; des gens donc à ne pas fréquenter selon la religion apostolique romaine qui tenait à la maitrise des individus et de leurs esprits dans son giron. Les juifs succédèrent également aux croyances liées aux anciens lieux de cultes ancestraux qui furent très longtemps présents dans la culture populaire rurale malgré souvent leur christianisation (sources, pierres naturelles, menhirs....).
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges antiques: en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière aménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier de "princesse": de nombreuses perles en verre bleu et vert d'un probable collier, une plaquette d'ambre perforée, un bracelet en bronze, une lame de poignard aussi en bronze et des céramiques. Cette sépulture datée du bronze moyen (vers - 1500) dont certains éléments cités ont pu avoir été produits dans la région, a toutefois de plus révélé grâce à la multitude d'autres objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien. Là aussi comme pour ce que j'ai dit du Trou de Vivès sur le Pech de l'Agnelo (à Narbonne, cf. partie toponymie, page Aude) comment ne pas évoquer l'extraordinaire hasard de la rencontre analogique entre la légende de cette femme et la découverte archéologique ? Les deux éléments sont merveilleux chacun en soi ainsi que par leur symbolisme comme peut l'être toute rencontre inattendue et fructueuse entre rêve et réalité.
Deletions:
C'est le nom habituellement donné d'une légende audoise (Lastours est célèbre pour ses quatre châteaux et situé à quelques km au nord de Carcassonne). Elle parle d'une "josiva" une juive de Caudrebonde, dans la Montagne Noire profonde, qui logeait dans une grotte dite de la Salimonde, située sous l'un des châteaux et dénommé de nos jours Trou de la Cité car une légende prétend que c'est là le début d'un souterrain un peu trop long quand même qui mènerait à la Cité de Carcassonne ! Femme avec le corps d'une chèvre elle sortait à la Chandeleur, au milieu de l'hiver : si elle sortait avec un fagot cela annonçait alors que le mauvais temps allait perdurer; une autre version dit que si elle pleurait et se lamentait, l'hiver durerait encore plus d'un mois et si elle chantait et jouait de la flûte, alors l'hiver était bien sûr fini ! Cet être féminin énigmatique que l'on ne peut qualifier ni de sirène, ni de fée ou de sorcière, apparaissant le jour de la chandeleur, donc au début février correspond apparemment à la version locale ancienne du proverbe "A la chandeleur, l'hiver meurt ou reprend vigueur". Le fait que l'on ait marqué cet être fictif de la religion juive semble correspondre à la tradition catholique qui faisait d'eux des païens, donc des personnes qui par le commerce qu'ils avaient avec des forces réprouvées par l'église, pouvaient savoir et perpétuer des choses interdites car venant du diable; des gens donc à ne pas fréquenter selon la religion apostolique romaine qui tenait à la maitrise des individus et de leurs esprits dans son giron. Les juifs succédèrent également aux anciens tenants des cultes ancestraux qui furent très longtemps présents dans la culture populaire rurale malgré souvent la christianisation des lieux (sources, pierres naturelles, menhirs....).
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges : en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière aménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier de "princesse": de nombreuses perles en verre bleu et vert d'un probable collier, une plaquette d'ambre perforée, un bracelet en bronze, une lame de poignard aussi en bronze et des céramiques. Cette sépulture datée du bronze moyen (vers - 1500) dont certains éléments cités ont pu avoir été produits dans la région, a toutefois de plus révélé grâce à la multitude d'autres objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien. Là aussi comme pour ce que j'ai dit du Trou de Vivès sur le Pech de l'Agnelo (à Narbonne, cf. partie toponymie, page Aude) comment ne pas évoquer l'extraordinaire hasard de la rencontre analogique entre la légende de cette femme et la découverte archéologique ? Les deux éléments sont merveilleux chacun en soi comme peut l'être toute rencontre inattendue et fructueuse entre rêve et réalité.


