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Ils furent embarqués dans les wagons à bestiaux à Toulouse le 31 juillet 1944; venant d'une large région autour de Toulouse, ces hommes, femmes, enfants furent ainsi transportés jusqu'à ce camp de Buchenwald, près de Weimar, en Allemagne, pour y être soit exploités par le travail, soit expérimentés par leur corps, soit torturés pour les politiques, soit directement exterminés. Ce train porta le n° I252; les noms de ceux qui y furent jetés sans ménagement ont été recueillis par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et publiés sur le Livre Mémorial ouvert à cette intention, puis sur le site internet de ce livre le 30 juillet 2008.
On connait de ces personnes leur numéro matricule, leur état-civil et le lieu soit où ils moururent ou d'où ils furent libérés lors de la délivrance par les alliés de la région. Voici les Amiel relevés parmi eux :
- n° 69463 : Jean Amiel, né le 14 mai 1900 à Biert (09); rentré de déportation le 4 mai 1945, libéré à Dresde où il avait été déplacé.
- n° 69481 : Julien Amiel, né le 28 septembre 1893 à Biert (09); décédé le 17 mars 1945 à Plömnitz-Leau où il avait été déplacé.
- n° 70000 : Marcelin Amiel, né le 20 avril 1910 à Narbonne; il fut libéré le 1er avril 1945 à Lyjstach où il avait été déplacé.
- n° 69464 : Maurice Amiel, né le 16 décembre 1925 à L'Aiguillon (47); rentré de déportation le 11 avril 1945 où il fut libéré de Buchenwald.
