Des hôtels et pensions créées par des Amiel à Lourdes & Pau (64) * Une Amiel collaborationniste * Une famille juive Amiel de la Diaspora * Magali Amiel géographe canadienne * La vigne d'un Amiel détruite par Védrines* Quelques Amiel employés marseillais mutualistes * Louis Amiel résistant de Carcassonne * Louis Paul Amiel peintre de nus * Descente dans un tripot marseillais tenu par une dame Amiel * Louis Amiel poète provençal en langue occitane * Horace Amiel chanoine de Fréjus * Yoko Amiel photographe * Evariste Amiel passeur * Un Amiel recéleur à Paris * A. Amiel Théosophe *
Le tourisme se développe à Pau dès le XIXème S. avec la venue de nombreux anglais dans une région qui leur rappelle leur pays. Pour Lourdes c'est différent; les évènements des Apparitions de la Grotte en 1858 vont apporter dans ce lieu des pèlerins dont le flot va grossir avec l'arrivée du Chemin de Fer dès 1866 et la création de pèlerinages organisés; la construction régulière et de taille toujours plus grande d'édifices cultuels dans le Domaine de la Grotte, permettra de les accueillir spirituellement; les accueils plus profanes suivront faisant de Lourdes la 2ème ville à capacité hôtelière de France.
Dans ce contexte on peut noter à Lourdes d'abord la "Villa du Rosaire" située 6, rue Henri Lasserre, près de l'église paroissiale, pension-hôtel tenue par un Amiel et le succès aidant, la construction en 1923, d'un grand hôtel moderne, vaste et haute construction de cinq étages, en béton armé type Hennebique, dénommé "Villa du St Sacrement", doublé à peine une décennie plus tard de l'adjonction d'un prolongement, "L'Hôtel de l'Ostensoir", deux établissements qui furent rapidement réunis. On voit sur une carte postale de l'époque (carte côtée B6-163 de la Médiathèque de Pau) un grand bâtiment de 50 fenêtres en façade, une autre carte montre les deux hôtels réunis, lesquels possèdent selon la notice située au dos eau courante, ascenseur, garage et surtout un passage direct pour (accéder à) la Grotte. De nos jours cet établissement bénéficie de deux étoiles et 93 chambres (6, rue des Carrières Peyramale).
A Pau, vitrine des Hautes-Pyrénées, base d'excursions des estivants de la bonne société, une autre carte postale (côtée 6-049-3) montre un 'hôtel-pension' du nom de "Pension Notre-Dame" appartenant à Mr et Mme Amiel située 36, Rue Montpensier; on y voit une grande maison de trois étages, large façade percée de nombreuses fenêtres alignées en rangées sur chaque étage, bâtisse précédée d'un parc donnant sur la rue d'où la vue a été prise. Là il ne s'agit pas de simplement loger des pèlerins mais d'offrir un cadre plus bourgeois semble-t-il.
Toujours à Pau il y eut aussi un "Pavillon Van Dyck", au nom et à la dénomination volontairement raffinés, superbe maison de maître située rue Bizanos, dans les mêmes années 1930, qui appartenait encore à un Amiel; et là c'est le top : eau chaude & froide; salles de bains; chauffage central; jardin et vue unique sur les Pyrénées !
Une AMIEL Collaborationniste :
Tous les Amiel ne sont pas juifs, en voilà une preuve éclatante même si cela ne peut faire plaisir à démontrer. Tout comme les français ne furent pas forcément des soutiens aux résistants, il y eut des collaborateurs de tout poil, dans tous milieux mais sans doute pas parmi les juifs. Voilà une Mme Amiel habitante de St Martin du Touch près de Toulouse (31) qui est à l'origine de la décapitation d'un fameux réseau de résistance toulousain. Quand le Commandant Marcel Taillandier, alias Morhange pour la Résistance, créateur du réseau qui porta ce nom à Toulouse, et qui se signala par d'audacieuses actions, eut à fuir devant un contrôle inopiné de la police allemande, il n'eut pas d'autre choix dans sa fuite que de grimper sur les toits de la petite ville de St Martin du Touch; mais un peu par hasard sans doute et à la façon de ces vigiles d'aspect innocent qui furent les serviteurs zélés de tant de régimes tyranniques de droite comme de gauche, le regard de Mme Amiel s'est porté sur l'un de ces toits où se trouvait le dit fuyard. Elle signala immédiatement cette présence incongrue aux autorités allemandes qui mitraillèrent le malheureux immédiatement sur place.
