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Additions:
- Une talmud porte le nom de El Am, traduction moderne des années 1960, afin que "Dieu soit accessible à (pour) tous" est-il indiqué pour expliquer ce nom si proche du notre.
- La Talmud indique une date précise pour ce qui va suivre, celle du 29 sivan 2449 (depuis la Création du Monde par Dieu selon le calendrier juif, soit -1312 av. JC. mais on a conclu que la date probable est environ un demi-siècle plus tard, vers -1260), et un lieu précis, celui de Ritma. La marche en était alors à la 14ème étape du séjour dans le désert du Sinaï depuis Kadech Barnéa. Ce lieu parait être l'oasis de Tell El Qudeirat proche d'un groupe de sources dans le nord du désert de Sinaï et dans l'ouest du Néguev; du temps de l'Exode il s'agissait du désert de Zin, partie du désert de Paran; enfin c'est là que Myriam, sœur de Moïse mourut et fut enterrée.
- La Talmud indique une date précise pour ce qui va suivre, celle du 29 sivan 2449 (depuis la Création du Monde par Dieu selon le calendrier juif, soit -1312 av. JC. mais on a conclu que la date probable est environ un demi-siècle plus tard, vers -1260), et un lieu précis, celui de Ritma. La marche en était alors à la 14ème étape du séjour dans le désert du Sinaï depuis Kadech Barnéa. Ce lieu parait être l'oasis de Tell El Qudeirat proche d'un groupe de sources dans le nord du désert de Sinaï et dans l'ouest du Néguev; du temps de l'Exode il s'agissait du désert de Zin, partie du désert de Paran; enfin c'est là que Myriam, sœur de Moïse mourut et fut enterrée.
Deletions:
- Le Talmud indique une date précise pour ce qui va suivre, celle du 29 sivan 2449 (depuis la Création du Monde par Dieu selon le calendrier juif, soit -1312 av. JC. mais on a conclu que la date probable est environ un demi-siècle plus tard, vers -1260), et un lieu précis, celui de Ritma. La marche en était alors à la 14ème étape du séjour dans le désert du Sinaï depuis Kadech Barnéa. Ce lieu parait être l'oasis de Tell El Qudeirat proche d'un groupe de sources dans le nord du désert de Sinaï et dans l'ouest du Néguev; du temps de l'Exode il s'agissait du désert de Zin, partie du désert de Paran; enfin c'est là que Myriam, sœur de Moïse mourut et fut enterrée.
Additions:
NB : Etant donné les orthographes quelque peu différentes des traductions bibliques, je précise que la Bible consultée pour mes articles est, sauf indication contraire ponctuelle, celle, en langue française, effectuée sous la direction de l'Ecole Biblique de Jérusalem (Editions du Cerf, Paris, 1972).
Deletions:
Additions:
Cet Amiel-là était originaire de Lodabar, il vécut lui aussi selon la Bible au temps du roi David et son nom est cité surtout comme étant le père de Machir. Lodabar désigne une ville où les habitants avaient selon la signification de ce terme vu comme un surnom, une attitude généreuse, pleine de bonté envers les nécessiteux et les personnes en difficulté; de sorte que leur bon cœur était ainsi loué proverbialement. Et Machir, fils de cet Amiel certifiera par son acte généreux cette affirmation proverbiale : Il recueillera chez lui un certain Miphibaal, dernier descendant du roi Saül. David voulut savoir s'il se trouvait encore un descendant de ce roi qui le précéda; on lui fit connaître l'existence de cet homme, pauvre homme perclus des deux pieds (paralysé, impotent) dont Machir eut pitié et qu'il prit chez lui (Samuel 2; 9, v.4&5). Il fut désormais le pensionnaire de David jusqu'à la fin de sa vie. Le nom de Machir, fils d'Amiel est rencontré un peu plus loin dans les mêmes écrits de Samuel (Samuel 2; 17, v.27) pour indiquer qu'il contribua généreusement à recevoir David et ses troupes alors qu'ils arrivaient à Mahanaïm, lors de la guerre qui opposa David à Absalom dont je parle précédemment. Mahanaïm est proche de la tribu de Manassé à laquelle appartenait cet Amiel, à l'est du Jourdain c'est de nos jours un kibboutz du District nord d'Israël sous-district de Safed en Haute-Galilée; Lodabar ou plutôt Lo-Dabar fut une cité voisine qui, de nos jours peut-être vue soit dans celle de Khirbet ed-Duweir (Tel Dover) à l'embouchure de la rivière Yarmouk, soit dans celle de Khirbet ed-Dabar dans la vallée du Jourdain.
Deletions:
Additions:
- Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves ou Preux de l'armée de David selon le 1er Livre des Chroniques (chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap. 23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Ahitophel le Guilonite// (Ahhiyya (!) le Pelonite en 2Sam. dans ma bible référence). Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente).
- Autre sujet de confusion relatif à ce passage listant les valeureux guerriers du grand roi, le nom trouvé juste avant cet Amiel (verset 35 de 1Chron ou v. 33 de 2Sam.), celui de Ahia(m) ou plus exactement Ahiyam car son nom est traduit indifféremment par l'un ou l'autre de ces noms : //Ahiam fils de Sharar, de Harar// (Ahiam fils de Sakar de Harar en 2Sam.), une orthographe qui ressemble beaucoup au Ahhiya de 2Sam. v. 34 que l'on vient de voir écrit dans ma bible référence! Et de plus, on a avec Ahiam un nom similaire au nom Eliam, dans lequel la syllabe correspondant au nom divin, Ahiy exprime en condensé le tétragramme. Voir pour ce sujet particulier la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam, ce qui retourné donne Amiyah, correspondant donc à Amiel.
- Autre sujet de confusion relatif à ce passage listant les valeureux guerriers du grand roi, le nom trouvé juste avant cet Amiel (verset 35 de 1Chron ou v. 33 de 2Sam.), celui de Ahia(m) ou plus exactement Ahiyam car son nom est traduit indifféremment par l'un ou l'autre de ces noms : //Ahiam fils de Sharar, de Harar// (Ahiam fils de Sakar de Harar en 2Sam.), une orthographe qui ressemble beaucoup au Ahhiya de 2Sam. v. 34 que l'on vient de voir écrit dans ma bible référence! Et de plus, on a avec Ahiam un nom similaire au nom Eliam, dans lequel la syllabe correspondant au nom divin, Ahiy exprime en condensé le tétragramme. Voir pour ce sujet particulier la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam, ce qui retourné donne Amiyah, correspondant donc à Amiel.
Deletions:
- Autre sujet relatif à ce passage listant les valeureux guerriers du grand roi, le nom trouvé juste avant cet Amiel (verset 35 de 1Chron ou v. 33 de 1Sam.), celui de Ahia(m) ou plus exactement Ahiyam car son nom est traduit indifféremment par l'un ou l'autre de ces noms : //Ahiam fils de Sharar, de Harar// (Ahiam fils de Sakar de Harar en 2Sam.). On a là un nom similaire au nom Eliam, dans lequel la syllabe correspondant au nom divin, Ahiy exprime en condensé le tétragramme Yahweh. Voir pour ce sujet la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam, ce qui retourné donne Amiyah, correspondant donc à Amiel.
Additions:
Amiel est donc le fils d'Ahitophel lequel était de Gilo. Gilo ou Guilo, de nos jours c'est peut-être Beit Djâla à 10km au N. D'Hébron, au S-E de Tel-Aviv. Sa fille est la belle Bethsabée dont je conte évidemment la trop incroyable histoire biblique par ailleurs. Il est l'un des personnages des Ecritures nommé aussi par son nom retourné, Eliam. L'Ancien Testament ne parle que peu de cet Amiel sous cet angle; sans doute rengorgea-t-il son émoi devant l'adultère de sa fille en raison de son attachement au roi, dont il est, on vient de le voir, l'un des Trente Braves (une œuvre moderne en fait même son ami !); ce ne fut pas le cas de son propre père; l'Ecriture parle en contrepartie beaucoup de ce dernier en tant que grand-père de Bethsabée. Ahitophel semble en effet ne pas avoir avalé quant à lui l'élimination royale d'Urie, le mari de Bethsabée couplé de plus, si j'ose dire, à l'incroyable adultère de David. Et ses conseils au roi, duquel il était très écouté, seront alors autant des preuves de sa prudence la plus profonde que des raffinements de vengeance; voyant que David dominait son adversaire il préféra se donner la mort, une mort réfléchie comme le fut sa haine, une mort comparable à celle d'un stoïcien de l'antiquité profane, inhabituelle dans l'Ecriture.
Cet Amiel-là était originaire de Lodabar, il vécut lui aussi selon la Bible au temps du roi David et son nom est cité surtout comme étant le père de Machir. Lodabar désigne une ville où les habitants avaient selon la signification de ce terme vu comme un surnom, une attitude généreuse, pleine de bonté envers les nécessiteux et les personnes en difficulté; de sorte que leur bon cœur était ainsi loué proverbialement. Et Machir, fils de cet Amiel certifiera par son acte généreux cette affirmation proverbiale : Il recueillera chez lui un certain Miphibaal, dernier descendant du roi Saül. David voulut savoir s'il se trouvait encore un descendant de ce roi qui le précéda; on lui fit connaître l'existence de cet homme, pauvre homme perclus des deux pieds (paralysé, impotent) dont Machir eut pitié et qu'il prit chez lui (Samuel 2; 9, v.4&5). Il fut désormais le pensionnaire de David jusqu'à la fin de sa vie. Le nom de Machir, fils d'Amiel est rencontré un peu plus loin dans les mêmes écrits de Samuel (Samuel 2; 17, v.27) pour indiquer qu'il contribua généreusement à recevoir David et ses troupes alors qu'ils arrivaient à Mahanaïm, lors de la guerre qui opposa David à Absalom dont je parle précédemment. Mahanaïm est proche de la tribu de Manassé à laquelle appartenait cet Amiel et Lodabar ou plutôt Lo-Dabar fut une cité voisine qui, de nos jours peut-être vue soit dans celle de Khirbet ed-Duweir (Tel Dover) à l'embouchure de la rivière Yarmouk, soit dans celle de Khirbet ed-Dabar dans la vallée du Jourdain.
