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Dès février 1941, ce jeune agent industriel né en 1904 dans les Ardennes belges, intègre le Mouvement national belge (MNB) comme organisateur du secteur d’Andenne, puis adjoint au chef de la province de Namur. Dans le cadre de ces fonctions, il recueille des fonds, met sur pied des cellules de renseignement et assure la diffusion de l’organe du mouvement, La Voix des Belges. Contraint à l’illégalité en octobre 1943, il devient responsable du MNB à Schaerbeek puis, en mai 1944, de l’organisation nationale alors fortement affaiblie par les arrestations de la gestapo, dont notamment de son dirigeant en février de cette année-là. Le Commandant National Amiel prit donc les rênes du mouvement armé quelques mois seulement avant la libération du pays, qui eut lieu en septembre suivant. Il parvient tant bien que mal à reconstituer le mouvement dans toutes les provinces et à tous les échelons, à reformer le service de renseignement lié à l’organisation, à faire reparaître La Voix des Belges et à préparer ses troupes pour les combats libérateurs. C'est un peu le Jean Moulin belge.
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre en septembre 1944 et dont il sera l'un des trois vice-présidents, il ne figurera pourtant plus rapidement sur les listes de son organe exécutif bien que sa candidature aux élections législatives de 1946 ait été retenue en 30ème position pour la Chambre des Représentants à Bruxelles; ces élections furent même perdues par le mouvement qui pourtant avait réussi à fédérer beaucoup de tendances politiques issues de la résistance et dont la devise était "Parti nouveau, mœurs nouvelles, hommes nouveaux". Tout cet enthousiasme militant de gauche, qui ne fut donc que parenthèse, vola en éclats par cette défaite cuisante et le parti disparut rapidement. Il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge mais il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1946 (certaines notations indiquent 1956) alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie, dotant ainsi son état (1952 ?) du premier organisme belge qui participera à la création de l'organisation européenne des états peu d'années plus tard.
Je me dois enfin de remercier chaleureusement ici un ami belge qui se reconnaîtra pour les informations qui m'ont permis de rédiger le présent article.
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre en septembre 1944 et dont il sera l'un des trois vice-présidents, il ne figurera pourtant plus rapidement sur les listes de son organe exécutif bien que sa candidature aux élections législatives de 1946 ait été retenue en 30ème position pour la Chambre des Représentants à Bruxelles; ces élections furent même perdues par le mouvement qui pourtant avait réussi à fédérer beaucoup de tendances politiques issues de la résistance et dont la devise était "Parti nouveau, mœurs nouvelles, hommes nouveaux". Tout cet enthousiasme militant de gauche, qui ne fut donc que parenthèse, vola en éclats par cette défaite cuisante et le parti disparut rapidement. Il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge mais il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1946 (certaines notations indiquent 1956) alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie, dotant ainsi son état (1952 ?) du premier organisme belge qui participera à la création de l'organisation européenne des états peu d'années plus tard.
Je me dois enfin de remercier chaleureusement ici un ami belge qui se reconnaîtra pour les informations qui m'ont permis de rédiger le présent article.
Deletions:
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre en septembre 1944 et dont il sera l'un des trois vice-présidents, il ne figurera pourtant plus sur ses listes de l'exécutif bien que sa candidature aux élections législatives de 1946 ait été retenue en 30ème position pour la Chambre des Représentants à Bruxelles; ces élections furent perdues par le mouvement qui pourtant avait réussi à fédérer beaucoup de tendances politiques issues de la résistance et dont la devise était "Parti nouveau, mœurs nouvelles, hommes nouveaux". Tout cet enthousiasme militant de gauche, qui ne fut que parenthèse, vola en éclats par cette défaite cuisante et le parti disparut rapidement. Il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1946 (certaines notations indiquent 1956) alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie, dotant ainsi son état (1952 ?) du premier organisme belge qui participera à la création de l'organisation européenne des états peu d'années plus tard.
Additions:
En février 1944, l'organisation de résistance nommée Mouvement national belge est décimé par une vague d’arrestations. C’est à ce moment que François Amiel est rapidement propulsé à la tête de cet important mouvement de résistance à l'occupant nazi.