(=> d'après le récit de cet épisode in "Chronique de la Résistance" p. 606 Alain Guérin, Ed. Omnibus 2010).
Une famille juive AMIEL typique de la DIASPORA :
Bien que l'ancêtre soit originaire de Turquie, cette famille juive Amiel a essaimé depuis la Grande-Bretagne jusqu'en Afrique du Sud. L'ancêtre s'appelait Jacob, il était le fils de Marco Amiel et de Sarah Souhami: né à Smyrne en 1869 il émigre en Angleterre où il va se fixer; il se (re?)marie à Whitechapel, St George, dans l'East London et décèdera en 1906 à Ransgate. De lui sont issus Ethel qui, née à Smyrne en 1894 émigrera à Johannesburg et y décèdera en 1985, puis Léon qui restera à Londres (1896-1955), Doris qui, née à Londres en 1899 émigrera, elle, à New-York où elle meurt en 1975; enfin sont aussi connus Rufus et Isaac.
MAGALI AMIEL Géographe Canadienne
Originaire de Lézignan-Corbières, fille de Jean-Louis Amiel, cette titulaire d'un Doctorat en Géographie, transport & Logistique est partie étudier le milieu du transport maritime à l'Université de Montréal. Elle s'est fixée dans ce pays depuis plus de dix ans et est alors chargée de projet chez Cargo Canada, société de logistique.
La vigne d'un AMIEL détruite par VEDRINES :
Il faut rappeler ici qui fut Védrines: C'est un nom bien connu dans l'Aude, particulièrement à Limoux car ce casse-cou eut la velléité de s'y présenter comme candidat à la députation contre un ministre en exercice, dans les années 1910. Védrines était un aviateur des temps héroïques où sur son coucou il faisait des acrobaties dangereuses parce qu'incontrôlables: c'est Jules Védrines qui eut par exemple le culot d'aller se poser sur le toit d'un grand magasin de Paris, qui passa aussi, de justesse, en penchant sa machine, sous l'Arc de Triomphe de l'Etoile; il faisait ces exploits pour épater ses admirateurs comme les curieux et ce genre de spectacle si nouveau était fort apprécié partout en France (de nos jours strictement interdit bien sûr). Quant au ministre c'était le Sous-Secrétaire aux Beaux-Arts (il faudra attendre Malraux pour avoir un vrai Ministre de la Culture) Dujardin-Beaumetz qui, ayant épousé une demoiselle du coin, Marie Petiet connue elle pour ses peintures, en avait profité pour en devenir le député. Précisons que c'est sous son ministère que fut volée La Joconde au Louvre, véritable affaire d'état alors. Védrines se lança cet autre défi donc: devenir député en battant un ministre; et bien entendu il profita de son aura d'aviateur pour venir faire des pirouettes diverses et variées au-dessus de son électorat potentiel en guise de campagne électorale. C'est au cours d'un de ces exploits aériens mais ce n'était pas lui qui, en réalité était aux commandes ce jour-là, qu'un accident se produisit. C'était son frère Emile qui pilotait l'engin, enfin peu importe c'était Védrines, là était l'essentiel pour les curieux comme pour notre histoire; et visiblement il était moins expérimenté que Jules: Après être passé au-dessus de la Basilique Notre-Dame de Marceille, sur une petite hauteur proche de la ville, Védrines donc, dut atterrir avec grand fracas dans une vigne dont il cisailla beaucoup de ceps, une "taille sévère" comme on dit en viticulture en quelque sorte. L'avion en prit aussi un sacré coup dans les ailes mais le frère Védrines fut sauf. La vigne bien entendu, vous vous en doutez, était la propriété d'un Amiel : passé la rage et malgré beaucoup de soins elle ne put produire de vin de blanquette pendant plusieurs années. En voilà un qui n'aura pas voté pour lui. Ah! j'oubliais de vous dire le résultat de l'élection, Védrines fut battu par le Ministre; on dit, encore aujourd'hui (un ouvrage récent en parle) que le ministre avait fait "bourrer les urnes", ça se faisait donc ? De nos jours tout cela est plus subtil et invisible pour qui n'a pas une vue assez large !
