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C'est par les origines du premier "Théâtre du Prince Impérial" bâti sous le IIème Empire que le nom de cet Amiel apparait. Un adage affirmait qu'en ce temps-là le français était connu pour être un actionnaire, du moins dans la classe aisée. Partant de ce principe Mr Amiel fonda en 1863 la "Société du Boulevard du Temple" suite aux percements de Haussman et la souscription des parts de cette société fit florès; lorsque elle fut close, Mr Amiel se souvint qu'il était le petit-fils du comédien Amiel connu à la fin de l'Ancien Régime et devenu co-directeur du Théâtre des Variétés : Au lieu de construire des maisons il construisit un théâtre un peu spécial, "un théâtre-cirque, qui semblait voué aux pièces militaires, à la voix du canon et à la fusillade à perpétuité" suivant un commentaire de l'époque. C'était, selon le ton ironique de l'article, parait-il, une très grande salle, au moins par ses dimensions ! On y présentait en effet des spectacles équestres et des pièces patriotiques; il fut reconstruit dès 1869. C'est après maintes tribulations le "Théâtre de la Gaieté Lyrique" de nos jours. (cf. article paru dans "Le Gaulois" n° 256 du 13 Décembre 1869).
On trouve aussi un autre banquier parisien nommé Amiel dans le même temps, mais, sans pouvoir l'affirmer, je pense toutefois qu'il s'agit du même. Il se nommait Jean-Baptiste Amiel : d'abord directeur de la succursale de Marseille de la Banque Hottinguer de 1837 à 1840, il devint à cette dernière date et jusqu'en 1857 le seul associé de Jean-Henri Hottinguer, président de cette banque parisienne qui joua un rôle important alors sur le marché des changes et participa aux entreprises commerciales du Havre notamment, ce fut une banque bien placée, parait-il, dans le marché du coton.(cf. "Régents et gouverneurs de la Banque de France sous le IIème Empire" A. Plessis, Lib. Droz, Genève, 1985).
Jeanne Amiel est une audoise; épouse de Jean Dours, gendarme alors affecté à la Brigade d'Alzonne (11) sous Napoléon Ier elle donna naissance dans cette commune le 4 Février 1809 à Jean Jules Dours leur fils. Ce prénom est celui qui se trouve en tête de tous les mandements du prélat mais son véritable prénom fut apparemment Jean-Pierre Jacques. Affecté ensuite dans les Pyrénées-Atlantiques c'est là que le jeune enfant passera une enfance studieuse. Il deviendra proviseur du Lycée de Laval, puis Recteur de l'Académie du Puy-de-Dôme et en 1853 inspecteur de l'Académie de Paris. Mais il fut aussi un religieux important, à cette époque-là et surtout sous le IIème Empire, les deux états n'étaient pas incompatibles. Il fut Chanoine de plusieurs diocèses et par Décret Impérial d'Octobre 1863, Napoléon III le nomma Evêque de Soissons pour services rendus à l'enseignement. Il fut sacré dans cette fonction civile & religieuse dans la cathédrale de Laon en 1864. Il fut fait Officier de la Légion d'Honneur dès 1867 selon les uns et même avant, en 1845, durant son poste de proviseur du Collège Royal de Laval selon d'autres. Il participa au 18ème centenaire de St Pierre (dont j'ai parlé à l'occasion de la vénération exceptionnelle du siège même de St Pierre, 1867) et surtout au Concile Vatican I mais il y fut surpris d'apprendre que des prêtres de son diocèse avaient rédigé une pétition à l'attention des Pères conciliaires demandant qu'ils définissent l'infaillibilité du pape, ce qui le mit en fureur et avança son retour en France. Sur ce il dut affronter la guerre de 1870-71, sa santé en fut affectée, il dut démissionner de son poste; retourné dans les Pyrénées de sa jeunesse, il y mourut fin 1876 mais son corps repose avec ses prédécesseurs à Soissons, dans le caveau des évêques.