Revision [17746]

Edited on 2019-08-19 16:40:07 by JeanLouis
Additions:
Bien qu'ils aient été surtout présents en nombre à Narbonne (cf. le développement de la Kabbale et le roi des juifs) ils ont formé aussi une communauté non négligeable à Carcassonne aux XIIIème S. Ils possédaient en ville pas moins de 13 maisons, 6 vignes, 6 jardins, 2 boutiques et hors la ville, a peu de distance, des biens fonciers, notamment à Villemoustaussou et Conques, dans une moindre mesure à Pennautier, Montlegun et Cazilhac. On les voit aussi possesseurs de terres plus loin, à Leuc, Marceille (près de Limoux), Badens, Marseillette, Laure et même Rieux ! La communauté comptait 30 feux soit ~150 personnes en 1304 soit 1,2 % de la population de la ville: ils y avaient une synagogue, une boucherie et un cimetière. Des documents les citent formellement déjà au XIème S. mais ils étaient là probablement bien avant (cf. ci-après la croix de Mato-Jouissos) même si l'on doive ignorer des légendes qui disent pour l'une qu'ils auraient aidé l'empereur romain Julien l'Apostat en 363 pour vaincre quelque peuple envahisseur ou pour l'autre qu'ils auraient ni plus ni moins que fondé la ville avec Carcas, présenté en ce cas comme un eunuque de la reine juive Esther...!
- "Les Juifs" : Lieu-dit de cet ancien village appelé dès 1285 "Terminium dictum Judavorum" puis, bien plus tard, le nom se conservera à partir de 1680 (date de sa notation initiale) sous la dénomination de la "Croix de Berriac" comme étant la "Croix de Mato Jousious", la croix du lieu-dit "tue des juifs", le christianisme triomphant de la religion sur laquelle pourtant elle s'est formée. Mais l'origine de cette appellation a deux explications selon ce qu'en a relaté l'historien audois Guillaume Besse au XVIIème S. (données sous toutes réserves) : soit il faut remonter à Julien l'Apostat, comme je viens de l'indiquer, et où ils auraient pour cela subi de lourdes pertes, ou bien ce serait un peu plus tard, en 729 ou 730 que les juifs de la même ville auraient trahi et livré la ville aux sarrazins, d'où la probable vengeance qui suivit, ce qui semble alors possible historiquement (G. Besse "Historie des Antiquités et des Comtes de Carcassonne; béziers, 1645).
- A Gougens on a dans les documents un "alleu judaïque" et l'on sait que les juifs sont attestés à Carcassonne dès le VIIème S. au moins et jusqu'au début du XIVème (1306) date où la mainmise française sur la région les expulsera vers la Provence.
Et un peu de folklore ou d'ethnographie (comme on veut!) mais mêlé de quelque réalité :
Deletions:
Bien qu'ils aient été surtout présents en nombre à Narbonne (cf. le développement de la Kabbale et le roi des juifs) ils ont formé aussi une communauté non négligeable à Carcassonne aux XIIIème S. Ils possédaient en ville pas moins de 13 maisons, 6 vignes, 6 jardins, 2 boutiques et hors la ville, a peu de distance, des biens fonciers, notamment à Villemoustaussou et Conques, dans une moindre mesure à Pennautier, Montlegun et Cazilhac. On les voit aussi possesseurs de terres plus loin, à Leuc, Marceille (près de Limoux), Badens, Marseillette, Laure et même Rieux ! La communauté comptait 30 feux soit ~150 personnes en 1304 soit 1,2 % de la population de la ville: ils y avaient une synagogue, une boucherie et un cimetière. Des documents les citent formellement déjà au XIème S. mais ils étaient là probablement bien avant (cf. ci-après la croix de Mato-Jouissos) même si l'on doive ignorer des légendes qui disent pour l'une qu'ils auraient aidé l'empereur romain Julien l'Apostat en 363 pour vaincre quelque peuple envahisseur ou pour l'autre qu'ils auraient ni plus ni moins que fondé la ville avec Carcas, eunuque de la reine juive Esther...!
- "Les Juifs" : Lieu-dit de cet ancien village appelé dès 1285 "Terminium dictum Judavorum" puis, bien plus tard, le nom se conservera à partir de 1680 (date de sa notation initiale) sous la dénomination de la "Croix de Berriac" comme étant la "Croix de Mato Jousious", la croix qui tue les juifs, le christianisme triomphant de la religion sur laquelle pourtant elle s'est formée. Mais l'origine de cette appellation a deux explications selon ce qu'en a relaté l'historien audois Guillaume Besse au XVIIème S. (données sous toutes réserves) : soit il faut remonter à Julien l'Apostat, comme je viens de l'indiquer, et où ils auraient pour cela subi de lourdes pertes, ou bien ce serait un peu plus tard, en 729 ou 730 que les juifs de la même ville auraient trahi et livré la ville aux sarrazins, d'où la probable vengeance qui suivit, ce qui semble alors possible historiquement (G. Besse "Historie des Antiquités et des Comtes de Carcassonne; béziers, 1645).
- A Gougens on a dans les documents un "alleu judaïque" et on sait que les juifs sont attestés à Carcassonne dès le VIIème S. au moins et jusqu'au début du XIVème (1306) date où la mainmise française sur la région les expulsera vers la Provence.
Et un peu de folklore ou d'ethnographie (comme on veut!) :