Cet Amiel-là était originaire de Lodabar, il vécut lui aussi selon la Bible au temps du roi David et son nom est cité surtout comme étant le père de Machir. Lodabar désigne une ville où les habitants avaient selon la signification de ce terme vu comme un surnom, une attitude généreuse, pleine de bonté envers les nécessiteux et les personnes en difficulté; de sorte que leur bon cœur était ainsi loué proverbialement. Et Machir, fils de cet Amiel certifiera par son acte généreux cette affirmation proverbiale : Il recueillera chez lui un certain Miphibaal, dernier descendant du roi Saül. David voulut savoir s'il se trouvait encore un descendant de ce roi qui le précéda; on lui fit connaître l'existence de cet homme, pauvre homme perclus des deux pieds (paralysé, impotent) dont Machir eut pitié et qu'il prit chez lui (Samuel 2; 9, v.4&5). Il fut désormais le pensionnaire de David jusqu'à la fin de sa vie. Le nom de Machir, fils d'Amiel est rencontré un peu plus loin dans les mêmes écrits de Samuel (Samuel 2; 17, v.27) pour indiquer qu'il contribua généreusement à recevoir David et ses troupes alors qu'ils arrivaient à Mahanaïm, lors de la guerre qui opposa David à Absalom dont je parle précédemment. Mahanaïm est proche de la tribu de Manassé à laquelle appartenait cet Amiel et Lodabar ou plutôt Lo-Dabar fut une cité voisine qui, de nos jours peut-être vue soit dans celle de Khirbet ed-Duweir (Tel Dover) à l'embouchure de la rivière Yarmouk, soit dans celle de Khirbet ed-Dabar dans la vallée du Jourdain.
Deletions:
Cet Amiel-là était originaire de Lodabar, il vécut lui aussi selon la Bible au temps du roi David et son nom est cité surtout comme étant le père de Machir. Lodabar désigne une ville où les habitants avaient selon la signification de ce terme vu comme un surnom, une attitude généreuse, pleine de bonté envers les nécessiteux et les personnes en difficulté; de sorte que leur bon cœur était ainsi loué proverbialement. Et Machir, fils de cet Amiel certifiera par son acte généreux cette affirmation proverbiale : Il recueillera chez lui un certain Miphibaal, dernier descendant du roi Saül. David voulut savoir s'il se trouvait encore un descendant de ce roi qui le précéda; on lui fit connaître l'existence de cet homme, pauvre homme perclus des deux pieds (paralysé, impotent) dont Machir eut pitié et qu'il prit chez lui (Samuel 2; 9, v.4&5). Il fut désormais le pensionnaire de David jusqu'à la fin de sa vie. Le nom de Machir, fils d'Amiel est rencontré un peu plus loin dans les mêmes écrits de Samuel (Samuel 2; 17, v.27) pour indiquer qu'il contribua généreusement à recevoir David et ses troupes alors qu'ils arrivaient à Mahanaïm, lors de la guerre qui opposa David à Absalom dont je parle précédemment. Mahanaïm est proche de la tribu de Manassé à laquelle appartenait cet Amiel et Lodabar fut une cité voisine qui, de nos jours peut-être vue soit dans celle de tel Dover (Khirbet ed-Duweir) à l'embouchure de la rivière Yarmouk, soit dans celle de Khirbet ed-Dabar dans la vallée du Jourdain.
Additions:
Cet Amiel-là était originaire de Lodabar, il vécut lui aussi selon la Bible au temps du roi David et son nom est cité surtout comme étant le père de Machir. Lodabar désigne une ville où les habitants avaient selon la signification de ce terme vu comme un surnom, une attitude généreuse, pleine de bonté envers les nécessiteux et les personnes en difficulté; de sorte que leur bon cœur était ainsi loué proverbialement. Et Machir, fils de cet Amiel certifiera par son acte généreux cette affirmation proverbiale : Il recueillera chez lui un certain Miphibaal, dernier descendant du roi Saül. David voulut savoir s'il se trouvait encore un descendant de ce roi qui le précéda; on lui fit connaître l'existence de cet homme, pauvre homme perclus des deux pieds (paralysé, impotent) dont Machir eut pitié et qu'il prit chez lui (Samuel 2; 9, v.4&5). Il fut désormais le pensionnaire de David jusqu'à la fin de sa vie. Le nom de Machir, fils d'Amiel est rencontré un peu plus loin dans les mêmes écrits de Samuel (Samuel 2; 17, v.27) pour indiquer qu'il contribua généreusement à recevoir David et ses troupes alors qu'ils arrivaient à Mahanaïm, lors de la guerre qui opposa David à Absalom dont je parle précédemment. Mahanaïm est proche de la tribu de Manassé à laquelle appartenait cet Amiel et Lodabar fut une cité voisine qui, de nos jours peut-être vue soit dans celle de tel Dover (Khirbet ed-Duweir) à l'embouchure de la rivière Yarmouk, soit dans celle de Khirbet ed-Dabar dans la vallée du Jourdain.
Deletions:
Cet Amiel-là était originaire de Lodabar, il vécut lui aussi selon la Bible au temps du roi David et son nom est cité surtout comme étant le père de Machir. Lodabar désigne une ville où les habitants avaient selon la signification de ce terme vu comme un surnom, une attitude généreuse, pleine de bonté envers les nécessiteux et les personnes en difficulté; de sorte que leur bon cœur était ainsi loué proverbialement. Et Machir, fils de cet Amiel certifiera par son acte généreux cette affirmation proverbiale : Il recueillera chez lui un certain Miphibaal, dernier descendant du roi Saül. David voulut savoir s'il se trouvait encore un descendant de ce roi qui le précéda; on lui fit connaître l'existence de cet homme, pauvre homme perclus des deux pieds (paralysé, impotent) dont Machir eut pitié et qu'il prit chez lui (Samuel 2; 9, v.4&5). Il fut désormais le pensionnaire de David jusqu'à la fin de sa vie. Le nom de Machir, fils d'Amiel est rencontré un peu plus loin dans les mêmes écrits de Samuel (Samuel 2; 17, v.27) pour indiquer qu'il contribua généreusement à recevoir David et ses troupes alors qu'ils arrivaient à Mahanaïm, lors de la guerre qui opposa David à Absalom dont je parle précédemment (Mahanaïm étant proche de la tribu de Manassé à laquelle appartenait cet Amiel).
Additions:
- En ce qui concerne le lieu d'origine de ces deux hommes étant donné que c'est ce qui les différencie, Amiel, fils d'Ahitophel était comme lui de Guilo, une cité qui, de nos jours est peut-être Beit Djâla, à 10km au N. d'Hébron, S-E de Tel-Aviv. Pour ce qui concerne Ahia(m) mystère, aucune information trouvée sur Harar (ni sur le nom Sharar (Sakar).
Additions:
**AMIEL (ELIAM) l'un des TRENTE-SEPT BRAVES de DAVID avec AHIA(M) et URIE** : (1Chron. , 11,35,36,39 & = 2 Samuel, 23; 33, 34 & 39)
- Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves ou Preux de l'armée de David selon le 1er Livre des Chroniques (chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap. 23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Ahitophel le Guilonite// (Ahhiyya le Pelonite en 2Sam.). Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente).
- Autre sujet relatif à ce passage listant les valeureux guerriers du grand roi, le nom trouvé juste avant cet Amiel (verset 35 de 1Chron ou v. 33 de 1Sam.), celui de Ahia(m) ou plus exactement Ahiyam car son nom est traduit indifféremment par l'un ou l'autre de ces noms : //Ahiam fils de Sharar, de Harar// (Ahiam fils de Sakar de Harar en 2Sam.). On a là un nom similaire au nom Eliam, dans lequel la syllabe correspondant au nom divin, Ahiy exprime en condensé le tétragramme Yahweh. Voir pour ce sujet la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam, ce qui retourné donne Amiyah, correspondant donc à Amiel.
La proximité des deux noms similaires dans la liste a semble t-il engendré quelques mélanges dans leur traduction. Heureusement l'indication de leur origine permet de lever les doutes. Il s'agit bien de deux personnages distincts.
- Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39 dans les deux livres), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente).
**AMIEL (ELIAM) FILS D'AHITOPHEL, PERE DE BETHSABEE et ANCETRE DE JESUS** (Chroniques 1: 3,vers.5) :
- Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves ou Preux de l'armée de David selon le 1er Livre des Chroniques (chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap. 23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Ahitophel le Guilonite// (Ahhiyya le Pelonite en 2Sam.). Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente).
- Autre sujet relatif à ce passage listant les valeureux guerriers du grand roi, le nom trouvé juste avant cet Amiel (verset 35 de 1Chron ou v. 33 de 1Sam.), celui de Ahia(m) ou plus exactement Ahiyam car son nom est traduit indifféremment par l'un ou l'autre de ces noms : //Ahiam fils de Sharar, de Harar// (Ahiam fils de Sakar de Harar en 2Sam.). On a là un nom similaire au nom Eliam, dans lequel la syllabe correspondant au nom divin, Ahiy exprime en condensé le tétragramme Yahweh. Voir pour ce sujet la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam, ce qui retourné donne Amiyah, correspondant donc à Amiel.
