Cette 3ième notice « amiélienne » a tardé à venir mais il faut y voir une importante régénération du sujet consécutive aux recherches quasi-archéologiques effectuées. Et j’espère pouvoir tenir donc désormais une chronique régulière sur les Amiel par une sorte de « journal » que vous feuilletterez ici si vous le désirez. Pour reprendre bien fort, voici un court résumé, mais nous y reviendrons, à propos de l’auteur du « Journal intime », celui que le 20ième siècle a progressivement découvert comme étant le plus important diariste de langue française à ce jour: Henri-Frédéric AMIEL.*
Né à Genève en 1821, Henri-Frédéric Amiel devient orphelin à 13 ans et est élevé par un oncle. Il fait de brillantes études puis voyage en Europe. A Berlin de 1844 à 1848 il étudiera entre autre la philosophie, la théologie, la toute nouvelle psychologie et la philologie (les langues). De retour en Suisse, sa thèse de littérature lui vaudra en 1849 le titre de Professeur d’esthétique et de littérature française à l’Université de Genève. Puis de 1854 à sa mort en 1881, il tiendra la chaire de philosophie. Très actif dans la vie sociale et intellectuelle de sa ville et de son pays il laissera une oeuvre littéraire somme toute modeste: plusieurs recueils de poésies, des ballades historiques et quelques études littéraires remarquées. Il composera un chant patriotique qui fut proposé il y a quelques dizaines d’années comme hymne national ainsi que des critiques littéraires et musicales dans les journaux. Mais son oeuvre capitale fut son « Journal intime’ commencé alors qu’il n’avait que 18 ans et qu’il tînt consciencieusement jusqu’à la veille de sa disparition. Nous en reparlerons une prochaine fois.
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