Revision [17745]

Edited on 2019-08-19 16:30:19 by JeanLouis
Additions:
C'est le nom habituellement donné d'une légende audoise (Lastours est célèbre pour ses quatre châteaux et situé à quelques km au nord de Carcassonne). Elle parle d'une "josiva" une juive de Caudrebonde, dans la Montagne Noire profonde, qui logeait dans une grotte dite de la Salimonde, située sous l'un des châteaux et dénommé de nos jours Trou de la Cité car une légende prétend que c'est là le début d'un souterrain un peu trop long quand même qui mènerait à la Cité de Carcassonne ! Femme avec le corps d'une chèvre elle sortait à la Chandeleur, au milieu de l'hiver : si elle sortait avec un fagot cela annonçait alors que le mauvais temps allait perdurer; une autre version dit que si elle pleurait et se lamentait, l'hiver durerait encore plus d'un mois et si elle chantait et jouait de la flûte, alors l'hiver était bien sûr fini ! Cet être féminin énigmatique que l'on ne peut qualifier ni de sirène, ni de fée ou de sorcière, apparaissant le jour de la chandeleur, donc au début février correspond apparemment à la version locale ancienne du proverbe "A la chandeleur, l'hiver meurt ou reprend vigueur". Le fait que l'on ait marqué cet être fictif de la religion juive semble correspondre à la tradition catholique qui faisait d'eux des païens, donc des personnes qui par le commerce qu'ils avaient avec des forces réprouvées par l'église, pouvaient savoir et perpétuer des choses interdites car venant du diable; des gens donc à ne pas fréquenter selon la religion apostolique romaine qui tenait à la maitrise des individus et de leurs esprits dans son giron. Les juifs succédèrent également aux anciens tenants des cultes ancestraux qui furent très longtemps présents dans la culture populaire rurale malgré souvent la christianisation des lieux (sources, pierres naturelles, menhirs....).
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges : en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière aménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier de "princesse": de nombreuses perles en verre bleu et vert d'un probable collier, une plaquette d'ambre perforée, un bracelet en bronze, une lame de poignard aussi en bronze et des céramiques. Cette sépulture datée du bronze moyen (vers - 1500) dont certains éléments cités ont pu avoir été produits dans la région, a toutefois de plus révélé grâce à la multitude d'autres objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien. Là aussi comme pour ce que j'ai dit du Trou de Vivès sur le Pech de l'Agnelo (à Narbonne, cf. partie toponymie, page Aude) comment ne pas évoquer l'extraordinaire hasard de la rencontre analogique entre la légende de cette femme et la découverte archéologique ? Les deux éléments sont merveilleux chacun en soi comme peut l'être toute rencontre inattendue et fructueuse entre rêve et réalité.
Deletions:
C'est le nom habituellement donné d'une légende audoise (Lastours est célèbre pour ses quatre châteaux et situé à quelques km au nord de Carcassonne). Elle parle d'une "josiva" une juive de Caudrebonde, dans la Montagne Noire profonde, qui logeait dans une grotte dite de la Salimonde, située sous l'un des châteaux et dénommé de nos jours Trou de la Cité car une légende prétend que c'est là le début d'un souterrain un peu trop long quand même qui mènerait à la Cité de Carcassonne ! Femme avec le corps d'une chèvre elle sortait à la Chandeleur, au milieu de l'hiver : si elle sortait avec un fagot cela annonçait alors que le mauvais temps allait perdurer; une autre version dit que si elle pleurait et se lamentait, l'hiver durerait encore plus d'un mois et si elle chantait et jouait de la flûte, alors l'hiver était bien sûr fini ! Cet être féminin énigmatique que l'on ne peut qualifier ni de sirène, ni de fée ou de sorcière, apparaissant le jour de la chandeleur, donc au début février correspond apparemment à la version locale ancienne du proverbe "A la chandeleur, l'hiver meurt ou reprend vigueur". Le fait que l'on ait marqué cet être fictif de la religion juive semble correspondre à la tradition catholique qui faisait d'eux des païens, donc des personnes qui par le commerce qu'ils avaient avec des forces réprouvées par l'église, celles aussi des cultes ancestraux qui furent très longtemps présents dans la culture populaire rurale malgré souvent la christianisation des lieux (sources, pierres naturelles, menhirs....) pouvaient savoir et perpétuer des choses interdites car venant du diable; des gens donc à ne pas fréquenter selon la religion apostolique romaine qui tenait à la maitrise des individus et de leur esprit dans son giron.
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges : en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière emménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier "princesse": des perles en verre bleu et vert d'un probable collier, une plaquette d'ambre perforée, un bracelet en bronze, une lame de poignard aussi en bronze et des céramiques. Cette sépulture datée du bronze moyen (vers - 1500) dont certains éléments cités ont pu avoir été produits dans la région, a toutefois de plus révélé grâce à la multitude d'autres objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien. Là aussi comme pour ce que j'ai dit du Trou de Vivès sur le Pech de l'Agnelo (à Narbonne, cf. partie toponymie, page Aude) comment ne pas évoquer l'extraordinaire hasard de la rencontre entre la légende de cette femme et la découverte archéologique ? Les deux éléments sont merveilleux chacun en soi comme peut l'être toute rencontre inattendue et fructueuse entre rêve et réalité.