La proximité des deux noms similaires dans la liste a semble t-il engendré quelques mélanges dans leur traduction. Heureusement l'indication de leur origine permet de lever les doutes. Il s'agit bien de deux personnages distincts.
- Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39 dans les deux livres), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente).
**AMIEL (ELIAM) FILS D'AHITOPHEL, PERE DE BETHSABEE et ANCETRE DE JESUS** (Chroniques 1: 3,vers.5) :
Deletions:
- Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves ou Preux de l'armée de David selon le 1er Livre des Chroniques (chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap. 23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Ahitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente).
- Autre sujet relatif à ce passage listant les valeureux guerriers du grand roi, le nom trouvé juste avant cet Amiel (verset 35 de 1Chron ou v. 33 de 1Sam.), celui de Ahia(m) ou plus exactement Ahiyam car son nom est traduit indifféremment par l'un ou l'autre de ces noms. On a là un nom similaire au nom Eliam, dans lequel la syllabe correspondant au nom divin, Ahiy exprime en condensé le tétragramme Yahweh. Voir pour ce sujet la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam, ce qui retourné donne Amiyah, correspondant donc à Amiel.
- Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente). **AMIEL (ELIAM) FILS D'AHITOPHEL, PERE DE BETHSABEE et ANCETRE DE JESUS** (Chroniques 1: 3,vers.5) :
Additions:
//SOMMAIRE - INDEX ONOMASTIQUE// : Radicaux des noms propres en hébreu * Traduction ou signification du nom biblique Ammiel * L'expression "Mon peuple (dit) Dieu)" dans la Bible * Utilisations modernes du nom biblique Amiel * Citations bibliques et datation des Amiel indiqués * Amiel, prince de la tribu de Dan * Amiel, Eliam, l'un des Trente-Sept Braves de David avec Ahiam et Urie * Amiel (Eliam) père de Bethsabée et ancêtre de Jésus * Amiel, père de Machir * Amiel, fils d'Obed-Edom * Hanniel ou Hamyel? * Amihel * Ben-Ami fils de Lot * Un lieu biblique Amiel * Sar-Amiel, titre princier de Simon Macchabée * Hanamiel * Salamiel * Galamiel - De l'Ancien vers le Nouveau Testament *
- Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves ou Preux de l'armée de David selon le 1er Livre des Chroniques (chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap. 23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Ahitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente).
- Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves ou Preux de l'armée de David selon le 1er Livre des Chroniques (chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap. 23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Ahitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente).
Deletions:
- Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves ou Preux de l'armée de David selon le 1er Livre des Chroniques (chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap. 23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Achitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente).
Additions:
//SOMMAIRE - INDEX ONOMASTIQUE// : Radicaux des noms propres en hébreu * Traduction ou signification du nom biblique Ammiel * L'expression "Mon peuple (dit) Dieu)" dans la Bible * Utilisations modernes du nom biblique Amiel * Citations bibliques et datation des Amiel indiqués * Amiel, prince de la tribu de Dan * Amiel, Eliam, l'un des Trente Braves de David * Amiel (Eliam) père de Bethsabée et ancêtre de Jésus * Amiel, père de Machir * Amiel, fils d'Obed-Edom * Hanniel ou Hamyel? * Amihel * Ben-Ami fils de Lot * Un lieu biblique Amiel * Sar-Amiel, titre princier de Simon Macchabée * Hanamiel * Salamiel * Galamiel - De l'Ancien vers le Nouveau Testament *
NB : Etant donné les orthographes quelque peu différentes des traductions bibliques, je précise que la Bible consultée pour mes articles est celle, française, effectuée sous la direction de l'Ecole Biblique de Jérusalem (Editions du Cerf, Paris, 1972).
NB : Etant donné les orthographes quelque peu différentes des traductions bibliques, je précise que la Bible consultée pour mes articles est celle, française, effectuée sous la direction de l'Ecole Biblique de Jérusalem (Editions du Cerf, Paris, 1972).
Deletions:
Additions:
**AMIEL (ELIAM) l'un des TRENTE-SEPT BRAVES de DAVID avec AHIA(M) et URIE** : (1Chron. , 11,35,36 & = 2 Samuel, 23; 33, 34 & 39)
- Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves ou Preux de l'armée de David selon le 1er Livre des Chroniques (chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap. 23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Achitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente).
- Autre sujet relatif à ce passage listant les valeureux guerriers du grand roi, le nom trouvé juste avant cet Amiel (verset 35 de 1Chron ou v. 33 de 1Sam.), celui de Ahia(m) ou plus exactement Ahiyam car son nom est traduit indifféremment par l'un ou l'autre de ces noms. On a là un nom similaire au nom Eliam, dans lequel la syllabe correspondant au nom divin, Ahiy exprime en condensé le tétragramme Yahweh. Voir pour ce sujet la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam, ce qui retourné donne Amiyah, correspondant donc à Amiel.
- Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente). **AMIEL (ELIAM) FILS D'AHITOPHEL, PERE DE BETHSABEE et ANCETRE DE JESUS** (Chroniques 1: 3,vers.5) :
- Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves ou Preux de l'armée de David selon le 1er Livre des Chroniques (chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap. 23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Achitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente).
- Autre sujet relatif à ce passage listant les valeureux guerriers du grand roi, le nom trouvé juste avant cet Amiel (verset 35 de 1Chron ou v. 33 de 1Sam.), celui de Ahia(m) ou plus exactement Ahiyam car son nom est traduit indifféremment par l'un ou l'autre de ces noms. On a là un nom similaire au nom Eliam, dans lequel la syllabe correspondant au nom divin, Ahiy exprime en condensé le tétragramme Yahweh. Voir pour ce sujet la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam, ce qui retourné donne Amiyah, correspondant donc à Amiel.
- Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente). **AMIEL (ELIAM) FILS D'AHITOPHEL, PERE DE BETHSABEE et ANCETRE DE JESUS** (Chroniques 1: 3,vers.5) :
Deletions:
Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves de l'armée de David selon le 1er Livre des Rois(chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap.23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Achitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente). Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente). Voir pour ce sujet la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam comme aussi en 1Rois 11,36.
**AMIEL (ELIAM) FILS D'AHITOPHEL, PERE DE BETHSABEE et ANCETRE DE JESUS** (Chroniques 1: 3,vers.5) :
Additions:
**AMIEL (ELIAM) l'un des TRENTE-SEPT BRAVES de DAVID avec AHIA(M) et URIE** : (1Rois, 11,35,36 & = 2 Samuel, 23; 33, 34 & 39)
Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves de l'armée de David selon le 1er Livre des Rois(chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap.23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Achitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente). Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente). Voir pour ce sujet la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam comme aussi en 1Rois 11,36.
Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente-Sept Braves de l'armée de David selon le 1er Livre des Rois(chap.11 v.36) & le 2ème Livre de Samuel (chap.23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait //... Eliam, fils d'Achitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente). Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente). Voir pour ce sujet la partie onomastique, page 'Amiel nom juif' à propos de la signification de Ahia, Ahiyam comme aussi en 1Rois 11,36.
Deletions:
Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente Braves de l'armée de David selon le 2ème Livre de Samuel (chap.23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait (v. 24)//... Eliam, fils d'Achitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente). Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente). Voir pour ce sujet aussi dans la partie onomastique, la page 'Amiel nom juif' à propos d'un nom similaire et noté au même endroit, Ahia Ahiyam comme aussi en 1Rois 11,36.
Additions:
Jusqu'au XIXème S. (cf. le Dictionnaire de la Bible de E. Spol, Gaume, Paris, 1876) on estimait que ce personnage n'était pas le même que le suivant : bien que donné aussi comme le fils d'Ahitophel et natif de Gilo, il était pour les anciens seulement l'un de Trente Braves de l'armée de David selon le 2ème Livre de Samuel (chap.23, v. 34) : Parmi les Trente, il y avait (v. 24)//... Eliam, fils d'Achitophel le Guilonite//. Il ne peut s'agir pourtant que du même personnage en raison d'une part de l'équivalence d'Eliam et d'Amiel en hébreu et d'autre part de la relation certaine faite avec son père, conseiller de David, lequel, en ce qui le concerne, fut loin d'apprécier la relation adultère que le roi qu'il admirait tant eut avec sa propre petite-fille Bethsabée (voir article sur Ahitophel sur page précédente). Le même passage biblique indique en fin de liste (v. 39), Urie le Hittite, le 1er mari de Bethsabée, valeureux guerrier lui aussi; fidèle à David ce dernier le fera tuer au combat pour cacher son adultère (voir article sur Bethsabée et David sur page précédente). Voir pour ce sujet aussi dans la partie onomastique, la page 'Amiel nom juif' à propos d'un nom similaire et noté au même endroit, Ahia Ahiyam comme aussi en 1Rois 11,36.
Deletions:
Additions:
Cette orthographe se retrouve par exemple pour une traduction du Livre d'Esdras, l'historien du retour de la captivité du temps de Cyrus, roi de perse, qui libéra les juifs : //Or, au second mois de la 2ème année de leur retour à Jérusalem,...., Zorobabel et Josué....établirent des Lévites, depuis //(l'âge)// de 20 ans et au-dessus, pour hâter l'œuvre du seigneur //(la reconstruction du Temple)//. Et Josué et ses fils et ses frères, Amihel et ses fils et ses frères, ...comme un seul homme, s'appliquèrent à presser ceux qui travaillaient au Temple de Dieu//. Cet Amihel est ailleurs dans le même Livre d'Esdras appelé généralement Cadmiel (Esdras 3,9 et 2,40), je ne vois pas d'explication à ces différences notables que je me dois cependant de constater et noter.
