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**CLAUDE AMIEL Professeur de médecine** :
Claude Amiel est né à Casablanca (Maroc) en 1930. Il accomplira ses études supérieures à la Faculté de Médecine de Paris.
Après avoir été Médaille d'or des Hôpitaux de la capitale (Prix de l'internat) en 1963, année de sa thèse, il sera médecin assistant de ces hôpitaux et chef de clinique à la faculté de Médecine; il passera maitre de conférences agrégé en physiologie en 1966. Il sera dès 1970 professeur des universités, gravissant tous les grades entre 1970 et 1991, et successivement chef de service d'unités de recherche, pour terminer chef de service biologie, médecine et santé au Ministère de la Recherche et de la Technologie (Direction Générale). Il décèdera prématurément en 1996 à Paris.
Il fut membre, conseiller ou président d'un grand nombre d'instances scientifiques médicales dont à la fin de sa vie, membre du Conseil Supérieur de la Recherche et de la Technologie entre 1991 et 1993 puis membre du Conseil d'Administration du CNRS.
Membre, secrétaire général puis vice-président de la Société internationale de Néphrologie (1984-1996), il a aussi fait paraitre dans la revue de cet organisme des articles entre 1970 et 1996.
Claude Amiel reçut en 1986 le Prix Montyon, et le prix de la recherche de la Fondation Agf-Institut de France en 1987. Il fut décoré de l'Ordre de la Légion d'Honneur comme Chevalier en 1983 et Officier en 1993.
Ses travaux scientifiques peuvent être résumés en quatre étapes de sa vie : La première est sa formation à la physiologie rénale (1958 à 1961) qui marquera profondément son parcours; la deuxième est la recherche en physiopathologie rénale (1961-1966); la troisième (1966-1979) concerne l'étude du transport tubulaire rénal du phosphate pour laquelle il créera avec le Pr Morel l'Unité de recherche Inserm 64 de néphrologie; enfin la quatrième (à partir de 1979) est celle de la création et du développement d'une unité de recherche dédiée aux transports épithéliaux où les recherches s'orientèrent par leurs applications aux épithéliums de l'oreille interne; les développements de cet axe confirmèrent la validité de cette orientation. Claude Amiel étudia personnellement désormais la régulation des liquides de l'oreille interne et le traitement des surdités dues à la maladie de Ménière mais ne laissa pas tomber les transports tubulaires rénaux dont il étudia la modulation par les hormones peptidiques et les médiateurs cellulaires qu'elles impliquent. Il dut quitter ces études en 1995 mais il conserva la direction de l'équipe, bien peu de temps toutefois, jusqu'à son rapide décès.
Il est le signataire d'environ 120 publications originales et de 70 chapitres de revues internationales et publications didactiques. Il a co-écrit les deux ouvrages suivants : "Equilibre hydro-électrolytique normal et pathologique" (Ed. JB Baillères, Paris, 1986) et "Interprétation des désordres hydro-électrolytiques et acido-basiques" (Tec-et-Doc, Lavoisier, Paris, 1984).
Claude Amiel est né à Casablanca (Maroc) en 1930. Il accomplira ses études supérieures à la Faculté de Médecine de Paris.
Après avoir été Médaille d'or des Hôpitaux de la capitale (Prix de l'internat) en 1963, année de sa thèse, il sera médecin assistant de ces hôpitaux et chef de clinique à la faculté de Médecine; il passera maitre de conférences agrégé en physiologie en 1966. Il sera dès 1970 professeur des universités, gravissant tous les grades entre 1970 et 1991, et successivement chef de service d'unités de recherche, pour terminer chef de service biologie, médecine et santé au Ministère de la Recherche et de la Technologie (Direction Générale). Il décèdera prématurément en 1996 à Paris.
Il fut membre, conseiller ou président d'un grand nombre d'instances scientifiques médicales dont à la fin de sa vie, membre du Conseil Supérieur de la Recherche et de la Technologie entre 1991 et 1993 puis membre du Conseil d'Administration du CNRS.
Membre, secrétaire général puis vice-président de la Société internationale de Néphrologie (1984-1996), il a aussi fait paraitre dans la revue de cet organisme des articles entre 1970 et 1996.
Claude Amiel reçut en 1986 le Prix Montyon, et le prix de la recherche de la Fondation Agf-Institut de France en 1987. Il fut décoré de l'Ordre de la Légion d'Honneur comme Chevalier en 1983 et Officier en 1993.
Ses travaux scientifiques peuvent être résumés en quatre étapes de sa vie : La première est sa formation à la physiologie rénale (1958 à 1961) qui marquera profondément son parcours; la deuxième est la recherche en physiopathologie rénale (1961-1966); la troisième (1966-1979) concerne l'étude du transport tubulaire rénal du phosphate pour laquelle il créera avec le Pr Morel l'Unité de recherche Inserm 64 de néphrologie; enfin la quatrième (à partir de 1979) est celle de la création et du développement d'une unité de recherche dédiée aux transports épithéliaux où les recherches s'orientèrent par leurs applications aux épithéliums de l'oreille interne; les développements de cet axe confirmèrent la validité de cette orientation. Claude Amiel étudia personnellement désormais la régulation des liquides de l'oreille interne et le traitement des surdités dues à la maladie de Ménière mais ne laissa pas tomber les transports tubulaires rénaux dont il étudia la modulation par les hormones peptidiques et les médiateurs cellulaires qu'elles impliquent. Il dut quitter ces études en 1995 mais il conserva la direction de l'équipe, bien peu de temps toutefois, jusqu'à son rapide décès.
Il est le signataire d'environ 120 publications originales et de 70 chapitres de revues internationales et publications didactiques. Il a co-écrit les deux ouvrages suivants : "Equilibre hydro-électrolytique normal et pathologique" (Ed. JB Baillères, Paris, 1986) et "Interprétation des désordres hydro-électrolytiques et acido-basiques" (Tec-et-Doc, Lavoisier, Paris, 1984).
