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Additions:
Dans sa propre famille, un mot sur son grand-père Antoine car c'est lui qui vint s'installer comme chef d'entreprise à Chalabre et qui y fit souche et surtout sur son père Jean. Jean fut surtout connu pour son activité politique mais il continua toutefois l'activité textile que lui laissa Antoine. A l'époque où il vécut, les tensions locales entre les partis, souvent opposés, étaient bien plus vives que de nos jours. Il eut pas mal de démêlés avec ses opposants mais parvint à la magistrature municipale chalabraise au début des années 1920. L'existence de ces deux personnages est amplement développée dans : Amiel divers II de la page générale des Amiel du XXème S.
Jean-Louis Amiel fut l'élève du Lycée de Carcassonne puis il devint étudiant aux facultés de médecine des sciences, des lettres et enfin de droit de Paris : C'était en effet un enfant doué pour les études, qui, recalé à Normale Sup, se dirigea vers la médecine à partir de 1949 où il voulut se spécialiser dans l'hématologie maligne. Un fois son doctorat obtenu, cette spécialité lui ouvrira les portes de l'Institut Gustave Roussy de Villejuif, établissement spécialisé et en pointe dans la recherche et le traitement du cancer.
Un souvenir très simple d'un écrivain qu'il soigna, celui d'Alexandre Jardin : Fanny Chèze qui a écrit en 2010 la biographie de l'auteur écrivain, dialoguiste et scénariste, indique qu'il suppliait Amiel de le "bombarder entièrement" de radiations au cobalt, espérant ainsi en réchapper. Il ne savait pas ou probablement voulait ignorer que cela ne pouvait se faire sans endommager les tissus sains; et il insistait en lui disant : "Y a personne, on y va ! On se fout du protocole ! Tire !" Et c'est au professeur Amiel qu'il dédiera son dernier livre. Il décèdera le 30 juillet 1980 à Villejuif même. (souvenirs du collaborateur du Pr Amiel recueillis par A. Jardin lui-même).
Il reste l'un des premiers cancérologues à avoir contribué à la naissance de l'oncologie médicale. Médecin brillant, infatigable et dévoué, il a joué un rôle important à l'origine des greffes de moelle osseuse pour traiter les leucémies, dans le développement de la chimiothérapie anticancéreuse et des groupes coopérateurs de recherche et de traitement de la maladie (OERIC) (cf. Société Française du Cancer, créée en 1906, qui lui a rendu hommage).
Une plaque a été apposée sur la façade de sa maison natale située Avenue de Verdun (route de Lavelanet) à Chalabre; il y est rappelé qu'il est "mondialement reconnu...Auteur de recherches très importantes sur la greffe de moelle, le traitement des leucémies et tumeurs malignes, il est surtout considéré comme l'un des pères de la chimiothérapie.... et il y est gravé **Si l'on ne meurt plus obligatoirement du cancer, on le doit en partie à l'opiniâtreté de Jean-Louis Amiel.**"
Jean-Louis Amiel fut l'élève du Lycée de Carcassonne puis il devint étudiant aux facultés de médecine des sciences, des lettres et enfin de droit de Paris : C'était en effet un enfant doué pour les études, qui, recalé à Normale Sup, se dirigea vers la médecine à partir de 1949 où il voulut se spécialiser dans l'hématologie maligne. Un fois son doctorat obtenu, cette spécialité lui ouvrira les portes de l'Institut Gustave Roussy de Villejuif, établissement spécialisé et en pointe dans la recherche et le traitement du cancer.
Un souvenir très simple d'un écrivain qu'il soigna, celui d'Alexandre Jardin : Fanny Chèze qui a écrit en 2010 la biographie de l'auteur écrivain, dialoguiste et scénariste, indique qu'il suppliait Amiel de le "bombarder entièrement" de radiations au cobalt, espérant ainsi en réchapper. Il ne savait pas ou probablement voulait ignorer que cela ne pouvait se faire sans endommager les tissus sains; et il insistait en lui disant : "Y a personne, on y va ! On se fout du protocole ! Tire !" Et c'est au professeur Amiel qu'il dédiera son dernier livre. Il décèdera le 30 juillet 1980 à Villejuif même. (souvenirs du collaborateur du Pr Amiel recueillis par A. Jardin lui-même).