(=> histoire contée d'après "A tire d'ailes: de l'aérostat au jet, histoire de l'aviation en Languedoc-Roussillon" R. Mayoussier, B. Jamme & G. Farman; Créations du Pélican 1996).
Quelques AMIEL Employés marseillais et mutualistes :
Les sociétés mutualistes créées au XIXème S (voir fiche à ce sujet) sont toujours florissantes, la Sécurité Sociale et autres complémentaires c'est pour plus tard. Et il vaut mieux se serrer les coudes devant l'adversité. Marin-Honoré Amiel, Charles Léon Amiel étaient des commis-employés de Marseille (puis de la Ville de Marseille) au tout début du XXème S. Ils cotisent à une société mutualiste qui les regroupe; mais il faut être à jour de ses cotisations, des livrets personnels de tenue des versements prouvaient ces versements réguliers; et l'on voit ainsi Justin Anatole Amiel qui est radié pour retard de paiement des 'quotités' de la même société.
(=> "Bulletin de La Société des Commis et Employés de la Ville de Marseille" Marseille, Moullot 1904).
LOUIS AMIEL Résistant de CARCASSONNE (11) :
Cet homme de l'ombre était un honnête commerçant carcassonnais exerçant le métier de fromager (1897 - 1971); il agit comme résistant durant le 2ème conflit mondial avec un collègue libraire de la même ville, Breithaup. Celui que l'on présente généralement comme le bras droit d'une figure majeure de la résistance audoise, Jean Bringer, faillit être arrêté par la gestapo car celle-ci apprit qu'il avait acheté des cartes d'état-major; mais son arrestation fut ratée car le service de renseignement allemand s'est tout bonnement trompé de librairie - il y en avait deux alors et ils demandèrent confirmation de cet achat à la mauvaise, Roudière, fournisseuse des allemands (!) laquelle n'avait jamais vu la figure de Louis (et pour cause) - le futur président du Comité local de Libération fut relâché ! Alors que la débâcle des troupes allemandes avait provoqué le massacre de Baudrigues au cours duquel furent éliminés plusieurs responsables de la résistance audoise lors de la libération de la ville, Louis Amiel, surnommé dans la résistance Jean-Louis, devint le maire provisoire de Carcassonne de fin Août à Septembre 1944; les obsèques émouvantes et grandioses de Jean Bringer martyr de Baudrigues dont il fut donc l'adjoint (cf. ouvrage du résistant Paul Mouton), conduisirent les restes du combattant de la liberté au cimetière St Michel, dans le tombeau familial de Louis Amiel qui voulut recevoir ces restes mortuaires dans l'attente de pouvoir être transférés dans son département d'origine.
Jean Bringer, comme ailleurs en France, essaya de réunir les différents mouvements locaux de résistance mais il le paya de sa vie : qui avait dénoncé cet homme , car tous les maquis audois ne se reconnaissaient pas en lui ! Finalement dans le monument sculpté par Iché pour commémorer cette résistance, la figure du maquisard sera anonyme. Ce monument c'est celui qui est actuellement installé Square Gambetta à Carcassonne où une cérémonie d'hommage départemental a lieu tous les ans.
(=> en partie d'après "Carcassonne d'hier à aujourd'hui" J-L Bonnet p.390; et le blog de Martial Andrieu "musique et patrimoine").
Louis Amiel s'était marié avec l'arrière-petite-fille du dernier de la famille noble de Gléon-Durban remontant au moyen-âge, Henry de Latreille de Fosières, seigneur de Gléon, domaine des Corbières qu'il vendit en 1861.
LOUIS PAUL AMIEL Peintre de nus :
Il naît à Lézignan-Corbières le 17 avril 1889; élève à l'Ecole des Beaux-Arts de Montpellier, il rejoint ensuite la capitale et entre à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts en 1911 (jusqu'en 1920) puis sera l'élève de Henri Royer, du toulousain Jean-Paul Laurens et de Bouchard à l'Académie Jullian, école privée parisienne. Il se marie, un "Portrait de Mme Amiel" daté de 1925 est connu, il l'offre au peintre et sculpteur JeanCazaré (1911 - 2005), son compatriote de Lézignan. Amiel obtiendra une médaille d'honneur au Salon de 1930 mais deviendra un peintre bohème de Montmartre. Très bon peintre impressionniste, il a fait des natures mortes (à la bouteille, au fromage et au raisin) mais il est surtout le peintre de nus; il a notamment fait un "nu de dos assis" remarquable.