Revision [17744]

Edited on 2019-08-19 16:18:03 by JeanLouis
Additions:
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges : en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière emménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier "princesse": des perles en verre bleu et vert d'un probable collier, une plaquette d'ambre perforée, un bracelet en bronze, une lame de poignard aussi en bronze et des céramiques. Cette sépulture datée du bronze moyen (vers - 1500) dont certains éléments cités ont pu avoir été produits dans la région, a toutefois de plus révélé grâce à la multitude d'autres objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien. Là aussi comme pour ce que j'ai dit du Trou de Vivès sur le Pech de l'Agnelo (à Narbonne, cf. partie toponymie, page Aude) comment ne pas évoquer l'extraordinaire hasard de la rencontre entre la légende de cette femme et la découverte archéologique ? Les deux éléments sont merveilleux chacun en soi comme peut l'être toute rencontre inattendue et fructueuse entre rêve et réalité.
Deletions:
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges : en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière emménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier "princesse": des perles en verre bleu et vert d'un probable collier, une plaquette d'ambre perforée, un bracelet en bronze, une lame de poignard aussi en bronze et des céramiques. Cette sépulture datée du bronze moyen dont certains lééments cités ont pu avoir été produits dans la région, ont toutefois de plus révélé grâce à la multitude d'autres objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien. Là aussi comme pour ce que j'ai dit du Trou de Vivès sur le Pech de l'Agnelo (à Narbonne, cf. partie toponymie, page Aude) comment ne pas évoquer l'extraordianire hasard entre la légende de cette femme avec la découverte archéologique ? Les deux sont merveilleuses chacune selon ce qu'elles nous apportent de connaissances.


