Revision history for amicel9
Additions:
Mr Amiel est membre de deux comités d'éthique et administrateur d'une fondation pour la prévention du cancer. Il est enfin chevalier des Palmes Académiques.
A propos du "Tarama façon famille Amiel", quelques détails sur cet exemple vécu par l'auteur illustrant "la science du savoir ordinaire", ces méthodes quotidiennes ordinaires de l'action et du raisonnement pratique. Et pour moi ce qui m'intéresse évidemment c'est le côté ethnographique pur: voilà une recette typique de la cuisine gréco-turque de cette famille Amiel qui est sans doute originaire de cette région méditerranéenne; on sait qu'il y eut de nombreux Amiel juifs à Thessalonique par exemple ou à Rhodes....dont beaucoup furent déportés durant la 2ème guerre mondiale par les nazis. D'ailleurs dans un de ses ouvrages Philippe Amiel parlera des expérimentations "médicales" qui furent faites sur eux ("Des cobayes et des hommes"). Le tarama est donc traditionnel chez ces Amiel dont il est un rejeton; il circule dans la famille un texte manuscrit rédigé par un (ou une) aïeul (e) auquel on doit conjuguer un autre texte, dactylographié celui-là, qui apporte des précisions explicatives nécessaires pour la transmission exacte de la recette, et enfin si on ne fait pas partie de la famille Amiel, le texte manuscrit ne peut suffire : il faut voir de ses yeux réaliser la recette pour vraiment bien l'assimiler et la reproduire; il faut donc faire partie de cette famille et le texte dactylographié est la traduction écrite de ce que les Amiel savent parce qu'ils ont vu le faire par leurs anciens dans le cadre des générations successives. Voilà l'objet même de l'etho-méthode.
A propos du "Tarama façon famille Amiel", quelques détails sur cet exemple vécu par l'auteur illustrant "la science du savoir ordinaire", ces méthodes quotidiennes ordinaires de l'action et du raisonnement pratique. Et pour moi ce qui m'intéresse évidemment c'est le côté ethnographique pur: voilà une recette typique de la cuisine gréco-turque de cette famille Amiel qui est sans doute originaire de cette région méditerranéenne; on sait qu'il y eut de nombreux Amiel juifs à Thessalonique par exemple ou à Rhodes....dont beaucoup furent déportés durant la 2ème guerre mondiale par les nazis. D'ailleurs dans un de ses ouvrages Philippe Amiel parlera des expérimentations "médicales" qui furent faites sur eux ("Des cobayes et des hommes"). Le tarama est donc traditionnel chez ces Amiel dont il est un rejeton; il circule dans la famille un texte manuscrit rédigé par un (ou une) aïeul (e) auquel on doit conjuguer un autre texte, dactylographié celui-là, qui apporte des précisions explicatives nécessaires pour la transmission exacte de la recette, et enfin si on ne fait pas partie de la famille Amiel, le texte manuscrit ne peut suffire : il faut voir de ses yeux réaliser la recette pour vraiment bien l'assimiler et la reproduire; il faut donc faire partie de cette famille et le texte dactylographié est la traduction écrite de ce que les Amiel savent parce qu'ils ont vu le faire par leurs anciens dans le cadre des générations successives. Voilà l'objet même de l'etho-méthode.
Deletions:
A propos du "Tarama façon famille Amiel" quelques détails sur cet exemple vécu par l'auteur illustrant "la science du savoir ordinaire" ces méthodes quotidiennes ordinaires de l'action et du raisonnement pratique. Et pour moi ce qui m'intéresse évidemment c'est le côté ethnographique : voilà une recette typique de la cuisine gréco-turque de cette famille Amiel qui est sans doute originaire de cette région méditerranéenne; on sait qu'il y eut de nombreux Amiel juifs à Thessalonique par exemple ou à Rhodes....dont beaucoup furent déportés durant la 2ème guerre mondiale par les nazis. D'ailleurs dans un de ses ouvrages Philippe Amiel parlera des expérimentations "médicales" qui furent faites sur eux ("Des cobayes et des hommes"). Le tarama est donc traditionnel chez ces Amiel; il circule dans la famille un texte manuscrit rédigé par un (ou une) aïeul (e) auquel on doit conjuguer un autre texte, dactylographié celui-là, qui apporte des précisions explicatives nécessaires pour la transmission exacte de la recette, car si on ne fait pas partie de la famille Amiel, le texte manuscrit ne peut suffire : il faut voir de ses yeux réaliser la recette pour vraiment bien l'assimiler et la reproduire; il faut donc faire partie de cette famille et le texte dactylographié est la traduction écrite de ce que les Amiel savent parce qu'ils ont vu le faire par leurs anciens dans le cadre des générations successives. Voilà l'objet même de l'etho-méthode.