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Philippe Amiel est né le 13 février 1875 à Pamiers (Ariège), fils de Jean-Baptiste Bruno Léon Amiel et de Anne Lestrade. Dès l'âge de 19 ans il est élève à l'Ecole Militaire des Officiers de St Cyr et en sort en 1896. Lors de la Grande Guerre de 1914-1918 il combattra sur le 3ème front, celui des Dardanelles; surnommé l'enfer, des combats très meurtriers eurent lieu en 1915. Sur ce bras de mer entre la Grèce et la Turquie, sur les rives orientales de l'Europe, les assauts prirent en effet un tour dramatique : les affrontements durèrent 9 mois et virent la mort de 45.000 soldats français; ces hommes furent enterrés sur place et, si loin de leur terre natale, ils furent pour la plupart oubliés.
Parmi ces hommes figure Philippe Amiel. Début 1915 il était Chef de Bataillon, officier subalterne aux ordres du colonel, lequel est directement sous les ordres d'un général de brigade. Il appartenait à l'Etat-Major du 23ème Régiment d'Infanterie Coloniale. Déjà titulaire de la Légion d'Honneur en 1914, il fut élevé au grade d'Officier de l'Ordre au début de 1915. Il mourra le 17 juin 1915 dans l'ambulance de l'arrière du front, "tué à l'ennemi". Son acte de décès porte, comme pour tous les soldats morts en raison des combats, la mention "Mort pour la France". Il semble qu'il fut élevé, à titre posthume, au grade de Général (de brigade), si l'on en croit l'Association du Centenaire de la Guerre 14-18 en Ariège et le livre que cette association publie en cette fin d'année 2015. Il est certain que Philippe Amiel fut pour le moins, cité à l'ordre de l'armée selon le Livre d'Or des Officiers Supérieurs morts pour la France - Guerre 14-18 publié en autoédition par Gérard Gehin.
(=> en partie d'après l'info parue dans le quotidien La Dépêche du Midi édition du 23/12/2015).