L'éducation nationale est une tâche prioritaire à mettre en place à la fin du XIXème S., la laïcité étant dans l'air. C'est à ce moment-là que furent votées les lois Ferry organisant dans chaque commune de France l'éducation primaire; on construisit partout jusqu'aux coins les plus reculés des "Maisons d'Ecole", souvent jointes aux Mairies, pour assurer cette mission. Il fallut aussi des "missionnaires laïques" ce que furent les braves instituteurs de la IIIème République; une véritable armée civile vint apporter ainsi les bases de la lecture, de l'écriture, de l'arithmétique et de la géométrie, celles des sciences naturelles, et des arts, sans oublier l'histoire et la géographie jointe à la morale et l'éducation physique, le tout surtout en langue française uniquement, à chaque enfant riche ou pauvre du pays, dans les 36.000 communes. Dans l'Aude j'ai trouvé quelques Amiel parmi les noms de ces valeureux instituteurs : Amiel père à Conilhac-de-la-Montagne, Amiel E(?) à Gincla ou Amiel A(?) à Villelongue (d'Aude) en 1881.
On trouve aussi un autre banquier parisien nommé Amiel dans le même temps, mais, sans pouvoir l'affirmer, je pense toutefois qu'il s'agit du même. Il se nommait Jean-Baptiste Amiel : d'abord directeur de la succursale de Marseille de la Banque Hottinguer de 1837 à 1840, il devint à cette dernière date et jusqu'en 1857 le seul associé de Jean-Henri Hottinguer, président de cette banque parisienne qui joua un rôle important alors sur le marché des changes et participa aux entreprises commerciales du Havre notamment, ce fut une banque bien placée, parait-il, dans le marché du coton.(cf. "Régents et gouverneurs de la Banque de France sous le IIème Empire" A. Plessis, Lib. Droz, Genève, 1985).
Jeanne Amiel est une audoise; épouse de Jean Dours, gendarme alors affecté à la Brigade d'Alzonne (11) sous Napoléon Ier elle donna naissance dans cette commune le 4 Février 1809 à Jean Jules Dours leur fils. Ce prénom est celui qui se trouve en tête de tous les mandements du prélat mais son véritable prénom fut apparemment Jean-Pierre Jacques. Affecté ensuite dans les Pyrénées-Atlantiques c'est là que le jeune enfant passera une enfance studieuse. Il deviendra proviseur du Lycée de Laval, puis Recteur de l'Académie du Puy-de-Dôme et en 1853 inspecteur de l'Académie de Paris. Mais il fut aussi un religieux important, à cette époque-là et surtout sous le IIème Empire, les deux états n'étaient pas incompatibles. Il fut Chanoine de plusieurs diocèses et par Décret Impérial d'Octobre 1863, Napoléon III le nomma Evêque de Soissons pour services rendus à l'enseignement. Il fut sacré dans cette fonction civile & religieuse dans la cathédrale de Laon en 1864. Il fut fait Officier de la Légion d'Honneur dès 1867 selon les uns et même avant, en 1845, durant son poste de proviseur du Collège Royal de Laval selon d'autres. Il participa au 18ème centenaire de St Pierre (dont j'ai parlé à l'occasion de la vénération exceptionnelle du siège même de St Pierre, 1867) et surtout au Concile Vatican I mais il y fut surpris d'apprendre que des prêtres de son diocèse avaient rédigé une pétition à l'attention des Pères conciliaires demandant qu'ils définissent l'infaillibilité du pape, ce qui le mit en fureur et avança son retour en France. Sur ce il dut affronter la guerre de 1870-71, sa santé en fut affectée, il dut démissionner de son poste; retourné dans les Pyrénées de sa jeunesse, il y mourut fin 1876 mais son corps repose avec ses prédécesseurs à Soissons, dans le caveau des évêques.