Il faut dire qu'il fut le dernier des cinq frères de sa famille, les Macchabées à s'opposer pendant près de vingt ans par la révolte juive qu'ils ont mené face aux grecs Séleucides et à l'invasion de la Palestine par le roi de Syrie Antiochus IV Epiphane au IIème S. avant notre ère, révolte qui débute en -166. C'est aussi une révolte religieuse qui oppose comme toujours les tenants de la tradition, les Macchabées et les modernistes prêts à s'ouvrir à la culture grecque, inlassable querelle des anciens et des modernes. Le dernier espoir national juif sera finalement dans les mains de Simon et il fut couronné de succès : En -142 le roi Séleucide (grec) s'allia à lui et lui accorda pour sa nation l'autonomie, signant avec lui un traité d'indépendance, traité négocié aussi avec la Syrie, lui restituant également l'indépendance politique pour la Judée. Le conseil des juifs, le Sanhédrin, en accord avec tout le peuple assemblé en un lieu qui portera le nom de Saramiel (ou Asaramel) lui confiera en remerciement la charge de Grand Prêtre et Souverain Sacrificateur (1 Mach. 14,28). Il obtint surtout aussi la reconnaissance dynastique de la part de la République Romaine, accordée officiellement par le Sénat à la Délégation du Grand Prêtre qui était à Rome, en -139 (1 Mach. 15, 15 à 24). Le valeureux Simon avait bel et bien rendu la liberté au peuple de son dieu, il méritait d'en être son Prince et chef (-142 à -134); chef militaire mais aussi reconnu par les grecs Ethnarque de Judée " à perpétuité jusqu'à ce que se lève un prophète digne de foi", Stratège de la côte Phénico-philistique (soit de Tyr à la frontière égyptienne), il fut donc le "gouverneur héréditaire" de sa nation juive (1 Mach. 14,25) et sous son gouvernement la Judée redevint très prospère tout comme la religion juive traditionnelle reprit avec vigueur. Mais il fut malheureusement assassiné par son gendre. Son 2ème fils Jean Hyrcan Ier (-134 à -104) lui succéda. Il est par là à l'origine de la dynastie juive des Hasmonéens (du nom de l'ancêtre familial). Cette dynastie règnera un siècle, jusqu'en -37, époque qui verra dans la région l'effet des guerres civiles romaines qui achèveront (dans tous les sens du terme) la République. L'historien juif Flavius Josèphe a noté lui aussi tout cela dans sa Guerre des Juifs.
Paul avait retenu de son maître juif qu'il fallait surtout prendre garde de ne pas être trouvé en train de combattre contre Dieu; le Saül d'avant la conversion, combattant les disciples non-juifs de Jésus se mit sagement à leur côté, cessant de lutter contre Dieu, devenant lui-même le disciple Paul, le 'petit'; le nouvel apôtre travailla à côté de Dieu (Corinthiens I, 3,9) pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus rédempteur auprès de tous les hommes sans distinction de religion antérieure.
Il faut dire qu'il fut le dernier des cinq frères de sa famille, les Macchabées à s'opposer pendant près de vingt ans par la révolte juive qu'ils ont mené face aux grecs Séleucides et à l'invasion de la Palestine par le roi de Syrie Antiochus IV Epiphane au IIème S. avant notre ère, révolte qui débute en -166. C'est aussi une révolte religieuse qui oppose comme toujours les tenants de la tradition, les Macchabées et les modernistes prêts à s'ouvrir à la culture grecque, inlassable querelle des anciens et des modernes. Le dernier espoir national juif sera finalement dans les mains de Simon et il fut couronné de succès : En -142 le roi Séleucide (grec) s'allia à lui et lui accorda pour sa nation l'autonomie, signant avec lui un traité d'indépendance, traité négocié aussi avec la Syrie, lui restituant également l'indépendance politique pour la Judée. Le conseil des juifs, le Sanhédrin, en accord avec tout le peuple assemblé en un lieu qui portera le nom de Saramiel (ou Asaramel) lui confiera en remerciement la charge de Grand Prêtre et Souverain Sacrificateur (1 Mach. 14,28). Il obtint surtout aussi la reconnaissance dynastique de la part de la République Romaine, accordée officiellement par le Sénat à la Délégation du Grand Prêtre qui était à Rome, en -139 (1 Mach. 15, 15 à 24). Le valeureux Simon avait bel et bien rendu la liberté au peuple de son dieu, il méritait d'en être son Prince et chef (-142 à -134); chef militaire mais aussi reconnu par les grecs Ethnarque de Judée " à perpétuité jusqu'à ce que se lève un prophète digne de foi", Stratège de la côte Phénico-philistique (soit de Tyr à la frontière égyptienne), il fut donc le "gouverneur héréditaire" de sa nation juive (1 Mach. 14,25) et sous son gouvernement la Judée redevint très prospère tout comme la religion juive traditionnelle reprit avec vigueur. Mais il fut malheureusement assassiné par son gendre. Son 2ème fils Jean Hyrcan Ier (-134 à -104) lui succéda. Il est par là à l'origine de la dynastie juive des Hasmonéens (du nom de l'ancêtre familial). Cette dynastie règnera un siècle, jusqu'en -37, époque qui verra dans la région l'effet des guerres civiles romaines qui achèveront (dans tous les sens du terme) la République. L'historien juif Flavius Josèphe a noté lui aussi tout cela dans sa Guerre des Juifs.
Paul avait retenu de son maître juif qu'il fallait surtout prendre garde de ne pas être trouvé en train de combattre contre Dieu; le Saül d'avant la conversion, combattant les disciples non-juifs de Jésus se mit sagement à leur côté, cessant de lutter contre Dieu, devenant lui-même le disciple Paul, le 'petit'; le nouvel apôtre travailla à côté de Dieu (Corinthiens I, 3,9) pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus rédempteur auprès de tous les hommes sans distinction de religion antérieure.
Deletions:
_ Il faut dire qu'il fut le dernier des cinq frères de sa famille, les Macchabées à s'opposer pendant près de vingt ans par la révolte juive qu'ils ont mené face aux grecs Séleucides et à l'invasion de la Palestine par le roi de Syrie Antiochus IV Epiphane au IIème S. avant notre ère, révolte qui débute en -166. C'est aussi une révolte religieuse qui oppose comme toujours les tenants de la tradition, les Macchabées et les modernistes prêts à s'ouvrir à la culture grecque, inlassable querelle des anciens et des modernes. Le dernier espoir national juif sera finalement dans les mains de Simon et il fut couronné de succès : En -142 le roi Séleucide (grec) s'allia à lui et lui accorda pour sa nation l'autonomie, signant avec lui un traité d'indépendance, traité négocié aussi avec la Syrie, lui restituant également l'indépendance politique pour la Judée. Le conseil des juifs, le Sanhédrin, en accord avec tout le peuple assemblé en un lieu qui portera le nom de Saramiel (ou Asaramel) lui confiera en remerciement la charge de Grand Prêtre et Souverain Sacrificateur (1 Mach. 14,28). Il obtint surtout aussi la reconnaissance dynastique de la part de la République Romaine, accordée officiellement par le Sénat à la Délégation du Grand Prêtre qui était à Rome, en -139 (1 Mach. 15, 15 à 24). Le valeureux Simon avait bel et bien rendu la liberté au peuple de son dieu, il méritait d'en être son Prince et chef (-142 à -134); chef militaire mais aussi reconnu par les grecs Ethnarque de Judée " à perpétuité jusqu'à ce que se lève un prophète digne de foi", Stratège de la côte Phénico-philistique (soit de Tyr à la frontière égyptienne), il fut donc le "gouverneur héréditaire" de sa nation juive (1 Mach. 14,25) et sous son gouvernement la Judée redevint très prospère tout comme la religion juive traditionnelle reprit avec vigueur. Mais il fut malheureusement assassiné par son gendre. Son 2ème fils Jean Hyrcan Ier (-134 à -104) lui succéda. Il est par là à l'origine de la dynastie juive des Hasmonéens (du nom de l'ancêtre familial). Cette dynastie règnera un siècle, jusqu'en -37, époque qui verra dans la région l'effet des guerres civiles romaines qui achèveront (dans tous les sens du terme) la République. L'historien juif Flavius Josèphe a noté lui aussi tout cela dans sa Guerre des Juifs.
_ Paul avait retenu de son maître juif qu'il fallait surtout prendre garde de ne pas être trouvé en train de combattre contre Dieu; le Saül d'avant la conversion, combattant les disciples non-juifs de Jésus se mit sagement à leur côté, cessant de lutter contre Dieu, devenant lui-même le disciple Paul, le 'petit'; le nouvel apôtre travailla à côté de Dieu (Corinthiens I, 3,9) pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus rédempteur auprès de tous les hommes sans distinction de religion antérieure.
