HENRI TISOT ET LES AMIEL :
Henri Tisot fut un comédien de théâtre, de cinéma et de télévision, et un humoriste à l'accent marseillais talentueux. Fait chevalier de la Légion d'Honneur, il sera l'imitateur sans pareil du général de Gaulle en son temps; il se produisit durant surtout la 2ème moitié du XXème S. Né à La Seyne (83) en 1937 et décédé à Sanary-sur-Mer en 2011, pensionnaire de la Comédie Française dès l'âge de 20ans, après seulement deux ans de formation, il eut parmi ses ancêtres directs des Amiel, le plus ancien trouvé étant François Amiel, marin, né à Grasse (06) en 1773 et mort en 1824 à La Seyne. Henri qui s'intéressa beaucoup durant sa vie aux rapports entre les foi juive et chrétienne pour lequel objet il préparait une exégèse et cherchait à les rapprocher, était déjà persuadé que, tout en étant chrétien, il avait des origines juives; il étudia patiemment l'hébreu et la Thora pendant plus de 40 ans et publia plusieurs ouvrages à ce sujet. Un ami fit pour lui des recherches généalogiques sur sa famille et découvrit que parmi ses ascendants figuraient des Amiel dont le plus ancien indiqué et sa descendante, arrière grand-mère d'Henri qui se nommait Magdeleine Geneviève Amiel laquelle se maria avec Pierre Marius Omer Tisot, marin, en 1847. Lorsqu'il apprit cela il demanda à son ami de se pencher particulièrement sur eux car il savait par son étude des deux religions monothéistes qu'Amiel était un nom d'origine hébraïque; il lui écrit "Je suis tout particulièrement troublé et heureux de trouver des Amiel dans ma descendance car c'est un nom typiquement juif". Dans ses ouvrages à caractère biographique Henri Tisot adressera d'ailleurs plusieurs clins d'œil à la question de ses origines juives, notamment dans "Le copain et le cabanon" et "Le fils du pâtissier" (c'est de lui qu'il parle bien sûr). Dans ce dernier livre il écrit aussi : ¨Pour réussir dans la vie il faut être juif, ou franc-maçon ou homosexuel" ajoutant "de ces trois qualités, heureusement j'en possède deux !"; bien que celle qui le questionnait ne lui fasse préciser lesquelles on peut facilement savoir celle qu'il n'eut pas si on le connait un peu !
Il a notamment joué avec un autre Amiel, Michel Amiel, la pièce "La poudre aux yeux" d'après Eugène Labiche, en 1985. Nul doute qu'il a probablement parlé sinon de leurs origines propres du moins de l'origine de leur homonyme commun.