Dès février 1941, cet jeune agent industriel né en 1904 dans les Ardennes belges, intègre le Mouvement national belge (MNB) comme organisateur du secteur d’Andenne, puis adjoint au chef de la province de Namur. Dans le cadre de ces fonctions, il recueille des fonds, met sur pied des cellules de renseignement et assure la diffusion de l’organe du mouvement, La Voix des Belges. Contraint à l’illégalité en octobre 1943, il devient responsable du MNB à Schaerbeek puis, en mai 1944, de l’organisation nationale alors fortement affaiblie par les arrestations de la gestapo, dont notamment de son dirigeant en février de cette année-là. Le Commandant National Amiel prit donc les rênes du mouvement armé quelques mois seulement avant la libération du pays, qui eut lieu en septembre suivant. Il parvient tant bien que mal à reconstituer le mouvement dans toutes les provinces et à tous les échelons, à reformer le service de renseignement lié à l’organisation, à faire reparaître La Voix des Belges et à préparer ses troupes pour les combats libérateurs. C'est un peu le Jean Moulin belge.
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre en septembre 1944 et dont il sera l'un des trois vice-présidents, il ne figurera pourtant plus sur ses listes de l'exécutif bien que sa candidature aux élections législatives de 1946 ait été retenue en 30ème position pour la Chambre des Représentants à Bruxelles; ces élections furent perdues par le mouvement qui pourtant avait réussi à fédérer beaucoup de tendances politiques issues de la résistance et dont la devise était "Parti nouveau, mœurs nouvelles, hommes nouveaux". Tout cet enthousiasme militant de gauche, qui ne fut que parenthèse, vola en éclats par cette défaite cuisante et le parti disparut rapidement. Il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1946 (certaines notations indiquent 1956) alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie, dotant ainsi son état (1952 ?) du premier organisme belge qui participera à la création de l'organisation européenne des états peu d'années plus tard.
Dès février 1941, cet jeune agent industriel né en 1904 dans les Ardennes belges, intègre le Mouvement national belge (MNB) comme organisateur du secteur d’Andenne, puis adjoint au chef de la province de Namur. Dans le cadre de ces fonctions, il recueille des fonds, met sur pied des cellules de renseignement et assure la diffusion de l’organe du mouvement, La Voix des Belges. Contraint à l’illégalité en octobre 1943, il devient responsable du MNB à Schaerbeek puis, en mai 1944, de l’organisation nationale alors fortement affaiblie par les arrestations de la gestapo, dont notamment de son dirigeant en février de cette année-là. Le Commandant National Amiel prit donc les rênes du mouvement armé quelques mois seulement avant la libération du pays, qui eut lieu en septembre suivant. Il parvient tant bien que mal à reconstituer le mouvement dans toutes les provinces et à tous les échelons, à reformer le service de renseignement lié à l’organisation, à faire reparaître La Voix des Belges et à préparer ses troupes pour les combats libérateurs. C'est un peu le Jean Moulin belge.
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre en septembre 1944 et dont il sera l'un des trois vice-présidents, il ne figurera pourtant plus sur ses listes de l'exécutif bien que sa candidature aux élections législatives de 1946 ait été retenue en 30ème position pour la Chambre des Représentants à Bruxelles; ces élections furent perdues par le mouvement qui pourtant avait réussi à fédérer beaucoup de tendances politiques issues de la résistance et dont la devise était "Parti nouveau, mœurs nouvelles, hommes nouveaux". Tout cet enthousiasme militant de gauche, qui ne fut que parenthèse, vola en éclats par cette défaite cuisante et le parti disparut rapidement. Il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1946 (certaines notations indiquent 1956) alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie, dotant ainsi son état (1952 ?) du premier organisme belge qui participera à la création de l'organisation européenne des états peu d'années plus tard.
Deletions:
Dès février 1941, cet jeune agent industriel né en 1904 dans les Ardennes belges, intègre le Mouvement national belge (MNB) comme organisateur du secteur d’Andenne, puis adjoint au chef de la province de Namur. Dans le cadre de ces fonctions, il recueille des fonds, met sur pied des cellules de renseignement et assure la diffusion de l’organe du mouvement, La Voix des Belges. Contraint à l’illégalité en octobre 1943, il devient responsable du MNB à Schaerbeek puis, en mai 1944, de l’organisation nationale alors fortement affaiblie par les arrestations de la gestapo, dont notamment de son dirigeant en février de cette année-là. Le Commandant National Amiel prit donc les rênes du mouvement armé quelques mois seulement avant la libération du pays, qui eut lieu en septembre suivant. Il parvient tant bien que mal à reconstituer le mouvement dans toutes les provinces et à tous les échelons, à reformer le service de renseignement lié à l’organisation, à faire reparaître La Voix des Belges et à préparer ses troupes pour les combats libérateurs.
