On parle des amiliens depuis des lustres (comme diraient les romains!), depuis quasiment le début du monde pensant; le nom, selon un mythe de la création qui a servi de base au récit biblique et fut repris par un voyant extraordinaire, bien connu dans son pays, est à la base de la création de l’homme sur terre. Sans rentrer dans les détails, ce voyant américain de la 1ère moitié du XXème S. du nom de Edgar Cayce, a donné en effet le nom d’Amilius (nom qui sonne très latin par son radical comme par sa déclinaison) à une entité spirituelle que des auteurs anciens, Kabbalistes juifs ou ésotéristes nomment ange: cet Amilius aurait, du temps très lointain et heureux de l’Atlantide, été à l’origine de ce plus qui nous met au sommet de la Création, l’esprit, mais aussi de la complémentarité homme-femme, l’unicité première des êtres devenant depuis la quête des hommes et des femmes d’où ces besoins d’amour autant physique que spirituel qui animent nos existences; ensuite que cet Amilius est la première ‘incarnation’ de l’Adam biblique (où il est dans la Genèse le 1er homme directement créé par Dieu) puis des plus importants personnages bibliques qui suivront dans le cours du temps notamment David, son fils Salomon et leur lointain descendant, Jésus, le Messie des chrétiens. Et ma foi lorsqu’on s’intéresse un peu à l’angélologie (les anges) on trouve en effet pas mal de noms très amieliens comme Ha’amiel, Sa’amiel, Ra’amiel ou Yeramiel. De plus on retrouve le nom Amiel dans un récit d’apocalypse juive du haut moyen-âge intitulé « l’Apocalypse de Zerubavel » ou le messie (que les juifs attendent toujours aujourd’hui) prend le nom de Menahem Ben Amiel. Enfin est-il besoin de vous rappeler que la propre mère de Salomon, la bien-aimée de David avait pour père un dénommé Amiel? Un autre américain, Vardis Fischer (et là on rentre dans notre sujet) a fait paraître une vaste pseudo-histoire de l’homme sur la Terre intitulée « Testament of Mars » très influencée par la Bible (ce qui n’est pas étonnant pour un américain où ce livre est véritablement, au propre comme au figuré un livre de chevet). Le volume 7 (« The island of the Innocent ») conte la fameuse révolte des Macchabées dans laquelle les traditionalistes juifs s’opposent a ceux sensibles aux influences étrangères (grecques), querelle éternelle entre les anciens et les modernes en somme, que l’on retrouvera au début du christianisme par ex. Et l’on voit à nouveau un Amiel, prêtre rigoureux, écrire le Livre de Daniel, qu’on pourrait facilement appeler donc le Livre d’ Amiel ou livre de Damiel (voudrait-on nous y inciter?) dans lequel, je vous le donne en mille, outre les habituels rapports spéciaux que Dieu entretient avec son peuple (rappelez-vous en passant le sens d’Amiel en hébreu), insiste et est convaincu qu’un Messie (voir plus haut!) viendra et conduira son peuple (re…) à la victoire et à la gloire. Et la meilleure c’est que ce fameux Livre de Daniel semble en effet raconter cette histoire, voilée mais précise des divers épisodes qui marquèrent la persécution d’Antiochus Epiphane (de -175 à -164) livre du genre apocalyptique ayant pour but de soutenir le courage des juifs croyants sans s’attirer des représailles de l’oppresseur. C’est l’histoire du conflit entre la philosophie (les grecs) et l’écriture (les juifs), entre la raison de la pensée grecque et la tradition révélée des juifs, finalement entre l’homme (et sa raison) et Dieu (et son omni-puissance), enfin entre la nouvelle civilisation grecque et la vieille tradition juive. Il semble évident de dire qu’un nombre incalculable d’oeuvres romanesques ont pour support la Bible, ce livre qui est depuis très longtemps le best-seller (encore de nos jours) des traductions et diffusions dans le monde. Des exemples quand même pour ce qui concerne l’utilisation du nom Amiel dans ce contexte religieux: « Abram and Sarai » de J. Servaas Williams qui parle des débuts du peuple hébreu, alors que celui-ci était encore pérégrin (voyageait sur de longues distances) et dans lequel évolue un jeune berger du nom d’Ammiel, dans la région du village de Mamre (Corinth House 1981); « A story of Mose’s birth » de Brenda Ray (Kamichael Press 2000) ou comment une femme hébreu défia Pharaon lors de la publication de son décret d’élimination des enfants mâles (déjà) et sans le vouloir sauva son peuple, un personnage de ce roman historico-biblique s’appelle Amiel; Moïse, qui, vous le savez, amena le peuple élu sur les