Additions:
**AMIEL (ELIAM) FILS D'AHITOPHEL, PERE DE BETHSABEE et ANCETRE DE JESUS** (Chroniques 1: 3,vers.5) :
Amiel est donc le fils d'Ahitophel lequel était de Gilo. Sa fille est la belle Bethsabée dont je conte évidemment la trop incroyable histoire biblique par ailleurs. Il est l'un des personnages des Ecritures nommé aussi par son nom retourné, Eliam. L'Ancien Testament ne parle que peu de cet Amiel sous cet angle; sans doute rengorgea-t-il son émoi devant l'adultère de sa fille en raison de son attachement au roi, dont il est, on vient de le voir, l'un des Trente Braves (une œuvre moderne en fait même son ami !); ce ne fut pas le cas de son propre père; l'Ecriture parle en contrepartie beaucoup de ce dernier en tant que grand-père de Bethsabée. Ahitophel semble en effet ne pas avoir avalé quant à lui l'élimination royale d'Urie, le mari de Bethsabée couplé de plus, si j'ose dire, à l'incroyable adultère de David. Et ses conseils au roi, duquel il était très écouté, seront alors autant des preuves de sa prudence la plus profonde que des raffinements de vengeance; voyant que David dominait son adversaire il préféra se donner la mort, une mort réfléchie comme le fut sa haine, une mort comparable à celle d'un stoïcien de l'antiquité profane, inhabituelle dans l'Ecriture.
Par Bethsabée sa fille, cet Amiel, comme son propre père Ahitophel, sont par le fils de celle-ci, Salomon, et le fils de ce dernier Nathan, les ancêtres pré-davidiens de Jésus, via Marie sa mère qui descend de ce Nathan selon ce qu'en dit le Nouveau Testament (cf. Evangile selon St Mathieu, Prologue, 1; 6). Du côté du roi David, seul est connu son père Jessé, ce qui fera dire à l'évangéliste que Jésus est le fils du rameau de Jessé bien que la judéité soit transmise par les mères, donc par l'ancêtre Bethsabée !
Cet Amiel-là était originaire de Lodabar, il vécut lui aussi selon la Bible au temps du roi David et son nom est cité surtout comme étant le père de Machir. Lodabar désigne une ville où les habitants avaient selon la signification de ce terme vu comme un surnom, une attitude généreuse, pleine de bonté envers les nécessiteux et les personnes en difficulté; de sorte que leur bon cœur était ainsi loué proverbialement. Et Machir, fils de cet Amiel certifiera par son acte généreux cette affirmation proverbiale : Il recueillera chez lui un certain Miphibaal, dernier descendant du roi Saül. David voulut savoir s'il se trouvait encore un descendant de ce roi qui le précéda; on lui fit connaître l'existence de cet homme, pauvre homme perclus des deux pieds (paralysé, impotent) dont Machir eut pitié et qu'il prit chez lui (Samuel 2; 9, v.4&5). Il fut désormais le pensionnaire de David jusqu'à la fin de sa vie. Le nom de Machir, fils d'Amiel est rencontré un peu plus loin dans les mêmes écrits de Samuel (Samuel 2; 17, v.27) pour indiquer qu'il contribua généreusement à recevoir David et ses troupes alors qu'ils arrivaient à Mahanaïm, lors de la guerre qui opposa David à Absalom dont je parle précédemment (Mahanaïm étant proche de la tribu de Manassé à laquelle appartenait cet Amiel).
Ce quatrième Amiel textuellement cité dans l'Ancien Testament est l'un des fils d'Obed-Edom, descendant de la tribu de Lévi, la seule habilitée à fournir les prêtres et serviteurs religieux, et de Koré (ce nom de lieu est cité dans les pages consacrées au Messie Ben Amiel); il fut établi, désigné comme l'un des portiers du Temple de Dieu, sous le règne toujours de David. Il faut préciser que ce Temple ne désigne pas encore Le Temple de Jérusalem, car si David l'a projeté, c'est son fils Salomon qui présidera à sa construction sous la direction du fameux architecte Hiram selon les dimensions et instructions très précises que laissera David; le temple du temps de David désignait simplement l'Arche d'Alliance qui était encore pérégrine, voyageant avec le peuple de Dieu, abritée ça et là chez l'habitant ou au minimum sous une tente dédiée. Les portiers désignaient donc ceux qui gardaient l'Arche appelée aussi la Demeure (de Dieu) selon des règles très précises et les "instruments de son service" ou à la rigueur ceux qui gardaient effectivement les accès aux tentes constituant le sanctuaire de campagne voire les portes des maisons qui accueillaient la précieuse présence divine, le service religieux demandant un nombre très important de lévites.
- De même dans la Genèse, dans la généalogie de la descendance de Noé, après le Déluge, en un temps où l'humanité repartit sur d'autres bases, le relation du (re)peuplement de la terre (chap. 10) liste dans les successeurs d'Eber, nouvel ancêtre des hébreux, par son fils Yoqtan (Joctan) et ses propres 13 fils, le nom d'Abimaël (v. 28) traduit ainsi en français (quelquefois Avimaël) soit "mon père est Dieu" alors que l'anglais le traduit par Abamiel dont la signification est cependant très proche "père du peuple de mon Dieu"! On a vu précédemment combien les termes de père et oncle sont liés chez les hébreux. Enfin ce court verset ne comporte que trois noms de ces fils: //Obal, Abimaël, Sheba, //, on peut se demander ce que vient faire ici ce Sheba juste après celui que nous venons de remarquer, serait-il en lien déjà avec le peuple du royaume de Saba vu plus haut ?
Souvent autrefois dans les copies du moyen-âge et encore de nos jours chez les anglo-saxons le nom Amiel biblique est écrit Amihel, le 'h' muet séparant vocalement les deux syllabes, ce qui pourrait être conforme à la prononciation hébraïque. S'il fallait des preuves de la similitude des deux noms en voici deux: dans un commentaire du Livre des Rois qui indique //Pro Ammihel, Veteres Libri non panci Amihel; alii Ammiel, ut habet Vulgatus....; cf. ad Num XIII, 13// signifiant bien qu'Amihel ou Ammihel des vieux livres sont l'équivalent d'Ammiel de la Vulgate, dont l'une des références est dans Nombres XIII, 13 (c'est le prince de Dan); et dans la définition de //Amihel : populus meus Dei// in Onomastica Sacra (Vol. 41, n°1; 1914).
_ Cette orthographe se retrouve par exemple pour une traduction du Livre d'Esdras, l'historien du retour de la captivité du temps de Cyrus, roi de perse, qui libéra les juifs : //Or, au second mois de la 2ème année de leur retour à Jérusalem,...., Zorobabel et Josué....établirent des Lévites, depuis //(l'âge)// de 20 ans et au-dessus, pour hâter l'œuvre du seigneur //(la reconstruction du Temple)//. Et Josué et ses fils et ses frères, Amihel et ses fils et ses frères, ...comme un seul homme, s'appliquèrent à presser ceux qui travaillaient au Temple de Dieu//. Cet Amihel est ailleurs dans le même Livre d'Esdras appelé généralement Cadmiel (Esdras 3,9 et 2,40), je ne vois pas d'explication à ces différences notables que je me dois cependant de constater et noter.
_ Il faut dire qu'il fut le dernier des cinq frères de sa famille, les Macchabées à s'opposer pendant près de vingt ans par la révolte juive qu'ils ont mené face aux grecs Séleucides et à l'invasion de la Palestine par le roi de Syrie Antiochus IV Epiphane au IIème S. avant notre ère, révolte qui débute en -166. C'est aussi une révolte religieuse qui oppose comme toujours les tenants de la tradition, les Macchabées et les modernistes prêts à s'ouvrir à la culture grecque, inlassable querelle des anciens et des modernes. Le dernier espoir national juif sera finalement dans les mains de Simon et il fut couronné de succès : En -142 le roi Séleucide (grec) s'allia à lui et lui accorda pour sa nation l'autonomie, signant avec lui un traité d'indépendance, traité négocié aussi avec la Syrie, lui restituant également l'indépendance politique pour la Judée. Le conseil des juifs, le Sanhédrin, en accord avec tout le peuple assemblé en un lieu qui portera le nom de Saramiel (ou Asaramel) lui confiera en remerciement la charge de Grand Prêtre et Souverain Sacrificateur (1 Mach. 14,28). Il obtint surtout aussi la reconnaissance dynastique de la part de la République Romaine, accordée officiellement par le Sénat à la Délégation du Grand Prêtre qui était à Rome, en -139 (1 Mach. 15, 15 à 24). Le valeureux Simon avait bel et bien rendu la liberté au peuple de son dieu, il méritait d'en être son Prince et chef (-142 à -134); chef militaire mais aussi reconnu par les grecs Ethnarque de Judée " à perpétuité jusqu'à ce que se lève un prophète digne de foi", Stratège de la côte Phénico-philistique (soit de Tyr à la frontière égyptienne), il fut donc le "gouverneur héréditaire" de sa nation juive (1 Mach. 14,25) et sous son gouvernement la Judée redevint très prospère tout comme la religion juive traditionnelle reprit avec vigueur. Mais il fut malheureusement assassiné par son gendre. Son 2ème fils Jean Hyrcan Ier (-134 à -104) lui succéda. Il est par là à l'origine de la dynastie juive des Hasmonéens (du nom de l'ancêtre familial). Cette dynastie règnera un siècle, jusqu'en -37, époque qui verra dans la région l'effet des guerres civiles romaines qui achèveront (dans tous les sens du terme) la République. L'historien juif Flavius Josèphe a noté lui aussi tout cela dans sa Guerre des Juifs.
_ Paul avait retenu de son maître juif qu'il fallait surtout prendre garde de ne pas être trouvé en train de combattre contre Dieu; le Saül d'avant la conversion, combattant les disciples non-juifs de Jésus se mit sagement à leur côté, cessant de lutter contre Dieu, devenant lui-même le disciple Paul, le 'petit'; le nouvel apôtre travailla à côté de Dieu (Corinthiens I, 3,9) pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus rédempteur auprès de tous les hommes sans distinction de religion antérieure.