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre en septembre 1944 et dont il sera l'un des trois vice-présidents, il ne figurera pourtant plus sur ses listes de l'exécutif bien que sa candidature aux élections législatives de 1946 ait été retenue en 30ème position sur cette liste pour la Chambre des Représentants à Bruxelles; ces élections furent perdues par le mouvement qui pourtant avait réussi à fédérer beaucoup de tendances politiques issues de la résistance et dont la devise était "Parti nouveau, mœurs nouvelles, hommes nouveaux". Tout cet enthousiasme militant de gauche, qui ne fut que parenthèse, vola en éclats par cette défaite cuisante et le parti disparut rapidement. Il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1946 (certaines notations indiquent 1956) alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie, dotant ainsi son état (1952 ?) du premier organisme belge qui participera à la création de l'organisation européenne des états peu d'années plus tard.
Additions:
En février 1944, l'organisation de résistance nommée Mouvement national belge est décimé par une vague d’arrestations. C’est à ce moment que François Amiel est rapidement propulsé à la tête de cet important mouvement de résistance .
Deletions:
Additions:
(=> d'après notamment belgiumwwii : Belgique en guerre, personnalités, François Amiel; wikipedia sur le Mouvement National belge; et le « Discours prononcé le 25 janvier 1956, par Hubert Halin… » sur l'Union Démocratique Belge, in : Vie mosane, 4 février 1956); également : "Le nationalisme, facteur belligène..." Colloque 1971 de l'Université Libre de Bruxelles 1972; "La résistance 1940-1945" H. Bernard, La renaissance du Livre, 1969, article sur l'histoire de l'Union Démocratique Belge).
Deletions:
"Le nationalisme, facteur belligène..." Colloque 1971 de l'Université Libre de Bruxelles 1972; "La résistance 1940-1945" H. Bernard, La renaissance du Livre, 1969; article sur l'histoire de l'Union Démocratique Belge).
Additions:
Dès février 1941, cet jeune agent industriel né en 1904 dans les Ardennes belges, intègre le Mouvement national belge (MNB) comme organisateur du secteur d’Andenne, puis adjoint au chef de la province de Namur. Dans le cadre de ces fonctions, il recueille des fonds, met sur pied des cellules de renseignement et assure la diffusion de l’organe du mouvement, La Voix des Belges. Contraint à l’illégalité en octobre 1943, il devient responsable du MNB à Schaerbeek puis, en mai 1944, de l’organisation nationale alors fortement affaiblie par les arrestations de la gestapo, dont notamment de son dirigeant en février de cette année-là. Le Commandant National Amiel prit donc les rênes du mouvement armé quelques mois seulement avant la libération du pays, qui eut lieu en septembre suivant. Il parvient tant bien que mal à reconstituer le mouvement dans toutes les provinces et à tous les échelons, à reformer le service de renseignement lié à l’organisation, à faire reparaître La Voix des Belges et à préparer ses troupes pour les combats libérateurs.
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre en septembre 1944 et dont il sera l'un des trois vice-présidents, il ne figurera pourtant plus sur ses listes de l'exécutif bien que sa candidature aux élections législatives de 1946 ait été retenue en 30ème position sur cette liste pour la Chambre des Représentants à Bruxelles; ces élections furent perdues par le mouvement qui pourtant avait réussi à fédérer beaucoup de tendances politiques issues de la résistance et dont la devise était "Parti nouveau, mœurs nouvelles, hommes nouveaux". Tout cet enthousiasme militant de gauche, qui ne fut que parenthèse, vola en éclats par cette défaite cuisante et le parti disparut rapidement. Il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1946 (certaines notations indiquent 1956) alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie, dotant ainsi son état (1952 ?) du premier organisme belge qui participera à la création de l'organisation européenne des états peu d'années plus tard.