Il reste l'un des premiers cancérologues à avoir contribué à la naissance de l'oncologie médicale. Médecin brillant, infatigable et dévoué, il a joué un rôle important à l'origine des greffes de moelle osseuse pour traiter les leucémies, dans le développement de la chimiothérapie anticancéreuse et des groupes coopérateurs de recherche et de traitement de la maladie (OERIC) (cf. Société Française du Cancer, créée en 1906, qui lui a rendu hommage).
Une plaque a été apposée sur la façade de sa maison natale située Avenue de Verdun (route de Lavelanet) à Chalabre; il y est rappelé qu'il est "mondialement reconnu...Auteur de recherches très importantes sur la greffe de moelle, le traitement des leucémies et tumeurs malignes, il est surtout considéré comme l'un des pères de la chimiothérapie.... et il y est gravé **Si l'on ne meurt plus obligatoirement du cancer, on le doit en partie à l'opiniâtreté de Jean-Louis Amiel.**"
Deletions:
-2- Son père Jean est surtout connu pour son activité politique mais il continua toutefois l'activité textile que lui laissa Antoine. A l'époque où il vécut, les tensions locales entre les partis, souvent opposés, étaient bien plus vives que de nos jours. Il eut pas mal de démêlés avec ses opposants mais parvint à la magistrature municipale chalabraise au début des années 1920. Ce nom est amplement développé dans Amiel divers II de la page générale des Amiel du XXème S.
-3- Jean-Louis Amiel fut l'élève du Lycée de Carcassonne puis il devint étudiant aux facultés de médecine des sciences, des lettres et enfin de droit de Paris : C'était en effet un enfant doué pour les études, qui, recalé à Normale Sup, se dirigea vers la médecine à partir de 1949 où il voulut se spécialiser dans l'hématologie maligne. Un fois son doctorat obtenu, cette spécialité lui ouvrira les portes de l'Institut Gustave Roussy de Villejuif, établissement spécialisé et en pointe dans la recherche et le traitement du cancer.
Un souvenir très simple d'un écrivain qu'il soigna, celui d'Alexandre Jardin : Fanny Chèze qui a écrit en 2010 la biographie de l'auteur écrivain, dialoguiste et scénariste, indique qu'il suppliait Amiel de le "bombarder entièrement" de radiations au cobalt, espérant ainsi en réchapper. Il ne savait pas que cela ne pouvait se faire sans endommager les tissus sains; et il insistait en lui disant : "Y a personne, on y va ! On se fout du protocole ! Tire !" Et c'est au professeur qu'il dédiera son dernier livre. Il décèdera le 30 juillet 1980 à Villejuif même. (souvenirs du collaborateur du Pr Amiel recueillis par A. Jardin lui-même).
Il reste l'un des premiers cancérologues à avoir contribué à la naissance de l'oncologie médicale. Médecin brillant, infatigable et dévoué, il a joué un rôle important à l'origine des greffes de moelle osseuse pour traiter les leucémies, dans le développement de la chimiothérapie anticancéreuse et des groupes coopérateurs de recherche et de traitement de la maladie (OERIC) (cf. Société Française du Cancer, créée en 1906).
Une plaque a été apposée sur la façade de sa maison natale située Avenue de Verdun (route de Lavelanet) à Chalabre; il y est rappelé qu'il est "mondialement reconnu...Auteur de recherches très importantes sur la greffe de moelle, le traitement des leucémies et tumeurs malignes, il est surtout considéré comme l'un des pères de la chimiothérapie....**Si l'on ne meurt plus obligatoirement du cancer, on le doit en partie à l'opiniâtreté de Jean-Louis Amiel.**"