Amiel est donc le fils d'Ahitophel lequel était de Gilo. Sa fille est la belle Bethsabée dont je conte évidemment la trop incroyable histoire biblique par ailleurs. Il est l'un des personnages des Ecritures nommé aussi par son nom retourné, Eliam. L'Ancien Testament ne parle que peu de cet Amiel sous cet angle; sans doute rengorgea-t-il son émoi devant l'adultère de sa fille en raison de son attachement au roi, dont il est, on vient de le voir, l'un des Trente Braves (une œuvre moderne en fait même son ami !); ce ne fut pas le cas de son propre père; l'Ecriture parle en contrepartie beaucoup de ce dernier en tant que grand-père de Bethsabée. Ahitophel semble en effet ne pas avoir avalé quant à lui l'élimination royale d'Urie, le mari de Bethsabée couplé de plus, si j'ose dire, à l'incroyable adultère de David. Et ses conseils au roi, duquel il était très écouté, seront alors autant des preuves de sa prudence la plus profonde que des raffinements de vengeance; voyant que David dominait son adversaire il préféra se donner la mort, une mort réfléchie comme le fut sa haine, une mort comparable à celle d'un stoïcien de l'antiquité profane, inhabituelle dans l'Ecriture.
Par Bethsabée sa fille, cet Amiel, comme son propre père Ahitophel, sont par le fils de celle-ci, Salomon, et le fils de ce dernier Nathan, les ancêtres pré-davidiens de Jésus, via Marie sa mère qui descend de ce Nathan selon ce qu'en dit le Nouveau Testament (cf. Evangile selon St Mathieu, Prologue, 1; 6). Du côté du roi David, seul est connu son père Jessé, ce qui fera dire à l'évangéliste que Jésus est le fils du rameau de Jessé bien que la judéité soit transmise par les mères, donc par l'ancêtre Bethsabée !
Cet Amiel-là était originaire de Lodabar, il vécut lui aussi selon la Bible au temps du roi David et son nom est cité surtout comme étant le père de Machir. Lodabar désigne une ville où les habitants avaient selon la signification de ce terme vu comme un surnom, une attitude généreuse, pleine de bonté envers les nécessiteux et les personnes en difficulté; de sorte que leur bon cœur était ainsi loué proverbialement. Et Machir, fils de cet Amiel certifiera par son acte généreux cette affirmation proverbiale : Il recueillera chez lui un certain Miphibaal, dernier descendant du roi Saül. David voulut savoir s'il se trouvait encore un descendant de ce roi qui le précéda; on lui fit connaître l'existence de cet homme, pauvre homme perclus des deux pieds (paralysé, impotent) dont Machir eut pitié et qu'il prit chez lui (Samuel 2; 9, v.4&5). Il fut désormais le pensionnaire de David jusqu'à la fin de sa vie. Le nom de Machir, fils d'Amiel est rencontré un peu plus loin dans les mêmes écrits de Samuel (Samuel 2; 17, v.27) pour indiquer qu'il contribua généreusement à recevoir David et ses troupes alors qu'ils arrivaient à Mahanaïm, lors de la guerre qui opposa David à Absalom dont je parle précédemment (Mahanaïm étant proche de la tribu de Manassé à laquelle appartenait cet Amiel).
Ce quatrième Amiel textuellement cité dans l'Ancien Testament est l'un des fils d'Obed-Edom, descendant de la tribu de Lévi, la seule habilitée à fournir les prêtres et serviteurs religieux, et de Koré (ce nom de lieu est cité dans les pages consacrées au Messie Ben Amiel); il fut établi, désigné comme l'un des portiers du Temple de Dieu, sous le règne toujours de David. Il faut préciser que ce Temple ne désigne pas encore Le Temple de Jérusalem, car si David l'a projeté, c'est son fils Salomon qui présidera à sa construction sous la direction du fameux architecte Hiram selon les dimensions et instructions très précises que laissera David; le temple du temps de David désignait simplement l'Arche d'Alliance qui était encore pérégrine, voyageant avec le peuple de Dieu, abritée ça et là chez l'habitant ou au minimum sous une tente dédiée. Les portiers désignaient donc ceux qui gardaient l'Arche appelée aussi la Demeure (de Dieu) selon des règles très précises et les "instruments de son service" ou à la rigueur ceux qui gardaient effectivement les accès aux tentes constituant le sanctuaire de campagne voire les portes des maisons qui accueillaient la précieuse présence divine, le service religieux demandant un nombre très important de lévites.
- De même dans la Genèse, dans la généalogie de la descendance de Noé, après le Déluge, en un temps où l'humanité repartit sur d'autres bases, le relation du (re)peuplement de la terre (chap. 10) liste dans les successeurs d'Eber, nouvel ancêtre des hébreux, par son fils Yoqtan (Joctan) et ses propres 13 fils, le nom d'Abimaël (v. 28) traduit ainsi en français (quelquefois Avimaël) soit "mon père est Dieu" alors que l'anglais le traduit par Abamiel dont la signification est cependant très proche "père du peuple de mon Dieu"! On a vu précédemment combien les termes de père et oncle sont liés chez les hébreux. Enfin ce court verset ne comporte que trois noms de ces fils: //Obal, Abimaël, Sheba, //, on peut se demander ce que vient faire ici ce Sheba juste après celui que nous venons de remarquer, serait-il en lien déjà avec le peuple du royaume de Saba vu plus haut ?
Souvent autrefois dans les copies du moyen-âge et encore de nos jours chez les anglo-saxons le nom Amiel biblique est écrit Amihel, le 'h' muet séparant vocalement les deux syllabes, ce qui pourrait être conforme à la prononciation hébraïque. S'il fallait des preuves de la similitude des deux noms en voici deux: dans un commentaire du Livre des Rois qui indique //Pro Ammihel, Veteres Libri non panci Amihel; alii Ammiel, ut habet Vulgatus....; cf. ad Num XIII, 13// signifiant bien qu'Amihel ou Ammihel des vieux livres sont l'équivalent d'Ammiel de la Vulgate, dont l'une des références est dans Nombres XIII, 13 (c'est le prince de Dan); et dans la définition de //Amihel : populus meus Dei// in Onomastica Sacra (Vol. 41, n°1; 1914).
_ Cette orthographe se retrouve par exemple pour une traduction du Livre d'Esdras, l'historien du retour de la captivité du temps de Cyrus, roi de perse, qui libéra les juifs : //Or, au second mois de la 2ème année de leur retour à Jérusalem,...., Zorobabel et Josué....établirent des Lévites, depuis //(l'âge)// de 20 ans et au-dessus, pour hâter l'œuvre du seigneur //(la reconstruction du Temple)//. Et Josué et ses fils et ses frères, Amihel et ses fils et ses frères, ...comme un seul homme, s'appliquèrent à presser ceux qui travaillaient au Temple de Dieu//. Cet Amihel est ailleurs dans le même Livre d'Esdras appelé généralement Cadmiel (Esdras 3,9 et 2,40), je ne vois pas d'explication à ces différences notables que je me dois cependant de constater et noter.
_ Il faut dire qu'il fut le dernier des cinq frères de sa famille, les Macchabées à s'opposer pendant près de vingt ans par la révolte juive qu'ils ont mené face aux grecs Séleucides et à l'invasion de la Palestine par le roi de Syrie Antiochus IV Epiphane au IIème S. avant notre ère, révolte qui débute en -166. C'est aussi une révolte religieuse qui oppose comme toujours les tenants de la tradition, les Macchabées et les modernistes prêts à s'ouvrir à la culture grecque, inlassable querelle des anciens et des modernes. Le dernier espoir national juif sera finalement dans les mains de Simon et il fut couronné de succès : En -142 le roi Séleucide (grec) s'allia à lui et lui accorda pour sa nation l'autonomie, signant avec lui un traité d'indépendance, traité négocié aussi avec la Syrie, lui restituant également l'indépendance politique pour la Judée. Le conseil des juifs, le Sanhédrin, en accord avec tout le peuple assemblé en un lieu qui portera le nom de Saramiel (ou Asaramel) lui confiera en remerciement la charge de Grand Prêtre et Souverain Sacrificateur (1 Mach. 14,28). Il obtint surtout aussi la reconnaissance dynastique de la part de la République Romaine, accordée officiellement par le Sénat à la Délégation du Grand Prêtre qui était à Rome, en -139 (1 Mach. 15, 15 à 24). Le valeureux Simon avait bel et bien rendu la liberté au peuple de son dieu, il méritait d'en être son Prince et chef (-142 à -134); chef militaire mais aussi reconnu par les grecs Ethnarque de Judée " à perpétuité jusqu'à ce que se lève un prophète digne de foi", Stratège de la côte Phénico-philistique (soit de Tyr à la frontière égyptienne), il fut donc le "gouverneur héréditaire" de sa nation juive (1 Mach. 14,25) et sous son gouvernement la Judée redevint très prospère tout comme la religion juive traditionnelle reprit avec vigueur. Mais il fut malheureusement assassiné par son gendre. Son 2ème fils Jean Hyrcan Ier (-134 à -104) lui succéda. Il est par là à l'origine de la dynastie juive des Hasmonéens (du nom de l'ancêtre familial). Cette dynastie règnera un siècle, jusqu'en -37, époque qui verra dans la région l'effet des guerres civiles romaines qui achèveront (dans tous les sens du terme) la République. L'historien juif Flavius Josèphe a noté lui aussi tout cela dans sa Guerre des Juifs.