(=> d'après notamment « Discours prononcé le 25 janvier 1956, par Hubert Halin… », in : Vie mosane, 4 février 1956, p. 1 (voir http://www.bibliotheca-andana.be/wp-content/uploads/2010/07/11e-ann%C3%A9e-n%C2%B0481-4-f%C3%A9vrier1956.pdf ;
"Le nationalisme, facteur belligène..." Colloque 1971 de l'Université Libre de Bruxelles 1972; "La résistance 1940-1945" H. Bernard, La renaissance du Livre, 1969; article sur l'histoire de l'Union Démocratique Belge).
Comme résistant, François Amiel est notamment cité dans un livre du Colonel Rémy "Une épopée de la Résistance... : En France, en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg" (p.256) paru en 1981 (La Grange Batelière).
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre en septembre 1944 et dont il sera l'un des trois vice-présidents, il ne figurera pourtant plus sur ses listes de l'exécutif bien que sa candidature aux élections législatives de 1946 ait été retenue en 30ème position sur cette liste pour la Chambre des Représentants à Bruxelles; ces élections furent perdues par le mouvement qui pourtant avait réussi à fédérer beaucoup de tendances politiques issues de la résistance et dont la devise était "Parti nouveau, mœurs nouvelles, hommes nouveaux". Tout cet enthousiasme militant de gauche, qui ne fut que parenthèse, vola en éclats par cette défaite cuisante et le parti disparut rapidement. Il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1946 (certaines notations indiquent 1956) alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie, dotant ainsi son état (1952 ?) du premier organisme belge qui participera à la création de l'organisation européenne des états peu d'années plus tard.
(=> d'après notamment « Discours prononcé le 25 janvier 1956, par Hubert Halin… », in : Vie mosane, 4 février 1956, p. 1 (voir http://www.bibliotheca-andana.be/wp-content/uploads/2010/07/11e-ann%C3%A9e-n%C2%B0481-4-f%C3%A9vrier1956.pdf ;
"Le nationalisme, facteur belligène..." Colloque 1971 de l'Université Libre de Bruxelles 1972; "La résistance 1940-1945" H. Bernard, La renaissance du Livre, 1969; article sur l'histoire de l'Union Démocratique Belge).
Comme résistant, François Amiel est notamment cité dans un livre du Colonel Rémy "Une épopée de la Résistance... : En France, en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg" (p.256) paru en 1981 (La Grange Batelière).
Deletions:
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre, il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Continuant d'être actif pour son pays, c'est sous son autorité que fut créée à Bruxelles, en mai 1952 l'Unon des Résistants pour une Europe il Il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1956 alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie.
Bibliographie
« Discours prononcé le 25 janvier 1956, par Hubert Halin… », in : Vie mosane, 4 février 1956, p. 1 (voir http://www.bibliotheca-andana.be/wp-content/uploads/2010/07/11e-ann%C3%A9e-n%C2%B0481-4-f%C3%A9vrier1956.pdf)
Ce résistant originaire des Ardennes belges, lors de la Deuxième Guerre Mondiale, est notamment cité dans un livre du Colonel Rémy "Une épopée de la Résistance... : En France, en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg" (p.256) paru en 1981 (La Grange Batelière). Il dut prendre la direction du Mouvement National Belge en raison de l'arrestation de son dirigeant par la gestapo allemande en février 1944 et en fut le Commandant National, quelques mois avant la libération du pays qui eut lieu en septembre suivant. Il dirigea aussi l'Union Démocratique Belge.
Il continua d'être actif après guerre puisque c'est sous son autorité que fut créé à Bruxelles, en Mai 1952, l'Union des Résistants pour l'Europe Unie, dotant ainsi son pays du premier organisme belge qui participera à la création des prémices de l'organisation européenne des états. Il meurt en 1956.
(=> "Le nationalisme, facteur belligène..." Colloque 1971 de l'Université Libre de Bruxelles 1972; "La résistance 1940-1945" H. Bernard, La renaissance du Livre, 1969).
Additions:
En février 1944, le Mouvement national belge est décimé par une vague d’arrestations. C’est à ce moment que François Amiel est propulsé à la tête de cet important mouvement de résistance.
