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**STEPHANE AMIEL Créateur et Programmateur de Festival** :
En 1997 Stéphane Amiel crée le Festival "Les femmes s'en mêlent", un festival de musique pop à l'origine. Ce genre original s'est développé; se cantonnant dans ses débuts à Paris, le festival s'est décentralisé en se transportant dans plusieurs villes françaises et même à l'étranger, se déroulant tous les ans sur une quinzaine de villes et sur plusieurs dates. Il a acquis une audience importante et les médias les plus écoutés font maintenant sa promotion régulièrement.
Un homme féministe qui crée un festival de femmes ?
Depuis 20ans en effet cet homme ne programme que des femmes. Il est "devenu" féministe et c'est là sa façon de militer pour cette cause : "je soutiens la scène musicale féminine et indépendante". Il entend donc mettre en avant la plupart du temps, depuis 20 ans des artistes, auteurs, interprètes, compositeurs, des mots qui n'ont pas d'équivalents au féminin en général, des femmes "qui se prennent en main" et qui "n'attendent pas que l'on vienne les chercher".
Et tout cela dure donc depuis deux décennies : "Je pensais l'arrêter au bout de dix ans" avoue t-il, se demandant "à quoi ça sert" de ne programmer que des filles. Mais il constate que pendant toutes ces années le droit des femmes est en régression, "presque normal" selon lui, la régression s'expliquant par le fait que le monde va mal : "Dès que le monde ne tourne plus rond, on s'attaque aux droits les plus élémentaires" dont celui des femmes. Le festival est donc pour lui, malheureusement, nécessaire.
Indispensable également car la scène féminine prolifère, il s'en rend facilement compte avec "Les femmes s'en mêlent", c'est même un véritable foisonnement d'artistes féminines actuellement. Des artistes "qui ont pris des modèles sur d'autres", qui ont plus de liberté, et donc "plus d'espace à conquérir". Et il le dit; il est fier d'avoir tenu vingt ans et heureux d'avoir rencontré toutes ces artistes. Chaque année il leur demande : "A votre avis, ça fait sens d'avoir un festival que de femmes ?"; unanimement elles répondent toutes : Oui !
(=> d'après l'article d'Angèle Chatelier publié sur le site internet d'Oüi FM le 06/03/2017).
En 1997 Stéphane Amiel crée le Festival "Les femmes s'en mêlent", un festival de musique pop à l'origine. Ce genre original s'est développé; se cantonnant dans ses débuts à Paris, le festival s'est décentralisé en se transportant dans plusieurs villes françaises et même à l'étranger, se déroulant tous les ans sur une quinzaine de villes et sur plusieurs dates. Il a acquis une audience importante et les médias les plus écoutés font maintenant sa promotion régulièrement.
Un homme féministe qui crée un festival de femmes ?
Depuis 20ans en effet cet homme ne programme que des femmes. Il est "devenu" féministe et c'est là sa façon de militer pour cette cause : "je soutiens la scène musicale féminine et indépendante". Il entend donc mettre en avant la plupart du temps, depuis 20 ans des artistes, auteurs, interprètes, compositeurs, des mots qui n'ont pas d'équivalents au féminin en général, des femmes "qui se prennent en main" et qui "n'attendent pas que l'on vienne les chercher".
Et tout cela dure donc depuis deux décennies : "Je pensais l'arrêter au bout de dix ans" avoue t-il, se demandant "à quoi ça sert" de ne programmer que des filles. Mais il constate que pendant toutes ces années le droit des femmes est en régression, "presque normal" selon lui, la régression s'expliquant par le fait que le monde va mal : "Dès que le monde ne tourne plus rond, on s'attaque aux droits les plus élémentaires" dont celui des femmes. Le festival est donc pour lui, malheureusement, nécessaire.
Indispensable également car la scène féminine prolifère, il s'en rend facilement compte avec "Les femmes s'en mêlent", c'est même un véritable foisonnement d'artistes féminines actuellement. Des artistes "qui ont pris des modèles sur d'autres", qui ont plus de liberté, et donc "plus d'espace à conquérir". Et il le dit; il est fier d'avoir tenu vingt ans et heureux d'avoir rencontré toutes ces artistes. Chaque année il leur demande : "A votre avis, ça fait sens d'avoir un festival que de femmes ?"; unanimement elles répondent toutes : Oui !
(=> d'après l'article d'Angèle Chatelier publié sur le site internet d'Oüi FM le 06/03/2017).