L'éducation nationale est une tâche prioritaire à mettre en place à la fin du XIXème S., la laïcité étant dans l'air. C'est à ce moment-là que furent votées les lois Ferry organisant dans chaque commune de France l'éducation primaire; on construisit partout jusqu'aux coins les plus reculés des "Maisons d'Ecole", souvent jointes aux Mairies, pour assurer cette mission. Il fallut aussi des "missionnaires laïques" ce que furent les braves instituteurs de la IIIème République; une véritable armée civile vint apporter ainsi les bases de la lecture, de l'écriture, de l'arithmétique et de la géométrie, celles des sciences naturelles, et des arts, sans oublier l'histoire et la géographie jointe à la morale et l'éducation physique, le tout surtout en langue française uniquement, à chaque enfant riche ou pauvre du pays, dans les 36.000 communes. Dans l'Aude j'ai trouvé quelques Amiel parmi les noms de ces valeureux instituteurs : Amiel père à Conilhac-de-la-Montagne, Amiel E(?) à Gincla ou Amiel A(?) à Villelongue (d'Aude) en 1881.
Deletions:
Jeanne Amiel est une audoise; épouse de Jean Dours, gendarme alors affecté à la Brigade d'Alzonne (11) sous Napoléon Ier elle donna naissance dans cette commune le 4 Février 1809 à Jean Jules Dours leur fils. Ce prénom est celui qui se trouve en tête de tous les mandements du prélat mais son véritable prénom fut apparemment Jean-Pierre Jacques. Affecté ensuite dans les Pyrénées-Atlantiques c'est là que le jeune enfant passera une enfance studieuse. Il deviendra proviseur du Lycée de Laval, puis Recteur de l'Académie du Puy-de-Dôme et en 1853 inspecteur de l'Académie de Paris. Mais il fut aussi un religieux important, à cette époque-là et surtout sous le IIème Empire, les deux états n'étaient pas incompatibles. Il fut Chanoine de plusieurs diocèses et par Décret Impérial d'Octobre 1863, Napoléon III le nomma Evêque de Soissons pour services rendus à l'enseignement. Il fut sacré dans cette fonction civile & religieuse dans la cathédrale de Laon en 1864. Il fut fait Officier de la Légion d'Honneur dès 1867 selon les uns et même avant, en 1845, durant son poste de proviseur du Collège Royal de Laval selon d'autres. Il participa au 8ème centenaire de St Pierre (dont j'ai parlé à l'occasion de la vénération exceptionnelle du siège même de St Pierre, 1867) et surtout au Concile Vatican I mais il y fut surpris d'apprendre que des prêtres de son diocèse avaient rédigé une pétition à l'attention des Pères conciliaires demandant qu'ils définissent l'infaillibilité du pape, ce qui le mit en fureur et avança son retour en France. Sur ce il dut affronter la guerre de 1870-71, sa santé en fut affectée, il dut démissionner de son poste; retourné dans les Pyrénées de sa jeunesse, il y mourut fin 1876 mais son corps repose avec ses prédécesseurs à Soissons, dans le caveau des évêques.
L'éducation nationale est une tâche prioritaire à mettre en place à la fin du XIXème S., la laïcité étant dans l'air. C'est à ce moment-là que furent votées les lois Ferry organisant dans chaque commune de France l'éducation primaire; on construisit partout jusqu'aux coins les plus reculés des "Maisons d'Ecole", souvent jointes aux Mairies, pour assurer cette mission. Il fallut aussi des "missionnaires" ce que furent les braves instituteurs de la République; une véritable armée vint apporter ainsi les bases de la lecture, de l'écriture, de l'arithmétique et de la géométrie, celles des sciences naturelles, et des arts, sans oublier l'histoire et la géographie jointe à la morale et l'éducation physique, le tout en langue française uniquement, à chaque enfant riche ou pauvre du pays, dans les 36.000 communes. Dans l'Aude j'ai trouvé quelques Amiel parmi les noms de ces valeureux instituteurs : Amiel père à Conilhac-de-la-Montagne, Amiel E(?) à Gincla ou Amiel A(?) à Villelongue (d'Aude) en 1881.