Revision [17741]

Edited on 2019-08-19 12:02:03 by JeanLouis
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Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges : en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière emménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier "princesse": des perles en verre bleu et vert d'un probable collier, une plaquette d'ambre perforée, un bracelet en bronze, une lame de poignard aussi en bronze et des céramiques. Cette sépulture datée du bronze moyen dont certains lééments cités ont pu avoir été produits dans la région, ont toutefois de plus révélé grâce à la multitude d'autres objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien. Là aussi comme pour ce que j'ai dit du Trou de Vivès sur le Pech de l'Agnelo (à Narbonne, cf. partie toponymie, page Aude) comment ne pas évoquer l'extraordianire hasard entre la légende de cette femme avec la découverte archéologique ? Les deux sont merveilleuses chacune selon ce qu'elles nous apportent de connaissances.
Deletions:
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges : en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière emménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier "princesse". Cette sépulture datée du bronze moyen a de plus révélé grâce à la multitude d'objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien.


Revision [17740]

Edited on 2019-08-19 11:50:59 by JeanLouis
Additions:
C'est le nom habituellement donné d'une légende audoise (Lastours est célèbre pour ses quatre châteaux et situé à quelques km au nord de Carcassonne). Elle parle d'une "josiva" une juive de Caudrebonde, dans la Montagne Noire profonde, qui logeait dans une grotte dite de la Salimonde, située sous l'un des châteaux et dénommé de nos jours Trou de la Cité car une légende prétend que c'est là le début d'un souterrain un peu trop long quand même qui mènerait à la Cité de Carcassonne ! Femme avec le corps d'une chèvre elle sortait à la Chandeleur, au milieu de l'hiver : si elle sortait avec un fagot cela annonçait alors que le mauvais temps allait perdurer; une autre version dit que si elle pleurait et se lamentait, l'hiver durerait encore plus d'un mois et si elle chantait et jouait de la flûte, alors l'hiver était bien sûr fini ! Cet être féminin énigmatique que l'on ne peut qualifier ni de sirène, ni de fée ou de sorcière, apparaissant le jour de la chandeleur, donc au début février correspond apparemment à la version locale ancienne du proverbe "A la chandeleur, l'hiver meurt ou reprend vigueur". Le fait que l'on ait marqué cet être fictif de la religion juive semble correspondre à la tradition catholique qui faisait d'eux des païens, donc des personnes qui par le commerce qu'ils avaient avec des forces réprouvées par l'église, celles aussi des cultes ancestraux qui furent très longtemps présents dans la culture populaire rurale malgré souvent la christianisation des lieux (sources, pierres naturelles, menhirs....) pouvaient savoir et perpétuer des choses interdites car venant du diable; des gens donc à ne pas fréquenter selon la religion apostolique romaine qui tenait à la maitrise des individus et de leur esprit dans son giron.
Pour ce qui est du Trou de la Cité qui fut son antre légendaire, là comme ailleurs, des archéologues ont trouvé des vestiges : en 1960 furent découvertes deux salles successives reliées par une chatière emménagée en sépulture pour une jeune fille de 7 à 8 ans, c'est la salle dite du Collier en raison d'un magnifique ensemble d'éléments de parure de cette jeune fille qu'on n'hésite pas à qualifier "princesse". Cette sépulture datée du bronze moyen a de plus révélé grâce à la multitude d'objets d'origine orientale trouvés et étudiés, les relations d'échanges précoces entre la région du Cabardès et le monde méditerranéen mycénien.
Deletions:
C'est le nom habituellement donné d'une légende audoise (Lastours est célèbre pour ses quatre châteaux et situé à quelques km au nord de Carcassonne). Elle parle d'une "josiva" une juive de Caudrebonde, dans la Montagne Noire profonde, qui, si elle sortait avec son fagot au milieu de l'hiver, annonçait alors que le mauvais temps allait perdurer. Cet être féminin énigmatique que l'on ne peut qualifier ni de sirène, ni de fée ou de sorcière, apparaissait le jour de la chandeleur, donc au début février (c'est peut-être la version locale ancienne du proverbe "A la chandeleur, l'hiver meurt ou reprend vigueur"); le fait que l'on ait marqué cet être fictif de la religion juive semble correspondre à la tradition catholique qui faisait d'eux des païens, donc des personnes qui par le commerce qu'ils avaient avec des forces réprouvées par l'église, celles aussi des cultes ancestraux qui furent très longtemps présents dans la culture populaire rurale malgré souvent la christianisation des lieux (sources, pierres naturelles, menhirs....) pouvaient savoir et perpétuer des choses interdites car venant du diable; des gens donc à ne pas fréquenter selon la religion apostolique romaine qui tenait à la maitrise des individus et de leur esprit dans son giron.