_ Paul avait retenu de son maître juif qu'il fallait surtout prendre garde de ne pas être trouvé en train de combattre contre Dieu; le Saül d'avant la conversion, combattant les disciples non-juifs de Jésus se mit sagement à leur côté, cessant de lutter contre Dieu, devenant lui-même le disciple Paul, le 'petit'; le nouvel apôtre travailla à côté de Dieu (Corinthiens I, 3,9) pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus rédempteur auprès de tous les hommes sans distinction de religion antérieure.
Deletions:
Amiel est donc le fils d'Ahitophel lequel était de Gilo. Sa fille est la belle Bethsabée dont je conte évidemment la trop incroyable histoire biblique par ailleurs. Il est l'un des personnages des Ecritures nommé aussi par son nom retourné, Eliam. L'Ancien Testament ne parle que peu de cet Amiel; sans doute rengorgea-t-il son émoi devant l'adultère de sa fille en raison de son attachement au roi, il est, on vient de le voir, l'un des Trente Braves (une œuvre moderne en fait même son ami !); ce ne fut pas le cas de son propre père; l'Ecriture parle en contrepartie beaucoup de ce dernier en tant que grand-père de Bethsabée. Ahitophel semble en effet ne pas avoir avalé quant à lui l'élimination royale d'Urie, le mari de Bethsabée couplé de plus, si j'ose dire, à l'incroyable adultère de David. Il est probable que ce brave homme, bien que conseiller très écouté du roi, voulut se venger de cet affront en soutenant le fils et adversaire de David nommé Absalom. Et ses conseils seront alors autant des preuves de sa prudence la plus profonde que des raffinements de vengeance; voyant que David dominait son adversaire il préféra se donner la mort, une mort réfléchie comme le fut sa haine, une mort comparable à celle d'un stoïcien de l'antiquité profane.
Par Bethsabée sa fille, cet Amiel, comme son propre père Ahitophel, sont par le fils de celle-ci, Salomon, et le fils de ce dernier Nathan, les ancêtres pré-davidiens de Jésus, via Marie sa mère qui descend de ce Nathan selon ce qu'en dit le Nouveau Testament (cf. Evangile selon St Mathieu, Prologue, 1; 6).
Cet Amiel-là était originaire de Lodabar, il vécut lui aussi selon la Bible au temps du roi David et son nom est cité surtout comme étant le père de Machir. Lodabar désigne une ville où les habitants avaient selon la signification de ce terme vu comme un surnom, une attitude généreuse, pleine de bonté envers les nécessiteux et les personnes en difficulté; de sorte que leur bon cœur était ainsi loué proverbialement. Et Machir, fils de cet Amiel certifiera par son acte généreux cette affirmation proverbiale : Il recueillera chez lui un certain Miphibaal, dernier descendant du roi Saül. David voulut savoir s'il se trouvait encore un descendant de ce roi; on lui fit connaître l'existence de cet homme, pauvre homme perclus des deux pieds (paralysé, impotent) dont Machir eut pitié et qu'il prit chez lui (Samuel 2; 9, v.4&5). Il fut désormais le pensionnaire de David jusqu'à la fin de sa vie. Le nom de Machir, fils d'Amiel est rencontré un peu plus loin dans les mêmes écrits de Samuel (Samuel 2; 17, v.27) pour indiquer qu'il contribua généreusement à recevoir David et ses troupes alors qu'ils arrivaient à Mahanaïm, lors de la guerre qui opposa David à Absalom dont je parle précédemment (Mahanaïm étant proche de la tribu de Manassé à laquelle appartenait cet Amiel).
Ce quatrième Amiel textuellement cité dans l'Ancien Testament est l'un des fils d'Obed-Edom, descendant de la tribu de Lévi, la seule habilitée à fournir les prêtres et serviteurs religieux, et de Koré (on a déjà rencontré ce nom de lieu dans les pages consacrées au Messie Ben Amiel); il fut établi, désigné comme l'un des portiers du Temple de Dieu, sous le règne toujours de David. Il faut préciser que ce Temple ne désigne pas encore Le Temple de Jérusalem, car si David l'a projeté, c'est son fils Salomon qui présidera à sa construction sous la direction du fameux architecte Hiram selon les dimensions et instructions très précises que laissera David; le temple du temps de David désignait simplement l'Arche d'Alliance qui était encore pérégrine, voyageant avec le peuple de Dieu, abritée ça et là chez l'habitant. Les portiers désignaient donc ceux qui gardaient l'Arche appelée aussi la Demeure (de Dieu) selon des règles très précises et les "instruments de son service" ou à la rigueur ceux qui gardaient effectivement les accès aux tentes constituant le sanctuaire de campagne voire les portes des maisons qui accueillaient la précieuse présence divine, le service religieux demandant un nombre très important de lévites.
- De même dans la Genèse, dans la généalogie de la descendance de Noé, après le Déluge, en un temps où l'humanité repartit sur d'autres bases, le relation du (re)peuplement de la terre (chap. 10) liste dans les successeurs d'Eber, nouvel ancêtre des hébreux, par son fils Yoqtan (Joctan) et ses propres 13 fils, le nom d'Abimaël (v. 28) traduit ainsi en français (quelquefois Avimaël) soit "mon père est Dieu" alors que l'anglais le traduit par Abamiel dont la signification est cependant très proche "père du peuple de mon Dieu"! On a vu précédemment combien les termes de père et oncle sont liés chez les hébreux. Enfin ce court verset ne comporte que trois noms de ces fils: //Obal, Abimaël, Sheba, //, on peut se demander ce que vient faire ici ce Sheba juste après celui que nous venons de remarquer, serait-il en lien avec le peuple du royaume de Saba vu plus haut ?
Souvent autrefois dans les copies du moyen-âge et encore de nos jours chez les anglo-saxons le nom Amiel biblique est écrit Amihel. S'il fallait des preuves de la similitude des deux noms en voici deux: dans un commentaire du Livre des Rois qui indique //Pro Ammihel, Veteres Libri non panci Amihel; alii Ammiel, ut habet Vulgatus....; cf. ad Num XIII, 13// signifiant bien qu'Amihel ou Ammihel des vieux livres sont l'équivalent d'Ammiel de la Vulgate, dont l'une des références est dans Nombres XIII, 13 (c'est le prince de Dan); et dans la définition de //Amihel : populus meus Dei// in Onomastica Sacra (Vol. 41, n°1; 1914). Cette orthographe se retrouve par exemple pour une traduction du Livre d'Esdras, l'historien du retour de la captivité du temps de Cyrus, roi de perse, qui libéra les juifs : //Or, au second mois de la 2ème année de leur retour à Jérusalem,...., Zorobabel et Josué....établirent des Lévites, depuis //(l'âge)// de 20 ans et au-dessus, pour hâter l'œuvre du seigneur //(la reconstruction du Temple)//. Et Josué et ses fils et ses frères, Amihel et ses fils et ses frères, ...comme un seul homme, s'appliquèrent à presser ceux qui travaillaient au Temple de Dieu//. Cet Amihel est ailleurs dans le même Livre d'Esdras appelé généralement Cadmiel (Esdras 3,9 et 2,40), je ne vois pas d'explication à ces différences notables que je me dois cependant de constater et noter.
Il faut dire qu'il fut le dernier des cinq frères de sa famille, les Macchabées à s'opposer pendant près de vingt ans par la révolte juive qu'ils ont mené face aux grecs Séleucides et à l'invasion de la Palestine par le roi de Syrie Antiochus IV Epiphane au IIème S. avant notre ère, révolte qui débute en -166. C'est aussi une révolte religieuse qui oppose comme toujours les tenants de la tradition, les Macchabées et les modernistes prêts à s'ouvrir à la culture grecque, inlassable querelle des anciens et des modernes. Le dernier espoir national juif sera finalement dans les mains de Simon et il fut couronné de succès : En -142 le roi Séleucide (grec) s'allia à lui et lui accorda pour sa nation l'autonomie, signant avec lui un traité d'indépendance, traité négocié aussi avec la Syrie, lui restituant également l'indépendance politique pour la Judée. Le conseil des juifs, le Sanhédrin, en accord avec tout le peuple assemblé en un lieu qui portera le nom de Saramiel (ou Asaramel) lui confiera en remerciement la charge de Grand Prêtre et Souverain Sacrificateur (1 Mach. 14,28). Il obtint surtout aussi la reconnaissance dynastique de la part de la République Romaine, accordée officiellement par le Sénat à la Délégation du Grand Prêtre qui était à Rome, en -139 (1 Mach. 15, 15 à 24). Le valeureux Simon avait bel et bien rendu la liberté au peuple de son dieu, il méritait d'en être son Prince et chef (-142 à -134); chef militaire mais aussi reconnu par les grecs Ethnarque de Judée " à perpétuité jusqu'à ce que se lève un prophète digne de foi", Stratège de la côte Phénico-philistique (soit de Tyr à la frontière égyptienne), il fut donc le "gouverneur héréditaire" de sa nation juive (1 Mach. 14,25) et sous son gouvernement la Judée redevint très prospère tout comme la religion juive traditionnelle reprit avec vigueur. Mais il fut malheureusement assassiné par son gendre. Son 2ème fils Jean Hyrcan Ier (-134 à -104) lui succéda. Il est par là à l'origine de la dynastie juive des Hasmonéens (du nom de l'ancêtre familial). Cette dynastie règnera un siècle, jusqu'en -37, époque qui verra dans la région l'effet des guerres civiles romaines qui achèveront (dans tous les sens du terme) la République. L'historien juif Flavius Josèphe a noté lui aussi tout cela dans sa Guerre des Juifs.