terres attribuées par Dieu lui-même, le Pays de Canaan et, au seuil duquel il envoya des éclaireurs dont Ammiel, prince de la tribu de Dan, une fabuleuse histoire racontée par G. P. Taylor et P. K. Parker dans un recueil intitulé « YHWH the flood, the fish and the giant: ancient stories retold » (Authentic Media Ltd London 2010); une autre histoire biblique revisitée, celle d’un petit-neveu de Josué (encore un meneur de son peuple sous les ordres divins) nommé Amiel, qui vint vivre à ses côtés et apprendre de lui beaucoup de leçons de vie, que lui-même apprit de Moïse, Aaron et d’autres, c’est une oeuvre dans laquelle les paraphrases de l’auteurdans ces passages de la Torah sont excellentes (« The Mentor » Pasteur M. Lenz Eglise d’Eagle Brook Minnesota); les vies de David ne pouvaient pas faire l’impasse sur ce valeureux combattant et probable ami de David que fut Amiel, le père de Bethsabée, c’est le cas de « The throne of David » par ex. de J. H. Ingraham racontant la vie davidienne du berger de Bethléem à la rébellion du Prince Absalom (Evans, Philadelphy 1860) ou « Psalmwriter » de Michaël Sandusky partie de « The chronicles of David » Book 1 (Inter. Bible SoC. 2006) où Amiel apparait comme un ami de toujours de David: ils y ont le même âge, l’un des frères de David est marié avec une soeur d’Ammiel, ils sont très semblables dans leur façon d’être sauf qu’ Ammiel, lui, ne chante pas (on sait que le Roi David est connu pour avoir composé ce fameux chant d’amour biblique ‘le Cantique des Cantiques’ et qu’il s’accompagnait d’une harpe); Ammiel est ici confident de son roi et son ami, il partage étroitement tous les faits et gestes de celui-ci, l’accompagne dans ses nombreux combats (il en est l’un des trente gardes rapprochés) et connait les secrets de son âme. En France, un récit de Eugénie Foa (raconté dans le « Journal des Demoiselles » 1841) destiné à l’édification (comme l’on disait alors, synonyme d’éducation par l’exemple) de ces jeunes filles, est censé donc les édifier en ce qui concerne les relations amoureuses, une histoire de moeurs hébraïques où l’on voit le jeune Ammiel convoiter la jeune épouse de son père adoptif, ils s’aiment mais ce ne peut être que d’un amour fraternel car ils sont en réalité, frères et soeurs. Ezèle, l’épouse du riche Hophin, pourra sortir saine et sauve de cette épreuve antique destinée à faire éclater la vérité. J’ajoute que ce récit très bien tourné fut repris en anglais par plusieurs revues du même genre. Un très beau conte de Noël fut écrit en 1912 par Henry Van Dyke « The sad shephered. A Christmas story » dans laquelle l’un des bergers s’appelle bien entendu Amiel. Un roman de science-fiction aussi « Messiah » de Niall Patrick à base historico-hébraique dirons-nous fait intervenir un Ammiel messianique (on voit d’où vient l’idée sinon relisez au début de cet article!) (Stamford House Publ. Peterborough 2005). En marge sachez encore qu’une romancière pour jeune public a appelé sa collection « The Amelian Legacy » car, dit-elle Dieu est sa source d’inspiration et ce nom Amiel représente pour elle, dit-elle, la ‘figure allégorique de Dieu’, ‘Seigneur et Créateur de l’Univers englobant le monde’: c’est un remerciement pour ses talents d’écrivain. Un roman oriental fait, lui, intervenir un « King Ammiel » dans « The tales of the prophets of Al-Kisa’i » de Muhammad Ibn Abd Allah Kisa’i chez Twayne Publ. 1978. Enfin dernières citations sur ce thème une « Amiel Family » est inclue dans un roman sur les suites de l’Holocauste et le traumatisme subi par les orphelins qui ont pu en réchapper, arrivant en Israël et placés dans des familles adoptives, ce qui est le cas pour cette famille (« Three children de R. Sarna Araten Gefen Publ. House 1993); une autre « Amiel Family » sans rapport avec ces traumatismes, est présente dans un autre roman, de 1927 celui-là, « Those disturbing miracles » de Lloyd Cassel Douglas (chez Harps Brothers).
Je ne peux que vous rappeler qu’il ne s’agit là que de quelques bribes de tout ce que l’on peut dire sur ce sujet, comme pour tous les autres aspects de notre nom, mais cet aspect par beaucoup de raisons, est peut-être le plus important, puisque toutes les oeuvres littéraires dont je vous parle nous parlent de notre nom de tant de façons, aujourd’hui dans la Bible et à cause de la Bible, la prochaine fois pour d’autres raisons tout autant incontournables, comme vous le verrez.
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