Additions:
On sait qu'après ce siège et la défaite française qui fit perdre pour un temps l'Alsace et la Lorraine par la signature de l'Armistice, il y eut des tentatives toutes rapidement avortées de socialisme par la proclamation locale de quelques Communes Libres; ce mouvement organisé au printemps 1871 correspondant au "temps des cerises" de la chanson populaire, incita les habitants de ces localités (dont Paris) à l'insurrection contre la toute nouvelle IIIème république et son gouvernement, issu d'une Assemblée Nationale pourtant élue au suffrage universel mais dans les faits très monarchiste; on se souvient aussi des expériences institutionnelles précédentes à ce sujet qui n'ont pas laissé des envies de revanche (soulèvement populaire de juin 1848 récupéré par Napoléon nouvel empereur par ex.). Des Appels à la révolution des ouvriers et employés, de tous les sans-grade et à l'autogestion furent affichés; l'un de ces appels fut placardé sur la porte du "Café Amiel", 'près la Taverne' (?) (cf. Journal Débats Pol. & Littér. du 6 Juin 1871) et la Commune de Paris dura ainsi deux mois jusqu'à son écrasement par les institutionnels durant la "Semaine sanglante" fin Mai 1871. L'Assemblée de la République ne le deviendra réellement que plus de neuf ans plus tard en déménageant enfin de Versailles à Paris; la peur du peuple ayant incité les représentants à s'en méfier durant toutes ces années, comme les rois auparavant. Mais elle restera encore fortement monarchiste durant plusieurs années encore comme on a eu l'occasion de le dire.
Paul-Hyacinthe Amiel (1835-1910) était sous-caissier à la Banque de France à Paris. Lors des évènements décrits ci-dessus de la Commune, il semble qu'il accomplit convenablement sa tâche puisqu'il reçoit une médaille de la Banque de France "pour avoir assuré la défense de Paris" il faut comprendre sans doute qu'il ne se mêla pas de politique et ne fut pas du côté des insurgés, alors qu'il n'était encore qu'un jeune employé. Les directeurs de la banque on dû trouver le temps long à ce moment-là ! A la fin de sa vie, et l'année de son décès, il reçoit en 1910 la médaille du centenaire de la Banque nationale. Il fut membre de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France de 1874 à sa mort.
Paul-Hyacinthe Amiel (1835-1910) était sous-caissier à la Banque de France à Paris. Lors des évènements décrits ci-dessus de la Commune, il semble qu'il accomplit convenablement sa tâche puisqu'il reçoit une médaille de la Banque de France "pour avoir assuré la défense de Paris" il faut comprendre sans doute qu'il ne se mêla pas de politique et ne fut pas du côté des insurgés, alors qu'il n'était encore qu'un jeune employé. Les directeurs de la banque on dû trouver le temps long à ce moment-là ! A la fin de sa vie, et l'année de son décès, il reçoit en 1910 la médaille du centenaire de la Banque nationale. Il fut membre de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France de 1874 à sa mort.
Deletions:
Paul-Hyacinthe Amiel (1835-1910) était sous-caissier à la Banque de France à Paris. Lors des évènements décrits ci-dessus de la Commune, il semble qu'il accomplit convenablement sa tâche puisqu'il reçoit une médaille de la Banque de France "pour avoir assuré la défense de Paris" il faut comprendre sans doute qu'il ne se mêla pas de politique et ne fut pas du côté des insurgés, alors qu'il n'était encore qu'un jeune employé. A la fin de sa vie, et l'année de son décès, il reçoit en 1910 la médaille du centenaire de la Banque nationale. Il fut membre de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France de 1874 à sa mort.
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