Paul avait retenu de son maître juif qu'il fallait surtout prendre garde de ne pas être trouvé en train de combattre contre Dieu; le Saül d'avant la conversion, combattant les disciples non-juifs de Jésus se mit sagement à leur côté, cessant de lutter contre Dieu, devenant lui-même le disciple Paul, le 'petit'; le nouvel apôtre travailla à côté de Dieu (Corinthiens I, 3,9) pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus rédempteur auprès de tous les hommes sans distinction de religion antérieure.
Additions:
**HANNIEL ou HAMYEL ? (Nombres); ABIMAËL ou ABAMIEL (Genèse)** :
Deletions:
Additions:
**HANNIEL ou HAMYEL ? (Nombres); ABIMAËL ou ABAMIEL (Genèse) :
Les traductions dans les langues actuelles peuvent parfois aboutir à des difficultés.
- Sans pouvoir trancher je remarque par exemple qu'un passage du livre des Nombres peut conduire à deux appellations différentes bien que proches (Nombres, 34,23): On y lit //"des fils de Joseph et du lignage de Manassé //(ou tribu des fils de)// un chef (H)anniel// (en français) mais //Hamyel// en anglais), //le fils d'Ephod"//.
- De même dans la Genèse, dans la généalogie de la descendance de Noé, après le Déluge, en un temps où l'humanité repartit sur d'autres bases, le relation du (re)peuplement de la terre (chap. 10) liste dans les successeurs d'Eber, nouvel ancêtre des hébreux, par son fils Yoqtan (Joctan) et ses propres 13 fils, le nom d'Abimaël (v. 28) traduit ainsi en français (quelquefois Avimaël) soit "mon père est Dieu" alors que l'anglais le traduit par Abamiel dont la signification est cependant très proche "père du peuple de mon Dieu"! On a vu précédemment combien les termes de père et oncle sont liés chez les hébreux. Enfin ce court verset ne comporte que trois noms de ces fils: //Obal, Abimaël, Sheba, //, on peut se demander ce que vient faire ici ce Sheba juste après celui que nous venons de remarquer, serait-il en lien avec le peuple du royaume de Saba vu plus haut ?
Les traductions dans les langues actuelles peuvent parfois aboutir à des difficultés.
- Sans pouvoir trancher je remarque par exemple qu'un passage du livre des Nombres peut conduire à deux appellations différentes bien que proches (Nombres, 34,23): On y lit //"des fils de Joseph et du lignage de Manassé //(ou tribu des fils de)// un chef (H)anniel// (en français) mais //Hamyel// en anglais), //le fils d'Ephod"//.
- De même dans la Genèse, dans la généalogie de la descendance de Noé, après le Déluge, en un temps où l'humanité repartit sur d'autres bases, le relation du (re)peuplement de la terre (chap. 10) liste dans les successeurs d'Eber, nouvel ancêtre des hébreux, par son fils Yoqtan (Joctan) et ses propres 13 fils, le nom d'Abimaël (v. 28) traduit ainsi en français (quelquefois Avimaël) soit "mon père est Dieu" alors que l'anglais le traduit par Abamiel dont la signification est cependant très proche "père du peuple de mon Dieu"! On a vu précédemment combien les termes de père et oncle sont liés chez les hébreux. Enfin ce court verset ne comporte que trois noms de ces fils: //Obal, Abimaël, Sheba, //, on peut se demander ce que vient faire ici ce Sheba juste après celui que nous venons de remarquer, serait-il en lien avec le peuple du royaume de Saba vu plus haut ?
Deletions:
Les traductions dans les langues actuelles peuvent parfois aboutir à des difficultés. Sans pouvoir trancher je remarque par exemple qu'un passage du livre des Nombres peut conduire à deux appellations différentes bien que proches (Nombres, 34,23): On y lit //"des fils de Joseph et du lignage de Manassé //(ou tribu des fils de)// un chef (H)anniel// (en français) mais //Hamyel// en anglais), //le fils d'Ephod"//.
Additions:
//SOMMAIRE - INDEX ONOMASTIQUE// : Radicaux des noms propres en hébreu * Traduction ou signification du nom biblique Ammiel * L'expression "Mon peuple (dit) Dieu)" dans la Bible * Utilisations modernes du nom biblique Amiel * Citations bibliques et datation des Amiel indiqués * Amiel, prince de la tribu de Dan * Amiel, Eliam, l'un des Trente Braves de David * Amiel (Eliam) père de Bethsabée et ancêtre de Jésus * Amiel, père de Machir * Amiel, fils d'Obed-Edom * Hanniel ou Hamyel? * Amihel * Ben-Ami fils de Lot * Un lieu biblique Amiel * Sar-Amiel, titre princier de Simon Macchabée * Hanamiel * Salamiel * Galamiel - De l'Ancien vers le Nouveau Testament *
Deletions:
Additions:
//C'est Jésus qui parle dans le poème "Paix et joie" de Charles Le Quintrec (Albin
Michel, Paris, 1981)//
//INDEX ONOMASTIQUE// : Radicaux des noms propres en hébreu * Traduction ou signification du nom biblique Ammiel * L'expression "Mon peuple (dit) Dieu)" dans la Bible * Utilisations modernes du nom biblique Amiel * Citations bibliques et datation des Amiel indiqués * Amiel, prince de la tribu de Dan * Amiel, Eliam, l'un des Trente Braves de David * Amiel (Eliam) père de Bethsabée et ancêtre de Jésus * Amiel, père de Machir * Amiel, fils d'Obed-Edom * Hanniel ou Hamyel? * Amihel * Ben-Ami fils de Lot * Un lieu biblique Amiel * Sar-Amiel, titre princier de Simon Macchabée * Hanamiel * Salamiel * Galamiel - De l'Ancien vers le Nouveau Testament *
Michel, Paris, 1981)//
//INDEX ONOMASTIQUE// : Radicaux des noms propres en hébreu * Traduction ou signification du nom biblique Ammiel * L'expression "Mon peuple (dit) Dieu)" dans la Bible * Utilisations modernes du nom biblique Amiel * Citations bibliques et datation des Amiel indiqués * Amiel, prince de la tribu de Dan * Amiel, Eliam, l'un des Trente Braves de David * Amiel (Eliam) père de Bethsabée et ancêtre de Jésus * Amiel, père de Machir * Amiel, fils d'Obed-Edom * Hanniel ou Hamyel? * Amihel * Ben-Ami fils de Lot * Un lieu biblique Amiel * Sar-Amiel, titre princier de Simon Macchabée * Hanamiel * Salamiel * Galamiel - De l'Ancien vers le Nouveau Testament *
Deletions:
Additions:
**CITATIONS BIBLIQUES et DATATION des AMIEL indiqués ci-après** :
On trouve ces citations essentiellement dans la Torah ou Pentateuque, les cinq premiers livres et dans ce qui a été regroupé dans les livres historiques. Dans le Pentateuque il s'agit de la Genèse (1er livre), de l'Exode (2ème livre) et des Nombres (4ème livre). Dans les livres historiques selon l'ordre de ces livres : celui de Josué puis le 1er livre de Samuel, le livre des Rois, celui des Chroniques (1er) celui d'Esdras et enfin celui des Macchabées qui termine cette partie. Pas de citation dans les livres sapientaux bien que je parle du Cantique des Cantiques et un seul livre de la partie Prophètes, le second, celui de Jérémie. Quant à Galamiel il appartient au temps de Jésus...et du Nouveau Testament !
On trouve ces citations essentiellement dans la Torah ou Pentateuque, les cinq premiers livres et dans ce qui a été regroupé dans les livres historiques. Dans le Pentateuque il s'agit de la Genèse (1er livre), de l'Exode (2ème livre) et des Nombres (4ème livre). Dans les livres historiques selon l'ordre de ces livres : celui de Josué puis le 1er livre de Samuel, le livre des Rois, celui des Chroniques (1er) celui d'Esdras et enfin celui des Macchabées qui termine cette partie. Pas de citation dans les livres sapientaux bien que je parle du Cantique des Cantiques et un seul livre de la partie Prophètes, le second, celui de Jérémie. Quant à Galamiel il appartient au temps de Jésus...et du Nouveau Testament !
Deletions:
Additions:
Ce nom biblique d'Amiel est un hapax (unique pour cette citation); il résulterait de la traduction des Septante encore. Au moins deux traductions très différentes ont été données à ce terme géographique suivant la base de traduction considérée: C'est Amiel que l'on lit en grec (1) du moins d'après le texte du Codex Vaticanus (noté B); mais le texte traduit d'après le Codex Alexandrinus (noté A) donne Amad, nom constamment repris, notamment en français. Pour nous ce sera Amiel bien sûr, suivant en cela au moins deux ouvrages spécialisés : "Ancient sites in Galilee - A toponyme gazetteer - Culture & History of the Ancient Near East" de Salomon E. Grootkerk (Brill Ed. 2000) et "La Palestine Byzantine : Catalogue" de Claude Dauphin (Archaeopress 1998). Amiel appartient au territoire de la tribu d'Asher dans la description des affectations de la Terre Promise à la fin de la vie de Josué (Josué 19,26), successeur de Moïse; il s'agit donc d'une très vieille appellation d'un lieu habité. Et l'on sait, par la description qui en est faite dans ce passage, qu'Amiel se situait entre Elmelech et Messal ou Masal, dans la région actuelle de Tyr, pas très loin du Mont-Carmel, à l'extrême nord d'Israël, voire au sud du Liban (alors Phénicie); c'est un lieu bien évidemment disparu de nos jours. Mais la nouvelle Israël s'en est souvenue : Un village nommé New-Amiel a été créé dans la même région, au sud-est d'Haïfa vers 1950 (voir page toponymie moyen-orient).