-1- De responsable local à chef national :
Dès février 1941, cet jeune agent industriel né en 1904 intègre le Mouvement national belge (MNB) comme organisateur du secteur d’Andenne, puis adjoint au chef de la province de Namur. Dans le cadre de ces fonctions, il recueille des fonds, met sur pied des cellules de renseignement et assure la diffusion de l’organe du mouvement, La Voix des Belges. Contraint à l’illégalité en octobre 1943, il devient responsable du MNB à Schaerbeek puis, en mai 1944, de l’organisation nationale alors fortement affaiblie par les arrestations de la gestapo, dont notamment de son dirigeant en février de cette année-là. Le Commandant National Amiel prit donc les rênes du mouvement armé quelques mois seulement avant la libération du pays, qui eut lieu en septembre suivant. Il parvient tant bien que mal à reconstituer le mouvement dans toutes les provinces et à tous les échelons, à reformer le service de renseignement lié à l’organisation, à faire reparaître La Voix des Belges et à préparer ses troupes pour les combats libérateurs.
-2- Une carrière brisée par une mort prématurée :
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre, il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Continuant d'être actif pour son pays, c'est sous son autorité que fut créée à Bruxelles, en mai 1952 l'Unon des Résistants pour une Europe il Il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1956 alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie.
Bibliographie
« Discours prononcé le 25 janvier 1956, par Hubert Halin… », in : Vie mosane, 4 février 1956, p. 1 (voir http://www.bibliotheca-andana.be/wp-content/uploads/2010/07/11e-ann%C3%A9e-n%C2%B0481-4-f%C3%A9vrier1956.pdf)
-1- De responsable local à chef national :
Dès février 1941, cet jeune agent industriel né en 1904 intègre le Mouvement national belge (MNB) comme organisateur du secteur d’Andenne, puis adjoint au chef de la province de Namur. Dans le cadre de ces fonctions, il recueille des fonds, met sur pied des cellules de renseignement et assure la diffusion de l’organe du mouvement, La Voix des Belges. Contraint à l’illégalité en octobre 1943, il devient responsable du MNB à Schaerbeek puis, en mai 1944, de l’organisation nationale alors fortement affaiblie par les arrestations de la gestapo, dont notamment de son dirigeant en février de cette année-là. Le Commandant National Amiel prit donc les rênes du mouvement armé quelques mois seulement avant la libération du pays, qui eut lieu en septembre suivant. Il parvient tant bien que mal à reconstituer le mouvement dans toutes les provinces et à tous les échelons, à reformer le service de renseignement lié à l’organisation, à faire reparaître La Voix des Belges et à préparer ses troupes pour les combats libérateurs.
-2- Une carrière brisée par une mort prématurée :
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre, il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Continuant d'être actif pour son pays, c'est sous son autorité que fut créée à Bruxelles, en mai 1952 l'Unon des Résistants pour une Europe il Il meurt prématurément d’une crise cardiaque en 1956 alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie.
Bibliographie
« Discours prononcé le 25 janvier 1956, par Hubert Halin… », in : Vie mosane, 4 février 1956, p. 1 (voir http://www.bibliotheca-andana.be/wp-content/uploads/2010/07/11e-ann%C3%A9e-n%C2%B0481-4-f%C3%A9vrier1956.pdf)
Additions:
Ce résistant originaire des Ardennes belges, lors de la Deuxième Guerre Mondiale, est notamment cité dans un livre du Colonel Rémy "Une épopée de la Résistance... : En France, en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg" (p.256) paru en 1981 (La Grange Batelière). Il dut prendre la direction du Mouvement National Belge en raison de l'arrestation de son dirigeant par la gestapo allemande en février 1944 et en fut le Commandant National, quelques mois avant la libération du pays qui eut lieu en septembre suivant. Il dirigea aussi l'Union Démocratique Belge.
Il continua d'être actif après guerre puisque c'est sous son autorité que fut créé à Bruxelles, en Mai 1952, l'Union des Résistants pour l'Europe Unie, dotant ainsi son pays du premier organisme belge qui participera à la création des prémices de l'organisation européenne des états. Il meurt en 1956.
Il continua d'être actif après guerre puisque c'est sous son autorité que fut créé à Bruxelles, en Mai 1952, l'Union des Résistants pour l'Europe Unie, dotant ainsi son pays du premier organisme belge qui participera à la création des prémices de l'organisation européenne des états. Il meurt en 1956.
Deletions:
Il continua d'être actif après guerre puisque c'est sous son autorité que fut créé à Bruxelles, en Mai 1952, l'Union des Résistants pour l'Europe Unie, dotant ainsi son pays du premier organisme belge qui participera à la création des prémices de l'organisation européenne des états.