Jean Girou a fait sa biographie dans "Peintres du Midi" édité en 1938; en 1943 on peut lire ces lignes dans le Bulletin de la Soc. d'Etudes Sc. de l'Aude : "Son art se résume dans le mot morphologie, c'est à dire l'étude de formes pures et leur transcription par la ligne graphique qui inscrit la courbe de l'entité plastique"; plus loin "Son mode d'expression empreint de plastique dans ses nus aurait fait de cet artiste un sculpteur qu'il est sans le savoir. Peinture, pastel ou dessin, tout se ramène chez lui à la forme et même quand il est coloriste, Amiel dessine par la couleur, non pas comme un Matisse où la couleur efface le trait...C'est pour cela que le dessin d'Amiel est un dessin de sculpteur. C'est pour cela qu'il a été attiré par le nu fait de volumes à caractère plastique."
De se relations avec Cazaré on sait qu'il fut son ami; tous deux vivaient dans les années 1950 à Lézignan. Bien qu'il fut portraitiste à Paris, Amiel peignait "à l'ancienne, façon très XIXème" disent les filles de Cazaré et elles continuent ainsi : "Ensemble ils ont fondé les Amis des Arts et ils exposaient tous les ans à la Maison des Jeunes" de la ville audoise (cf. art. de F. Pirredu dans l'Indépendant du 17/08/2019 à propos du portrait de Cazaré par Amiel).
La faculté de médecine de Montpellier possède de lui un "Portrait de Nicolas Sarda" (professeur de médecine légale) peint de profil gauche en buste, vêtu du manteau d'apparat rouge bordé de fourrure blanche qui est classé MH depuis 2005.
Il est mort le 26 octobre 1980.
DESCENTE dans un TRIPOT MARSEILLAIS tenu par une DAME AMIEL :
Le 22 Juillet, à 3h30 du matin, au 2 rue des Fabres, à Marseille, eut lieu une "Descente dans un tripot" tenu par Reine Agnel, épouse Amiel, 25 ans, qui faisait office de croupier. On jouait au baccara. La cagnotte fut saisie avec 540 F. ainsi que le matériel et le mobilier. La femme Agnel a été écrouée. Voilà ce qu'ont pu lire les amateurs de "L'Argus Policier" n°13 du 26 Juillet 1919 publié à Marseille.
LOUIS AMIEL Poète provençal de langue occitane :
Il fut aussi membre de la Société Archéol., Scient. & Littéraire de Béziers dans les années 1890. Il écrivait dans un occitan non encore littéraire, ni normalisé : "La roso" par ex. Habitant les Bouches-du-Rhône, poète félibre provençal il côtoya Frédéric Mistral; c'était le temps de nombreuses joutes et concours de poésie dans la langue occitane dont la renaissance commençait; on parlait encore souvent de patois et l'on retranscrivait la langue en phonétique, la normalisation viendra plus tard. Il obtint une médaille simili -argent (sic) dans le genre élégiaque à un concours de poésie en langue romane (comme on l'appelait encore) organisé par "L'Athénée des Troubadours" en 1890: Son poème "Lou nis de Bouscarlo" est plein d'harmonie et de sentiment et il s'en dégage en termes émus une leçon d'humanité. Respectez les nids, tel est le thème général de cette œuvre où l'on voit un clair exposé d'un véritable tableau dramatique en plein ciel.
(=> "L'Echo des Trouvères" n°15, 1890).
Il reçoit encore en 1891 une médaille de bronze de l'Académie du Vaucluse pour quatre morceaux qu'il y présentait : Deux sont des contes facétieux en parler marseillais; "Lou négat que se seco" dans lequel un valet de ferme, voulant se suicider, est sauvé de la noyade et de la pendaison par un berger, lequel un peu niais, le voyant pendu, mouillé dans la bergerie et se débattant, a cru qu'il se faisait sécher. Le 2ème conte l'histoire d'un vieil homme qui, dans un train, observe la convoitise d'une jeune fille pour sa belle tabatière en or; il lui offre l'objet précieux mais, lorsque la cupide la met dans sa poche, il la lui reprend en lui disant : En vous l'offrant j'ai fait mon devoir, le vôtre, vous le saurez, est de le refuser!. Les deux autres pièces "La bouémiano" et "A Vaucluso" sont moins remarquables, le dialecte rhodanien dans lesquelles elles sont composées étant moins bien acquis par l'auteur.