Revision [17480]

Edited on 2019-07-12 11:38:36 by JeanLouis
Additions:
Du nom latin de "Praedum Judaïcum" cet ancien lieu disparu qui appartenait à des juifs correspond de nos jours au lieu-dit "Les Clauses". Ce qualificatif toponymique actuel de Clauses qui existait aussi à Narbonne ("Clos Judaicus" ci-après) indique bien un domaine clos de murs et surtout séparé des terres de catholiques, comparable à la séparation physique qui existait avec les populations lépreuses ou les cagots dans les Pyrénées, marrones des Alpes et Auvergne, gens des marais d'Anjou... et autres parias de la société.
Deletions:
Du nom latin de "Praedum Judaïcum" cet ancien lieu disparu qui appartenait à des juifs se situe de nos jours au lieu-dit "Les Clauses". Ce qualificatif toponymique actuel de Clauses qui existait aussi à Narbonne ("Clos Judaicus" ci-après) indique bien un domaine clos de murs et surtout séparé des terres de catholiques, un peu comme la séparation physique qui existait avec les populations lépreuses ou les cagots dans les Pyrénées, les pesteux et autres parias de la société.


Revision [17479]

Edited on 2019-07-12 11:30:42 by JeanLouis
Additions:
Du nom latin de "Praedum Judaïcum" cet ancien lieu disparu qui appartenait à des juifs se situe de nos jours au lieu-dit "Les Clauses". Ce qualificatif toponymique actuel de Clauses qui existait aussi à Narbonne ("Clos Judaicus" ci-après) indique bien un domaine clos de murs et surtout séparé des terres de catholiques, un peu comme la séparation physique qui existait avec les populations lépreuses ou les cagots dans les Pyrénées, les pesteux et autres parias de la société.
Deletions:
Du nom latin de "Praedum Judaïcum" cet ancien lieu disparu qui appartenait à des juifs se situe de nos jours au lieu-dit "Les Clauses". Ce qualificatif toponymique que l'on retrouve à Narbonne ("Clos Judaicus" ci-après) indique bien un domaine clos de murs et surtout séparé des terres de catholiques, un peu comme la séparation physique qui existait avec les populations lépreuses ou les cagots dans les Pyrénées.


Revision [17478]

Edited on 2019-07-12 11:25:45 by JeanLouis
Additions:
Du nom latin de "Praedum Judaïcum" cet ancien lieu disparu qui appartenait à des juifs se situe de nos jours au lieu-dit "Les Clauses". Ce qualificatif toponymique que l'on retrouve à Narbonne ("Clos Judaicus" ci-après) indique bien un domaine clos de murs et surtout séparé des terres de catholiques, un peu comme la séparation physique qui existait avec les populations lépreuses ou les cagots dans les Pyrénées.
Deletions:
Du nom latin de "Praedum Judaïcum" cet ancien lieu disparu qui appartenait à des juifs se situe de nos jours au lieu-dit "Les Clauses". Ce qualificatif toponymique que l'on retrouve à Narbonne ("Clos Judaicus" ci-après) indique bien un domaine clos de murs et surtout séparé des terres de biens de catholiques, un peu comme la séparation physique qui existait avec les populations


Revision [17477]

Edited on 2019-07-12 11:23:27 by JeanLouis
Additions:
Du nom latin de "Praedum Judaïcum" cet ancien lieu disparu qui appartenait à des juifs se situe de nos jours au lieu-dit "Les Clauses". Ce qualificatif toponymique que l'on retrouve à Narbonne ("Clos Judaicus" ci-après) indique bien un domaine clos de murs et surtout séparé des terres de biens de catholiques, un peu comme la séparation physique qui existait avec les populations
Deletions:
Du nom latin de "Praedum Judaïcum" cet ancien lieu disparu qui appartenait à des juifs se situe de nos jours au lieu-dit "Les Clauses".


Revision [16094]

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