(=> "Mémoires de l'Académie de Vaucluse" T.X; Seguin, Avignon, 1891).
HORACE AMIEL Chanoine de Fréjus (83) :
Ancien Curé de la cathédrale de Fréjus, il en devint chanoine puis enfin chanoine honoraire avant de décéder en 1917. Depuis 1958 l'évêque réside à Toulon mais la cathédrale de Fréjus est toujours entretenue par l'état comme co-cathédrale avec celle de Toulon.
(=> "Annales de Provence" 1924).
YOKO AMIEL :
Mme Yoko Amiel est d'origine japonaise; son patronyme Amiel lui vient de son époux Jean-Luc, ils vivent tous deux en Lauragais. Installés à Lanta (31) ils cultivent l'amour des paysages comme des hommes de cette région. Yoko est une artiste diplômée en communication visuelle de l'Université d'Art de Musashino, à Tokyo. Elle a fondé avec son mari l'Association Franco-Japonaise du Lauragais dénommée "Le Ciel Lauragais"; elle en apprécie fortement la nature agricole moutonneuse et bariolée de couleurs intenses suivant les saisons et les cultures, la photographiant, et tout autant ceux qui la modèlent, les agriculteurs. Elle n'oublie pas de saisir aussi les traditions rurales de ces gens simples mais riches de fortes traditions rurales enracinées dans un terroir aux multiples facettes. Enfin n'oubliant pas ses origines japonaises elle se lie avec une autre artiste de sa région natale, Ngata, installée elle aussi dans la campagne japonaise voisine de cette ville, à Takitani, où elle pratique un travail artistique similaire. Des expositions communes suivront: en France, Yoko Amiel organise des expos de photos sur ces deux thèmes lauragais & japonais qui sont visibles alternativement avec celles de son homologue japonaise, en France comme de l'autre côté de la terre, au Japon.
EVARISTE AMIEL Passeur :
Cet homme servit de passeur pour tous ceux qui eurent à fuir la terreur nazie lors de la 2ème Guerre Mondiale. Il guida ces gens depuis Gaud, dans la haute vallée de la Garonne, pour les faire passer en Espagne.
(=> "Les Pyrénées de la Liberté: 1939-1945: Le franchissement clandestin des Pyrénées pendant la 2ème Guerre Mondiale" Emilienne Eychenne; Ed France Empire 1983).
Un AMIEL Recéleur à PARIS :
Antoine Amiel qui exerçait la profession de bijoutier à Paris, fut arrêté comme recéleur; il avait négocié la revente de quatre colis d'or et de platine détournés par une factrice du bureau des Messageries de la Gare de l'Est en 1920.
(=> "Le Figaro" n°182 du 1er Juillet 1921).
A. AMIEL, THEOSOPHE :
La théosophie dont les principes remontent à l'Antiquité refit surface en Europe parmi le développement effréné des divers courants spiritualistes qui fleurirent entre la 2ème moitié du XIXème S. et l'avant 2ème guerre mondiale. A base orientaliste des vieilles pensées indiennes son principe était la Vérité Eternelle. Un adepte dont nous n'avons que l'initiale du prénom A. Amiel, était déjà connu comme tel à la fin du XIXème S. (son nom est cité comme conférencier pour un "Congrès de l'Humanité" dans la revue "La paix Universelle" (n°195 de janvier 1899) puis pour plusieurs articles parus dans "Le Message Théosophique" organe de la Société Théosophique, dans les années 1920-21. La devise de cette société était "Pour le service de l'Humanité". Il édita aussi à compte d'auteur, "La Vie Sage". Il était de Brevannes (alors Seine-et-Oise). Enfin pour plusieurs auteurs, Henri-Frédéric Amiel, le grand philosophe et écrivain suisse, aurait été selon certaines de ses réflexions confiées à son Journal Intime, lui aussi un théosophe....